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  • Les deuxième, troisième et quatrième sceaux sont ouverts
  • « Alors sera consommé le mystère de Dieu »
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  • LE CAVALIER AU CHEVAL COULEUR DE FEU
  • LE CAVALIER AU CHEVAL NOIR
  • LE CAVALIER AU CHEVAL PÂLE
« Alors sera consommé le mystère de Dieu »
fm chap. 4 p. 49-64

Chapitre 4

Les deuxième, troisième et quatrième sceaux sont ouverts

1. Quelle preuve possédons-​nous que “le Lion qui est de la tribu de Juda” avance vers la victoire ultime depuis 1914, et qui nous aide en nous fournissant des renseignements supplémentaires à ce sujet?

COMMENT nous, les hommes, pouvons-​nous savoir que “le Lion qui est de la tribu de Juda” entra en possession de son Royaume céleste en 1914, et que, depuis lors, il avance vers la victoire ultime qu’il remportera sur tous ses ennemis terrestres au champ de bataille symbolique d’Harmaguédon? Quelle preuve visible possédons-​nous que cet événement eut lieu dans les cieux invisibles? Que s’est-​il passé en ce bas monde pour prouver que ces choses de la plus haute importance se sont réellement produites? L’accomplissement moderne de ce que l’apôtre Jean vit dans sa vision à l’ouverture des autres sceaux du rouleau mystérieux nous fournit la preuve que nous recherchons. Jésus-Christ, celui-là même qui brise les sept sceaux au ciel, nous donna tous les renseignements nécessaires à ce sujet pendant son séjour terrestre comme homme parfait. Il annonça les preuves visibles et tangibles attestant qu’il est présent invisiblement dans son Royaume céleste et qu’il porte son attention vers tous ses intérêts royaux sur la terre. Les choses montrées lors de l’ouverture des autres sceaux s’accordent-​elles avec ce que le Christ prophétisa ici-bas avant son sacrifice en tant qu’Agneau de Dieu? Qu’annonça-​t-​il en l’an 33 de notre ère, environ soixante-trois ans avant de communiquer la Révélation à Jean?

2. En réponse à quelle question posée par ses apôtres Jésus prononça-​t-​il sa prophétie sur les conditions mondiales qui existeraient après 1914?

2 Quatre de ses apôtres lui firent annoncer prophétiquement les événements et les conditions mondiales qui existeraient après la fin des temps des Gentils en 1914. L’apôtre Matthieu rapporte en ces termes la question qu’ils posèrent à Jésus-Christ: “Quand seront ces choses, et quel sera le signe de ta présence et de la clôture du système de choses?” (Matthieu 24:3). Le disciple Marc énonce la même question comme suit: “Quand seront ces choses et quel sera le signe que toutes ces choses sont destinées à arriver à leur clôture?” (Marc 13:1-4). De son côté, le disciple Luc la formule ainsi: “Quand seront en fait ces choses, et quel sera le signe que ces choses sont destinées à arriver?” (Luc 21:7). Devait-​il y avoir un “signe” qui précéderait immédiatement la terrible destruction que Jésus avait annoncée, un “signe” qui marquerait également son arrivée et sa présence invisibles sous la forme d’un esprit? Jésus ne fit aucune allusion à la chronologie (ou calendrier biblique), et il ne mentionna aucune date. Mais le “signe” qu’il donna serait un signal d’alarme, tout comme le serait une date fixe, sinon plus encore.

3. Bien que les apôtres ne se soient pas rendu compte de toute l’ampleur de leur question, à quoi Jésus pensait-​il lorsqu’il leur a répondu?

3 Les apôtres ne se trompaient pas en lui posant cette question, cependant ils ne se rendaient pas pleinement compte de toute son ampleur. En revanche, Jésus en saisissait toute la portée, dans le type et l’antitype. Aussi leur donna-​t-​il d’abord la prophétie qui s’appliquait à la période s’étendant du jour où il s’assiérait à la droite de Dieu au ciel jusqu’à la destruction de la Jérusalem terrestre en l’an 70, destruction qui servirait de type pour des choses analogues mais plus grandes qui se produiraient plus tard. Ces choses futures, plus vastes et antitypiques, auraient un déroulement semblable, si bien que sa prophétie concernant le type s’appliquerait aussi à l’antitype. Considérées sous cet angle, la Jérusalem infidèle condamnée et la province de Judée figuraient la chrétienté, l’Israël spirituel infidèle. — Luc 21:20-24; Matthieu 24:15-22; Marc 13:14-20.

4. Par conséquent, que devons-​nous garder présent à l’esprit lorsque nous lisons la réponse de Jésus?

4 Ainsi, lorsque nous faisons l’application antitypique des paroles prophétiques de Jésus, en gardant présentes à l’esprit la chrétienté et les autres nations du monde, ces paroles revêtent une signification pour notre vingtième siècle, car il déclara: “Nation se lèvera contre nation, et royaume contre royaume; et il y aura de grands tremblements de terre, et dans un lieu après l’autre des pestes et des disettes; et il y aura des spectacles effrayants et, du ciel, de grands signes.” (Luc 21:10, 11). Or, quelle étape des événements mondiaux serait marquée par ces choses? Indiqueraient-​elles le commencement de la période de temps que les apôtres de Jésus appelèrent “la clôture du système de choses”, le début du “temps de la fin”? — Daniel 12:4.

5, 6. En comparant Luc 21:10, 11 avec Matthieu 24:7, 8, comment pouvons-​nous savoir que ces textes s’appliquent au commencement du “temps de la fin”?

5 En effet, car selon le récit de Matthieu 24:7, 8, Jésus expliqua quelle partie de la détresse mondiale serait caractérisée par ces choses. Il déclara: “Car nation se lèvera contre nation et royaume contre royaume, et il y aura des disettes et des tremblements de terre dans un lieu après l’autre. TOUTES CES CHOSES SONT LE COMMENCEMENT DES DOULEURS D’ANGOISSE.” Ainsi, les “douleurs d’angoisse” du monde revêtiraient d’abord la forme de guerres, nation se levant contre nation et royaume contre royaume, de famines ou de disettes, de tremblements de terre et de pestes. Ces choses, qui seraient reliées étroitement entre elles, sembleraient menacer l’existence du présent “système de choses”, et pourtant la fin complète de celui-ci ne devait pas se produire à ce moment précis ou à ce stade dangereux du développement des affaires du monde.

6 Ces événements angoissants ne seraient que le début, le “commencement” des “douleurs d’angoisse” du présent système. En observant la situation sous cet angle-​là, les disciples de Jésus-Christ comprendraient que ces choses angoissantes ne seraient que les signes avant-coureurs de la fin complète du “système de choses”; elles seraient la première phase de la “clôture du système de choses”.

7. a) À quel “système de choses” les apôtres pensaient-​ils lorsqu’ils posèrent leur question? b) La réponse de Jésus eut-​elle une application à l’époque des apôtres?

7 Certes, un “système de choses”, — qui concernait tout particulièrement les Juifs circoncis dans la chair, — prit fin en l’an 70 de notre ère, lors de la destruction de Jérusalem et de son temple. Jésus venait d’annoncer à ses disciples cet événement catastrophique. Il semble donc que les quatre apôtres voulaient surtout se renseigner à ce sujet. Discernant leur pensée, Jésus répondit à leur question et parla de la destruction de la ville typique de Jérusalem. Ses paroles sont consignées dans Matthieu 24:15-20, Marc 13:14-18 et Luc 21:20-24. Les choses que Jésus annonça dans les versets précédents comme devant se produire avant la destruction de Jérusalem eurent effectivement lieu entre 33 et 70 de notre ère, comme l’atteste l’histoire de cette époque-​là.

8. a) Expliquez comment les paroles de Jésus concernant Jérusalem ont des accomplissements typique et antitypique. b) Quel rapport y a-​t-​il entre cette prophétie de Jésus et Révélation 6:1, 2?

8 Souvenons-​nous cependant que la Jérusalem infidèle condamnée du temps de Jésus avait une signification prophétique, un sens typique. Ce qui arriva à la capitale de l’Israël charnel était prophétique ou typique de ce qui devait arriver plus tard à l’Israël spirituel infidèle, l’organisation religieuse figurée par la ville de Jérusalem. En conséquence, les choses que Jésus annonça comme devant se produire avant la destruction de Jérusalem en 70 étaient elles aussi prophétiques et annonçaient ce qui se passerait sur la terre avant la destruction prochaine de la Jérusalem antitypique, l’Israël spirituel infidèle (la chrétienté). Tout comme la destruction de la Jérusalem infidèle et de son temple marqua la fin d’un “système de choses”, de même la destruction de la Jérusalem antitypique, l’Israël spirituel infidèle (la chrétienté), marquera la fin d’un “système de choses” séculaire. Cette façon de comprendre la prophétie de Jésus se trouve confirmée par ce que l’apôtre Jean vit après que le cavalier couronné, monté sur le cheval blanc, sortit avec son arc “pour vaincre et pour compléter sa victoire”. — Révélation 6:1, 2.

9. Par conséquent, quand les choses devant se produire après l’ouverture du premier sceau s’accomplissent-​elles?

9 Ce que l’apôtre Jean vit après que l’Agneau Jésus-Christ eut ouvert le premier sceau marque le commencement de la “clôture du système de choses”, car la vision du premier sceau s’accomplit après la fin des temps des Gentils en 1914. Cela est-​il confirmé par l’ouverture des autres sceaux? Oui!

10. Que vit Jean ensuite?

10 Joignons-​nous à présent à l’apôtre Jean pendant qu’il reçoit la vision de l’Agneau de Dieu qui brise les sceaux du rouleau mystérieux. “Et lorsqu’il ouvrit le deuxième sceau, j’entendis la deuxième créature vivante qui disait: ‘Viens!’ Et un autre parut, un cheval couleur de feu; et il fut donné à celui qui était assis dessus d’ôter la paix de la terre, pour que l’on s’égorgeât les uns les autres; et une grande épée lui fut donnée.” — Révélation 6:3, 4.

LE CAVALIER AU CHEVAL COULEUR DE FEU

11. Pourquoi la puissance divine symbolisée par la deuxième créature vivante n’a-​t-​elle pas empêché ce qui se produisit à l’ouverture du deuxième sceau?

11 La “créature vivante” qui invita l’apôtre Jean à venir regarder le tableau suivant était la deuxième, celle qui était “semblable à un jeune taureau”, c’est-à-dire qui manifestait particulièrement la puissance divine (Révélation 4:7). La toute-puissance divine, qui est invincible, aurait pu empêcher que s’accomplissent les choses annoncées dans la vision révélée lors de l’ouverture du deuxième sceau. Mais, conformément à son dessein, le Dieu tout-puissant voulait permettre aux nations et aux royaumes de la terre de manifester leurs intentions lorsque le cavalier monté sur le cheval blanc serait couronné et sortirait pour accomplir la volonté divine. Le recevraient-​ils paisiblement? Que vit l’apôtre Jean?

12, 13. a) Expliquez le symbolisme du cheval couleur de feu et la mission du cavalier qui le montait. b) Comment la prophétie de Révélation 6:3, 4 s’accomplit-​elle?

12 Le cheval que Jean vit paraître maintenant était “couleur de feu” ou de flammes, rouge comme du sang. En effet, la couleur de ce cheval évoque bien le sang! Cela est tout à fait approprié, car le cavalier monté sur ce cheval avait pour mission de faire en sorte “que l’on s’égorgeât les uns les autres”. En outre, puisqu’il lui fut donné “d’ôter la paix de la terre”, quelle en serait la conséquence, sinon la guerre, des guerres sanglantes? Lorsque les temps des Gentils s’achevèrent en 1914, et que le cavalier au cheval blanc sortit pour vaincre, cet événement fut-​il marqué par une guerre sanglante?

13 Oui, il y eut un conflit universel, la première guerre mondiale de l’histoire humaine! Vers le 5 octobre 1914 (au milieu du septième mois lunaire juif, soit le 15 tisri), les temps des Gentils prirent fin, et à ce moment-​là neuf nations et empires étaient déjà en guerre. Ce conflit était vraiment mondial. Bien d’autres nations participèrent aux hostilités après cette date, et finalement vingt-huit États y prirent part. C’est donc avec juste raison que la vision de Jean montre le cavalier au cheval couleur de feu recevant “une grande épée” (symbole de la guerre). Effectivement, la quantité et la puissance des armes charnelles employées lors de la Première Guerre mondiale étaient les plus grandes de toute l’histoire humaine, des avions et des tanks étant utilisés pour la première fois.

14. a) Comment le cavalier au cheval roux mania-​t-​il effectivement une “grande épée”? b) À quelle prophétie de Jésus-Christ cela correspond-​il?

14 Cette “grande épée” fit un énorme massacre d’hommes, de sorte que le sang coulait à flots sur la terre. En effet, il y eut plus de 8 500 000 tués, sans parler des quelque 21 000 000 de blessés et d’autres millions de disparus. Plus de 45 000 000 d’hommes furent mobilisés, et réellement ils ‘s’égorgèrent les uns les autres’. Puisque vingt-huit nations et empires prirent part au conflit, la prophétie de Jésus-Christ s’accomplit à la lettre, car nation se leva contre nation et royaume contre royaume, chaque État recourant à la mobilisation générale. Certes, d’autres nations purent rester neutres, mais elles étaient dans une grande incertitude, si bien qu’il fut vraiment donné au cavalier symbolique monté sur le cheval couleur de feu “d’ôter la paix de la terre”.

15. a) La paix universelle fut-​elle rétablie lorsque la Première Guerre mondiale prit fin le 11 novembre 1918? b) Comment le cavalier au cheval roux reprit-​il sa chevauchée?

15 La Première Guerre mondiale prit fin le 11 novembre 1918, mais les survivants ne connurent pas pour autant la paix universelle. Le traité de paix qui fut enfin signé prévoyait entre autres l’établissement d’une société de nations organisée pour assurer le maintien de la paix et de la sécurité internationales. La Société des Nations ne réussit pas cependant à préserver indéfiniment la paix et la sécurité, car le 1er septembre 1939, la Seconde Guerre mondiale éclata, censément pour redresser les torts et résoudre les problèmes laissés en suspens par le traité de paix conclu après la Première Guerre mondiale. Si tant est que le cavalier au cheval couleur de feu soit descendu de sa monture, à présent il était remonté dessus et parcourait la terre avec sa “grande épée”, qui fit un nombre inouï de victimes: 56 000 000. Atteignant son paroxysme par l’explosion des deux premières bombes atomiques, arme de guerre encore jamais utilisée jusque-​là, le second conflit universel a laissé le monde des hommes en proie à des craintes et à des dangers sans précédent. La défunte Société des Nations a été remplacée par un nouvel organisme international fondé pour maintenir la paix et la sécurité, à savoir l’Organisation des Nations unies, dont la charte entra en vigueur le 24 octobre 1945. Mais cet organisme plus vaste, groupant actuellement 126 États membres, a-​t-​il rétabli la paix et mis fin au danger d’une nouvelle guerre mondiale? L’histoire contemporaine fournit une réponse éloquente à cette question.

16. a) Expliquez la différence entre les activités du cavalier au cheval blanc et celles du cavalier au cheval roux. b) Que prouvait la chevauchée du deuxième cavalier?

16 Notons que le cavalier couronné, armé d’un arc et monté sur le cheval blanc, n’avait rien de commun avec le cavalier au cheval couleur de feu. Le cavalier couronné au cheval blanc n’eut aucune part à la Première Guerre mondiale, qui fut déclenchée par le deuxième cavalier armé de la “grande épée”. En fait, le cavalier au cheval blanc empêcha la Première Guerre mondiale d’aboutir à la ‘bataille d’Harmaguédon’, contrairement à ce qu’attendaient nombre d’étudiants de la Bible (Révélation 16:14, 16). Néanmoins, la chevauchée du cavalier au cheval couleur de feu était une preuve douloureuse que le premier cavalier, celui qui portait une couronne et qui montait un cheval blanc, avait réellement été établi Roi dans les cieux, à la fin des temps des Gentils, vers le début d’octobre 1914.

17. Existe-​t-​il d’autres preuves que Jésus-Christ fut couronné Roi au ciel en 1914?

17 Mais ce deuxième cavalier était-​il la seule preuve que le premier cavalier, le Seigneur Jésus-Christ, avait été couronné Roi dans le ciel au jour prévu par Dieu en 1914? Lors de son séjour terrestre, Jésus-Christ en avait annoncé d’autres preuves, qui n’ont pas manqué de se manifester. C’est pourquoi, dans la vision apocalyptique donnée à l’apôtre Jean, l’Agneau de Dieu brisa d’autres sceaux du rouleau mystérieux. Quelle preuve l’ouverture du troisième sceau mit-​elle au jour? Que vit l’apôtre Jean? Il répond en ces termes (Révélation 6:5, 6):

18. Que révéla l’ouverture du troisième sceau?

18 “Et lorsqu’il ouvrit le troisième sceau, j’entendis la troisième créature vivante qui disait: ‘Viens!’ Et je vis, et voici un cheval noir; et celui qui était assis dessus avait à la main une balance. Et j’entendis comme une voix au milieu des quatre créatures vivantes qui disait: ‘Un litre de blé pour un denier, et trois litres d’orge pour un denier; et ne fais pas de mal à l’huile d’olive et au vin.’”

LE CAVALIER AU CHEVAL NOIR

19. Que signifie le fait que la troisième créature vivante invita Jean à observer ce qui devait se produire à l’ouverture du troisième sceau?

19 Quelle voix invita l’apôtre Jean à venir regarder ce tableau? Ce fut celle de la troisième créature vivante, qui avait “un visage pareil à celui d’un homme”. (Révélation 4:7.) En accord avec cela, cette voix invita Jean à observer une chose susceptible de susciter la compassion humaine, à savoir la famine, une famine noire. Le cavalier que Jean voyait maintenant était monté sur un cheval noir. Il suivait le deuxième cavalier à qui il avait été donné d’ôter la paix de la terre au moyen de la “grande épée” des guerres mondiales.

20. a) Comment les faits attestent-​ils que le cavalier au cheval noir suivit le cavalier au cheval roux? b) Jésus annonça-​t-​il cette situation pendant son séjour terrestre?

20 La famine est souvent une conséquence de la guerre. En maints endroits, la Parole prophétique de Dieu associe la famine à la guerre, laquelle se caractérise par le siège de villes, la destruction des récoltes, la conversion des instruments aratoires pacifiques en armes de guerre improductives, et par la confiscation des denrées par les envahisseurs (Ésaïe 51:19; Jérémie 14:12-18; 16:4; 21:7, 9; 44:12-27; Ézéchiel 6:11, 12; 12:16). Plus de soixante ans avant de donner à Jean la Révélation, Jésus-Christ avait annoncé des famines ou des disettes et des guerres sanglantes (Matthieu 24:7). Dans la Révélation, il confirma le sens antitypique de cette prophétie.

21. Comment savons-​nous que le troisième cavalier, monté sur un cheval noir, représente la famine ou la disette?

21 Mais comment pouvons-​nous être certains que le troisième cavalier, celui qui est monté sur le cheval noir, représente la famine ou la disette? Regardez la balance qu’il tient à la main, et écoutez ce que dit la voix qui semble venir du milieu des quatre créatures vivantes, indiquant leur accord à ce sujet. La voix déclare: “Un litre de blé pour un denier, et trois litres d’orge pour un denier.” Ce sont là des prix de famine, car à l’époque de l’apôtre Jean un denier romain était le salaire d’une journée de travail de douze heures (Matthieu 20:1-12). D’après ces prix, le salaire d’un jour permettrait tout juste à un homme d’acheter assez de blé pour se nourrir pendant une journée, sans rien pour sa famille. L’orge, aliment moins substantiel, constituait alors l’ordinaire des pauvres. Elle était moins chère, mais son prix serait élevé également, comme celui du blé. — II Rois 7:16, 17.

22. Tout en annonçant des prix élevés à cause des disettes, comment la vision figurait-​elle encore la famine?

22 Non seulement les denrées principales seraient chères, mais, à cause des disettes, elles seraient pesées, rationnées, pour assurer une distribution équitable et pour éviter une consommation trop rapide des aliments disponibles. Ce tableau sombre a pu rappeler à l’apôtre Jean la famine annoncée prophétiquement dans Ézéchiel 4:10, 16, où nous lisons: “La nourriture que tu mangeras sera du poids de vingt sicles par jour; (...) ils mangeront du pain au poids et dans l’angoisse; ils boiront de l’eau à la mesure et dans l’épouvante.” Bien entendu, la “balance” que tenait à la main le troisième cavalier au cheval noir serait nécessaire pour limiter la consommation des réserves alimentaires, à condition qu’il y en ait.

23, 24. Expliquez comment la vision annonçait que même les riches seraient touchés par les disettes qui suivraient la Première Guerre mondiale.

23 Les pauvres devaient donc être affectés par la famine ou disette, mais aussi les gens aisés, comme le laisse entendre cet ordre qui sort du milieu des quatre créatures vivantes: “Et ne fais pas de mal à l’huile d’olive et au vin.” On pourrait penser qu’il s’agit là d’un ordre donné pour protéger les produits de luxe utilisés par les riches, et pour favoriser ces derniers parce qu’ils ont de l’argent et peuvent se permettre de les acheter, même à des prix élevés. Mais cet ordre donné par les créatures vivantes semble être plutôt une proclamation de rationnement. D’après cet ordre, les victimes de la famine ne devaient pas puiser librement dans les stocks d’huile et de vin, car les réserves de ces produits seraient également limitées.

24 On ferait du “mal” à l’huile d’olive et au vin en consommant trop de ces produits au début de la famine, de sorte qu’il en resterait des quantités insuffisantes pour couvrir les besoins jusqu’à la fin de la disette. De ce fait l’huile d’olive et le vin seraient rationnés même pour les gens aisés. Ainsi, la famine toucherait tous les hommes, sans distinction de classe, de rang social ou de fortune.

25. Comment la famine atteignit-​elle même les populations civiles?

25 Voilà exactement ce qui s’est produit dès le début de la Première Guerre mondiale et la fin des temps des Gentils en 1914. Pour assurer la victoire sur les champs de bataille, la population civile devait faire sa part et consentir des sacrifices. Les nations engagées dans ce conflit universel durent recourir à la mobilisation générale. Elles portèrent leur attention sur la bonne conduite de la guerre plutôt que sur la production agricole; de plus, les moyens de transport et de communication furent perturbés, si bien que les denrées alimentaires en vinrent à manquer. Les gens qui vivaient à l’époque de la Première Guerre mondiale n’ont pas oublié le rationnement de divers produits alimentaires, même du lait de vache destiné aux nourrissons. Dans certains pays situés dans les zones des combats, la situation alimentaire devint désespéréea.

26. D’après une dépêche britannique datée du 7 mars 1919, quelle fut l’étendue de la famine?

26 Pour illustrer la gravité de la situation en ce qui concerne le ravitaillement des peuples par suite de la Première Guerre mondiale, tirons de nos archives une dépêche britannique datée du 7 mars 1919, qui fut diffusée dans le monde entier. Elle déclarait: “George H. Roberts, ministre du ravitaillement, a affirmé aujourd’hui, d’après une source qu’il qualifie d’incontestable, que la situation alimentaire dans d’immenses régions de l’Europe est absolument tragique. ‘Il n’est pas exagéré de dire, a-​t-​il déclaré, que la famine sévit en Roumanie, en Serbie, en Autriche et en Allemagne. Depuis la signature de l’armistice, les Alliés font ce qu’ils peuvent pour améliorer la situation, et des denrées ont été envoyées dans tous les pays que je viens de mentionner. Mais cela ne suffit pas, et la question se pose de savoir si nous pourrons leur faire parvenir à temps les produits alimentaires nécessaires pour éviter une catastrophe.’” L’année suivante (1920), la famine touchait quelque 255 000 000 de personnes. Ce chiffre n’inclut pas les millions d’hommes qui souffrirent de disettes dans d’autres régions du monde, telles que l’Asie.

27. Que prouvait encore cette famine universelle?

27 À la fin de la Première Guerre mondiale, presque toute l’Europe se trouvait menacée par la famine et demandait du secours à l’Amérique victorieuse. Or, ces famines faisaient partie des preuves fournies par Jésus-Christ, indiquant qu’il avait été couronné Roi dans le ciel et qu’il était présent dans son Royaume. Mais il avait annoncé d’autres preuves encore. Ce que l’apôtre Jean vit lorsque l’Agneau ouvrit le reste des sceaux du rouleau mystérieux confirmerait-​il cela? Oui. Regardons le cavalier suivant.

28. Que vit Jean à l’ouverture du quatrième sceau?

28 L’apôtre Jean écrit: “Et lorsqu’il ouvrit le quatrième sceau, j’entendis la voix de la quatrième créature vivante qui disait: ‘Viens!’ Et je vis, et voici un cheval pâle; et celui qui était assis dessus avait pour nom la Mort. Et le Hadès le suivait de près. Et il leur fut donné le pouvoir sur la quatrième partie de la terre, pour tuer par une longue épée, et par la disette, et par le fléau meurtrier et par les bêtes sauvages de la terre.” — Révélation 6:7, 8.

LE CAVALIER AU CHEVAL PÂLE

29. Pourquoi convenait-​il que la créature vivante “semblable à un aigle qui vole” ait invité Jean à observer l’ouverture du quatrième sceau?

29 La quatrième créature vivante que vit l’apôtre Jean était “semblable à un aigle qui vole”. (Révélation 4:7.) Ce chérubin mettait en relief l’acuité visuelle, la sagesse et la rapidité d’action du Dieu tout-puissant, Jéhovah. Il était très approprié qu’au moment de l’ouverture du quatrième sceau, cette créature vivante invite Jean à venir et à regarder, car, tel un aigle, la sagesse de Dieu avait déjà prévu longtemps à l’avance les choses mentionnées dans la quatrième section du rouleau mystérieux et qui devaient se produire après l’ouverture du quatrième sceau.

30. Quelle sorte de mort le quatrième cavalier, la Mort, monté sur un cheval pâle, symbolise-​t-​il?

30 Un quatrième cavalier symbolique entre précipitamment sur la scène des affaires du monde. Son cheval est jaune pâle, livide, blême, couleur qui convenait bien au nom du cavalier: la Mort! Il ne s’agit pas ici de la mort naturelle, conséquence du péché des premiers parents terrestres de l’humanité, Adam et Ève (Romains 5:12). Ce nom figure la mort prématurée, provoquée par un certain nombre de causes précisées plus loin; celles-ci abrègent la vie d’humains qui auraient fini par subir la mort héritée du premier Adam. Les victimes de ce cavalier connaissent prématurément l’étreinte de celui qui, d’après la Bible, accompagne la mort. De qui s’agit-​il? Qu’a révélé la vision?

31. Qui accompagne le quatrième cavalier, et que fait-​il?

31 Est-​ce la Géhenne, le “lac ardent qui brûle avec du soufre”? Ce “lac ardent” ou Géhenne symbolise “la seconde mort”, la destruction éternelle, la fin de toute existence (Matthieu 10:28; Marc 9:43-47; Révélation 19:20; 20:14, 15). Non, le cavalier symbolique qui a pour nom la Mort est accompagné du Hadès. Comme le dit l’apôtre Jean, “le nom de celui qui était assis dessus est la Mort; et le hadès suivait”. (Apocalypse 6:8, Da.) La Bible ne dit pas si le Hadès est lui aussi monté sur un cheval, ou s’il va à pied. Cependant, si le Hadès doit suivre la Mort, qui est à cheval, on peut penser qu’il a une monture. Un commentaire biblique bien connu déclare à ce sujet: “[Le Hadès] suivait la mort, soit monté sur le même cheval, soit à côté d’elle sur un autre cheval, ou bien à pied; Jean ne le précise pasb.” Quoi qu’il en soit, le Hadès recueille les victimes du quatrième cavalier, la Mort. Mais ces pauvres gens ne sont pas détruits éternellement. Ils vont dans un lieu qui peut être ouvert avec des clés et dont les détenus peuvent être libérés.

32, 33. Quelle espérance ont les victimes du cavalier appelé la Mort et de son compagnon, le Hadès?

32 Même Jésus, qui mourut sur un poteau en dehors de Jérusalem, alla dans le Hadès, et le Dieu tout-puissant Jéhovah fit usage de la clé pour en délivrer son Fils le troisième jour (Actes 2:27-32). À présent, les clés du Hadès ont été remises à Jésus-Christ ressuscité, si bien qu’il peut maintenant dire triomphalement: “J’ai été mort, mais, voici, je suis vivant pour les siècles des siècles, et j’ai les clés de la mort et du Hadès.” — Révélation 1:18.

33 Ces faits révèlent une espérance merveilleuse. Les humains enfermés dans le Hadès par le quatrième cavalier, la Mort, auront, tout comme Jésus-Christ, une résurrection d’entre les morts. Le Hadès où ils vont et où alla Jésus-Christ n’est pas le Hadès mythologique des Grecs païens de l’Antiquité; il s’agit de la tombe commune aux morts. Là, ils dorment dans la mort, en attendant la résurrection qui leur est promise. Comment cela? Le passage de I Corinthiens 15:20 nous donne cette assurance: “Maintenant Christ a été ressuscité des morts, prémices de ceux qui se sont endormis dans la mort.” — Actes 17:31.

34, 35. a) Combien d’humains devaient être enfermés dans le Hadès par le quatrième cavalier, la Mort? b) Expliquez la phrase: “Et il leur fut donné le pouvoir sur la quatrième partie de la terre.”

34 Le nombre des humains enfermés dans le Hadès par le quatrième cavalier, la Mort, devait être considérable. Imaginez combien il y aurait de victimes si les habitants de la quatrième partie de la terre étaient tués. Cela pourrait signifier la mort d’un quart des habitants de la planète, si la population de cette quatrième partie de la terre était assez dense.

35 En tout cas, la Bible dit à propos du quatrième cavalier et de son compagnon, le Hadès: “Et il leur fut donné le pouvoir sur la quatrième partie de la terre.” (Révélation 6:8). Aucune région précise n’est désignée par l’expression “quatrième partie” ou quart de la terre, mais elle emporte l’idée qu’une population pouvant occuper le quart de la terre se trouverait menacée par la Mort et le Hadès. Autrement dit, toute la population du monde ne serait pas tuée au moment de l’accomplissement de cette prophétie, ni même la plupart des hommes, mais seulement une fraction importante des habitants de la terre. Il y aurait des survivants de cette chevauchée du quatrième cavalier, la Mort, qui est accompagné du Hadès. Il s’agirait pourtant de quelque chose d’extraordinaire, d’une preuve supplémentaire que le premier cavalier, Jésus-Christ, avait été couronné et avait commencé sa chevauchée victorieuse dès la fin des temps des Gentils en 1914.

36, 37. a) Quels moyens le quatrième cavalier employa-​t-​il pour faire descendre ses victimes dans le Hadès? b) Quel jugement du passé cela nous rappelle-​t-​il?

36 De quelle façon le quatrième cavalier, la Mort, allait-​il faire descendre ses nombreuses victimes dans le Hadès? La réponse suivante nous est donnée dans Révélation 6:8: “Pour tuer par une longue épée, et par la disette, et par le fléau meurtrier et par les bêtes sauvages de la terre.”

37 Ce verset fait état de quatre moyens funestes. Après le passage de ces quatre forces destructrices, on peut imaginer une terre jonchée de cadavres. Ces quatre causes de terreur nous rappellent les quatre expressions de jugement que Jéhovah Dieu prononça contre la Jérusalem infidèle au septième siècle avant notre ère. Nous lisons: “Car ainsi parle le Seigneur, Jéhovah: Même quand j’aurai envoyé contre Jérusalem mes quatre châtiments terribles, l’épée, la famine, les bêtes malfaisantes et la peste, pour exterminer hommes et bêtes.” (Ézéchiel 14:21). Quelques milliers d’habitants de Jérusalem et du pays de Juda survécurent à ces quatre expressions du jugement divin, mais ils furent déportés dans la lointaine Babylonie, et Jérusalem et Juda furent ravagés et privés d’habitants, — hommes et animaux domestiques, — pendant soixante-dix années, de 607 à 537.

38. Expliquez brièvement comment la détresse et la dévastation qui suivirent immédiatement les temps des Gentils étaient autrement plus grandes que celles qui précédèrent cette période.

38 La désolation de Juda et de Jérusalem en 607 marqua le commencement des temps des Gentils, lesquels, d’une durée totale de 2 520 ans, arrivèrent à leur terme en 1914. Alors, les quatre cavaliers commencèrent leur chevauchée. Le quatrième, monté sur le cheval pâle, parcourut la terre d’une manière effroyable, envoyant des millions de victimes dans le Hadès. Il y a eu (PREMIÈREMENT) la “longue épée” de la guerre mondiale, suivie d’autres conflits moins importants et même d’une seconde guerre mondiale. Puis (DEUXIÈMEMENT) “la disette” est survenue, créant dans le monde une situation alimentaire qui ne devait jamais plus s’améliorer. Ensuite (TROISIÈMEMENT) est apparu “le fléau meurtrier”, ou littéralement “la mort”. Jésus avait annoncé qu’il y aurait “dans un lieu après l’autre des pestes”. (Luc 21:10, 11.) Ces choses se sont produites à l’époque prévue, et elles ont entraîné “la mort” de millions de gens. En 1918, une grippe très virulente et dangereuse se déclara d’abord en Espagne, d’où son nom de “grippe espagnole”. Elle se répandit non seulement parmi les nations qui avaient pris part à la Première Guerre mondiale, mais dans tous les pays du monde, jusque chez les Esquimaux du Grand Nord. Cette épidémie sévit pendant tout l’hiver de 1918-​1919, et se révéla être “l’un des fléaux les plus dévastateurs de tous les temps”. En l’espace de quelques mois, 200 000 000 de personnes contractèrent cette maladie, et au bout de douze mois, elle avait envoyé 20 000 000 de victimes dans le Hadès ou Schéol, la tombe commune aux morts.

39. Comment le quatrième cavalier tua-​t-​il de nombreux humains “par les bêtes sauvages de la terre”?

39 Il devait y avoir des tués, non seulement à cause d’hommes et d’États bestiaux qui emploieraient les moyens de la guerre moderne, mais encore (QUATRIÈMEMENT) à cause des “bêtes sauvages de la terre”. Au quatrième cavalier et à son affreux compagnon, le Hadès, le pouvoir fut donné de “tuer (...) par les bêtes sauvages de la terre”. La dévastation des communautés humaines par la guerre, la famine et la peste, devait inévitablement avoir des conséquences pour la faune des régions touchées (Exode 23:29). Les bêtes proliféreraient et, poussées par la faim, deviendraient une menace pour la vie humaine. Effectivement, de nombreux cas furent signalés de personnes tuées par des bandes d’animaux affamés ou par des mangeurs d’hommes solitaires. Tout cela augmenta l’immense moisson de victimes du quatrième cavalier, la Mort, au commencement même du “temps de la fin” du présent système de choses humain.

40, 41. Bien que les quatre éléments destructeurs aient causé des ravages dans l’antique Jérusalem et aussi dans le monde depuis 1914, que prouvent-​ils incontestablement?

40 Ainsi, comme pour les quatre jugements divins exécutés sur l’antique Jérusalem, les quatre éléments destructeurs, savoir: la guerre (la “longue épée”), la famine (“la disette”), le “fléau meurtrier” (ou “peste”), enfin “les bêtes sauvages de la terre”, produisirent leurs effets terribles avant le début des temps des Gentils en 607 avant notre ère, et immédiatement après leur terme en 1914, exactement comme cela avait été annoncé. Toutes ces catastrophes modernes furent le résultat de la chevauchée du cavalier au cheval couleur de feu, du cavalier au cheval noir et du cavalier au cheval pâle.

41 Jusqu’ici, dans la vision donnée à l’apôtre Jean, seulement quatre sceaux ont été ouverts, et ils ont fourni des preuves incontestables que le premier cavalier, monté sur le cheval blanc, a été couronné Roi et qu’il avance armé de son arc, “pour vaincre et pour compléter sa victoire”. L’ouverture du cinquième sceau fournira-​t-​elle d’autres preuves de ce fait merveilleux? Laissons à Jean le soin de répondre à cette question.

[Notes]

a Cf. dans La Tour de Garde, édition anglaise du 1er février 1918, l’article intitulé “Les vues de La Tour de Garde”, depuis la page 35, paragraphe 5, jusqu’au sixième paragraphe sous l’intertitre “Les flèches funestes de la famine”, à la page 37.

b Citation des Word Pictures in the New Testament par A. T. Robertson, édition de 1933, tome VI, pages 342, 343.

[Illustration, page 64]

OCTOBRE 1914

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