BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • g90 22/9 p. 8-10
  • Les déchets nucléaires — Danger de mort!

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Les déchets nucléaires — Danger de mort!
  • Réveillez-vous ! 1990
  • Intertitres
  • Document similaire
  • Catastrophe!
  • Pays pauvres: décharges des pays riches
    Réveillez-vous ! 1995
  • La partie est-elle gagnée ?
    Réveillez-vous ! 1996
  • La menace nucléaire: enfin écartée?
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1994
  • L’énergie nucléaire est-elle la solution ?
    Réveillez-vous ! 1973
Plus…
Réveillez-vous ! 1990
g90 22/9 p. 8-10

Les déchets nucléaires — Danger de mort!

LE MONDE ne risque pas seulement d’être englouti sous une avalanche d’ordures ménagères. En fait, cette menace n’est rien comparée à celle, plus importante et plus dangereuse, que font planer des déchets d’un autre genre. Dès le moment où ils ont su exploiter l’atome pour fabriquer des armes nucléaires ou de l’électricité, les savants se sont heurtés à un épineux problème: comment se débarrasser dans les meilleures conditions de sécurité des déchets hautement radioactifs ainsi produits?

On a consacré des milliards de dollars à la recherche de solutions, afin de protéger l’environnement et les générations à venir de la contamination de ces résidus nocifs. Sans conteste, le défi est de taille, dans la mesure où certains de ces déchets peuvent rester mortels pendant des milliers d’années pour n’importe quel organisme vivant.

Pendant des dizaines d’années, on s’est contenté d’enterrer une bonne partie de ces matériaux dangereux dans des fosses ou de les immerger dans des bassins perméables en pensant que leur dilution les rendrait inoffensifs — une supposition qui a eu des conséquences catastrophiques comme nous le verrons plus loin. Des millions de litres de déchets très irradiants ont été stockés en sous-sol dans d’énormes cuves; d’autres ont été coulés dans des fûts scellés et entreposés en surface, ce qui s’est révélé également dangereux.

En fait, le danger est si grand que les scientifiques envisagent toutes les solutions — de l’envoi de ces déchets dans l’espace à leur enfouissement sous les calottes polaires. On étudie actuellement la possibilité de larguer au nord du Pacifique des conteneurs qui, espère-​t-​on, s’enfonceraient d’une trentaine de mètres dans les sédiments qui recouvrent le plancher océanique. “Nous avons là des substances dont il va falloir se débarrasser, soit sur terre, soit dans l’eau, soit sous les eaux de l’océan, a dit le vice-président de l’Institut océanographique de Woods Hole. Où les mettre ailleurs?”

En attendant qu’une solution à la fois plus sûre et plus durable soit trouvée, on pare au plus pressé en entreposant la plus grande partie des matériaux radioactifs au fond de bassins installés dans des bâtiments hermétiquement clos. La province canadienne de l’Ontario, par exemple, possède 16 réacteurs nucléaires qui ont déjà produit plus de 7 000 tonnes de déchets radioactifs actuellement stockés dans de tels conteneurs. La Grande-Bretagne, qui trouve elle aussi ses déchets bien encombrants, entrepose pour l’instant ses déchets hautement radioactifs dans des dépôts de surface, et ce jusqu’à ce que des sites souterrains imperméables aient été découverts et testés. La France, l’Allemagne et le Japon doivent faire face aux mêmes problèmes.

“Aux États-Unis, écrit le New York Times, la méthode officiellement la plus sûre est l’enfouissement dans une ‘couche géologique profonde’, un endroit sec, stable et isolé. Mais trouver un tel site s’avère compliqué.” Compliqué est le mot. Selon les scientifiques, l’endroit doit être suffisamment sec et stable pour pouvoir abriter les déchets en toute sécurité pendant 10 000 ans. Bien que certains matériaux nucléaires puissent rester toxiques 250 000 ans, les spécialistes pensent que tant de bouleversements géologiques interviendront dans les 10 000 ans à venir, “que ce n’est pas la peine d’essayer de prévoir plus loin”. “Je ne connais aucun modèle de prévision qui nous permette de faire une projection ne serait-​ce que dans 1 000 ans”, a déclaré un grand nom de la radioactivité, ajoutant qu’il est “difficile de parler des risques de santé 10 000 ans à l’avance”.

Catastrophe!

En perçant les secrets de l’atome, les savants ont donné naissance à un phénomène jusqu’alors inconnu et auquel ils n’étaient pas préparés: une pollution catastrophique, car mortelle. Même après avoir été prévenues du danger, les autorités ont délibérément ignoré les mises en garde. Donnant la priorité à l’arme atomique, elles ont concentré leur attention sur la technologie et les matériaux permettant sa fabrication, se désintéressant des conséquences qu’aurait cette politique sur l’environnement et la santé de la population. La gestion des terribles déchets a été traitée avec une grande légèreté. Par exemple, selon une édition de mars 1989 d’U.S.News & World Report, dans une usine d’armement atomique américaine, “plus de 750 milliards de litres de déchets dangereux, de quoi noyer Manhattan sous 12 mètres de poison, ont été déversés dans des fosses et des étangs non protégés”. “Des fuites ont provoqué la contamination des eaux souterraines sur au moins 260 kilomètres carrés. Quelque 170 millions de litres d’effluents hautement radioactifs sont conservés dans d’immenses cuves souterraines, et le plutonium qui s’en est déjà échappé permettrait de fabriquer plus de 50 bombes du type de celle qui a détruit Nagasaki.” On estime que le nettoyage du site coûtera 65 milliards de dollars.

Sous l’effet de la chaleur dégagée par les déchets, certains réservoirs se sont fissurés, laissant s’infiltrer dans le sol quelque deux millions de litres de matières radioactives. L’eau de boisson, contaminée, présentait un taux de strontium 90 un millier de fois supérieur aux normes fixées par l’Agence pour la protection de l’environnement. Selon le New York Times, dans une autre usine d’armement atomique, “des substances radioactives provenant de galeries où sont stockés 42 millions de litres d’uranium (...) ont gagné une nappe phréatique et pollué des puits à moins d’un kilomètre au sud du site”. Le même journal rapportait que, dans l’État de Washington, des milliards de litres d’eau contaminée ont été répandus dans le sol et que, depuis, un certain nombre de sources déversent du tritium dans une rivière, la Columbia.

Toujours d’après le New York Times, dans un complexe de traitement des déchets nucléaires situé dans l’État de l’Idaho, du plutonium s’est échappé de dépôts peu profonds. “Il s’infiltre à travers les couches rocheuses et menace une immense nappe aquifère qui alimente en eau des milliers d’habitants du sud de l’Idaho.” La substance nocive a déjà pénétré à 70 mètres sous terre et se trouve presque à mi-chemin de la nappe.

Quel danger présente le plutonium qui a été déversé dans les cours d’eau et rejeté dans l’atmosphère? “Le plutonium reste radioactif 250 000 ans, signale le New York Times, et l’inhalation ou l’ingestion de particules même microscopiques peut être mortelle.” D’après Newsweek, “inhaler une simple poussière de plutonium peut suffire à provoquer le cancer”.

Les effets immédiats et à long terme de l’exposition aux déchets nucléaires ne sont pas connus. Peut-être ne le seront-​ils jamais. Il suffit de dire, cependant, que 162 cas de cancer ont été répertoriés dans un rayon de quelques kilomètres autour d’une certaine centrale nucléaire. Les gens n’osent pas consommer l’eau et la peur est omniprésente. “Il y aura entre six et 200 cas de cancer supplémentaires”, prévoit un universitaire, qui est médecin consultant auprès des employés de la centrale en question. “Tout le monde est terrorisé. Les gens ont l’impression de ne plus être maîtres ni de leur environnement ni de leur vie.”

Et c’est bien le cas. Il y a des siècles de cela, un fidèle prophète de Jéhovah a écrit: “Je sais bien, ô Jéhovah, qu’à l’homme tiré du sol n’appartient pas sa voie. Il n’appartient pas à l’homme qui marche de diriger son pas.” (Jérémie 10:23). L’Histoire atteste la justesse de ces paroles — particulièrement en ces derniers jours. Les problèmes grandissants liés à l’accumulation des déchets ne constituent qu’un exemple de plus de l’incapacité de l’homme à diriger son pas avec sagesse.

Ce n’est toutefois pas une raison pour désespérer. En effet, les prophéties de la Bible montrent clairement que le Créateur fera bientôt disparaître le présent monde et le remplacera par un nouveau. Il ne tolérera plus longtemps le traitement que l’homme inflige à la planète et à ses semblables, mais ‘saccagera ceux qui saccagent la terre’. (Révélation 11:18.) Après cela, sous Sa direction, les hommes apprendront à s’occuper de la terre et à en exploiter les ressources avec sagesse. — Psaume 37:34; 2 Pierre 3:10-13.

[Entrefilet, page 9]

Certains déchets nucléaires restent toxiques 250 000 ans.

[Entrefilet, page 10]

“Inhaler une simple poussière de plutonium peut suffire à provoquer le cancer.”

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager