BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • Ne renoncez pas!
    La Tour de Garde 1995 | 1er décembre
    • Ne renoncez pas!

      “Ne renonçons (...) pas à faire ce qui est excellent, car nous moissonnerons en temps voulu, si nous ne nous lassons pas.” — GALATES 6:9.

      1, 2. a) De quelles façons le lion chasse-​t-​il? b) Qui le Diable traque-​t-​il en priorité?

      LE LION a plus d’une technique de chasse. Parfois, il se met à l’affût de sa proie près d’un point d’eau ou d’un lieu de passage habituel. Parfois aussi, explique le livre Portraits de la vie sauvage (angl.), il “se contente de profiter d’une occasion, comme la rencontre d’un jeune zèbre endormi”.

      2 L’apôtre Pierre a expliqué que notre “adversaire, le Diable, comme un lion rugissant, circule cherchant à dévorer quelqu’un”. (1 Pierre 5:8.) Satan sait que le temps lui est compté, aussi s’acharne-​t-​il comme jamais contre les humains pour les empêcher de servir Jéhovah. Cependant, c’est ceux qui adorent déjà Jéhovah que ce “lion rugissant” traque en priorité (Révélation 12:12, 17). Ses méthodes de chasse rappellent celles du félin auquel il est assimilé. Quelles sont-​elles?

      3, 4. a) Par quelles méthodes Satan s’attaque-​t-​il aux serviteurs de Jéhovah? b) Étant donné que nous vivons “des temps décisifs et durs”, quelles questions se posent?

      3 Parfois, Satan prend l’affût: il essaie par la persécution ou l’opposition de briser notre intégrité pour que nous cessions de servir Jéhovah (2 Timothée 3:12). Mais, comme le lion, il lui arrive aussi de simplement saisir une occasion. Il attend que le découragement ou la lassitude nous gagnent et tente d’exploiter ce passage à vide pour nous faire renoncer. Ne devenons pas des proies faciles!

      4 Toutefois, nous vivons la période la plus difficile de toute l’histoire humaine. En ces “temps décisifs et durs”, beaucoup d’entre nous peuvent se sentir par moments découragés ou accablés (2 Timothée 3:1). Comment ne pas nous laisser gagner par une lassitude qui ferait de nous une proie facile pour le Diable? Oui, comment suivre ce conseil donné par l’apôtre Paul sous l’inspiration divine: “Ne renonçons donc pas à faire ce qui est excellent, car nous moissonnerons en temps voulu, si nous ne nous lassons pas.” — Galates 6:9.

      Quand les autres nous déçoivent

      5. Qu’est-​ce qui fatiguait David, mais que n’a-​t-​il pas fait?

      5 Dans les temps bibliques, même les plus fidèles serviteurs de Jéhovah se sentaient parfois accablés. “Je me suis fatigué à force de soupirer, a écrit le psalmiste David; tout au long de la nuit je baigne ma couche, de mes larmes j’inonde mon divan. De déplaisir mon œil s’est affaibli.” Pourquoi David était-​il dans cet état? Il l’a expliqué: “À cause de tous ceux qui me sont hostiles.” Les méchancetés de certaines personnes peinaient tellement David qu’il en pleurait à chaudes larmes. Néanmoins, il ne s’est pas détourné de Jéhovah à cause de ce que d’autres humains lui avaient fait. — Psaume 6:6-9.

      6. a) Quel effet pourraient avoir sur nous les paroles ou les actions des autres? b) Comment certains deviennent-​ils d’eux-​mêmes des proies faciles pour le Diable?

      6 De même, par leurs paroles ou leurs actes, certains peuvent nous fatiguer et nous faire beaucoup de peine. “Il y a celui qui parle inconsidérément, comme à coups d’épée”, dit Proverbes 12:18. Que l’auteur de ces propos inconsidérés soit un chrétien ou une chrétienne, et le ‘coup d’épée’ risque d’être profond. La tendance humaine peut être de s’en offusquer, et même de cultiver du ressentiment. C’est particulièrement le cas si nous estimons avoir été traités avec rudesse ou injustement. Nous pouvons alors avoir du mal à parler à notre offenseur; peut-être même l’évitons-​nous. Rongés par la rancune, certains renoncent et cessent d’assister aux réunions chrétiennes. Malheureusement, ce faisant ils ‘donnent du champ au Diable’, devenant pour lui une proie facile. — Éphésiens 4:27.

      7. a) Comment ne pas être le jouet du Diable quand on nous déçoit ou qu’on nous blesse? b) Pourquoi ne faut-​il pas garder rancune?

      7 Que faire pour ne pas être le jouet du Diable quand on nous déçoit ou qu’on nous blesse? Nous devons essayer de ne pas éprouver de ressentiment, et au contraire prendre l’initiative de faire la paix ou de régler le problème le plus tôt possible (Éphésiens 4:26). Colossiens 3:13 nous exhorte en ces termes: “Continuez (...) à vous pardonner volontiers les uns aux autres, si quelqu’un a un sujet de plainte contre un autre.” Il convient particulièrement de pardonner quand notre offenseur reconnaît sa faute et se montre sincèrement désolé (voir Psaume 32:3-5 et Proverbes 28:13). Pour que cela soit plus facile, cependant, n’oublions pas que pardonner ne signifie pas accepter ou minimiser le mal commis. Pardonner implique ne pas garder rancune. La rancune est un lourd fardeau à porter. Elle peut consumer la pensée, nous enlever toute joie. Elle peut même nuire à notre santé. Par contre, le pardon, quand il est indiqué, contribue à notre bien-être. À l’instar de David, puissions-​nous ne jamais renoncer ni nous écarter de Jéhovah à cause de ce que d’autres nous auraient dit ou fait!

      Quand nous avons des manquements

      8. a) Pourquoi certains se sentent-​ils parfois particulièrement coupables? b) Quel danger y a-​t-​il à se laisser submerger par un sentiment de culpabilité au point d’avoir envie de renoncer?

      8 “Tous, nous trébuchons bien des fois”, nous dit Jacques 3:2. Quand cela arrive, il est normal de s’en vouloir (Psaume 38:3-8). Ce sentiment de culpabilité peut être particulièrement fort si, luttant contre une faiblesse de la chair, nous faisons périodiquement des rechutesa. Témoin le cas de cette chrétienne: “Ignorant si j’avais commis ou non le péché impardonnable, je ne voulais plus vivre. Je pensais que je ferais aussi bien d’arrêter de me dépenser dans le service de Jéhovah, car il était probablement trop tard pour moi.” Quand nous laissons un sentiment de culpabilité nous submerger au point d’avoir envie de renoncer, nous offrons au Diable une faille dont il risque de profiter immédiatement (2 Corinthiens 2:5-7, 11). Ce qu’il nous faut peut-être dans ce cas, c’est un point de vue plus équilibré sur la culpabilité.

      9. Pourquoi devrions-​nous avoir confiance dans la miséricorde divine?

      9 Quand on pèche, il est normal d’éprouver un certain sentiment de culpabilité. Parfois, cependant, ce sentiment persiste chez un chrétien parce qu’il pense ne jamais pouvoir être digne de la miséricorde divine. La Bible fait pourtant cette promesse réconfortante: “Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice.” (1 Jean 1:9). Avons-​nous une seule bonne raison de croire que Dieu n’agira pas ainsi dans notre cas? Ne dit-​il pas dans sa Parole qu’il est “prêt à pardonner”? (Psaumes 86:5; 130:3, 4.) Étant incapable de mentir, dans la mesure où nous nous approchons de lui le repentir au cœur il tiendra les promesses de sa Parole. — Tite 1:2.

      10. Pour ce qui est de combattre une faiblesse de la chair, quelle assurance réconfortante trouve-​t-​on dans un ancien numéro de La Tour de Garde?

      10 Comment réagir si, combattant une faiblesse, vous faites une rechute? Ne renoncez pas! Une rechute n’annule pas forcément les progrès que vous avez déjà réalisés. Dans son numéro du 15 juin 1954, La Tour de Garde donnait cette assurance réconfortante: “Parfois (...) nous trébuchons et tombons plusieurs fois sur quelque mauvaise habitude qui est restée attachée plus profondément que nous ne l’avions pensé à notre ancien modèle de vie. (...) Ne désespérez pas. N’en concluez pas que vous avez commis le péché pour lequel il n’y a pas de pardon. C’est ainsi justement que Satan voudrait vous faire raisonner. Le fait que vous vous sentiez affligé et que vous vous en vouliez est une preuve que vous n’êtes pas allé trop loin. Ne vous lassez pas de vous tourner vers Dieu, avec humilité et sincérité, en recherchant son pardon, la purification et le secours. Allez vers lui comme un enfant va vers son père quand il est dans la peine, peu importe si vous le faites souvent à cause de la même faiblesse, et Jéhovah vous accordera miséricordieusement son aide à cause de sa [faveur] imméritée et, si vous êtes sincère, il vous donnera la perception nette d’une conscience purifiée.”

      Quand nous avons l’impression de ne pas en faire assez

      11. a) Quel sentiment devrait nous procurer notre participation à la prédication du Royaume? b) Contre quels sentiments concernant leur participation au ministère certains chrétiens doivent-​ils se battre?

      11 La prédication du Royaume tient une place importante dans la vie du chrétien, et y participer est une source de joie (Psaume 40:8). Il en est pourtant qui s’en veulent terriblement de ne pouvoir faire davantage dans le ministère. Pareil sentiment de culpabilité risque de miner notre joie et de nous amener à renoncer, car nous nous imaginons que Jéhovah trouve que nous n’en faisons jamais assez. Voyez avec quel genre de sentiments certains sont aux prises.

      “Vous ne pouvez pas imaginer le temps qu’on perd quand on est pauvre, a écrit une chrétienne mariée, mère de trois enfants. Je dois économiser sur tout et, pour cela, prendre du temps pour faire les fripiers, les soldes, voire confectionner moi-​même des vêtements. Je passe aussi une à deux heures par semaine à m’occuper des bons [de réduction], pour les découper, les remplir et les échanger. Parfois, je m’en veux terriblement, car je me dis que c’est à la prédication que je devrais consacrer ce temps.”

      “J’avais le sentiment de ne pas aimer suffisamment Jéhovah, raconte une mère de quatre enfants dont le mari n’est pas Témoin de Jéhovah. Alors, je me démenais dans son service. Je me donnais vraiment à fond, mais je n’étais jamais satisfaite. Il faut dire que je m’estimais très peu, et qu’à cause de cela je ne voyais pas comment Jéhovah pouvait agréer mon service pour lui.”

      Une chrétienne qui a jugé nécessaire d’arrêter le service à plein temps a dit: “Je ne supportais plus l’idée de ne pas pouvoir tenir mon engagement de servir Jéhovah à plein temps. Vous ne pouvez pas savoir à quel point j’étais déçue. Aujourd’hui encore, je pleure quand j’y repense.”

      12. Pourquoi certains chrétiens se reprochent-​ils amèrement de ne pas pouvoir faire plus dans le ministère?

      12 Il est on ne peut plus normal de vouloir servir Jéhovah aussi pleinement que possible (Psaume 86:12). Mais pourquoi des chrétiens se reprochent-​ils amèrement de ne pas être capables d’en faire plus? Il apparaît que, chez certains, cet état d’esprit est lié à un sentiment de médiocrité qui a parfois son origine dans des événements pénibles survenus au cours de leur vie. Chez d’autres, ce sentiment de culpabilité déplacé naît d’une vision peu réaliste de ce que Jéhovah attend de nous. En témoigne cette remarque d’une chrétienne: “Je pensais que tant qu’on ne souffrait pas, c’est qu’on n’en faisait probablement pas assez.” À cause de ce raisonnement, elle se fixait des objectifs trop élevés, et s’en voulait ensuite encore plus d’être incapable de les atteindre.

      13. Qu’attend de nous Jéhovah?

      13 Qu’attend de nous Jéhovah? En termes simples, que nous le servions de toute notre âme, en fonction de notre situation (Colossiens 3:23). Cependant, il peut y avoir une grande différence entre ce que nous voudrions faire et ce que nous pouvons faire en restant réalistes. Des facteurs comme l’âge, la santé, la résistance ou les responsabilités familiales peuvent nous imposer des limites. Néanmoins, si nous faisons tout notre possible, nous pouvons être assurés que nous servons Jéhovah de toute notre âme, ni plus ni moins qu’un autre dont la santé et la situation lui permettent d’être dans le ministère à plein temps. — Matthieu 13:18-23.

      14. Que pouvez-​vous faire si vous avez besoin d’aide pour déterminer ce que vous pouvez réalistement attendre de vous?

      14 Comment donc déterminer ce que vous pouvez réalistement attendre de vous? Peut-être voudrez-​vous en discuter avec un chrétien mûr en qui vous avez confiance (un ancien ou une chrétienne expérimentée par exemple) et qui connaît vos capacités, vos limites et vos responsabilités familiales (Proverbes 15:22). Rappelez-​vous que Dieu ne mesure pas votre valeur aux résultats chiffrés de votre activité de prédication. Tous ses serviteurs sont précieux à ses yeux (Aggée 2:7; Malachie 3:16, 17). Que vous fassiez plus ou moins que d’autres, du moment que cela représente votre mieux, Jéhovah est satisfait et vous n’avez pas lieu de vous culpabiliser. — Galates 6:4.

      Quand on exige beaucoup de nous

      15. Pourquoi peut-​on dire qu’il est beaucoup exigé des anciens de la congrégation?

      15 “Celui à qui on a beaucoup donné, a dit Jésus, on exigera beaucoup de lui.” (Luc 12:48). Assurément, ‘on exige beaucoup’ des anciens. Comme Paul, ils se dépensent pour la congrégation (2 Corinthiens 12:15). Ils doivent préparer des discours, effectuer des visites pastorales, traiter des affaires judiciaires, et ce sans négliger leur famille (1 Timothée 3:4, 5). Outre cela, certains anciens participent activement à la construction de Salles du Royaume, font partie d’un comité de liaison hospitalier ou sont volontaires aux assemblées. Que peuvent faire ces hommes courageux et dévoués pour ne pas se lasser de porter ces responsabilités?

      16. a) Quel conseil pratique Jéthro a-​t-​il donné à Moïse? b) Quelle qualité permettra à un ancien de confier des responsabilités appropriées à d’autres?

      16 À Moïse, son gendre modeste et humble qui s’épuisait à s’occuper des problèmes des autres, Jéthro donna un conseil pratique: celui de se décharger de certaines responsabilités sur d’autres hommes qualifiés (Exode 18:17-26; Nombres 12:3). “La sagesse est avec les modestes”, dit Proverbes 11:2. Être modeste, c’est connaître et accepter ses limites. Un homme modeste n’a pas de réticence à déléguer et il ne craint pas non plus de perdre son autorité en confiant des responsabilités appropriées à d’autres hommes capablesb (Nombres 11:16, 17, 26-29). Au contraire, il souhaite vivement les aider à progresser. — 1 Timothée 4:15.

      17. a) Comment les membres de la congrégation peuvent-​ils alléger la charge des anciens? b) Quels sacrifices les femmes d’anciens font-​elles, et comment pouvons-​nous leur montrer que nous ne les prenons pas pour un dû?

      17 Les membres de la congrégation peuvent faire beaucoup pour alléger la charge des anciens. Conscients que ceux-ci ont une famille dont ils doivent prendre soin, ils ne devraient pas accaparer exagérément leur temps et leur attention. Ils ne devraient pas non plus considérer comme un dû les sacrifices auxquels les femmes d’anciens consentent de bon cœur en acceptant avec abnégation de ‘partager’ leur mari avec la congrégation. Une mère de trois enfants dont le mari est ancien a dit: “S’il y a quelque chose dont je ne me plains jamais, c’est de la charge supplémentaire que j’assume volontairement à la maison pour que mon mari puisse s’acquitter de sa fonction d’ancien. Je sais que son service vaut à notre famille d’être abondamment bénie par Jéhovah, et je ne regrette pas ce qu’il donne. Et pourtant, j’admets avec réalisme que, du fait de ses occupations, je dois râteler les feuilles du jardin ou discipliner les enfants plus souvent que je ne le ferais autrement.” Malheureusement, au lieu de montrer de la reconnaissance pour le surcroît de travail que cette sœur accepte, certains lui adressaient des remarques blessantes du genre “Pourquoi n’es-​tu pas pionnière?” (Proverbes 12:18). Il vaut infiniment mieux féliciter quelqu’un pour ce qu’il fait que le critiquer pour ce qu’il n’est pas en mesure de faire. — Proverbes 16:24; 25:11.

      Parce que la fin n’est pas encore venue

      18, 19. a) Pourquoi n’est-​ce pas le moment d’arrêter de courir dans la course pour la vie éternelle? b) Quel conseil opportun l’apôtre Paul a-​t-​il adressé aux chrétiens de Jérusalem?

      18 Quand un coureur qui participe à une épreuve de fond sait que l’arrivée est proche, il n’abandonne pas. Son corps peut être à la limite de la résistance — épuisé, surchauffé, déshydraté —, mais si près du but, ce n’est pas le moment d’arrêter de courir. De même, les chrétiens sont engagés dans une course dont le prix est la vie, et la ligne d’arrivée est désormais très proche. Ce n’est donc pas le moment de cesser de courir! — Voir 1 Corinthiens 9:24; Philippiens 2:16; 3:13, 14.

      19 Les chrétiens du Ier siècle se trouvaient dans une situation similaire. Vers 61 de notre ère, l’apôtre Paul a adressé une lettre aux disciples à Jérusalem. Le temps s’écoulait, la “génération” méchante, le système de choses juif apostat, était sur le point de ‘passer’. Les chrétiens de Jérusalem devaient être particulièrement aux aguets et fidèles; il leur faudrait en effet s’enfuir de la ville quand ils la verraient entourée par des armées qu’on ferait camper (Luc 21:20-24, 32). C’est donc opportunément que Paul leur a donné ce conseil divinement inspiré: ‘Ne vous lassez pas et ne défaillez pas dans vos âmes.’ (Hébreux 12:3). L’apôtre a utilisé ici deux verbes très évocateurs: “se lasser” (kamnô) et “défaillir” (ékluomaï). Selon un bibliste, ces termes grecs sont “utilisés par Aristote pour parler de coureurs qui se relâchent et s’effondrent après avoir franchi le poteau d’arrivée. Les lecteurs [de la lettre de Paul] étaient toujours dans la course. Ils ne devaient pas abandonner prématurément. Ils ne devaient pas s’évanouir et s’effondrer de lassitude. C’est un nouvel appel à persévérer face aux difficultés”.

      20. Pourquoi le conseil de l’apôtre Paul est-​il opportun pour nous aujourd’hui?

      20 Ce conseil de Paul est tout aussi opportun pour nous aujourd’hui. À cause des difficultés croissantes, il peut nous arriver d’être comme un coureur épuisé dont les jambes menacent de se dérober sous lui. Mais si près du but, nous ne devons pas renoncer (2 Chroniques 29:11)! C’est précisément ce que voudrait notre Adversaire, le “lion rugissant”. Fort heureusement, Jéhovah a pris des dispositions pour donner “de la vigueur à celui qui est épuisé”. (Ésaïe 40:29.) Quelles sont ces dispositions, et comment en tirer profit? C’est ce que nous verrons dans l’article suivant.

      [Notes]

      a Il peut s’agir, par exemple, de vouloir maîtriser un trait de personnalité profondément enraciné, tel qu’un caractère irascible, ou de chercher à s’affranchir de la masturbation. — Voir les numéros de Réveillez-vous! du 22 mai 1988, pages 19-21, et du 8 février 1982, pages 16-20, ainsi que le livre Les jeunes s’interrogent — Réponses pratiques, pages 198-211, publiés par la Watchtower Bible and Tract Society of New York, Inc.

      b Voir l’article “Anciens, déléguez!” dans La Tour de Garde du 15 octobre 1992, pages 20-3.

  • Jéhovah donne de la vigueur à celui qui est épuisé
    La Tour de Garde 1995 | 1er décembre
    • Jéhovah donne de la vigueur à celui qui est épuisé

      “Ceux qui espèrent en Jéhovah reprendront de la vigueur. Ils s’élèveront avec des ailes, comme les aigles.” — ÉSAÏE 40:31.

      1, 2. Que donne Jéhovah à ceux qui se confient en lui, et qu’allons-​nous considérer?

      L’AIGLE est l’un des oiseaux les plus puissants qui soient. Il peut planer sur de grandes distances sans un battement d’ailes. D’une envergure de plus de deux mètres, l’aigle royal, “le roi des oiseaux”, est “l’un des aigles les plus impressionnants; s’élevant au-dessus des collines et des plaines, [il] évolue pendant des heures à la verticale d’une crête avant de monter en spirale jusqu’à n’être plus qu’un point noir dans [le] ciel”. — Encyclopédie Audubon des oiseaux d’Amérique du Nord (angl.).

      2 Songeant aux capacités de vol de l’aigle, Ésaïe a écrit: “[Jéhovah] donne de la vigueur à celui qui est épuisé; et il fait abonder toute la force chez celui qui est sans énergie vive. Les garçons s’épuiseront et se fatigueront, et les jeunes hommes trébucheront, oui, mais ceux qui espèrent en Jéhovah reprendront de la vigueur. Ils s’élèveront avec des ailes, comme les aigles. Ils courront et ne se fatigueront pas; ils marcheront et ne s’épuiseront pas.” (Ésaïe 40:29-31). N’est-​il pas des plus réconfortant de savoir que Jéhovah donne à ceux qui se confient en lui la vigueur pour aller de l’avant, les dotant en quelque sorte des ailes apparemment infatigables de l’aigle? Considérons quelques-unes des dispositions que Jéhovah a prises pour donner de la vigueur à celui qui est épuisé.

      Le pouvoir de la prière

      3, 4. a) Qu’est-​ce que Jésus a encouragé ses disciples à faire? b) Que pouvons-​nous attendre de Jéhovah en réponse à nos prières?

      3 Jésus a encouragé ses disciples à “toujours prier et [à] ne pas renoncer”. (Luc 18:1.) Quand les difficultés de la vie nous semblent insupportables, le fait d’ouvrir notre cœur à Jéhovah nous aide-​t-​il vraiment à reprendre de la vigueur et à ne pas renoncer? Oui, mais à condition de ne pas oublier certaines choses.

      4 Nous devons être réalistes quant à ce que nous attendons de Jéhovah en réponse à nos prières. Une chrétienne qui avait sombré dans une dépression grave a fait, après coup, cette observation: “Comme pour les autres maladies, le temps n’est pas encore venu pour Jéhovah de faire des miracles. En revanche, il nous aide effectivement à faire face à la situation et à guérir pour autant que cela soit possible dans ce système.” Expliquant en quoi ses prières l’ont aidée, elle a ajouté: “J’avais accès à l’esprit saint de Jéhovah 24 heures sur 24.” Ainsi, Jéhovah ne nous met pas à l’abri d’éventuelles difficultés de la vie, mais il ‘donne de l’esprit saint à ceux qui le lui demandent’. (Luc 11:13; Psaume 88:1-3.) Cet esprit peut nous armer contre n’importe quelle épreuve ou difficulté qui se présente (1 Corinthiens 10:13). Si nécessaire, il peut nous insuffler “la puissance qui excède la puissance normale” pour endurer jusqu’à ce que le Royaume de Dieu fasse disparaître, dans le monde nouveau maintenant si proche, toutes les sources de tension. — 2 Corinthiens 4:7.

      5. a) Quelles sont deux choses importantes à faire pour que nos prières soient efficaces? b) Comment pourrions-​nous prier si nous combattons une faiblesse de la chair? c) Par des prières insistantes et précises, que montrons-​nous à Jéhovah?

      5 Cependant, pour que nos prières soient efficaces, il nous faut persévérer et être précis (Romains 12:12). Par exemple, s’il vous arrive d’être fatigué à force de combattre une faiblesse de la chair, chaque matin demandez à Jéhovah de vous aider à ne pas y succomber dans la journée. Priez-​le également dans ce sens tout au long du jour et le soir avant de vous coucher. En cas de rechute, suppliez-​le de vous pardonner, mais parlez-​lui aussi de ce qui a causé ce faux pas et de ce que vous pourriez faire pour que cela ne se reproduise plus. Par ces prières insistantes et précises, vous montrerez à Celui ‘qui entend la prière’ que vous désirez sincèrement gagner le combat. — Psaume 65:2; Luc 11:5-13.

      6. Pourquoi pouvons-​nous logiquement nous attendre que Jéhovah écoute nos prières quand bien même nous nous sentirions indignes de prier?

      6 Parfois, cependant, ceux qui sont fatigués se sentent indignes de prier. Une chrétienne qui était dans ce cas a dit par la suite: “C’est un état d’esprit très dangereux, car cela veut dire que nous nous permettons de nous juger alors qu’il ne nous appartient pas de le faire.” En effet, “Dieu lui-​même est Juge”. (Psaume 50:6.) La Bible nous donne l’assurance que, même si “notre cœur vient à nous condamner, (...) Dieu est plus grand que notre cœur et il connaît toutes choses”. (1 Jean 3:20.) Quel soulagement de savoir que s’il nous arrive de nous juger indignes de prier, tel n’est pas forcément l’avis de Jéhovah! “Il connaît toutes choses” sur nous, notamment les événements de notre vie qui peuvent être à l’origine de notre sentiment d’indignité (Psaume 103:10-14). Sa miséricorde et la profondeur de sa compréhension l’incitent à écouter les prières qui émanent d’“un cœur brisé et écrasé”. (Psaume 51:17.) Comment pourrait-​il refuser d’écouter nos appels à l’aide, lui qui condamne “quiconque ferme son oreille au cri de misère du petit”? — Proverbes 21:13.

      Des relations fraternelles chaleureuses

      7. a) Quelle autre disposition Jéhovah a-​t-​il prévue pour nous aider à reprendre de la vigueur? b) Quelle prise de conscience au sujet de nos frères et sœurs peut nous fortifier?

      7 La fraternité chrétienne est une autre disposition prévue par Jéhovah pour nous aider à reprendre de la vigueur. Quel précieux privilège est le nôtre d’appartenir à une famille internationale de frères et sœurs (1 Pierre 2:17)! Quand les difficultés de la vie nous accablent, la chaleur de ces liens fraternels peut contribuer à nous revigorer. Comment? Le fait de savoir que nous ne sommes pas les seuls à affronter des situations oppressantes peut déjà nous fortifier. Parmi nos frères et sœurs, il y en a sûrement qui ont connu des difficultés, des épreuves et des sentiments semblables aux nôtres (1 Pierre 5:9). Il est rassurant de savoir que ce qui nous arrive n’est pas rare et que d’autres partagent nos états d’âme.

      8. a) Quels exemples montrent que nous pouvons trouver l’aide et le réconfort dont nous avons besoin au sein de la famille des frères? b) Avez-​vous déjà été aidé et réconforté par “un vrai compagnon”? Racontez.

      8 Au sein de cette chaleureuse famille de frères et sœurs, nous pouvons trouver ‘de vrais compagnons’ capables de nous apporter l’aide et le réconfort dont nous avons besoin dans la détresse (Proverbes 17:17). Souvent, quelques paroles de gentillesse ou témoignages d’attention suffisent. Une chrétienne qui se débattait contre un sentiment d’inutilité se rappelle: “Des amis me parlaient souvent de moi en termes constructifs pour m’aider à surmonter mes pensées négatives.” (Proverbes 15:23). Après la mort de sa petite fille, une chrétienne a eu du mal, pendant quelque temps, à chanter les cantiques du Royaume lors des réunions de la congrégation, particulièrement ceux ayant trait à la résurrection. “Un jour, se souvient-​elle, une sœur qui se tenait de l’autre côté de l’allée m’a vue pleurer. Elle est venue près de moi, m’a entourée de son bras et a chanté le reste du cantique avec moi. J’éprouvais un immense amour pour les frères et sœurs et j’étais très heureuse que nous soyons venus à la réunion, car je me rendais compte que c’était là, à la Salle du Royaume, que nous recevions de l’aide.”

      9, 10. a) Comment pouvons-​nous contribuer à faire régner un esprit chaleureux au sein de la famille chrétienne? b) Qui, particulièrement, a besoin de compagnies qui font du bien? c) Comment pouvons-​nous aider ceux qui ont besoin d’encouragements?

      9 Bien sûr, chacun d’entre nous a la responsabilité de contribuer à faire régner un esprit chaleureux au sein de la famille chrétienne. Ainsi, nous devrions ‘élargir’ notre cœur de telle façon que tous nos frères et sœurs y aient une place (2 Corinthiens 6:13). Qu’il serait triste pour celui qui est fatigué d’avoir le sentiment que l’amour de la famille des frères s’est refroidi à son égard! Or des chrétiens disent se sentir seuls et délaissés. Une chrétienne dont le mari est opposé à la vérité a fait cette supplication: “Y a-​t-​il quelqu’un qui n’ait pas envie ni besoin d’amitiés édifiantes, d’encouragements ou de compagnies bienveillantes? S’il vous plaît, rappelez à nos frères et sœurs que nous avons besoin d’eux!” Les chrétiens qui vivent des situations oppressantes, mariés à quelqu’un qui n’est pas Témoin de Jéhovah, élevant seuls leurs enfants, souffrant d’une maladie chronique, affligés par l’âge, etc., oui ceux-là, et surtout ceux-là, ressentent la nécessité de compagnies qui font du bien. Certains d’entre nous ont-​ils besoin qu’on le leur rappelle?

      10 Comment pouvons-​nous apporter notre aide? Élargissons-​nous dans l’expression de notre amour. Quand nous exerçons l’hospitalité, n’oublions pas ceux qui ont besoin d’encouragements (Luc 14:12-14; Hébreux 13:2). Ne présumons pas que leur situation ne leur permettra pas de venir, et invitons-​les. Laissons-​les décider. Même s’ils ne peuvent accepter, cela leur fera sûrement chaud au cœur de savoir qu’on a pensé à eux. Peut-être ne leur en faut-​il pas plus pour reprendre de la vigueur.

      11. De quel genre d’aide ceux qui sont accablés peuvent-​ils avoir besoin?

      11 Ceux qui sont accablés peuvent avoir besoin d’être aidés d’autres manières encore. Par exemple, une mère qui élève seule ses enfants aimerait peut-être qu’un frère mûr s’intéresse à son fils privé de père (Jacques 1:27). Un frère ou une sœur gravement malade a peut-être du mal à faire ses courses ou son ménage. Une personne âgée peut souhaiter un peu de compagnie ou de soutien pour aller prêcher. Quand la nécessité d’apporter cette aide est permanente, cela met véritablement ‘à l’épreuve la sincérité de notre amour’. (2 Corinthiens 8:8.) Au lieu de nous écarter de ces compagnons parce que les aider demande du temps et des efforts, puissions-​nous remporter l’épreuve de l’amour chrétien en nous montrant sensibles à leurs besoins et en y répondant!

      Le pouvoir de la Parole de Dieu

      12. Comment la Parole de Dieu nous aide-​t-​elle à reprendre de la vigueur?

      12 Celui qui cesse de s’alimenter voit rapidement ses forces, ou sa vigueur, décliner. Suivant ce principe, Jéhovah nous donne la vigueur pour continuer en veillant à ce que nous soyons bien nourris spirituellement parlant (Ésaïe 65:13, 14). Quelle nourriture spirituelle nous fournit-​il? D’abord et surtout, sa Parole, la Bible (Matthieu 4:4; voir aussi Hébreux 4:12). Comment celle-ci nous permet-​elle de reprendre de la vigueur? Quand les difficultés commencent à miner nos forces, nous pouvons en puiser de nouvelles en lisant l’histoire des hommes et des femmes fidèles des temps bibliques, pour découvrir leurs sentiments et les combats qu’ils ont menés. Quoiqu’ils aient été des exemples remarquables d’intégrité, c’étaient des humains qui avaient “des sentiments semblables aux nôtres”. (Jacques 5:17; Actes 14:15.) Ils ont connu des épreuves et des difficultés pareilles aux nôtres. Considérons quelques exemples.

      13. Quels exemples dans les Écritures montrent que les hommes et les femmes fidèles des temps bibliques ont connu des sentiments et des situations très semblables aux nôtres?

      13 Malgré sa foi en la résurrection, le patriarche Abraham a été profondément affligé par la mort de sa femme (Genèse 23:2; voir aussi Hébreux 11:8-10, 17-19). David, repentant, pensait que ses péchés l’avaient rendu indigne de servir Jéhovah (Psaume 51:11). Moïse estimait ne pas être à la hauteur (Exode 4:10). Épaphrodite a été très abattu parce qu’on avait su qu’une maladie grave limitait son activité dans “l’œuvre du Seigneur”. (Philippiens 2:25-30.) Paul devait combattre la chair déchue (Romains 7:21-25). Évodie et Syntyche, deux chrétiennes ointes de la congrégation de Philippes, avaient manifestement quelque difficulté à s’entendre (Philippiens 1:1; 4:2, 3). N’est-​il pas extrêmement encourageant de savoir que ces fidèles avaient des sentiments semblables aux nôtres, ont vécu des situations similaires, et n’ont pourtant pas abandonné? Jéhovah non plus ne les a pas abandonnés.

      14. a) Quel instrument Jéhovah utilise-​t-​il pour nous aider à puiser de la force dans sa Parole? b) Pourquoi trouve-​t-​on dans La Tour de Garde et Réveillez-vous! des articles consacrés à des problèmes sociaux, familiaux et affectifs?

      14 Pour nous aider à puiser de la force dans sa Parole, Jéhovah nous fournit constamment de la “nourriture en temps voulu” par l’intermédiaire de la classe de l’esclave fidèle et avisé (Matthieu 24:45). Cet esclave fidèle utilise depuis longtemps La Tour de Garde et Réveillez-vous! pour défendre les vérités bibliques et faire savoir que le Royaume de Dieu est le seul espoir pour l’homme. Ces dernières décennies en particulier, ces deux revues ont proposé des articles bibliques opportuns consacrés à des problèmes sociaux, familiaux ou affectifs auxquels même des serviteurs de Dieu ont à faire face. Pourquoi publier ce genre d’articles? Évidemment pour aider ceux qui vivent ces situations pénibles à puiser force et encouragement dans la Parole de Dieu, mais aussi pour que, tous, nous comprenions mieux ce qu’endurent certains de nos frères et sœurs. De cette façon, nous sommes mieux à même de suivre cette exhortation de Paul: “Ayez des paroles consolantes pour les âmes déprimées, soutenez les faibles, usez de longanimité envers tous.” — 1 Thessaloniciens 5:14.

      Des anciens qui sont “une cachette contre le vent”

      15. Qu’a prophétisé Ésaïe à propos des anciens, et quelle responsabilité cela leur donne-​t-​il?

      15 Jéhovah a prévu encore autre chose pour nous aider lorsque nous sommes fatigués: il s’agit des anciens de la congrégation. À leur sujet, le prophète Ésaïe a écrit: “Chacun devra être comme une cachette contre le vent et une retraite contre la tempête de pluie, comme des ruisseaux d’eau dans une région aride, comme l’ombre d’un rocher massif dans une terre épuisée.” (Ésaïe 32:1, 2). Les anciens ont donc la responsabilité de se montrer à la hauteur de ce que Jéhovah a annoncé les concernant. Ils ‘doivent être’ des sources de consolation et de réconfort pour les autres et être prêts à ‘continuer à porter les fardeaux [ou “choses pénibles”; littéralement: “choses lourdes”] les uns des autres’. (Galates 6:2; éd. angl., note.) Que doivent-​ils faire pour cela?

      16. Comment les anciens peuvent-​ils aider quelqu’un qui se sent indigne de prier?

      16 Comme nous l’avons dit précédemment, il arrive qu’une personne fatiguée se sente indigne de prier. Que peuvent faire les anciens? Prier avec elle et en sa faveur (Jacques 5:14). Elle serait certainement réconfortée d’entendre les anciens demander à Jéhovah de l’aider à comprendre qu’elle est aimée de Lui et d’autres. Entendre la prière fervente et sincère d’un ancien peut lui permettre de reprendre de l’assurance, l’aider à se dire que si les anciens sont persuadés que Jéhovah répondra aux prières faites pour elle, elle aussi peut l’être.

      17. Pourquoi les anciens doivent-​ils savoir écouter et se mettre à la place de ceux qui sont fatigués?

      17 “Tout homme doit être prompt à écouter, lent à parler”, dit Jacques 1:19. Pour aider ceux qui sont fatigués à reprendre de la vigueur, les anciens doivent également savoir les écouter et se mettre à leur place. Il peut arriver que des membres de la congrégation se débattent contre des difficultés insolubles dans ce système de choses. Dès lors, ce dont ils ont peut-être besoin n’est pas d’une solution, mais simplement de parler à quelqu’un qui sache écouter. Sait écouter celui qui n’essaiera pas de leur dire ce qu’ils sont censés éprouver, mais qui écoutera sans porter de jugement. — Luc 6:37; Romains 14:13.

      18, 19. a) En quoi le fait d’être prompt à écouter peut-​il aider un ancien à ne pas ajouter à la charge de celui qui est déjà fatigué? b) Que se passe-​t-​il quand des anciens manifestent l’“affection fraternelle”?

      18 Anciens, le fait d’être prompts à écouter peut vous aider à ne pas ajouter involontairement à la charge de celui qui est déjà fatigué. Par exemple, si un frère ou une sœur a manqué quelques réunions ou prêche moins, a-​t-​il vraiment besoin qu’on lui conseille de faire plus dans le ministère ou d’être plus assidu aux réunions? C’est possible. Mais avez-​vous une vision globale de sa situation? La santé de cette personne s’est-​elle dégradée? Ses responsabilités familiales ont-​elles changé récemment? Est-​elle accablée par d’autres difficultés? N’oubliez pas qu’elle s’en veut peut-être déjà beaucoup de ne pas pouvoir faire plus.

      19 Comment alors aider ce frère ou cette sœur? Avant de tirer toute conclusion et de donner un conseil, écoutez (Proverbes 18:13)! Par des questions judicieuses, ‘puisez’ les sentiments enfouis dans son cœur (Proverbes 20:5). Ne restez pas indifférents à ces sentiments; tenez-​en compte. Celui qui est fatigué peut avoir besoin d’être rassuré sur le fait que Jéhovah prend soin de nous et comprend que parfois notre situation puisse nous imposer des limites (1 Pierre 5:7). Quand les anciens manifestent une telle “affection fraternelle”, ceux qui sont fatigués ‘trouvent du réconfort pour leur âme’. (1 Pierre 3:8; Matthieu 11:28-30.) Et si ces derniers trouvent du réconfort, ils n’auront pas besoin qu’on leur dise de faire plus; leur cœur les poussera à faire tout ce qui leur est raisonnablement possible de faire dans le service de Jéhovah. — Voir 2 Corinthiens 8:12; 9:7.

      20. La fin de cette génération méchante étant si proche, que devrions-​nous être déterminés à faire?

      20 Nous vivons incontestablement la période la plus difficile de toute l’histoire humaine. À mesure que nous avançons dans le temps de la fin, la vie dans le monde de Satan devient de plus en plus pénible. Rappelez-​vous: comme un lion qui chasse, le Diable attend que nous nous fatiguions et que nous renoncions pour nous emporter comme une proie facile. Combien nous pouvons être reconnaissants à Jéhovah de donner de la vigueur à ceux qui sont épuisés! Puissions-​nous tirer pleinement profit des dispositions qu’il a prises pour nous donner la force d’aller de l’avant, comme s’il nous munissait des ailes puissantes d’un aigle. La fin de cette génération méchante étant si proche, ce n’est assurément pas le moment d’arrêter de courir la course pour le prix: la vie éternelle. — Hébreux 12:1.

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager