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  • Donner aux peuples une langue pure
    La Tour de Garde 1951 | 15 janvier
    • une faible minorité suivit l’ordre de “ livrer un dur combat pour la foi ” qui fut transmise à l’origine par Jésus-Christ, par ses apôtres et par ses disciples écrivant sous la dictée de l’esprit de vérité venant de Dieu.

      11. Comment l’altération atteignit-elle-​même le texte original de la Bible ?

      11 C’est ainsi que la déformation des enseignements de la Bible atteignit les milieux religieux les plus élevés. Cette déformation s’attaqua même au texte écrit des saintes Écritures. Les écrits originaux des prophètes hébreux, des apôtres et de ceux qui leur étaient associés, étaient inspirés, mais jusqu’au quinzième siècle après J.-C. leurs livres devaient être copiés à la main. Des erreurs dues à l’imperfection humaine se glissèrent dans ces copies. Et comme les livres autographes disparurent ou ne furent pas disponibles, il devint impossible de comparer les copies aux originaux inspirés de manière à faire des copies parfaites, de corriger des erreurs et d’éliminer toute addition et modification de philosophies de ce monde et de traditions religieuses non inspirées. L’une de ces additions, introduites dans le texte original grec des Écritures pour appuyer la doctrine de la trinité, se trouve dans I Jean 5:7, 8, (La), à savoir les mots : “ dans le ciel : le Père, la Parole et le Saint-Esprit, et ces trois là sont un ; et il y en a trois qui rendent témoignage sur la terre ”. Cet apport religieux non inspiré apparut pour la première fois dans une traduction latine du cinquième siècle. La Bible avait menacé d’un châtiment ceux qui ajouteraient ou retrancheraient quelque chose à la Parole de Dieu et avait mis en garde contre de telles choses. — Deut. 4:2 ; Prov. 30:5, 6 ; Apoc. 22:18, 19.

      12. Comment a-​t-​il été possible de reconstituer quelque chose de très voisin de ce texte ?

      12 En général, il y avait cependant un certain respect pour le texte des Écritures, d’où un effort pour le garder aussi pur que possible de toute corruption. À part l’évangile de l’apôtre Matthieu, les livres des disciples de Christ furent d’abord écrits en grec commun, alors en usage dans toute la région méditerranéenne. Parmi plus de 4 000 manuscrits grecs à notre disposition aujourd’hui, il n’y en a pas deux exactement semblables. Toutefois, par une étude minutieuse et des comparaisons, faites surtout avec les copies manuscrites et les fragments de papyrus les plus anciens, découverts et mis au jour au cours des derniers siècles, il a été possible de constituer un texte des Écritures grecques chrétiennes très voisin des écrits inspirés originaux des disciples de Christ. Un tel texte tend vers la vérité.

      LA TRADUCTION, CAUSE D’ALTÉRATION

      13. Dans quel domaine l’altération du message a-​t-​elle été plus facile ? Pourquoi ?

      13 Mais c’est dans le domaine de la traduction des Écritures originales en diverses langues que le Diable trouva les plus belles occasions d’altérer et de déformer les enseignements sacrés de la Parole de Dieu. Il n’entrait pas dans les desseins divins de réserver la bonne nouvelle de la Parole de Dieu à ceux qui sauraient lire l’original de la sainte Bible écrit en hébreu, araméen et grec. Jéhovah est un Dieu de salut pour toute l’humanité, sans distinction de race, de couleur, de nationalité ou de langue. En accomplissement de prophéties sacrées, Christ Jésus était juif ainsi que tous ses apôtres. Cependant, le salut par le sacrifice de sa chair juive n’était pas réservé exclusivement aux Juifs, mais était offert à tout homme qui croirait en lui. (Jean 3:14-17) C’est ainsi que Jésus montra toute l’étendue de notre travail chrétien lorsqu’il déclara à ses disciples avant de partir : “ Allez, donc, faites des disciples de personnes de toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du saint esprit, leur enseignant à observer tout ce que je vous ai ordonné. ” (Mat. 28:19, 20, NW) Cela impliquait la traduction du message de salut en autant de langues et dialectes que parlent les personnes de toutes ces nations. Si le message n’avait pas été traduit, elles ne pourraient le comprendre et agir en conséquence avec fidélité et obéissance.

      14. La première traduction due aux chrétiens était-​elle inspirée ? Comment cela ?

      14 La première traduction du message du salut, due aux disciples de Christ, fut inspirée par l’esprit de Dieu. Cela eut lieu au premier jour de la Pentecôte à Jérusalem, alors que Jésus, monté aux cieux, répandit le saint esprit sur ses 120 disciples qui y étaient réunis. Ainsi, ils “ se mirent à parler en d’autres langues selon que l’esprit leur donnait de s’exprimer ”. La grande foule, représentant quinze pays ou plus, qui s’était assemblée pour constater cette étrange manifestation de l’esprit de Dieu, dit : “ Nous les entendons annoncer dans nos langues les choses magnifiques de Dieu. ” (Actes 2:1-11, Da) Il est historiquement établi que l’apôtre Matthieu écrivit d’abord en hébreu pour les lecteurs juifs son “ livre sur l’histoire de Jésus-Christ ”, mais qu’il fit lui-​même la traduction en grec commun de l’évangile qu’il rapportait, afin d’atteindre un public plus vaste. De cette façon il pouvait faire porter son inspiration sur sa traduction en grec, si bien que sa traduction se trouve être inspirée. (Mat. 1:1, NW) Mais les autres disciples écrivirent directement en grec commun ; c’est pourquoi leurs écrits durent être traduits en araméen, en hébreu, en latin, etc.

      15. Pourquoi aucune traduction ultérieure ne devrait-​elle être vénérée comme le sont certaines ?

      15 À l’exception de la traduction en grec de Matthieu, aucune traduction écrite des Écritures, faite jusqu’à présent, n’est inspirée. En outre, faite à partir de copies imparfaites des Écritures originales, la traduction en une langue étrangère s’en trouve souvent d’autant moins capable de rendre parfaitement la pensée originale ou les nuances de sens. Ainsi donc, aucune traduction récente des saintes Écritures ne devrait être vénérée comme étant inspirée, pas même la plus populaire traduction de la Bible, la version du Roi Jacques, ni la Vulgate latine, ni la version de Martin Luther.

      16. Comment les traducteurs peuvent-​ils être empêchés de parler la langue pure ?

      16 Jusqu’au début de l’année 1950, les Écritures ont été traduites, totalement ou en partie, en 1 118 langues et dialectes. De nouvelles traductions paraissent à la cadence moyenne de une par mois. Elles sont, pour la plupart, le travail d’ecclésiastiques et de missionnaires des sectes de la chrétienté. Naturellement, les traductions de ces hommes et femmes religieux seront influencées, déformées et rédigées selon les philosophies païennes et les traditions non scripturales que leurs systèmes religieux ont héritées du passé. Leur honnêteté, leur sincérité et leur zèle religieux les pousseront à mêler ces choses à la traduction, dans toute la mesure du possible. Et quand ils traduisent, non d’après les originaux hébreux, araméens et grecs, mais simplement d’après une autre traduction qui contient déjà ces déformations religieuses, il en résulte une altération encore plus grande. Cela empêche ceux qui emploient cette traduction de parler la langue pure du divin message de salut.

      17. Comment un lecteur peut-​il se préserver d’une traduction tendancieuse ?

      17 De même que les étudiants de la Bible de l’ancienne Bérée, en Grèce, vérifiaient chaque jour dans les Écritures si les paroles qu’on leur prêchait, fussent-​elles prononcées par quelqu’un comme l’apôtre Paul, étaient conformes aux Écritures, c’est-à-dire vraies, ainsi le lecteur d’une traduction moderne peut se préserver des déformations religieuses d’une traduction. Comment ? En mettant de côté la tradition religieuse et en remontant à la source, aidé par tout ce qu’il a à sa disposition, c’est-à-dire dictionnaires de langues anciennes, concordances bibliques, grammaires modernes de ces langues anciennes, etc. Il peut trouver l’erreur en comparant entre eux deux versets bibliques pour relever tout illogisme dans la traduction, et ensuite il remontera, dans la mesure de ses possibilités, au texte original.

      18. De quoi un traducteur aura-​t-​il donc besoin pour servir Dieu en vue du salut ?

      18 Un traducteur de la Bible devra donc avoir plus que la simple ferveur religieuse et l’honnêteté. Il doit être affranchi des traditions religieuses des puissants systèmes populaires, libre des philosophies païennes de ce monde généralement admises. Il doit prendre les écrits originaux des auteurs inspirés tels qu’ils sont afin de trouver, non une confirmation des enseignements religieux modernes, mais la “ foi qui fut transmise aux saints une fois pour toutes ”. Il doit surtout se souvenir que les Écritures originales furent inspirées par la force active de Dieu, c’est-à-dire par son esprit. Il devrait donc prier que ce même esprit vienne, non l’inspirer, mais l’aider et le guider dans sa traduction. Car cet esprit est “ l’esprit de la vérité ”, et Dieu le donne plus volontiers à ses enfants spirituels qu’un homme ne donnerait de bonnes choses à ses enfants. (Jean 16:13, NW ; Luc 11:13) Le traducteur ne devrait pas penser à se faire un nom en l’attachant à la traduction. Il devrait être saisi du désir de présenter la “ langue pure ” de la vérité divine, pour que le lecteur de sa traduction puisse invoquer le nom de Dieu, dont le nom est Jéhovah, et avoir la possibilité de s’unir avec ceux qui parlent d’autres langues et dialectes, pour servir le seul vrai Dieu d’un commun accord. De cette façon, le traducteur sert le dessein de Dieu ; il travaille pour son propre salut et pour celui des lecteurs de sa traduction. w 15/9/50.

  • Traduction du Monde Nouveau des Écritures grecques chrétiennes
    La Tour de Garde 1951 | 15 janvier
    • Traduction du Monde Nouveau des Écritures grecques chrétiennes

      1. Comment fut réalisée la première traduction écrite de l’Écriture ?

      LA première traduction écrite des saintes Écritures fut celle du canon hébreu en grec commun, et qui porta le nom de Version grecque des Septante (LXX).a Les disciples de Christ, qui écrivirent en grec, citèrent des passages de cette version dans leurs écrits inspirés. La Septante grecque fut commencée au début du troisième siècle avant Christ, à Alexandrie en Égypte, ville dont la population se composait en majorité de Juifs parlant le grec. Les Hébreux de Jérusalem avaient nourri des préjugés contre les traductions écrites du canon sacré des Écritures, qu’ils estimaient trop saintes pour subir une mauvaise interprétation à laquelle on pouvait naturellement s’attendre dans une traduction. Cependant, en dépit de ce préjugé des Hébreux, la traduction fut poursuivie pendant trois siècles, évidemment par des Juifs d’Alexandrie et non de Palestine, avec le soutien du gouverneur égyptien et d’après les rouleaux hébreux probablement importés de Palestine. Bien qu’une tradition religieuse soutienne l’inspiration de la Septante, il n’y a aucune preuve intérieure ou extérieure de cette prétention. Cette traduction formait ce qu’on pourrait appeler les Écritures grecques préchrétiennes. Elles s’avérèrent très précieuses à l’assemblée des chrétiens du premier siècle qui parlaient le grec, et même aux traducteurs des Écritures hébraïques. Cette traduction grecque, et non la Bible hébraïque elle-​même, fut le recueil des Écritures utilisé dans la progression de l’œuvre missionnaire chrétienne vers l’ouest, à travers l’Europe.

      2. Quand fut achevé le canon de la Bible ? Quand et comment ses livres furent-​ils rassemblés et publiés ?

      2 Vers la fin du premier siècle après J.-C., le recueil officiel, ou canon, des écrits inspirés des disciples de Christ fut achevé. Comme ils étaient écrits en grec, ils formaient ce qu’on peut appeler avec raison les Écritures grecques chrétiennes. Elles sont sur un pied d’égalité avec les Écritures hébraïques (araméennes) quant à l’inspiration, et elles s’ajoutent à ces anciens écrits pour former la Bible complète. Ainsi, le canon ou recueil officiel des livres inspirées de la sainte Bible fut achevé vers la fin du premier siècle après J.-C.b La traduction écrite des saintes Écritures

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