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  • “ Persévère dans ces choses ”
    La Tour de Garde 1950 | 1er juillet
    • “ Persévère dans ces choses ”

      “ Veille sur toi-​même et sur ton enseignement ; persévère dans ces choses. ” — 1 Tim. 4:16.

      1. Qu’ordonna Dieu aux Israélites par le quatrième commandement ?

      JÉHOVAH DIEU s’est toujours intéressé avec bienveillance aux problèmes et aux besoins de ses créatures terrestres. Il sait ce qui est bon pour ses créatures. Il savait bien que la nation d’Israël avait besoin de commandements destinés à régler sa vie et à la maintenir attachée à la pure adoration. Par l’intermédiaire de Moïse, Dieu donna à Israël le Décalogue ou les dix commandements écrits sur des tables de pierre. C’est dans le quatrième commandement que Dieu fit connaître les dispositions relatives à la loi du travail qui devait être fait : “ Souviens-​toi du jour du sabbat pour le sanctifier. Pendant six jours tu travailleras, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est un sabbat consacré à Jéhovah, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. Car pendant six jours Jéhovah a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent, et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi Jéhovah a béni le jour du sabbat et l’a sanctifié. ” — Ex. 20:8-11, Crampon.

      2. Outre le repos, qu’est-​ce que le commandement ordonnait de faire ? Dans quelle mesure ?

      2 Aujourd’hui, dans la chrétienté chacun connaît certainement la loi que Dieu donna concernant le sabbat ; cependant, très peu l’ont également considérée comme un commandement direct de Dieu ordonnant de travailler. Il est de la plus haute importance de se rappeler que le quatrième commandement n’est pas limité à la simple observance d’un jour parmi sept, mais que le plaisir de Dieu résidait dans le travail de ses créatures. De beaucoup, la plus grande partie de leur temps devait être consacrée au travail.

      3. Que devait fournir le repos ? Signifiait-​il une oisiveté complète ?

      3 Quand l’homme fut chassé du jardin d’Éden, Dieu fit en sorte qu’il dût gagner son pain à la sueur de son front. Cela signifiait qu’il devrait travailler, travailler dur. Mais l’homme imparfait récupérerait des forces en se reposant à juste titre de ce travail quotidien destiné à pourvoir à ses besoins. Ainsi, il fut accordé aux Israélites un jour sur sept pour se reposer des durs travaux ou des occupations ordinaires de la vie. Naturellement, ce que Dieu leur fit faire avait aussi une grande signification prophétique. (I Cor. 10:11) Puisque la Parole de Jéhovah désapprouve et condamne l’oisiveté (Prov. 6:10, 11 ; 19:15), ce serait une erreur de supposer que le commandement défendait une quelconque activité et imposait une inactivité complète pendant ce jour. Cependant, au cours des années qui suivirent la publication du commandement du sabbat à la nation d’Israël, beaucoup de Juifs abandonnèrent le commandement et, finalement, les membres du clergé adaptèrent ces paroles à leur propre convenance.

      4, 5. Malgré les objections, que montra Jésus concernant le sabbat ?

      4 Les objections soulevées contre le travail de Jésus en ce jour et sa conduite lors du sabbat, conduite qui devait inévitablement provoquer ces objections, montrent clairement qu’à l’époque où Jésus vint sur la terre, le clergé avait amené le peuple à croire qu’il devait être complètement inactif le jour du sabbat et qu’alors, la signification même du sabbat était faussée. Évidemment, c’est intentionnellement que Jésus fit ces choses le septième jour, dans le dessein de donner une éducation appropriée aux gens du peuple. Jésus montra qu’en accomplissant ce jour-​là de bonnes œuvres profitables à d’autres, on ne violait pas la loi de Dieu, loi que lui-​même observa parfaitement. Au contraire, accomplir chaque jour les œuvres de la justice, voilà qui était en accord avec les principes de Dieu.

      5 Quand Jésus guérit gratuitement un homme malade depuis trente-huit ans, les religionistes imbus de leurs traditions le haïrent et le persécutèrent, cherchant à le tuer. Jésus répondit sans détours : “ Mon Père travaille jusqu’à présent, et je travaille, moi aussi. ” (Jean 5:17, Vers. syn. ; voir aussi Matthieu 12:1-15 ; Marc 3:2 ; Luc 6:1-5 ; 13:10-17 ; Jean 5:2-18 ; 7:22, 23 ; 9:1-34) Jésus n’était pas venu pour abolir la loi mais pour l’accomplir. (Mat. 5:17) La nécessité d’observer la loi sur le sabbat subsista jusqu’à la mort de Jésus où la loi fut abolie. — Éph. 2:15 ; Gal. 3:24, 25 ; 5:18 ; Col. 2:16, 17.

      6. L’abolition de la loi sur le sabbat changea-​t-​elle ses principes ? Pourquoi ?

      6 Mais la fin de la loi sur le sabbat et de son commandement, ordonnant le travail et le repos, ne changea en aucune façon le principe divin selon lequel les créatures devraient travailler. Comme Jésus le déclara clairement, Dieu travaille. Nous voyons chaque jour ses œuvres ; elles nous environnent. La Bible nous raconte son œuvre créatrice et les nombreux faits qu’il a accomplis dans les temps anciens, en faveur de son peuple sur la terre. Il n’a jamais été accompli d’œuvres plus grandes que celles du Dieu Très-Haut. — Ps. 19:2.

      UN MINISTÈRE D’ACTIVITÉ

      7. Quel ministère Jésus commença-​t-​il ? Comment le montra-​t-​il ?

      7 Jésus commença sur la terre un ministère de travail. Le Père qui est aux cieux l’avait envoyé avec le pouvoir de faire des œuvres merveilleuses et miraculeuses pendant son séjour terrestre. Une fois, par exemple, Jésus vit un homme qui était aveugle de naissance et il le guérit. À cette occasion Jésus prononça ces paroles : “ Ni celui-ci n’a péché, ni ses parents ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. Il me faut faire les œuvres de celui qui m’a envoyé. ” (Jean 9:3, 4, Darby) Et ainsi, Jésus travailla diligemment pendant tout le temps de son ministère. Il consacra ses aptitudes et ses capacités exclusivement à l’œuvre et aux desseins de Dieu. Cela réjouit son Père dans les cieux, et par la suite il exalta Christ à la plus haute position dans l’univers, immédiatement après le Très-Haut.

      8. Pourquoi Jésus allait-​il dans les synagogues les jours de sabbat ? Qu’apprenons-​nous ainsi ?

      8 Avant son exaltation, Jésus instruisit ses disciples sur la terre et leur montra, par l’exemple de son travail, la manière d’accomplir le service de Dieu. Selon la loi de Dieu, Jésus alla dans les synagogues et s’assembla avec le peuple. Il profita de ces occasions pour informer le peuple des desseins de Dieu : “ Jésus parcourait toutes les villes et les villages, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume, et guérissant toute maladie et toute infirmité. ” (Mat. 9:35) Des multitudes de Juifs s’assemblaient dans les synagogues ; c’était leur lieu de réunion habituel. Alors, en parlant de la vérité, il était possible à Jésus de la faire entendre à des milliers de gens vivant dans le territoire que Jéhovah lui avait attribué. Ses disciples apprirent ainsi, par l’exemple, à tirer profit de la coutume qu’ont les gens de se rassembler, et cette méthode fut employée plus tard par ses fidèles serviteurs. — Actes 13:15, 16.

      9. Quel travail fit-​il dans les demeures des gens ? Pourquoi ?

      9 En Marc 1:29 est rapportée la manière dont Jésus allait dans les maisons pour accomplir l’œuvre de Dieu. Les guérisons miraculeuses que fit Jésus étaient un signe ou une preuve montrant qui il était. En Marc 2 se trouve relatée la manière dont Jésus conduisait des études bibliques à domicile et donnait instruction aux gens se réunissant pour entendre des paroles de sagesse. (Voir aussi Matthieu 9:10) Marc (9:33-37) montre comment Jésus instruisit des disciples dans une maison, prenant un petit enfant comme illustration ou aide pour leur permettre de comprendre les principes qu’il enseignait. Jésus visita plusieurs fois les gens chez eux, car il eût été impossible de donner en une seule fois suffisamment de connaissance à des esprits imparfaits. Jésus fit cela sans égard à leur position sociale, mais selon le désir qu’avaient les gens de connaître la vérité de Dieu et aussi à cause de leur foi et de leur amour pour la justice.

      10. Quels sont ceux qui apprirent par son exemple ? Ainsi qu’a-​t-​il fait pour eux ?

      10 Les apôtres et les disciples de Jésus bénéficièrent de son œuvre. Ils apprirent beaucoup au sujet de l’évangile du Royaume, à tel point qu’eux aussi furent à même de prêcher la Parole. Après avoir été témoins de l’œuvre de Jésus, ils reçurent personnellement de ce dernier des commandements leur ordonnant d’aller dans les villes et dans les villages pour accomplir l’œuvre de prédication et d’enseignement. Il ne laissa aucun doute à ce sujet : un chrétien doit aller chez les gens. “ Après cela, le Seigneur désigna encore soixante-dix autres disciples, et il les envoya deux à deux devant lui dans toutes les villes et dans tous les lieux où lui-​même devait aller. Il leur dit : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson. Partez ; voici, je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni souliers, et ne saluez personne en chemin. Dans quelque maison que vous entriez, dites d’abord : Que la paix soit sur cette maison ! Et s’il se trouve là un enfant de paix, votre paix reposera sur lui ; sinon, elle reviendra à vous. Demeurez dans cette maison-​là, mangeant et buvant ce qu’on vous donnera ; car l’ouvrier mérite son salaire. N’allez pas de maison en maison (ne changez pas d’une maison à une autre, Une Vers. Amér.). Dans quelque ville que vous entriez, et où l’on vous recevra, mangez ce qui vous sera présenté, guérissez les malades qui s’y trouveront, et dites-​leur : Le royaume de Dieu s’est approché de vous. ” — Luc 10:1-9 ; voir aussi Luc 9:1, 2, 6.

      11. Que signifiaient pour eux de telles instructions ?

      11 Cela signifiait le travail de maison en maison, la prédication et l’enseignement de la bonne nouvelle. Ils ne devaient pas aller d’une maison à l’autre parce qu’un maître de maison pouvait posséder plus de biens matériels qu’un autre, ou parce qu’il pouvait leur offrir plus de confort ou mieux les traiter, mais ils devaient plutôt rester jusqu’à ce que le message et l’instruction aient été donnés convenablement. L’apôtre Paul montra que tel était bien le véritable sens, lorsqu’il dit : “ Je n’ai rien caché des choses qui vous étaient utiles, et n’ai pas manqué de vous les annoncer et de vous instruire en public, et de maison en maison ; prêchant et aux Juifs et aux Grecs. ” (Actes 20:20, 21, Ostervald) Paul travailla en effet de maison en maison.

      12. Que devait comprendre leur œuvre chrétienne ? Jusqu’à quel point ?

      12 Les propres paroles de Jésus à ses disciples concernant le travail qu’ils devaient faire après son ascension au ciel, montraient que leur œuvre chrétienne devait comprendre le service missionnaire dans des pays éloignés : “ Allez, faites des disciples de toutes les nations, les immergeant au nom du Père, et du Fils, et du saint esprit, et enseignez-​leur à observer toutes les choses que je vous ai prescrites. ” (Mat. 28:19, 20, Diaglott) C’était un commandement ordonnant clairement d’aller vers les gens de toutes les nations. Les paroles de Jésus firent encore ressortir que cette activité était une partie du travail du chrétien, lorsqu’il dit : “ Mais vous recevrez la puissance par le saint esprit qui viendra sur vous ; et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. ” (Actes 1:8, Diaglott) Cela englobait une grande partie de territoire et montre qu’il y aurait beaucoup à faire.

      13. Quelle aide reçurent-​ils d’en haut à cette fin ?

      13 Quand Jésus monta au ciel pour être avec son Père, le consolateur, l’esprit saint de Dieu, fut répandu sur les fidèles disciples de Christ se trouvant sur la terre. Cet esprit ou force active invisible de Dieu poussa les chrétiens à accomplir une merveilleuse œuvre de prédication et d’enseignement. Dieu bénit leur esprit et leurs mains pour l’exécution de sa volonté. Beaucoup de personnes crurent à l’évangile et prirent le chemin de la vie.

      TRAVAILLER, UNE EXIGENCE

      14. Pourquoi et comment fut-​il montré aux Thessaloniciens que le travail est une exigence ?

      14 Beaucoup de personnes d’entre toutes les nations bénéficièrent du travail inlassable des fidèles disciples. Parmi elles se trouvaient les habitants de Thessalonique. Quelques-uns d’entre eux semblaient ne pas apprécier les bonnes œuvres à leur juste valeur. Ils ne tinrent aucun compte de la condamnation de l’oisiveté et de la paresse par les Écritures. En négligeant leur travail ils se faisaient du mal et refusaient le bien aux autres, conduite par laquelle ils pouvaient amener la destruction par la main de Dieu. Ils auraient dû connaître le Proverbe 18:9 qui dit : “ Celui qui se relâche dans son travail est frère de celui qui détruit. ” Mais cette ignorance était évidemment la conséquence du manque de diligence de la part des Thessaloniciens dans l’étude des Écritures. (Actes 17:11) En réalité, aucun oisif à Thessalonique n’avait d’excuse. Par Paul, Timothée et d’autres ils reçurent l’enseignement des Écritures, qui devait leur montrer comment Dieu exigeait de la part du chrétien des œuvres justes. En outre ils eurent devant eux l’excellent exemple personnel de Paul. Néanmoins l’apôtre Paul dut leur écrire : “ Nous vous recommandons, frères, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de vous éloigner de tout frère qui vit dans le désordre (dans l’oisiveté, Une Vers. Amér.), et non selon les instructions que vous avez reçues de nous. Vous savez vous-​mêmes comment il faut nous imiter, car nous n’avons pas vécu parmi vous dans le désordre (dans l’oisiveté, Une Vers. Amér.). Car, lorsque nous étions chez vous, nous vous disions expressément : Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus. Nous apprenons, cependant, qu’il y en a parmi vous quelques-uns qui vivent dans le désordre (dans l’oisiveté, Une Vers. Amér.), qui ne travaillent pas, mais qui s’occupent de futilités. Nous invitons ces gens-​là, et nous les exhortons par le Seigneur Jésus-Christ, à manger leur propre pain, en travaillant paisiblement. Pour vous, frères, ne vous lassez pas de faire le bien. ” — II Thess. 3:6-13.

      15. Pourquoi certains restaient-​ils oisifs ? Pourquoi la connaissance était-​elle nécessaire ?

      15 Tous les chrétiens devaient travailler. Selon l’apôtre, l’oisiveté de certains Thessaloniciens venait de ce qu’ils ne suivaient pas l’enseignement reçu de Paul et des autres serviteurs qui les visitaient. Ils ne travaillaient pas parce qu’ils n’agissaient pas selon la connaissance de la vérité. Il est vrai qu’en ces jours-​là le Seigneur déversait son esprit sur les chrétiens, mais si quelques-uns n’avaient pas la foi et la connaissance sur laquelle ils pourraient baser cette dernière, ils ne reçurent certainement pas l’esprit. Paul avait agi avec eux de la même manière qu’il l’avait fait avec d’autres chrétiens en d’autres endroits, partageant cette connaissance avec eux comme l’ordonnait le Seigneur pour l’édification de chacun dans l’adoration chrétienne. Sans aucun doute, personne ne pourrait travailler d’une manière agréable au Seigneur sans avoir une bonne connaissance ; personne ne pourrait porter des fruits pour l’honneur du grand nom de Jéhovah.

      16. Ainsi que le montra Paul aux Colossiens, comment la connaissance agit-​elle en nous ?

      16 La connaissance de la merveilleuse espérance des choses que Jéhovah Dieu réserve aux chrétiens semblait autrement toucher ces Colossiens auxquels Paul écrivit : “ Cet Évangile est au milieu de vous, comme il est dans le monde entier : il y porte des fruits et il y fait des progrès, comme il en a fait parmi vous, depuis le jour où vous avez entendu annoncer la grâce de Dieu et où vous avez appris à la connaître véritablement, telle que vous l’a enseignée Épaphras,... qui nous a dépeint la charité dont vous êtes animés par l’esprit. C’est pourquoi, nous aussi, depuis le jour où nous avons reçu ces nouvelles, nous ne cessons de prier pour vous et de demander à Dieu de vous remplir de la connaissance de sa volonté, avec toute sorte de sagesse et d’intelligence spirituelle, — afin que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, produisant toute espèce de bonnes œuvres, croissant dans la connaissance de Dieu, et étant fortifiés à tous égards par sa force glorieuse, pour tout supporter avec patience et avec joie. Rendez grâces au Père, qui vous a mis en état de participer à l’héritage des saints dans la lumière. ” (Col. 1:6-12, Vers syn.) Ici Paul montra combien il est important d’avoir une bonne connaissance de la volonté de Dieu. Sans cette connaissance nul ne peut vivre une vie juste, agréable au Seigneur et digne de lui. Avec elle s’ouvre la voie de l’abondance en toutes sortes de bonnes œuvres. Non seulement cela, mais alors on reçoit une puissance qui nous donne la force de persévérer avec joie. Cependant toutes ces choses vont ensemble. Un emploi convenable de la connaissance nous aide à travailler ; le Seigneur nous aide à persévérer dans notre travail et à persévérer dans n’importe quelle situation. Tel est le sort béni des vrais serviteurs de Dieu.

      17. Comment acquerrons-​nous cette connaissance si importante ?

      17 Est-​il possible à quiconque d’acquérir une telle connaissance ? Est-​il vraiment possible de travailler pour le Très-Haut et de persévérer dans ce travail ? Cette connaissance si importante est quelque chose que l’on n’acquiert pas complètement d’un seul coup. Notre Dieu a pourvu à sa Parole de vérité pour nous aider et nous montrer la manière de le servir. En étudiant cette Parole nous apprenons quels sont les desseins de Dieu et nous voyons que pour lui plaire une créature doit consacrer sa vie au service de Dieu. Cela signifie travailler. Si quelqu’un est rempli de la connaissance de l’espérance dans le Dieu vivant et s’il travaille, cela lui profitera d’une façon exceptionnelle.

      18, 19. Pourquoi accomplissons-​nous ce travail chrétien, et pourquoi spécialement maintenant ?

      18 Pourquoi travaillons-​nous ? C’est à cause de notre foi et parce que nous croyons à la promesse de Dieu, selon laquelle il nous donnera la vie. “ Nous travaillons, en effet, et nous combattons, parce que nous mettons notre espérance dans le Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes, principalement des croyants. ” (I Tim. 4:10) Pour quelqu’un qui n’a pas la foi cela peut paraître un travail ingrat ; cependant, en ce monde, c’est en fait la source de la plus grande des joies pour un chrétien. Ce travail est le plus grand des privilèges, spécialement maintenant que les forces du mal se manifestent plus que jamais et que les signes de la fin de ce vieux monde sont là. C’est le moment où se fait le travail de la prédication de l’évangile dans le monde entier pour servir de témoignage. C’est l’époque où une grande lumière a été répandue sur la vérité de Dieu, et où le devoir du chrétien consiste en l’étude de la Parole de Dieu, consiste à s’assembler régulièrement pour l’étude de la Bible avec ceux qui ont la même foi précieuse et à aider les autres à connaître davantage le Royaume, espérance de toute l’humanité.

      19 La connaissance des Écritures nous montre que là, devant nous, se trouve cette terrible et sombre période de la bataille d’Armaguédon, période pendant laquelle les forces méchantes du monde diabolique sombreront dans la destruction. La proximité d’un événement qui bouleversera le monde entier, nous fait saisir toute la portée des paroles de Jésus rapportées en Jean 9:4 selon Crampon : “ Il faut, tant qu’il fait jour, que nous exécutions les œuvres de celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, où personne ne peut travailler. ” C’est maintenant le moment d’agir sagement en accomplissant ces œuvres justes d’enseignement. C’est maintenant le moment de vivre et de travailler comme des chrétiens, maintenant spécialement que la fin achevée est proche. C’est pourquoi l’apôtre nous recommande d’être vigilants et prudents : “ Veille sur toi-​même et sur ton enseignement ; persévère dans ces choses, car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-​même, et tu sauveras ceux qui t’écoutent. ” — I Tim. 4:16.

      POURQUOI PERSÉVÉRER DANS CES CHOSES

      20. Pourquoi un conseil si formel au sujet de la persévérance dans notre travail est-​il donné ?

      20 “ Persévère dans ces choses ” dit-​il. Pourquoi est-​il nécessaire de donner un conseil si formel ? C’est parce qu’il faut vraiment lutter pour se maintenir dans l’œuvre de Dieu. Si personne ne s’opposait à l’œuvre de Dieu, ce serait naturellement beaucoup plus facile ; cependant nous devons savoir que Satan le diable est notre adversaire et qu’il est très en colère maintenant, depuis qu’il a été chassé du ciel. (Apocalypse 12) Il essaie activement de détourner de Dieu toutes les créatures pour les conduire avec lui à la destruction lors du conflit à venir. Il cherche à provoquer en chacun de nous le relâchement, le ralentissement et finalement l’arrêt complet dans le travail profitable fait pour Dieu. Il s’efforce encore de combattre Dieu en triomphant des serviteurs de Jéhovah, car il sait bien qu’alors ils perdront les précieuses promesses de Dieu et les bénédictions du Royaume. L’avertissement de l’apôtre Pierre (I Pi. 5:8, 9) est par conséquent très approprié à notre époque : “ Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. Résistez-​lui avec une foi ferme. ” Satan s’attaque à chaque personne qui est consacrée à Dieu, à chaque homme, chaque femme et à chaque enfant accomplissant l’œuvre divine. Le diable veut nous détourner de l’œuvre divine, allant contre le bon conseil de Jésus qui dit : “ Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n’est pas propre au royaume de Dieu. ” — Luc 9:62.

      21. Comment peut-​on ‘regarder en arrière’ ? et qu’en résulte-​t-​il ?

      21 Comment peut-​on “ regarder en arrière ” ? En retournant à ce vieux monde duquel nous avons été tirés. Cela signifie reporter son intérêt sur les mauvaises habitudes et coutumes de ce vieux monde, comme par exemple, lorsque Lot et sa famille furent délivrés de la destruction de la Sodome perverse et que la femme de Lot se retourna pour regarder en arrière, parce que là était en fait ce qui l’intéressait. Elle périt en devenant une statue de sel. C’est pourquoi Jésus dit : “ Souvenez-​vous de la femme de Lot. ” (Luc 17:32) Regarder en arrière signifie ne pas mettre les intérêts du Royaume à la première place. Cela signifie ne pas persévérer dans ces choses.

      22. Comment Satan amène-​t-​il certains à regarder en arrière’ ? Comment combattons-​nous cela ?

      22 Satan use de nombreux moyens pour arriver à cette fin. Certains sont touchés par la persécution. D’autres ralentissent leur activité à cause de l’opprobre dont ils sont l’objet. Mais cette persécution et cet opprobre ne peuvent être évités. Le Maître a dit à ses disciples qu’ils subiraient beaucoup d’affronts et de tortures à cause de son nom. Ce fut le cas pour ses serviteurs après son ascension au ciel, et depuis, cela s’est toujours réalisé sur les vrais chrétiens. (Mat. 24:9 ; II Tim. 3:12) Pour combattre cette violente activité de l’ennemi, le chrétien doit être fort dans la foi. En ayant une foi ferme, nous sommes fortifiés par Jéhovah et nous sommes capables de vaincre ou de neutraliser les attaques de l’ennemi, si nous persistons dans notre travail et avons confiance en notre Dieu pour ce qui est de la délivrance.

      23. Malgré l’opposition doit-​on encore pourvoir aux besoins de sa famille ? Pourquoi ?

      23 Aujourd’hui, tous n’ont pas à supporter de violentes persécutions, mais il existe d’autres moyens employés par Satan pour nous détourner de notre bonne œuvre. Nous avons beaucoup de responsabilités dans cette vie. Certains d’entre nous ont connu la vérité alors qu’ils avaient déjà une famille, et cette famille n’a pas toujours accepté, comme nous, les Écritures. Quelquefois elle met toutes sortes d’obstacles sur notre chemin, faisant un effort pour nous empêcher de persévérer dans notre adoration. Nous avons la responsabilité de pourvoir aux besoins des membres de notre famille, ce que nous sommes heureux de faire en tant que chrétiens. “ Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle. ” (I Tim. 5:8) Même s’ils s’opposent à nos bonnes œuvres, nous devons veiller, si nous sommes soutien de famille, à ce qu’ils aient le nécessaire pour leur entretien. Et il se peut qu’à la fin ils acceptent la vérité ; alors nous aurons gagné notre famille pour le Seigneur en donnant un fidèle exemple de croyance et de bonnes œuvres.

      24. Pourquoi persévérer dans le travail malgré l’opposition de la famille ? Comment ?

      24 Les paroles de Jésus relatées en Matthieu 10:34-39 nous conseillent de surmonter l’opposition de la famille : “ Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. Car je suis venu mettre la division entre l’homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère ; et l’homme aura pour ennemis les gens de sa maison. Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui ne prend pas [son bois de torture], et ne me suit pas, n’est pas digne de moi. Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera. ” Jésus montra qu’il y aurait des crises dans les familles de ceux qui accepteraient Christ et marcheraient dans le droit chemin. Aucun chrétien ne devrait permettre à l’opposition de la famille de l’éloigner de son service pour Jéhovah Dieu et Christ, mais le chrétien doit mettre son amour pour Christ à la première place, autrement il manquerait de s’en montrer digne. Si d’autres membres de la famille deviennent violents au point d’enlever la vie au croyant chrétien, alors Christ la lui rendra à l’époque du Royaume ; mais si quelqu’un se retranche dans l’inactivité pour sauver sa vie, il déplaira en fin de compte au Donateur de la vie et perdra la vie éternelle. En considérant l’amour du Seigneur comme étant de première importance et les autres choses nécessaires comme secondaires, nous persévérerons convenablement dans notre travail. w15/2/50.

  • Comment persévérer dans ces choses ?
    La Tour de Garde 1950 | 1er juillet
    • Comment persévérer dans ces choses ?

      1. Comment les affaires et les biens de ce monde tendent-​ils à ralentir notre travail ?

      AFIN d’entretenir notre vie nous devons posséder certains biens de ce monde. Les biens de ce monde deviendront-​ils un obstacle à notre travail chrétien ? Tomberons-​nous dans le piège de l’ennemi parce que nous avons peur de perdre le revenu sûr de notre travail profane ? On fait des difficultés à ceux qui ont pris part au service de Dieu. On les met à l’index dans les établissements où ils travaillent, particulièrement dans des endroits comme Québec, où la fausse religion détient le pouvoir. Il peut encore y avoir de simples menaces de perdre de l’argent ou de voir péricliter ses affaires. Nous savons que notre adversaire jouera sur l’égoïsme ou sur la fierté que nous pourrions avoir, pour nous faire ralentir dans notre travail. Voici une autre grande épreuve de la foi du chrétien. Le Seigneur a promis de pourvoir à tous les besoins de ses serviteurs. (Mat. 6:33) Leur foi sera-t-​elle assez forte ? Croiront-​ils le Seigneur sur sa Parole ? Se basant sur sa connaissance et sur sa foi, l’apôtre Paul donne une explication sur la position du chrétien raisonnable : “ Si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent s’enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux ; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-​mêmes dans bien des tourments. ” — I Tim. 6:8-10.

      2. Quel rôle tendent à jouer les attraits de ce monde et nos convoitises ?

      2 Satan essaie de rendre les choses de ce monde attrayantes aux yeux de ceux qui sont dans le service de Dieu. Il y a la convoitise de la chair qui combat les choses spirituelles. (I Cor. 10:6-11 ; Jacq. 1:14, 15 ; I Pi. 2:11) Il y a les plaisirs de cette vie auxquels on peut permettre de prendre tout le temps que nous avons consacré. Si nous possédons beaucoup de biens matériels, il se peut que nous ayons peur de perdre, à cause de l’œuvre, la possibilité de vivre aisément. Les attraits de ce vieux monde peuvent nous faire regarder en arrière. Cela arriva du temps des premiers chrétiens et cela se produit encore aujourd’hui. L’apôtre Paul atteste cela dans ses écrits (II Tim. 4:9, 10) : “ Viens au plus tôt vers moi ; car Démas m’a abandonné, par amour pour le siècle présent, et il est parti pour Thessalonique. ” Démas avait de belles occasions de servir Dieu en compagnie de l’apôtre Paul, mais il les perdit parce qu’il ne persévéra pas dans son travail. En suivant la ligne de conduite qu’il s’était choisie, il ne pouvait que perdre ses chances d’obtenir la vie éternelle et c’est en effet ce qui arriva.

      3. À quoi tendent la discorde et la médisance ?

      3 Notre rusé ennemi emploie d’autres méthodes pour freiner les serviteurs de Dieu. Il sème la discorde parmi les frères et sœurs. On dit souvent du mal de nous dans le monde, mais quand ces choses proviennent de la bouche de ceux qui nous sont associés dans l’œuvre, on ne les accepte pas facilement. Cela blesse profondément. Si notre foi n’est pas forte nous pouvons nous sentir offensés et nous isoler des autres chrétiens. C’est là une erreur ; cela peut nous amener à cesser notre travail. C’est pourquoi nous ne devons pas permettre à la division de se glisser dans nos rangs. Nous devons régler rapidement tout différend qui s’élève et qui nous empêche d’aller de l’avant dans le travail. — Prov. 6:14, 16, 19 ; Éph. 4:3, 12, 13, 31, 32 ; Col. 3:12, 13.

      4. Pourquoi devons-​nous être vigilants et avoir un point de vue positif de notre travail ?

      4 Étant attaqués de tant de côtés par le malin, nous devons rester vigilants et combattre durement pour aller de l’avant. Nous ne pouvons pas nous permettre de risquer notre vie, aussi devons-​nous toujours avoir un point de vue positif. Il est dangereux d’être indécis, d’hésiter sur le chemin conduisant à la vie. Nous sommes sages si nous comprenons qu’une fois consacrés à servir Dieu, il ne peut plus être question de se demander comment décider des choses. Et nous agissons prudemment en prenant toujours nos décisions en faveur de l’œuvre du Seigneur et en harmonie avec sa Parole. Quand le diable le tenta dans le désert, Jésus nous donna un bon exemple de la façon de procéder. Jésus savait ce que disent les Écritures, aussi s’en servit-​il pour la réplique. Le diable ne put changer son état d’esprit positif. (Mat. 4:1-11) Nous devons également veiller pour ne pas permettre aux désirs de notre chair ou aux autres créatures de nous influencer déraisonnablement et de nous écarter des activités théocratiques. Il est nécessaire de rester attaché au Seigneur et à son organisation pour être en sécurité.

      5. Pourquoi notre esprit doit-​il être formé ? En profitant de quoi ?

      5 Notre esprit doit être formé par l’étude des Écritures si nous voulons persévérer dans notre travail. Penser à Dieu et à ses desseins et en parler, voilà qui vous sera profitable. Considérez vos entraves. Vous ne pouvez consacrer qu’un temps limité à la formation de votre esprit. Si vous consacrez tout ce temps aux lectures de ce monde, aux divertissements de la radio ou de la télévision etc., et à penser aux choses matérielles, vous perdez un temps qui peut être employé à élever une barrière protectrice contre les traits de l’ennemi. Votre esprit peut être rempli de pensées importantes. Chaque jour on peut examiner un texte publié dans l’Annuaire des témoins de Jéhovah. Vous pouvez trouver un moment convenable pour parler sur un sujet théocratique quand vous êtes réunis avec d’autres dans le travail de témoignage public, ou en voyage avec des amis, ou à la maison. Le chrétien qui est sage réserve régulièrement certains moments afin d’édifier son esprit et de se fortifier en vue du travail à faire. — Phil. 4:8, 9.

      6. Comment pouvons-​nous aider les frères et sœurs à acquérir la foi et de bonnes habitudes ?

      6 Cette façon d’agir aidera aussi les autres. Vous avez le privilège d’édifier les autres dans la foi. Souvent vous rencontrez quelqu’un qui n’est pas assuré dans ses voies, qui fait preuve de relâchement dans sa manière de travailler. Alors, en encourageant cette personne indécise à assister aux réunions d’étude biblique, en compagnie d’autres personnes possédant la même foi précieuse, et en lui suggérant de participer au service de Dieu, vous lui rendez un service. Elle peut ne pas réaliser le danger vers lequel elle est entraînée, quand elle présente de petites excuses pour ne pas faire ce que Dieu exige de ses serviteurs consacrés. En tant que chrétien vous avez le privilège d’aider autrui à prendre les bonnes habitudes que vous-​mêmes avez fait vôtres et à repousser les mauvaises qui nous font retourner en arrière. Conservez l’habitude de vous réunir régulièrement avec le peuple du Seigneur. Pratiquez ces choses avec ponctualité.

      7. De quelle façon une appréciation convenable du travail nous aide-t-elle à persévérer ?

      7 Il vous sera plus facile de persévérer dans votre travail si vous évaluez comme il faut l’œuvre extraordinaire qui échoit au chrétien. Sans aucun doute, il n’y a rien de plus précieux dans ce monde transitoire. Ce n’est pas là chose commune ou ordinaire. Une personne fière se sentira trop importante ou trop capable pour aller de maison en maison dans le service de Dieu. Mais Jésus et ses disciples n’eurent pas ce sentiment. Ils n’ont pas choisi de servir Dieu parce qu’ils étaient incapables de trouver un autre emploi ou parce qu’ils n’étaient pas qualifiés pour un autre travail. Ils ont vu dans le service de Dieu le plus grand honneur que pouvait recevoir une créature sur cette terre. Aujourd’hui, il y en a beaucoup parmi les témoins de Jéhovah qui possèdent, du point de vue du monde, des capacités naturelles et des talents exceptionnels. Ils peuvent avoir une intelligence de beaucoup supérieure à la moyenne. Ils peuvent être habiles. S’ils devaient orienter leurs efforts dans ce sens, ils seraient capables d’arriver à de hautes positions dans ce monde, et en même temps d’acquérir la richesse et toutes ces choses que le monde poursuit. Mais choisissent-​ils les biens temporels et la privation du précieux travail et des bénédictions de Dieu ? Certainement pas. Ils emploient plutôt leurs capacités naturelles pour l’avancement de l’œuvre du Seigneur. Nous devrions considérer nos capacités naturelles comme des dons venant de Jéhovah et les cultiver dans son service. (I Cor. 12:31 ; 13:8 ; 14:1, 39 ; Éph, 4:7-13) Par conséquent, quelles que soient nos capacités, qu’elles soient nombreuses ou non, elles devraient être mises au service de Dieu et nous aider à persévérer dans ce travail.

      8, 9. Quelle devrait être la qualité de notre travail dans ce ministère ? Pourquoi ?

      8 Il ne suffit pas d’avoir part à l’œuvre de Dieu. Non, nous devons donner le meilleur de nous-​mêmes si nous voulons lui être agréables. Nous devrions maintenir la qualité du travail au plus haut degré possible. Comme l’écrivit Paul : “ Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, j’ai posé le fondement comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus. Mais que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit dessus. Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ. Or, si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée, car le jour la fera connaître, parce qu’elle se révèlera dans le feu, et le feu éprouvera, ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre bâtie par quelqu’un sur le fondement subsiste, il recevra une récompense. ” — I Cor. 3:10-14.

      9 C’est une erreur que de sous-estimer le merveilleux service de Dieu. Ce service est un trésor d’une valeur inestimable. “ Nous portons ce trésor dans des vases de terre [nos corps], afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous. ” (II Cor. 4:7) Nous recevons de Dieu nos aptitudes au travail et nous devrions les employer d’une façon constructive, consciencieusement et avec diligence. Nous aurons de la joie dans le service de Dieu si nous le faisons bien, si nous le faisons de notre mieux. Nous aurons accompli un bon travail constructif ; notre travail sera fécond. C’est selon la qualité de notre travail que Dieu va nous récompenser. Grande est la récompense de Jéhovah pour notre service dans la justice ; il nous donne la vie éternelle. “ Le méchant fait un gain trompeur, mais celui qui sème la justice a un salaire véritable. ” — Prov. 11:18.

      10. En agissant ainsi quelles récompenses recevons-nous maintenant ?

      10 Maintenant déjà nous recevons certaines récompenses. Nous avons la satisfaction et le contentement de l’esprit qui viennent seulement de la bénédiction du Seigneur. Nous avons la joie du Seigneur, des cœurs remplis d’espérance et l’esprit de perspectives heureuses. Cela nous sert de rempart contre l’opposition du diable. Nous voyons que maintenant nous avons le privilège de nous développer grâce aux nombreuses expériences et épreuves par lesquelles nous passons. Ainsi, nous perfectionnons notre travail comme cela se doit, faisant disparaître les imperfections. En voyant l’amélioration de notre travail nous aurons beaucoup de joie. Nous sommes heureux de faire la volonté du Seigneur ainsi qu’il est écrit : “ Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien. ” — Jacq. 1:2-4.

      LA LIBERTÉ GRÂCE À UNE BONNE CONSCIENCE

      11. Quelle liberté nous donne une bonne conscience ?

      11 Au perfectionnement de notre service s’ajoute le sentiment que nous faisons ce qui est juste. Ainsi le Seigneur nous récompense en nous accordant la liberté qui peut seulement être le fruit d’une bonne conscience. En tant que chrétiens, nous nous sommes consacrés à servir notre Père, et il nous aide à garder notre intégrité. En suivant la voie de la justice nous recevons beaucoup de bénédictions et nous avons le privilège de montrer par notre conduite intègre que ceux qui nous maltraitent sont couverts de confusion. “ Et qui vous maltraitera, si vous êtes zélés pour le bien ? D’ailleurs, quand vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. N’ayez d’eux aucune crainte, et ne soyez pas troublés ; mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous, et ayant une bonne conscience, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ceux qui décrient votre bonne conduite en Christ soient couverts de confusion. ” Quel sentiment merveilleux que celui de se sentir libéré de la crainte, content, sûr de pouvoir se reposer à l’ombre de la main protectrice du Très-Haut. Il y a une certaine joie à souffrir pour avoir pratiqué la justice dans l’œuvre de Dieu ; mais par contre, quelle angoisse ressentent ceux qui font le mal ! “ Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal. ” — 1 Pi. 3:13-17.

      12. Vers quelle situation pitoyable conduit le manque de persévérance ?

      12 Si nous persévérons dans le service de Dieu et que nous nous attachons fermement à son organisation, nous subirons peut-être des persécutions, mais Dieu nous accordera la force et les moyens de les supporter. C’est quand de nouveau nous nous laissons entraîner par négligence dans les voies de ce vieux monde, et que nous nous laissons prendre à l’un des nombreux pièges ou ruses de Satan, que nous subissons les souffrances inexprimables que nous nous sommes attirées. L’attention de la Watch Tower Society est souvent dirigée sur ces choses parce que de nombreuses personnes recherchent de l’aide dans leurs moments de détresse. L’exemple récent d’un cas malheureux est relaté dans la lettre suivante :

      Chers frères,

      Je vous écris afin de vous demander des conseils sur la séparation et le divorce. Mon mari et moi, nous sommes des témoins de Jéhovah, mais au cours des deux dernières années nous nous sommes relâchés dans notre zèle pour le service. Je réalise la faute que nous avons commise et j’ai essayé d’amener mon mari à retourner dans le service. Depuis le début de cette année je ne suis pas arrivée à le faire assister une seule fois aux réunions. Il pense qu’après avoir été une fois serviteur de groupe, puis s’être relâché, il a perdu son droit aux bénédictions du Royaume. Naturellement, je pense qu’il a été pris au piège par le diable, et qu’il essaie maintenant de se justifier de ses actes.

      Il s’est laissé entraîner par une femme et désire le divorce pour pouvoir se marier avec elle. Je lui ai dit qu’en agissant ainsi, il perdrait certainement toute espérance. Nous avons deux enfants et je pense que quiconque a la connaissance des lois de Dieu devrait être capable de se rendre compte qu’il doit laisser ces tentations, même si nous ne pouvons nous entendre, chose que je crois possible s’il voulait renoncer à cette autre femme. Veuillez nous écrire aussitôt que possible au sujet de notre position. Je réalise que nous avons perdu de nombreuses bénédictions par notre négligence. Mais tout espoir est-​il perdu ? Je sais qu’il aime le Seigneur et le peuple du Seigneur. Mais je suis embarrassée quant à la voie à suivre.

      Unie à vous pour la Théocratie..........

      Voilà la situation pitoyable vers laquelle ont été conduits quelques-uns pour ne pas avoir persévéré dans le travail, pour ne pas s’être attachés à l’organisation du Seigneur. C’est ce qu’apportera Satan à ceux qui lui donnent prise en s’arrêtant pour s’associer de nouveau à ce vieux monde : souffrance morale, malheurs, soucis.

      13. Comment sommes-​nous aidés à persévérer dans l’œuvre en profitant de la miséricorde divine ?

      13 Nous sommes réconfortés de savoir que notre Dieu qui est dans les cieux est un Dieu miséricordieux et une source inépuisable d’aide et de réconfort. Quand les attaques constantes de notre adversaire nous font trébucher et que nous lui cédons du terrain, nous subissons de ce fait des misères qu’on ne saurait exprimer. Mais si vraiment nous aimons Dieu, nous nous tournerons vers lui et nous rechercherons son aide, comme un enfant va vers son père. Si nous nous efforçons sincèrement de marcher désormais dans le droit chemin, nous pouvons recevoir cette aide par sa bienveillance que nous n’avons pas méritée. Nous savons que nous ne pouvons pas continuer à répéter volontairement nos péchés et chaque fois revenir demander pardon, comme c’est la coutume dans de nombreux cercles religieux modernes, car une telle conduite n’est pas en harmonie avec les Écritures. (Héb. 10:26-30) Mais si nous nous repentons sincèrement et cherchons à marcher dans le droit chemin, en retournant dans l’œuvre du Seigneur décidés à persévérer, le Seigneur nous aidera à nous remettre. Il est certain que la période de souffrance est, pour le moins, un moment très difficile à passer — beaucoup ne s’en remettent jamais — c’est pourquoi le serviteur de Jéhovah, s’il est sage, gardera une claire vision du litige et persévérera dans son travail, ne courant aucun risque pour sa vie.

      14. Par quelle conduite pouvons-​nous perdre toutes les récompenses pour nos œuvres passées ?

      14 En fin de compte, ce sont nos œuvres que notre Père prendra en considération, et c’est par elles qu’il déterminera si oui ou non nous recevrons la vie éternelle. Pourquoi devrions-​nous risquer sottement de perdre cette excellente récompense de Jéhovah en reculant pour poursuivre les salaires illusoires de ce vieux monde qui se meurt ? Considérons plutôt les paroles de l’apôtre Pierre et prêtons-​leur attention : “ Et si vous invoquez comme Père Celui qui, sans acception de personnes, juge chacun selon son œuvre, conduisez-​vous avec crainte pendant le temps de votre séjour sur la terre, sachant que ce n’est point par des choses périssables, comme l’argent ou l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vos pères vous avaient transmise, mais par le précieux sang de Christ. ” (I Pi. 1:17-19, Vers. Syn.) Il est demandé des chrétiens de vivre dignement pendant tout le temps qu’ils passent dans ce vieux monde, de se conformer soigneusement à la Parole de Dieu, afin de gagner l’approbation finale du Donateur de la vie qui est dans les cieux. La rançon offerte par Christ Jésus ne doit pas être considérée comme une chose ordinaire, mais comme un trésor précieux ayant beaucoup plus de valeur que l’argent et l’or. Nous pouvons perdre toutes les bénédictions du Seigneur si nous retournons à la vaine manière de vivre héritée de nos pères avant de connaître la vérité et de nous consacrer.

      15, 16. Où et comment recevons-nous la force de travailler ?

      15 Grâce à la récompense que nous recevons maintenant de Jéhovah, nous trouvons la protection divine. Nous vivons dans un monde méchant qui cherche à détruire tout ce qui honore le nom de Jéhovah. Si d’en haut ne s’exerçait pas un service de protection inégalable, nos chances de survivre dans ce vieux monde seraient nulles. Nous recevons aussi toute aide raisonnable. Le Seigneur a donné abondamment de son esprit à ses serviteurs, et avec cela les a pourvus de nourriture spirituelle et de la connaissance de ses desseins, à tel point que nous ne pouvons les contenir. La nourriture est abondante. Quand nous travaillons dur, nous employons plus de nourriture et nous l’apprécions davantage. Cela nous donne plus de force pour persévérer dans notre travail.

      16 La force que Dieu nous donne pour persévérer dans ce vieux monde est au-dessus de la compréhension de ce monde. Le monde voit que les témoins de Jéhovah, en tant qu’organisation, persévèrent dans leur travail dans n’importe quelles conditions, face à la violence des persécutions et à la guerre. Les efforts faits pour arrêter l’œuvre devraient, en général, mettre fin aux activités de n’importe quel groupement. Nous savons que seule l’aide de Jéhovah nous donne la possibilité de persévérer, et ainsi nous ne nous en glorifions pas. “ Nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu. Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l’épreuve, et cette victoire l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le saint esprit qui nous a été donné. ” — Rom. 5:1-5.

      17. Quelle est la seule chose sage à faire maintenant en ce qui concerne notre travail ? Comment ?

      17 Avec l’aide de l’esprit de Dieu et de la merveilleuse espérance que nous avons, nous pouvons tout supporter ; nous nous sentons capables de persévérer ; nous pouvons continuer ; nous pouvons nous attacher à notre travail. C’est la seule chose sage à faire maintenant. Nous avons la perspective de vivre et le temps est si proche. Paul dit : “ N’abandonnez donc pas votre assurance, à laquelle est attachée une grande rémunération. Car vous avez besoin de persévérance, afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis. ” — Héb. 10:35, 36.

      UN BON PLACEMENT DE NOS EFFORTS

      18. À quoi ne devrions-​nous pas consacrer toute notre énergie ? Pourquoi ?

      18 Les choses durables sont celles dans lesquelles nous devons placer nos efforts. Ces choses durables ne peuvent être que les intérêts théocratiques, l’œuvre de Dieu. Il nous est conseillé de ne pas placer toute notre énergie dans les entreprises de ce monde parce que ces choses sont vouées à la destruction lors de la proche bataille d’Armaguédon. Si nous leur consacrons tout notre temps, ce sera du temps perdu parce que de telles choses sont vouées à la destruction avec ce monde, lors de la bataille d’Armaguédon qui est maintenant proche. Si nous leur consacrons tout notre temps, ce sera du temps perdu parce que de telles choses sont destinées à la destruction. Pire que cela, nous pouvons être détruits avec elles à Armaguédon pour ne pas avoir persévéré dans l’œuvre de Dieu, et ne pas l’avoir maintenue à la première place dans notre vie. “ Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l’homme vous donnera ; car c’est lui que le Père, que Dieu a marqué de son sceau (a autorisé à agir ainsi, Une Vers. Amér.) ” (Jean 6:27) On doit se souvenir que gagner le salut signifie travailler et persévérer malgré toutes les épreuves. “ Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent. ” — Phil. 2:12.

      19. De quelles façons profitables pouvons-​nous accomplir notre travail personnel ?

      19 Tout le travail que nous faisons est profitable. Quelques paroles opportunes aideront beaucoup de personnes à apprécier davantage les desseins de Dieu et sa grande miséricorde. Nous avons l’occasion de parler à certains par téléphone. Nous écrivons des lettres au sujet de l’évangile. Nous pouvons envoyer des publications parlant du Royaume, à des amis ou à des personnes de bonne volonté. Quand des amis viennent nous rendre visite, nous pouvons leur parler de Jéhovah Dieu. Tout cela fait partie de la bonne œuvre que nous accomplissons outre le travail important consistant à visiter les gens chez eux ou sur leur lieu de travail. Que nous fassions beaucoup de travail ou peu, selon nos forces et nos possibilités, la persévérance dans le travail est une bonne chose. Puisque cela signifie le salut, votre travail n’est pas inutile ou fait en vain. “ Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, travaillant de mieux en mieux à l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail ne sera pas vain dans le Seigneur. ” — I Cor. 15:58.

      20. Pourquoi la citation de I Timothée 4:16 a-​t-​elle plus de force maintenant ?

      20 Les chrétiens ont toujours dû travailler, car cela est en harmonie avec les principes du Dieu Très-Haut. Le conseil de Paul rapporté en I Timothée 4:16 était plein de signification pour les consacrés du début de l’ère chrétienne. Mais aujourd’hui les temps sont plus périlleux, les jours sont plus mauvais. Le temps du règlement final du grand litige de la domination universelle est là et le courroux des méchants est à son comble. Cela signifie que les assauts lancés contre ceux qui cherchent à faire l’œuvre de Dieu sont plus forts et plus violents qu’à n’importe quel autre moment de l’histoire. En face de tout cela nous devons nous-​mêmes rester fermes dans notre intégrité, sans jamais donner au diable la moindre occasion de nous porter atteinte et de nous mettre hors du service chrétien, sans jamais permettre à ses forces de nous capturer et de nous entraîner dans les ténèbres de ce monde et dans sa perdition.

      21. Comment notre travail est-​il aujourd’hui une bénédiction nous conduisant au succès ?

      21 L’œuvre qui nous a été confiée est une grande bénédiction. Elle nous éloigne des choses dangereuses de ce vieux monde, nous servant ainsi de protection. Le travail que nous avons à faire maintenant consiste à enseigner et à prêcher. Tout le temps et les forces que nous pouvons rassembler devraient être consacrés au travail. Nous nous sommes engagés dans cette œuvre avec la résolution de persévérer jusqu’au bout. Le nom de Jéhovah est engagé et il en est de même de notre salut éternel. Nous voulons gagner et nous pouvons gagner en faisant de bonnes œuvres. Oui, vraiment, nous devons persévérer dans notre travail et attendre fidèlement le moment où la déclaration du Seigneur contenue en Apocalypse 22:12 sera accomplie : “ Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu’est son œuvre. ” C’est maintenant le moment. Le règlement final du grand litige devant avoir lieu pendant cette génération, notre salut est beaucoup plus proche qu’au moment où les premiers chrétiens commencèrent à servir Dieu. Il est même plus proche que lorsque nous-​mêmes avons commencé à travailler à l’œuvre de Dieu. Nous ne devons pas courir de risques en regardant en arrière vers le vieux monde, pour quoi que ce soit. Maintenant, nous ne pouvons même pas risquer le moindre ralentissement. C’est pourquoi l’exhortation contenue en I Timothée 4:16 a, pour nous qui vivons dans les derniers jours, une si grande signification : “ Veille sur toi-​même et sur ton enseignement ; persévère dans ces choses. ” w 15/2/50.

  • Extrait de l’Annuaire 1950 des témoins de Jéhovah
    La Tour de Garde 1950 | 1er juillet
    • Extrait de l’Annuaire 1950 des témoins de Jéhovah

      GRÈCE (Suite et fin)

      Les difficultés auxquelles nous devons faire face dans notre ministère se sont accrues cette année. Nous pourrions l’appeler : “ Une année de procès devant les tribunaux. ” En effet, les procès se multiplièrent contre les témoins de Jéhovah, devant les tribunaux tant civils que militaires. L’accusation habituelle est celle de “ prosélytisme ” — simplement offrir nos écrits est considéré comme tel — ou de “ rassemblement illégal ”, appliquée à nos réunions pour l’adoration de Dieu. La perte matérielle occasionnée à nos frères et sœurs par ces procès est incalculable. Plus de 700 comparurent devant les tribunaux et 240 furent condamnés à différentes peines. Mais nous réalisons que les “ privilèges accrus de service dans la prédication de l’évangile viendront avec les persécutions. ”

      À présent, environ 25 pères de famille paisibles, de différents villages de Thessalie, sont enfermés dans un camp de concentration à Trikkala, où on leur dit qu’ils seront libérés à condition de signer une déclaration par laquelle ils s’engagent à rentrer au sein de l’église orthodoxe. D’autres frères et sœurs sont en exil dans des îles désertes sans avoir commis d’acte punissable. Dans tous ces cas la seule accusation contre les détenus est qu’ils sont témoins de Jéhovah !

      Voici quelques expériences caractéristiques montrant comment les frères et sœurs louent Jéhovah, malgré les conditions dans lesquelles ils se trouvent : Dans une île où sont exilés des frères et sœurs, le témoignage de l’évangile est un sujet de conversation journalière. Beaucoup d’autres personnes exilées, en entendant parler de la vérité, s’y intéressent. Les frères et sœurs attirent l’attention de tous par leur conduite morale et chrétienne. Dans un cas, deux détenus avaient à peine entendu parler de la vérité et regrettaient de devoir partir quelques jours plus tard et d’être privés ainsi de l’occasion d’en apprendre davantage. Les frères et sœurs leur dirent : “ Ne regrettez pas de devoir nous quitter ; si vous êtes sincères, même avant d’arriver dans votre village vous rencontrerez des témoins de Jéhovah qui vous parleront du Royaume de Dieu. ” Et cette expérience a été complétée par un autre frère : “ Je me rendais au Péloponèse en train. Dans un compartiment de troisième classe deux messieurs causaient. Je m’approchai d’eux et au moment opportun leur parlai de la vérité. Immédiatement un d’eux dit : Sur l’île, les témoins de Jéhovah nous ont bien informés car ils nous ont dit qu’avant d’atteindre notre village, le Seigneur enverrait d’autres de ses témoins pour nous parler de la vérité. ”

      Pays-Bas

      Lorsque les témoins de Jéhovah déploient des efforts pour étendre la véritable adoration dans quelque pays que ce soit, la promesse “ C’est la bénédiction de Jéhovah qui enrichit ” s’avère vraie. Au cours de l’année de service écoulée, les frères et sœurs aux Pays-Bas atteignirent sept nouveaux maximums en proclamateurs. Le dernier, au mois d’août, indique 5 130 serviteurs prêchant la Parole.

      Lorsqu’on devient témoin de Dieu, on modifie sa conception du travail à accomplir, on l’élargit. Ce n’est plus uniquement son propre petit groupe qu’on voit, mais à cause du service de circuit, de l’activité des études bibliques et des visites complémentaires, on apprécie que l’organisation du Seigneur ait une portée beaucoup plus vaste. Les témoins de Jéhovah aux Pays-Bas s’intéressent non seulement à leurs affaires locales, mais à celles du circuit entier, du pays entier, de la terre entière. Ils font partie du corps unifié formé de personnes qui travaillent harmonieusement dans le dessein commun de faire progresser la vraie adoration du Très-Haut sous la direction du chef Christ Jésus. Le serviteur de la filiale des Pays-Bas nous donne un rapport très intéressant du travail des frères et sœurs dans ce pays durant les douze derniers mois, et il nous dit leur joie dans ce service.

      Le cycle de conférences est très utile pour nous mettre en contact avec de nombreuses personnes de bonne volonté et il aide les frères et sœurs à être actifs dans le service du Seigneur et à aider les nouveaux intéressés à devenir des ministres capables. Les frères et sœurs ont bien soutenu cette branche du service. À l’aide du Seigneur les nombreuses difficultés, manque d’argent, manque de salles à cause de préjugés ou de prix astronomiques, furent surmontées. Le bureau a encouragé les frères et sœurs à accorder une attention spéciale aux réunions en plein air, puisqu’elles avaient été assez négligées jusqu’à maintenant. On a signalé également que les conférences pouvaient être annoncées même sans publicité imprimée, si l’argent faisait défaut. Notre Roi lui-​même prêcha de la sorte, il y a dix-neuf siècles. Bientôt des rapports nous parvinrent de différentes parties du pays nous racontant les joies et bénédictions reçues. De petits groupes dans les secteurs ruraux, qui avaient parfois organisé des conférences publiques auxquelles assistaient une ou deux personnes ou même aucun étranger, ont maintenant une assistance d’une centaine de personnes dans les villages. Et lorsque nous prenons en considération le fait que de nombreuses conférences sont données aux lieux de réunions des études de livre du groupe, l’augmentation de 58 pour cent du nombre total des conférences publiques n’est pas difficile à expliquer.

      Le fait qu’il y a encore des secteurs dans toutes les provinces du pays où le message du Royaume n’est pas prêché et où des groupes n’ont pas de serviteurs capables pour prendre soin du troupeau, incita le bureau à encourager les proclamateurs de groupe et les serviteurs qui ne pouvaient devenir ministres à temps complet, à écouter l’invitation à prêcher qui venait de ces territoires. Comment cela ? En allant s’établir dans ces secteurs isolés ou près de ces groupes faibles pour y continuer leur œuvre de prédication. Cela permettrait également à des pionniers d’être affectés à ces secteurs et de loger chez ces frères et sœurs. À cause de la pénurie de logement, cela semble être le seul moyen d’établir un point d’appui dans ces territoires isolés et de fonder de nouveaux groupes.

      Inspirés par l’exemple du fidèle Abraham d’autrefois, qui ne s’attachait pas à un certain endroit ou à des amis

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