-
« Pratiquez la justice » en marchant avec DieuApprochez-vous de Jéhovah
-
-
Comment nous traitons les autres
12-13. a) Pourquoi devrions-nous nous garder de juger hâtivement les autres ? b) Que voulait dire Jésus en conseillant d’‘arrêter de juger’ et d’‘arrêter de condamner’ ? (voir note).
12 Pratiquer la justice, c’est aussi traiter autrui comme Jéhovah nous traite. Il est facile de juger les autres en critiquant leurs erreurs et en doutant de la sincérité de leurs intentions. Mais aimerions-nous que Jéhovah passe au crible nos mobiles et nos manquements d’une manière impitoyable ? Ce n’est heureusement pas le cas, comme le souligne cette remarque du psalmiste : « Si tu épiais les fautes, ô Jah, qui, ô Jéhovah, pourrait tenir ? » (Psaume 130:3). Quel soulagement de savoir que notre Dieu juste et miséricordieux choisit de ne pas s’arrêter sur nos défauts ! (Psaume 103:8-10). Dès lors, comment devrions-nous traiter nos semblables ?
13 Si nous mesurons bien tout ce que la justice divine a de miséricordieux, nous nous garderons de juger hâtivement les autres sur des questions mineures ou qui ne nous regardent pas. Dans son Sermon sur la montagne, Jésus a dit : « Arrêtez de juger, et vous ne serez pas jugés » (Matthieu 7:1). Selon le récit de Luc, il a ajouté : « Arrêtez de condamnera, et vous ne serez pas condamnés » (Luc 6:37). Il montrait par là qu’il n’ignorait pas la tendance des humains imparfaits à juger autrui. Ceux de ses auditeurs qui avaient la dent dure devaient perdre cette mauvaise habitude.
Quand nous prêchons la bonne nouvelle avec impartialité, nous manifestons la justice divine.
14. Pour quelles raisons devrions-nous ‘arrêter de juger’ les autres ?
14 Pourquoi devons-nous ‘arrêter de juger’ autrui ? D’abord, parce que notre autorité est limitée. Après avoir rappelé qu’« un seul est Législateur et Juge », Jéhovah, le disciple Jacques pose cette question pertinente : « Qui es-tu pour juger ton prochain ? » (Jacques 4:12 ; Romains 14:1-4). Ensuite, notre nature pécheresse fausse souvent notre jugement. Préjugés, orgueil blessé, jalousie, volonté de paraître justes : bien des sentiments et des mobiles peuvent déformer notre perception des autres. Quand on y pense, d’autres limites encore nous imposent de réprimer notre esprit critique. Lisons-nous dans les cœurs ? Connaissons-nous tout des gens ? Alors, de quel droit prêtons-nous de mauvais mobiles à nos compagnons ou dénigrons-nous leurs efforts pour servir Dieu ? Plutôt que de nous focaliser sur leurs manquements, imitons Jéhovah en cherchant ce qu’il y a de bon en eux.
15. Qu’ils soient verbaux ou physiques, quels mauvais traitements n’ont pas leur place parmi les serviteurs de Dieu, et pourquoi ?
15 Un mot sur la famille. Avec ce triste constat : au lieu du havre de paix qu’il devrait être, le foyer devient l’endroit où l’on tend à se traiter le plus durement. Combien de fois n’entend-on pas parler de maris, de femmes ou de parents qui accablent leurs proches d’injures ou de coups ? Les mots qui blessent, le sarcasme et la violence physique n’ont pas leur place parmi les serviteurs de Dieu (Éphésiens 4:29, 31 ; 5:33 ; 6:4). L’exhortation de Jésus à ‘arrêter de juger et de condamner’ ne s’arrête pas au seuil de la maison. N’oublions pas que pratiquer la justice, c’est traiter les autres comme Jéhovah nous traite. Or notre Dieu n’est jamais dur ni cruel avec nous, mais au contraire « plein de tendre affection » envers ceux qui l’aiment (Jacques 5:11). Quel bel exemple à suivre !
-
-
« Pratiquez la justice » en marchant avec DieuApprochez-vous de Jéhovah
-
-
a Un certain nombre de traductions mettent « ne jugez pas » et « ne condamnez pas », autrement dit : « ne commencez pas à juger » et « ne commencez pas à condamner ». Or, dans la langue originale, la défense est dans les deux cas exprimée au présent, ce qui signifie que les actions sont en cours, mais doivent cesser.
-