du salut” que Dieu nous a donnée peut être suffisamment puissante pour nous offrir le genre de protection qu’un casque offrait aux soldats de l’Antiquité. — I Thess. 5:8.

Souvent, les attaques dont les chrétiens sont l’objet se présentent sous forme de raisonnements tortueux. C’est alors qu’il nous faut “l’épée de l’esprit”, c’est-à-dire la Parole de Dieu, la Bible. Les Écritures sont le produit de l’esprit saint et sont faites pour “reprendre, pour remettre les choses en ordre, pour discipliner dans la justice”. (II Tim. 3:16.) La connaissance exacte de la Bible nous rend à même de discerner le bien et le mal (Héb. 5:14), et nous permet de ‘renverser des raisonnements et tout ce qui est altier et se dresse contre la connaissance de Dieu’. — II Cor. 10:5.

PERSÉVÉRONS DANS LA PRIÈRE

Nous ne devons bien sûr jamais perdre de vue que c’est Dieu qui nous fournit cette armure. C’est lui qui nous sauvegardera en vue de la vie éternelle, pour autant que nous cherchions à nous soumettre à l’opération de son esprit. C’est pourquoi nous ferons bien de persévérer dans la prière et de montrer ainsi que nous dépendons entièrement de Jéhovah Dieu. Sachant que tous les chrétiens dévoués sont engagés dans le même combat spirituel, nous ne voudrons pas prier pour nous seuls, mais nous prierons aussi en faveur de tous nos frères, conformément à cet encouragement de Paul: “Tandis qu’avec toutes sortes de prières et de supplications vous priez en toute occasion, dans l’esprit. Et pour cela, tenez-​vous éveillés avec une persévérance absolue et avec des supplications pour tous les saints.” — Éph. 6:18.

Puisque notre salut est proche, nous avons là une bonne raison de rester des pacificateurs bien armés. Continuez donc à vous examiner. Assurez-​vous que la vérité du christianisme vous guide et vous soutient, que la justice protège votre cœur, que votre foi est assez forte pour résister aux attaques du dehors et à celles du dedans, que votre espérance d’obtenir la vie éternelle préserve vos facultés mentales et enfin que vous êtes capable de bien utiliser la Parole de Dieu dans le combat contre les idées destructrices de la foi et contre “les forces spirituelles méchantes qui sont dans les lieux célestes”. Efforcez-​vous de rester spirituellement éveillé et laissez-​vous guider par l’esprit de Dieu, tout en lui adressant des prières appropriées aux circonstances, ou aux occasions, selon que celles-ci appellent des actions de grâces, des louanges ou des requêtes pour recevoir l’aide et la direction d’en haut. Oui, efforcez-​vous d’être un pacificateur bien armé.

L’emploi thérapeutique du vin

Le journal de l’Association des médecins américains parla, il y a quelque temps, de “la trace la plus ancienne d’emploi thérapeutique du vin”. L’article faisait allusion à une tablette sumérienne découverte à Nippur et qui donne la recette de médicaments à base de vin. On lisait ensuite: “Plus tard, le vin fut l’un des principaux remèdes employés en Grèce. (...) Hippocrate de Cos (460-370 avant notre ère) (...) utilisait le vin dans de nombreux cas et le prescrivait par exemple pour panser les plaies, comme fébrifuge, purgatif et diurétique.”

Peut-être ces renseignements surprendront-​ils quelques lecteurs. Et pourtant, les Écritures reconnaissaient les vertus thérapeutiques du vin. Jésus Christ fit allusion à ses propriétés désinfectantes et antiseptiques lorsqu’il dit que le bon Samaritain aida un voyageur que l’on avait battu et qu’il banda ses plaies, “y versant de l’huile et du vin”. (Luc 10:30-34.) L’apôtre Paul indiqua également les vertus curatives du vin en cas de troubles gastriques. Il écrivit en effet à son collaborateur Timothée: “Ne bois plus d’eau, mais use d’un peu de vin, à cause de ton estomac et de tes fréquents ennuis de santé.” — I Tim. 5:23.