et irréprochables, nous devons non seulement garder et préserver ce qui nous a été confié, mais le faire fructifier en le doublant. Le dévouement et le travail sont exigés de tous ceux qui veulent s’entendre dire : “ Cela va bien ! ” (Mat. 25:23, Synodale) Le Seigneur dit : “ Tu as été digne de confiance pour administrer peu de biens, je t’en confierai beaucoup. ” (Weymouth, angl.) C’est là une ligne de conduite que le Seigneur adopte pour agir : la fidélité dans les plus petites choses indique, oui, détermine si l’on sera fidèle dans les grandes. Une autre fois Jésus dit : “ Celui qui est fidèle dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes, et celui qui est injuste dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes. ” (Luc 16:10) “ Celui qui est digne de confiance dans les moindres choses, est aussi digne de confiance dans les grandes. ” — Twentieth Century, angl.

11. a) Quelle est ici la règle théocratique établie ? b) Quel exemple nous est donné par Moïse ? Et comment cela peut-​il s’appliquer aujourd’hui ?

¹¹ Certains n’hésitent pas à entreprendre avec enthousiasme les besognes apparemment grandes, surtout si cela les met en avant ; mais qu’en est-​il des plus petites, de celles qui sont insignifiantes, humiliantes peut-être, celles que les autres ne voient pas ? Ces dernières peuvent sembler peu importantes au point de pouvoir être laissées aux autres. Mais un serviteur montre le degré de sa fidélité et de la confiance dont il est digne par le soin et la diligence apportés à ces petites choses. Le serviteur doit prouver qu’il est absolument digne de confiance. Souvenez-​vous des serviteurs de Dieu qui ont reçu toute son approbation. Prenez le cas de Moïse par exemple, le conducteur visible d’environ deux millions de personnes, et de ses énormes responsabilités. Remarquez cependant avec quel soin méticuleux il veilla sur chaque menu détail lors de la construction du tabernacle et de son aménagement. Le récit dit : “ Pour Moïse, il a été fidèle dans toute la maison de Dieu, comme serviteur, pour rendre témoignage de ce qui devait être annoncé. ” (Héb. 3:5) Jéhovah pouvait avoir une entière confiance en Moïse sachant qu’il ferait tout ce qu’Il ordonnait. Moïse a prouvé qu’il était digne de confiance, absolument sûr, et aujourd’hui il est vrai que si nous désirons recevoir la confiance et l’approbation du Maître et de plus grands privilèges, alors nous devons être personnellement sûrs et dignes de confiance.

12. Que nous enseigne l’exactitude de Jéhovah ?

¹² C’est le Créateur lui-​même qui a établi pour toutes ses créatures l’exemple qu’elles doivent suivre. Considérez avec quel soin et avec quelle perfection il a pourvu à toute chose. Les bêtes, les oiseaux, les poissons, les plantes, les hommes — rien n’a été oublié. Le désir de tout ce qui vit a été satisfait. (Ps. 104) Voyez également tous les préparatifs minutieux pour le gouvernement du monde nouveau. Le Seigneur Jésus est l’exemple parfait de celui qui prend soin des plus petits détails. Rappelons-​nous que tout service auquel nous sommes appelés par le “ serviteur fidèle et prudent ” du Seigneur est important, qu’il soit grand ou petit, connu ou ignoré. Faites-​le comme pour le Seigneur, car n’importe quel travail de ce genre est important et honorable, si nous le considérons comme tel. Le psalmiste déclara en une certaine occasion : “ Mieux vaut un jour dans tes parvis que mille ailleurs ; je préfère me tenir sur le seuil [garder la porte, Am. Stan. Vers., angl.] de la maison de mon Dieu, plutôt que d’habiter sous les tentes de la méchanceté. ” (Ps. 84:11) Aussi, n’évitons pas les tâches qui nous sont assignées. Acceptons la responsabilité et ne cherchons pas à nous décharger facilement comme le font les gens de ce monde. Au contraire, donnons-​nous de tout notre cœur et soyons fidèles.

13, 14. Quels sont certains talents du Royaume confiés aux particuliers ? Et que devons-​nous en faire ?

¹³ Pour être fidèle dans notre service nous devons employer nos “ talents ”, ou intérêts du Royaume, pour les faire fructifier. Efforçons-​nous de les doubler. Comment le faire ? De ce qui a été établi jusqu’ici, nous pouvons déduire quels sont les intérêts du Royaume confiés à la garde du “ serviteur fidèle et prudent ”, et ainsi il sera facile de voir comment un particulier peut s’occuper d’intérêts semblables. Tous les serviteurs de Dieu ont reçu quelque service du Royaume, grand ou petit. En effet, rien que la connaissance de la vérité est déjà un dépôt, car nous l’avons reçue du Seigneur et le Seigneur peut aussi nous l’enlever. Nous ne demeurons pas dans la vérité grâce à des méthodes humaines, comme par exemple la simple puissance de la volonté. Non, car c’est la bienveillance de Dieu qui nous accorde cette connaissance précieuse. Dieu rejette les orgueilleux et fait connaître aux humbles son alliance. Dans ces conditions, que devons-​nous faire de cet intérêt ? Augmentons-​nous en connaissance et en compréhension ? L’intérêt croît avec l’emploi, mais il n’augmente pas si nous le cachons. Ensuite nous avons des intérêts dans la diffusion des périodiques, dans les visites complémentaires, chez les personnes intéressées, dans les études bibliques et dans d’autres phases du service dans le champ. Puis les services de l’assemblée doivent être considérés. Chaque serviteur, chaque pionnier, chaque frère ou sœur servant dans les institutions de la Société a des “ talents ” ou des “ intérêts ”.

¹⁴ Peu importe où nous sommes, si nous avons reçu notre service du “ serviteur fidèle et prudent ”, et par son intermédiaire, ce doit être un service du Royaume car ce serviteur “ est établi sur tous les biens ”. Développons-​nous alors le service confié à notre garde ? Ou agissons-​nous simplement par routine, sans enthousiasme, sans zèle, sans ardeur et sans joie ? Accomplissons-​nous notre service avec promptitude ? Ne cherchez pas à être mis en vedette, mais laissez au Seigneur et à son “ serviteur fidèle ” le soin de vous confier vos devoirs. Souvenez-​vous que toute élévation est faite par le Seigneur. (Ps. 75:5-8) Appréciez et soyez reconnaissants pour le plus petit service que vous pouvez accomplir. Une autre règle théocratique que l’on doit garder à l’esprit est celle-ci : “ On exigera davantage de celui à qui l’on a beaucoup confié. ” (Luc 12:48) “ Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a. ” (Mat. 13:12) Ce qui nous a été confié doit porter des fruits.

ACCROISSEMENT

15. a) Comment chaque serviteur devrait-​il employer ses talents ? b) Que devrait faire une personne pour faire fructifier d’une part ses affaires dans ce monde et, d’autre part les affaires du Roi ?

¹⁵ Comment un homme fait-​il prospérer ses affaires dans ce monde ? Tout d’abord il se familiarise avec le produit qu’il vend. Il est possible qu’il soit convaincu d’avoir un certain succès, et il devient optimiste et enthousiaste. Ensuite il commence à faire de la publicité et des démonstrations, apprend à faire face à l’opposition et à la concurrence et à les déjouer. Il se procure de bons aides qui sont dignes de confiance, et place son argent là où il portera le plus de fruits. Il doit travailler dur, sans faiblir dans ses efforts, sans jamais perdre patience s’il veut obtenir les résultats escomptés. Et si on fait tant de choses pour les affaires de ce monde, pour des richesses qui passent et périssent, combien plus ne devrions-​nous pas faire pour les “ affaires ” du Royaume qui est éternel. Vous avez un intérêt personnel dans ce monde nouveau, en effet, n’espérez-​vous pas y vivre et avoir part à ses bénédictions ? S’il en est ainsi, soyez donc un de ces serviteurs qui se dépensent pour lui. Ajoutez quelque chose à votre service. N’essayez pas de montrer à celui qui est établi gouverneur sur tous les biens comment il doit faire son travail, mais occupez-​vous de ceux qui vous sont confiés. Si seulement tous les serviteurs du Seigneur voulaient faire preuve du même esprit, de la même initiative, du même enthousiasme, du même travail acharné, du même entrain pour le service du monde nouveau, que pour leurs affaires dans ce monde, ils auraient un accroissement de 100 %. Alors des occasions de service plus grandes et plus importantes se présenteraient à leur esprit, ouvrant des champs toujours plus étendus. La négligence de ces intérêts provoque le désastre. “ Le serviteur qui, ayant connu la volonté de son maître, n’a rien préparé et n’a pas agi selon sa volonté, sera battu d’un grand nombre de coups [puni sévèrement, An Amer. Trans., angl.]. ” — Luc 12:47.

16. Comment pouvons-​nous être sûrs de faire fructifier les intérêts du Royaume ?

¹⁶ Pour recevoir l’approbation des Gouverneurs du monde nouveau, nous devons faire fructifier les intérêts qui sont entre nos mains, qu’ils soient grands ou petits. C’est pourquoi concentrez-​vous sur l’œuvre du Seigneur et ne permettez pas à vos affaires personnelles ou autres de vous empêcher de vous occuper des intérêts du Seigneur de manière à les faire fructifier. Acceptez vos responsabilités et n’attendez pas de vous faire prier, mais allez de l’avant de votre propre initiative. Vous êtes l’un des serviteurs du Seigneur. Accordez aux affaires du Roi le plus d’importance et reléguez les vôtres à la deuxième ou même à la troisième place. Ne soyez jamais indifférents, négligents, indignes de confiance, esquivant vos responsabilités. Suivez plutôt l’exemple du “ serviteur fidèle et prudent ” qui est maintenant responsable de tous les services du Royaume visibles du Seigneur.

RECOMMANDATION ET JOIE

17. Comment le serviteur reçoit-​il aujourd’hui la recommandation et la “ joie du Seigneur ” ?

¹⁷ Appréciez au-dessus de tout la plus haute louange et recommandation reçue du Roi des rois, le Gouverneur choisi par Jéhovah, le Dieu tout-puissant. “ Cela va bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de choses, je t’établirai sur beaucoup ; viens prendre part à la joie de ton seigneur. ” (Mat. 25:21, Synodale) Un service loyal apporte la récompense, car davantage de responsabilités sont placées sur les épaules de ce serviteur et cela avant la destruction du vieux monde. Ces approuvés prennent aussi part à la joie de leur Seigneur. La grande joie du gouverneur du monde nouveau réside dans l’accomplissement de l’œuvre du Père céleste, consiste à veiller à ce que son nom qui est Jéhovah soit loué d’éternité en éternité, et à participer à sa justification, maintenant devant le monde entier. Cette joie ne connaît pas de bornes. Puis considérez la destruction de ce monde méchant, faisant disparaître les méchants pour toujours. Puisse ce jour être hâté ! Il ne pourra jamais venir assez vite. Alors le Diable, ses démons, ses dominateurs des ténèbres ne seront plus. Cette seule perspective ne vous réjouit-​elle pas beaucoup ? Et bien d’autres choses encore doivent suivre.

18. Comment pouvons-​nous commencer à participer à la joie de notre Seigneur ?

¹⁸ Ne pouvez-​vous commencer à prendre part à la “ joie de ton Seigneur ” ? Oui, vous le pouvez, et cela dans la mesure de votre fidèle service. Cette joie n’est pas donnée aux négligents, aux mécontents et aux paresseux, mais seulement à ceux qui sont toujours zélés, vigilants et qui cherchent sans cesse à porter des fruits. Plus le service et l’approbation sont grands et plus nous avons part à la joie. Toutes les joies du service du Royaume appartenant au Roi nous sont accessibles et le futur immédiat nous en réserve encore beaucoup. C’est notre journée de prospérité. Réjouissons-​nous et soyons heureux de la vivre maintenant. (Ps. 118:23-29) Réjouissez-​vous dans le Roi du monde nouveau. Il n’y a jamais eu un temps semblable à celui-là dans l’histoire de l’humanité, et il n’y en aura jamais plus. Participez au service du Roi maintenant et participez aussi à sa joie. C’est maintenant le moment de travailler dur et de travailler avec une ferme volonté. Le travail est joyeux et il le sera toujours, produisant de nouveaux talents (intérêts du Royaume). C’est la promesse qui a été faite : “ Tu me feras connaître le chemin de la vie. L’âme est rassasiée de joie en ta présence ; il y a des délices à ta droite pour toujours ! ... ” — Ps. 16:11, Synodale.

19. Quelles récompenses futures sont réservées à ceux qui ont fait fructifier leurs talents ?

¹⁹ Puis viennent les bénédictions éternelles dans le glorieux monde nouveau : “ Et ceux que l’Éternel [Jéhovah] a délivrés [rachetés] retourneront et viendront à Sion avec des chants de triomphe ; et une joie éternelle sera sur leur tête ; ils obtiendront l’allégresse et la joie, et le chagrin et le gémissement s’enfuiront. ” “ Parce que l’Agneau qui est au milieu du trône les paîtra et les conduira aux fontaines des eaux de la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux. ” (És. 35:15 et Apoc. 7:17, Darby) Ce n’est pas le moment de laisser retomber vos mains, mais d’être actifs dans le service du Royaume, d’améliorer, d’augmenter et de faire toujours fructifier vos talents (intérêts du Royaume). Le temps est court. Loyaux et fidèles serviteurs de Dieu, engagez-​vous maintenant à fond dans votre service. Des responsabilités encore plus grandes, qui peuvent nécessiter toutes nos forces, nous attendent, mais les récompenses, elles aussi, seront grandes. Pour cela soyons tous sobres, vigilants, énergiques. Des ennemis s’élèveront contre nous, mais Jéhovah les repoussera de façon à nous permettre d’aller de l’avant avec son précieux travail. Regardez vers le “ serviteur fidèle et prudent ” et acceptez avec humilité et reconnaissance les conseils et les instructions qu’il pourra vous donner. Éloignez-​vous des tables des adversaires. Veillez avec soin à vos intérêts actuels du Royaume. Ne vous épargnez pas, mais portez toujours davantage de fruits et vous aurez le sentiment d’obtenir l’approbation du Seigneur et ces paroles d’approbation du Maître si agréables, si délicieuses, nous donnant tant de satisfaction : “ Cela va bien, bon et fidèle serviteur ! ” Notre vie éternelle dépend de la manière dont nous nous acquittons fidèlement de notre devoir. w 1/8/50.

Extrait de l’Annuaire 1950 des témoins de Jéhovah

LA CHINE

La mission confiée aux témoins de Jéhovah est celle de prêcher l’évangile par toute la terre habitée ; cela comprend la grande nation de la Chine. En ces derniers jours de guerre et de détresse au sein des nations, beaucoup de gens se demandent comment il est possible d’accomplir ce commandement de prêcher la bonne nouvelle. Mais aujourd’hui, en dépit de la détresse dans laquelle se trouvent les nations, un témoignage plus grand que jamais auparavant est rendu jusqu’aux extrémités de la terre. Pourquoi ? Parce que le temps fixé par Dieu pour la prédication de l’évangile est arrivé. La Chine est une des nations où pénètre la vérité, et un bon travail s’effectue dans trois régions : Dans la ville de Changhaï avec ses millions d’habitants ; à Taiwan, mieux connu sous le nom de Formose, et à Hong-Kong, colonie britannique sur la côte orientale de la Chine. Ces trois régions font partie du champ chinois, et le serviteur de la filiale nous dépeint d’une manière très intéressante ce qui se passe là-bas.

Une dame chinoise, médecin, s’intéressa aux témoins de Jéhovah à la suite d’une visite d’un proclamateur chez sa sœur. Des dispositions furent prises pour une étude et les progrès furent rapides. Lorsqu’elle apprit la vérité au sujet de la trinité et de l’enfer, elle dit : “ Je n’ai jamais pu réellement croire à ces doctrines religieuses. ” Plus tard, en prenant connaissance des expériences publiées dans La Tour de Garde, et notamment de celle d’une personne nouvellement intéressée qui avait pris part au service dans le champ pour la première fois, elle décida qu’il était temps pour elle aussi de prêcher de maison en maison. Le lendemain elle arriva, à l’improviste, au lieu de rendez-vous pour rendre le témoignage en groupe, et depuis lors elle est une proclamatrice régulière. Sa sœur a également fait d’excellents progrès et, aujourd’hui, elle proclame régulièrement. Toutes deux assistent aux réunions et fréquentent avec plaisir l’école du ministère. À la première répétition écrite elles atteignirent 90 pour cent. Grâce aux efforts de ces deux personnes, de nouvelles études ont été commencées. Une étude avec un groupe d’infirmières a déjà produit une nouvelle proclamatrice et suscité beaucoup d’intérêt parmi les autres.

Un nouveau maximum de 248 proclamateurs a été atteint, contre le maximum précédent de 114. À Taiwan beaucoup d’intérêt se manifeste pour la vérité et une meilleure organisation, une plus grande liberté de prêcher et de se réunir assureront l’accroissement.

On espérait sans cesse qu’un jour il serait possible d’envoyer des missionnaires à Hong-Kong pour développer la prédication dans cette colonie de la Couronne. Auparavant il n’y avait aucun proclamateur dans la colonie et seuls quelques frères et sœurs de passage avaient rendu témoignage. Maintenant deux missionnaires ont été affectés à Hong-Kong et ils se réjouissent du service qui donne de bons résultats. Ils ont actuellement plus de 30 études bibliques à domicile, après six mois de travail seulement, et maintenant trois proclamateurs remettent un rapport.

Textes et commentaires

SAMEDI, 16 DÉCEMBRE

L’amour... croit tout. — I Cor. 13:4, 7, Darby.

L’amour nous rendra-​t-​il crédules, acceptant n’importe quoi de n’importe qui ? Non, mais il nous fera accepter la vérité, même si celle-ci nous semble plus étrange qu’une fiction ou si tout le monde incrédule s’en moque. Croire signifie avoir la foi, et la foi est un des fruits de l’esprit de Dieu. Ainsi l’amour croit tout ce que Dieu dit dans sa Parole, bien que nous puissions ne pas être capables de la saisir, que certaines choses nous paraissent impossibles étant donné qu’à présent nous ne connaissons pas tous les faits et que nous n’en avons pas d’explication scientifique. L’amour éprouve les esprits ou les déclarations inspirées, et il croit ceux qui sont en harmonie avec sa Parole. S’il ne croyait pas toutes choses dans cette Parole, il ne pourrait pas l’employer comme autorité décisive pour déterminer ce qui est vrai. Ainsi, aujourd’hui nous croyons avec amour tout ce qui nous vient par l’Organisation Théocratique de Jéhovah et qui est basé sur sa Parole de vérité. wF 1/5/50.

DIMANCHE, 17 DÉCEMBRE

Prêche la parole, insiste. — II Tim. 4:2.

Il est de toute nécessité pour Dieu de susciter des prédicateurs. C’est ce qu’il fit en suscitant ses témoins qu’il a oint de son esprit. Dieu est déterminé à ce que le peuple entende ; et que celui qui veut prête attention. Aussi, au-dessus du tumulte et du tapage des faux conducteurs de ce monde retentit son commandement aux oreilles de ses témoins : “ Prêche la parole. ” Nous avons la Parole révélée de Dieu pour accomplir cette prédication. Il nous appartient à présent d’obéir au commandement divin. Que, dans une assemblée, nous soyons des serviteurs officiels comme Timothée ou non, nous recevons par l’intermédiaire de l’apôtre la charge de prêcher devant Dieu et Christ. Nous sommes exhortés à exercer cette charge en vue de l’apparition de Christ et de son Royaume. Le Royaume de Dieu par Christ est l’enseignement le plus saillant de la Parole sainte, et proclamer à présent cette Parole signifie proclamer le Royaume. Sans perdre de temps donnons suite à cette invitation pressante. wF 15/2/50.

LUNDI, 18 DÉCEMBRE

La gloire de Dieu, c’est de cacher les choses ; la gloire des rois, c’est de sonder les choses. — Prov. 25:2.

Lorsque Jésus était sur la terre, il dévoila à ses disciples beaucoup de choses qui furent cachées dans la Bible pour la gloire de Dieu. De cette façon, il accomplit fidèlement ce qui est écrit sur la glorieuse ligne de conduite du Roi approuvé par Dieu, ainsi qu’elle est relatée en Proverbes 25:2. Aucune créature ne pouvait mieux que Jésus-Christ sonder les profondeurs de la Parole écrite de Dieu. Personne ne pouvait mieux que lui citer un passage scriptural, personne ne pouvait mieux en faire l’application. Bien que Jésus fût le Fils de Dieu, bien qu’il fût oint pour être Roi, et qu’il pouvait ainsi parler avec autorité, il ne méprisa cependant pas la Parole écrite de Dieu, comme si elle était de peu d’importance ou même sans valeur. En dépit de sa qualité de Fils de Dieu, ou plus exactement à cause de cette qualité même, Jésus jugea nécessaire de prouver ses propres assertions par la Parole écrite de Dieu. Ses disciples croyaient en cette Parole. Ainsi donc, même Jésus devait être d’accord avec ce qui était écrit. wF 1/7/49.