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Table des matièresUne vie pleinement satisfaisante : Comment ?
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Table des matières
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1. Une vie pleinement satisfaisante : utopie ?
2. Conseils pour une vie pleinement satisfaisante
3. Le livre aux conseils fiables
4. L’Auteur de ce livre extraordinaire
6. Pourquoi Jéhovah nous a-t-il créés ?
7. Pourquoi la vie est-elle si peu satisfaisante ?
8. Le moyen de revenir à une vie pleinement satisfaisante
9. Une vie pleinement satisfaisante aujourd’hui et pour toujours !
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PréfaceUne vie pleinement satisfaisante : Comment ?
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Préface
N’est-ce pas paradoxal ? Dans un certain pays industrialisé, plus de 90 % des habitants se disent très heureux ou plutôt heureux ; or trois des dix médicaments les plus consommés sont des antidépresseurs. Quatre-vingt-onze pour cent estiment avoir une vie de famille tout à fait satisfaisante ; pourtant, près d’un mariage sur deux finit par un divorce !
De fait, une enquête effectuée dans 18 pays représentatifs d’à peu près la moitié de la population mondiale a inspiré ce commentaire : « On dirait qu’une chape de pessimisme devant l’avenir pèse sur la majeure partie du monde. » À l’évidence, beaucoup de nos contemporains n’ont pas une vie qui les satisfait pleinement. Et vous ? La présente brochure a été écrite pour vous aider à trouver la vraie satisfaction dans la vie.
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Une vie pleinement satisfaisante : utopie ?Une vie pleinement satisfaisante : Comment ?
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SECTION 1
Une vie pleinement satisfaisante : utopie ?
VOICI, dans un pays développé, une maison équipée de toutes les commodités. Il s’en dégage une apparence de confort et de prospérité. Vous passez la porte d’entrée, et là, que trouvez-vous ? L’ambiance est tendue, morose. Des adolescents renfrognés ne répondent à leurs parents que par « oui » ou par « non ». La mère n’en peut plus de mendier l’attention de son mari. Le père, lui, veut tout bonnement qu’on le laisse tranquille. Quelque part ailleurs, les parents du couple, seuls et vieillissants, s’ennuient de leurs enfants et petits-enfants qu’ils n’ont pas vus depuis des mois. À l’inverse, des familles qui connaissaient des problèmes similaires ont réussi à les résoudre et sont véritablement heureuses. À quoi cela tient-il ?
2 Transportons-nous vers un autre coin du globe, dans un pays en développement. Sept personnes — une famille — s’entassent dans une cahute qui menace ruine. Leur seule préoccupation est de se procurer la nourriture pour le prochain repas, cruel rappel de l’incapacité de l’homme à éliminer la faim et la pauvreté dans le monde. Il y a pourtant sur la terre de nombreuses familles qui restent sereines face à la pauvreté. Comment expliquer cela ?
3 Même aux habitants des pays nantis les ennuis financiers ne sont pas épargnés. Ainsi, en période d’essor économique, un couple de Japonais avait acheté une maison à crédit. Escomptant des hausses de salaire, ils s’étaient engagés à verser des sommes très élevées. Mais la situation économique s’est brusquement dégradée et, incapables de payer, ils ont dû revendre leur maison, à un prix bien inférieur au prix d’achat. Maintenant, ils continuent de rembourser l’emprunt pour une maison qu’ils n’ont plus. Par-dessus le marché, ils croulent sous les factures pour avoir mal employé des cartes de crédit. Le père joue aux courses, et la famille s’enfonce de plus en plus dans les dettes. Or, beaucoup de familles dans une situation comparable ont opéré des changements qui leur ont apporté le bonheur. Voudriez-vous savoir comment ?
4 Où que vous habitiez, les relations humaines peuvent être un facteur de tension constant qui vous empoisonne la vie. Au travail, vous êtes la cible de médisances. Vos talents font des jaloux qui vous critiquent injustement. Quelqu’un que vous côtoyez tous les jours vous hérisse par sa forte personnalité. À l’école, votre enfant est tyrannisé, harcelé ou mis à l’index. Si en plus vous êtes parent célibataire, vous constatez que ce n’est pas un atout dans vos rapports avec autrui. Autant de soucis qui rendent l’existence pénible à quantité d’hommes et de femmes.
5 Les effets du stress s’accumulent peu à peu, sournoisement, jusqu’au jour où, sans crier gare, on s’effondre. C’est pourquoi le stress est surnommé le tueur silencieux, et, quand il est permanent, comparé à un lent poison. « Aujourd’hui, affirme le professeur Robert Veninga (États-Unis, Université du Minnesota), le stress et les maladies qu’il génère frappent les travailleurs presque partout dans le monde. » Les maladies liées au stress coûteraient 200 milliards de dollars par an à l’État américain. Le phénomène est même appelé le « dernier produit d’exportation » américain, et le mot « stress » est naturalisé dans les principales langues du monde. Quand, sous l’effet de la pression, on n’arrive pas à faire tout ce qu’on avait prévu, on finit par se sentir coupable, sentiment pénible dont la femme ou l’homme moyens connaissent les affres pendant deux heures par jour, selon une étude récente. À côté de cela, il y a des gens qui savent gérer leur stress et réussir leur vie.
6 Comment avoir une vie pleinement satisfaisante malgré les difficultés quotidiennes ? Certaines personnes consultent des ouvrages pratiques et des manuels de spécialistes. Littérature fiable ? Le docteur Benjamin Spock, dont l’œuvre sur l’éducation des enfants a été traduite en 42 langues et s’est vendue à près de 50 millions d’exemplaires, a dit un jour que « l’incapacité d’être fermes [...] est aujourd’hui le problème le plus courant des parents américains ». C’est, a-t-il ajouté, largement la faute des professionnels, lui compris. « Nous avons discerné trop tard qu’en nous posant en détenteurs du savoir nous sapions l’assurance des parents. » Ce constat soulève une interrogation : De qui faut-il suivre les conseils pour connaître une vie pleinement satisfaisante aujourd’hui et dans l’avenir ?
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Conseils pour une vie pleinement satisfaisanteUne vie pleinement satisfaisante : Comment ?
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SECTION 2
Conseils pour une vie pleinement satisfaisante
DEVANT une difficulté, où cherchez-vous conseil ? Auprès d’un ami de confiance, d’un conseiller expérimenté ? Dans une bibliothèque, pour consulter des livres et y glaner des renseignements ? Dans l’expérience des années en sollicitant, selon l’expression de certains Orientaux, la « sagesse ancestrale » ? Quelle que soit votre préférence, vous avez intérêt à considérer de sages maximes offrant des suggestions pratiques pour résoudre votre difficulté. Voici donc quelques conseils avisés dont vous apprécierez certainement l’utilité.
« Éduque le garçon selon la voie pour lui. »
2 La vie de famille : Beaucoup de parents sont inquiets de devoir élever leurs enfants dans un monde saturé d’influences malsaines. Qu’ils s’inspirent donc du conseil suivant : « Éduque le garçon selon la voie pour lui ; même lorsqu’il vieillira, il ne s’en écartera pas. »1 En effet, en grandissant, les enfants ont besoin de « la voie », c’est-à-dire d’un ensemble de normes à respecter. De plus en plus de spécialistes admettent l’importance de fixer des règles bénéfiques aux enfants. Des normes judicieuses imposées par les parents donnent aux enfants un sentiment de sécurité. En outre, « le bâton et le blâme, voilà ce qui donne la sagesse ; mais un garçon laissé à lui-même fera honte à sa mère »2. « Le bâton » désigne ici l’autorité que les parents doivent exercer avec amour pour empêcher les enfants de s’égarer. Exercer cette autorité n’est en aucune façon molester l’enfant. D’où cette recommandation : « Pères, n’exaspérez pas vos enfants, pour qu’ils ne se découragent pas. »3
« Que chacun de vous [...] aime ainsi sa femme comme lui-même. »
3 Le bonheur d’une famille repose sur la bonne entente du couple. Comment établir une telle entente ? « Que chacun de vous, pour sa part, aime ainsi sa femme comme lui-même ; de son côté, la femme doit avoir un profond respect pour son mari. »4 L’amour et le respect agissent comme des lubrifiants dans les rouages familiaux. Mais ce conseil ne sera efficace que s’il y a communication, car « les plans échouent là où il n’y a pas d’entretiens confidentiels »5. On favorise la communication intime en s’efforçant de discerner les sentiments de son conjoint, de lui faire dire ce qu’il ressent réellement. Sachons bien que « les pensées de [l’être humain] sont cachées comme des eaux souterraines », mais qu’« une personne [homme ou femme] intelligente sait les faire apparaître »6.
Soyez optimiste, et prenez l’initiative de rechercher des amitiés stimulantes.
4 Combien de personnes âgées souffrent de solitude, délaissées par leurs enfants, même dans les pays où le respect filial était jadis d’usage ! Les enfants feraient bien de méditer sur ces préceptes pleins de sagesse : « Honore ton père et ta mère. »7 « Ne méprise pas ta mère simplement parce qu’elle a vieilli. »8 « Qui maltraite un père et qui chasse une mère est un fils qui agit honteusement et ignominieusement. »9 Quant aux parents âgés, ils devraient s’efforcer d’être optimistes et prendre l’initiative de rechercher des amitiés stimulantes. « Qui s’isole cherchera son désir égoïste ; il se déchaînera contre toute sagesse pratique. »10
5 La consommation d’alcool : C’est vrai, « le vin réjouit la vie »11 et la consommation de boissons alcooliques peut faire « que l’on ne se souvienne plus de son malheur »12. Cependant, ne l’oublions pas, « le vin est moqueur, la boisson enivrante est agitée, et tout homme qui se laisse égarer par cela n’est pas sage »13. Songez aux effets de l’excès de boisson : « À sa fin [le vin] mord comme un serpent, et il sécrète du poison comme une vipère. Tes yeux verront des choses étranges, et ton cœur exprimera des choses perverses. [...] “Quand me réveillerai-je ? Je continuerai à en chercher encore.” »14 L’usage modéré de boissons alcooliques a du bon, mais l’abus est toujours à proscrire.
6 La gestion de l’argent : Dans certains cas, les problèmes d’argent sont évitables moyennant une gestion prudente de ses ressources. Écoutez ce conseil : « Ne te trouve pas parmi les buveurs de vin ni parmi les gloutons de viande. Car ivrogne et glouton tomberont dans la pauvreté, et la somnolence vous fera porter des haillons. »15 Quand on n’engloutit pas son argent dans l’alcool, la drogue ou le jeu, on peut l’employer pour subvenir correctement aux besoins de sa famille. Pourtant, beaucoup de gens vivent au-dessus de leurs moyens et se retrouvent obligés de travailler comme des forcenés rien que pour rembourser leurs dettes. Il en est même qui contractent un emprunt pour payer les intérêts d’un emprunt précédent ! Voici une maxime à retenir utilement : « Qui poursuit des choses sans valeur aura de la pauvreté en suffisance. »16 Demandons-nous : « Ai-je réellement besoin de ces articles qui me font envie ? Combien de choses finissent au placard après n’avoir pour ainsi dire pas servi ? » Un éditorialiste a écrit : « Les besoins de l’homme sont peu nombreux, mais ses désirs sont infinis. » Notez encore cette maxime : « Nous n’avons rien apporté dans le monde, et nous ne pouvons non plus rien en emporter. Ainsi, ayant nourriture et vêtement, nous nous contenterons de ces choses. [...] L’amour de l’argent est une racine de toutes sortes de choses mauvaises, et en aspirant à cet amour quelques-uns [...] se sont transpercés partout de bien des douleurs. »17
7 L’ardeur au travail est un remède efficace contre les embarras pécuniaires. « Va vers la fourmi, paresseux ; considère ses voies et deviens sage. [...] Encore un peu de sommeil, encore un peu d’assoupissement, encore un peu croiser les mains en se couchant, et ta pauvreté viendra à coup sûr comme un rôdeur. »18 Une bonne prévoyance et un budget réaliste ont aussi leur intérêt. « Lequel d’entre vous qui veut bâtir une tour ne s’assoit d’abord pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer ? »19
« As-tu vu un homme habile dans son travail ? »
8 Maintenant, on peut être pauvre à son corps défendant, soit en raison d’un chômage forcé dû à une crise économique ou parce qu’on habite dans un pays dont la plupart des habitants vivent au-dessous du seuil de pauvreté. Que faire alors ? « La sagesse procure une protection tout comme l’argent procure une protection ; mais l’avantage de la connaissance, c’est que la sagesse garde en vie ses propriétaires. »20 Considérez en outre cette remarque : « As-tu vu un homme habile dans son travail ? C’est devant les rois qu’il se placera. »21 N’auriez-vous pas moyen d’acquérir des aptitudes recherchées sur le marché du travail ?
« Ayez l’habitude de donner, et on vous donnera. »
9 Le conseil suivant a l’air contradictoire, pourtant il est réellement excellent : « Ayez l’habitude de donner, et on vous donnera. [...] Car c’est avec la mesure dont vous mesurez qu’on mesurera pour vous en retour. »22 Non qu’il faille donner en espérant recevoir des avantages en retour. La leçon est plutôt qu’il faut cultiver la générosité : « L’âme généreuse engraissera, et celui qui arrose abondamment autrui sera lui aussi abondamment arrosé. »23 Partager ce que l’on a en temps de besoin engendre un climat de générosité, dont on sera peut-être un jour le bénéficiaire.
10 Les relations humaines : Un roi clairvoyant fit cette observation : « Moi, j’ai vu tout le dur travail et toute l’habileté dans le travail : que ce n’est que la rivalité entre l’un et l’autre ; cela aussi est vanité et poursuite du vent. »24 La rivalité pousse beaucoup de personnes à des comportements aberrants. Ainsi, en constatant que son voisin s’est acheté un téléviseur de 81 centimètres, quelqu’un court aussitôt s’en acheter un de 90, même si le sien, un 72, fonctionne parfaitement... Pareille rivalité est vraiment vanité, poursuite de vent, bref beaucoup d’agitation pour rien. N’êtes-vous pas de cet avis ?
Comment refréner une émotion violente comme la colère ?
11 Le conseil suivant est pour ceux qui se vexent facilement : « Ne te hâte pas dans ton esprit de t’offenser ; s’offenser, en effet, c’est ce qui repose dans le sein des stupides. »25 Évidemment, l’indignation se justifie parfois. « Soyez en colère, concède un écrivain de l’Antiquité, et pourtant ne péchez pas ; que le soleil ne se couche pas sur votre irritation. »26 Mais comment refréner une émotion violente comme la colère ? « La perspicacité d’un homme retarde sa colère, et sa beauté est de passer sur la transgression. »27 Voilà ce qu’il faut : de la perspicacité, la présence d’esprit de se demander : « Pourquoi a-t-il ou a-t-elle agi ainsi ? N’y avait-il pas des circonstances atténuantes ? » Conjuguées à la perspicacité, d’autres qualités sont un antidote à la colère : « Revêtez-vous des tendres affections de la compassion, ainsi que de bonté, d’humilité, de douceur et de patience. Continuez à vous supporter les uns les autres et à vous pardonner volontiers les uns aux autres, si quelqu’un a un sujet de plainte contre un autre. [...] Mais, outre toutes ces choses, revêtez-vous de l’amour, car c’est un lien d’union parfait. »28 Indéniablement, l’amour aplanit bien des difficultés dans les relations humaines.
12 Il existe cependant « un petit membre » qui fait obstacle à la préservation de la paix entre les humains : il s’agit de la langue. Que de vérité dans cette déclaration : « La langue, personne parmi les humains ne peut la dompter. C’est une chose mauvaise, déréglée, pleine d’un poison qui donne la mort. »29 Et quelle pertinence dans ce conseil : « Tout homme doit être prompt à entendre, lent à parler, lent à la colère. »30 Cela dit, la langue ne devrait pas servir non plus à prononcer des demi-vérités pour favoriser une paix superficielle. « Que votre mot Oui signifie simplement Oui, votre Non, Non ; car ce qui est en plus vient du méchant. »31
13 Comment bien s’entendre avec les autres ? Voici un principe directeur : « [Ayez] l’œil non pas uniquement sur vos propres affaires, par intérêt personnel, mais aussi, par intérêt personnel, sur celles des autres. »32 Cela revient à suivre ce que beaucoup appellent la « Règle d’or », à savoir : « Donc, tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, de même vous aussi, vous devez le faire pour eux. »33
14 Le stress : Comment garder son équilibre psychologique dans un monde en proie au stress ? « Un cœur joyeux a un bon effet sur le visage, mais à cause de la douleur du cœur il y a un esprit abattu. »34 Il est facile de cesser d’avoir le « cœur joyeux » en voyant son entourage bafouer ce qu’on estime être le bien. D’où la valeur de cette recommandation : « Ne deviens pas juste à l’excès et ne te montre pas sage outre mesure. Pourquoi amènerais-tu sur toi la désolation ? »35 D’autre part, peut-être sommes-nous constamment taraudés par les inquiétudes de la vie. Alors, n’oublions pas : « L’appréhension dans le cœur de l’homme fait se courber son cœur, mais une bonne parole le réjouit. »36 Concentrons-nous sur la « bonne parole », le mot gentil, l’encouragement. Une optique positive dans une situation déprimante peut même être bénéfique pour la santé. « Un cœur qui est joyeux, lit-on, fait du bien comme guérisseur. »37 Sommes-nous déprimés parce que nous avons l’impression qu’on ne s’intéresse pas à nous ? Essayons cette formule : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. »38 L’optimisme aide à supporter le stress quotidien.
15 Pensez-vous que les maximes citées jusqu’ici puissent marcher pour l’homme du XXIe siècle ? Sachez qu’elles se trouvent dans un livre ancien, la Bible. Mais pourquoi consulter la Bible plutôt que d’autres sources de sagesse ? Entre autres raisons, parce que les principes qu’elle contient ont une valeur à l’épreuve du temps. Citons le cas de ce couple, Kayoko et Yasuhiro, militants au mouvement de libération de la femme, que seule la venue d’un enfant avait poussés au mariage, mais que des problèmes financiers et le sentiment de leur incompatibilité avaient vite acculés au divorce. Plus tard, chacun de son côté et à l’insu de l’autre, Kayoko et Yasuhiro ont commencé à étudier la Bible avec les Témoins de Jéhovah. Ils ont constaté chez l’un et l’autre de profonds changements. Ils se sont finalement remariés. Quoique leur vie ne soit pas sans anicroches, maintenant ils ont les principes bibliques pour les guider, et ils savent faire mutuellement des concessions pour résoudre leurs problèmes. En côtoyant les Témoins de Jéhovah, vous pourrez observer les heureuses conséquences de l’application de ces principes. Pourquoi ne pas assister à une de leurs réunions ? Vous feriez ainsi connaissance avec des gens qui s’efforcent de suivre la Bible.
16 Les conseils cités jusqu’ici ne sont qu’un échantillon de l’inépuisable réserve de sagesse pratique disponible dans la véritable mine qu’est la Bible. Ce n’est pas sans raison que les Témoins de Jéhovah appliquent volontiers les principes bibliques au quotidien. Voulez-vous savoir le pourquoi de cet empressement et acquérir quelques rudiments de la Bible ?
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Le livre aux conseils fiablesUne vie pleinement satisfaisante : Comment ?
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SECTION 3
Le livre aux conseils fiables
«LA Bible est une cristallisation de la civilisation et du passé de l’humanité ; elle est incomparable », lit-on dans un journal publié par l’université chinoise Chung Shang de Guangzhou (Canton). Emmanuel Kant, philosophe influent du XVIIIe siècle, aurait tenu ces propos : « L’existence de la Bible, livre pour le peuple, est le plus grand bienfait jamais octroyé à la race humaine. Toute tentative pour la déprécier [...] est un crime contre l’humanité. » Une encyclopédie déclare : « L’influence de la Bible ne se limite nullement aux juifs et aux chrétiens. [...] On la considère maintenant comme un trésor moral et religieux dont l’enseignement inépuisable promet de prendre encore plus de valeur à mesure que grandira l’espérance d’une civilisation mondiale » (The Encyclopedia Americana).
2 Quelle que soit votre confession religieuse, des renseignements au sujet d’un tel livre ne vous intéresseraient-ils pas ? À la fin du XXe siècle, la Bible était traduite, intégralement ou partiellement, en plus de 2 200 langues, si bien que la majorité des humains peuvent en trouver un exemplaire dans une langue qu’ils lisent et comprennent. On a calculé que, depuis l’invention du caractère mobile, quatre milliards de bibles ont été diffusées dans le monde.
3 Veuillez maintenant ouvrir la vôtre, si vous en possédez une, à la table des matières. Vous y remarquez des noms de livres, en commençant par Genèse et en finissant par Apocalypse (Révélation). La Bible est en fait une bibliothèque de 66 livres, écrits par une quarantaine de personnes. Trente-neuf livres forment la première partie, que beaucoup appellent l’Ancien Testament. Mais, puisqu’elle a été rédigée principalement en hébreu, on parlera plus justement des Écritures hébraïques. Vingt-sept livres composent la deuxième partie, qu’on nomme traditionnellement le Nouveau Testament. Toutefois, puisqu’elle a été écrite en grec par des écrivains chrétiens, on parlera plus justement des Écritures grecques chrétiennes. La rédaction complète de la Bible a pris 16 siècles, de 1513 avant notre ère à 98 de notre ère. Les écrivains n’ont jamais tenu de réunion de rédaction, et il est arrivé que des livres soient écrits à la même époque à des milliers de kilomètres de distance. Et pourtant, la Bible a un seul thème et forme un tout ; elle ne se contredit pas. On ne peut s’empêcher de se demander comment plus de 40 hommes ayant vécu sur une période de 16 siècles ont pu produire un livre qui ait une telle harmonie.
« [Dieu] étend le nord sur le lieu vide, il suspend la terre sur rien. »
4 Même si sa rédaction a été achevée il y a plus de 19 siècles, le contenu de la Bible intrigue des hommes et des femmes de notre temps. Par exemple, ouvrez votre bible à Job 26:7, en songeant que ce texte date du XVe siècle avant notre ère. « [Dieu] étend le nord sur le lieu vide, lisez-vous, il suspend la terre sur rien. » Maintenant, prenez Isaïe 40:22, en vous rappelant que le livre d’Isaïe remonte au VIIIe siècle avant notre ère. « Il y a Quelqu’un, notez-vous, qui habite au-dessus du cercle de la terre, dont les habitants sont comme des sauterelles, Celui qui étend les cieux comme une fine gaze, qui les déploie comme une tente pour y habiter. » Quelle image s’impose à l’esprit devant ces deux descriptions ? Celle d’un objet sphérique « suspendu » dans l’espace. Une image que vous avez certainement déjà vue sur des photographies transmises par des engins spatiaux modernes. Comment, demanderez-vous, des hommes vivant à ces époques si reculées ont-ils pu faire des déclarations aussi exactes scientifiquement ?
5 Considérons une autre question en rapport avec la Bible. Est-elle historiquement exacte ? Certains ne voient en elle qu’un recueil de légendes, dépourvu de fondement historique. Prenons l’exemple du célèbre roi israélite David. Récemment encore, seule la Bible nous révélait son existence. Bien que les historiens reconnus le considèrent comme un personnage authentique, des sceptiques affirment qu’il est une légende née de l’imagination de propagandistes juifs. Que montrent les faits ?
Inscription mentionnant la « Maison de David ».
6 En 1933, on a trouvé dans les ruines de Dân, ville antique d’Israël, une inscription mentionnant la « Maison de David ». Elle faisait partie d’un monument effondré datant du IXe siècle avant notre ère qu’un ennemi des Israélites avait érigé pour commémorer une victoire sur eux. Voilà que soudain il existait une allusion antique à David ailleurs que dans la Bible ! Quelle en était l’importance ? Israel Finkelstein, de l’université de Tel Aviv, a fait ce commentaire : « Le nihilisme concernant la Bible s’est effondré du jour au lendemain avec la découverte de l’inscription qui mentionnait David. » Le professeur William Albright, archéologue qui a effectué des fouilles en Palestine pendant des dizaines d’années, a dit quant à lui : « De découverte en découverte, d’innombrables détails se trouvent confirmés, ce qui assoit de plus en plus la valeur historique de la Bible. » Comment, demanderez-vous encore, ce livre antique peut-il, à la différence des récits épiques et des légendes, présenter une aussi grande exactitude historique ? Mais ce n’est pas tout.
Pièce à l’effigie d’Alexandre le Grand.
7 La Bible est également un livre de prophéties (2 Pierre 1:20, 21). Par « prophétie » vous comprenez peut-être « ce que de soi-disant prophètes ont annoncé et dont on attend encore la réalisation ». Mais chassez donc toute idée préconçue et ouvrez votre bible à Daniel chapitre 8. Daniel y décrit la vision d’un combat entre un bélier à deux cornes et un bouc velu doté d’une « corne très apparente ». Le bouc a le dessus, mais sa grande corne est brisée et à sa place poussent quatre autres cornes. Quel est le sens de cette vision ? Le récit de Daniel poursuit : « Le bélier que tu as vu et qui possédait les deux cornes représente les rois de Médie et de Perse. Et le bouc velu représente le roi de Grèce ; quant à la grande corne qui était entre ses yeux, elle représente le premier roi. Et comme celle-là a été brisée, de sorte que quatre se sont finalement levées à sa place, il y a quatre royaumes de sa nation qui se lèveront, mais non pas avec sa force » (Daniel 8:3-22).
« De découverte en découverte, d’innombrables détails se trouvent confirmés, ce qui assoit de plus en plus la valeur historique de la Bible » (Professeur William Albright).
8 Cette prophétie s’est-elle réalisée ? La rédaction du livre de Daniel a été achevée vers 536 avant notre ère. Né 180 ans plus tard, en 356 avant notre ère, le roi de Macédoine Alexandre le Grand conquit l’Empire perse. Il fut « la grande corne » entre les yeux du « bouc velu ». Selon l’historien juif Josèphe, à son entrée dans Jérusalem avant sa victoire sur la Perse, on lui montra le livre de Daniel. Il en déduisit que la portion de cette prophétie qui le concernait visait précisément sa campagne militaire contre la Perse. Qui plus est, les manuels d’Histoire nous apprennent ce que devint l’empire d’Alexandre à sa mort en 323 avant notre ère. Quatre généraux se l’approprièrent, si bien qu’en 301 les « quatre [cornes] » qui s’étaient levées à la place de « la grande corne » avaient divisé le territoire en quatre parties. Là encore, on a tout lieu de se demander comment un livre a pu prédire de façon aussi frappante et précise des événements avec deux siècles d’avance.
9 La Bible elle-même répond à ces interrogations : « Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile » (2 Timothée 3:16). Le mot grec traduit par « inspirée de Dieu » signifie littéralement « soufflée par Dieu ». Dieu « souffla » dans la pensée d’une quarantaine d’écrivains les idées qu’aujourd’hui nous trouvons dans les livres de la Bible. Les quelques exemples que nous venons de considérer (dans les domaines scientifique, historique et prophétique) conduisent à une seule et même conclusion : Ce livre extraordinaire, la Bible, n’est pas le produit de la sagesse humaine, mais il est d’origine divine. Pourtant, beaucoup de nos contemporains doutent de l’existence de son Auteur, Dieu. Et vous ?
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L’Auteur de ce livre extraordinaireUne vie pleinement satisfaisante : Comment ?
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SECTION 4
L’Auteur de ce livre extraordinaire
ALORS que 96 % des Américains affirment croire en Dieu, la proportion est bien inférieure en Europe et en Asie. Reste que, même dans les pays dont la majorité des habitants ne croient pas en un Dieu personnel, un certain nombre ne repoussent pas l’idée qu’une force inconnue fut la cause première de l’univers matériel. Yukichi Fukuzawa, pédagogue renommé dont le portrait figure sur les billets de 10 000 yens, a écrit un jour : « Le ciel, dit-on, ne crée pas un homme supérieur ou inférieur à un autre. » Par le mot « ciel », M. Fukuzawa entendait un principe de la nature qui aurait produit les humains. Beaucoup acceptent la notion d’un « ciel » abstrait tel que celui-là. Ainsi, le Prix Nobel Kenichi Fukui disait croire en une grande structure de l’univers, équivalente à « Dieu » dans la terminologie religieuse, mais qu’il appelait, lui, « idiosyncrasie de la nature ».
Gauche : Yukichi Fukuzawa ; droite : Kenichi Fukui
2 Ces intellectuels croyaient que quelque chose ou quelqu’un d’éternel a mis en mouvement tout ce dont l’univers se compose. Pourquoi ? Voyons plutôt : le Soleil, étoile si grosse qu’elle pourrait contenir un million de planètes comme la nôtre, n’est pourtant qu’un atome dans la Voie lactée. Quant à la Voie lactée, elle n’est qu’une des milliards de galaxies qui peuplent l’univers. Il semble, au vu d’observations scientifiques, que ces galaxies s’éloignent les unes des autres à grande vitesse. La mise en mouvement de l’univers a certainement nécessité une formidable énergie. De qui ou de quoi cette énergie a-t-elle émané ? « Levez bien haut vos yeux et voyez. Qui a créé ces choses ? » demande la Bible. La réponse : « C’est Celui qui fait sortir — selon le nombre — l’armée qu’elles sont ; il les appelle toutes par leur nom. Par suite de l’abondance de l’énergie vive, car il est aussi vigoureux en force, pas une ne manque » (Isaïe 40:25, 26). Ce texte indique qu’il y avait quelqu’un pour mettre l’univers en mouvement, ce quelqu’un étant la Source de l’« énergie vive ».
Galaxie du Sombrero
3 Songez aussi à la vie sur la terre. Aurait-elle pu apparaître spontanément, comme le prétendent les évolutionnistes ? Le biochimiste Michael Behe affirme : « Même si la science a énormément progressé dans la compréhension des mécanismes chimiques de la vie, l’élégance et la complexité des systèmes biologiques au niveau moléculaire ont paralysé toute tentative d’explication de leurs origines. [...] Beaucoup de scientifiques ont péremptoirement soutenu détenir déjà, ou sous peu, des explications, mais on ne trouve dans la littérature scientifique spécialisée rien qui étaye ces assertions. Plus important, compte tenu de la structure des systèmes [biomoléculaires] eux-mêmes, il y a des raisons impérieuses de penser qu’il sera à jamais impossible de donner une explication darwinienne des mécanismes de la vie. »
« On peut comparer la forme que prend une protéine donnée [...] à un puzzle en trois dimensions », dit Michael Behe. Et un organisme humain contient probablement des centaines de milliers de ces puzzles. Les scientifiques essaient d’en pénétrer les mystères, mais qui les a inventés ?
4 Êtes-vous vraiment à l’aise avec la théorie qui veut que la vie humaine soit venue à l’existence sans aucune intervention intelligente ? Prenons l’exemple de ce que certains appellent « l’objet le plus complexe de l’univers », le cerveau humain, et voyons quelles conclusions il est possible de tirer. « Le rendement des ordinateurs neuronaux les plus puissants [...] représente, selon l’expression du professeur Richard Restak, environ un dix-millième de la capacité [...] d’une mouche. » Le cerveau d’un humain est, lui, infiniment supérieur à celui d’une mouche. Il est conçu pour apprendre des langues. Il s’autorépare, récrit des programmes, augmente sa capacité. Vous admettez certainement que même un superordinateur doté de seulement « un dix-millième de la capacité [...] d’une mouche » a eu un concepteur intelligent. Et pas le cerveau humaina ?
5 Il y a quelque trois millénaires, en un temps où les humains n’avaient pas percé les prodiges de leur constitution physique, un rédacteur de la Bible s’est exclamé après avoir médité sur la formation du corps humain : « Je te louerai de ce que, d’une si redoutable manière, je suis fait si merveilleusement. Tes œuvres sont prodigieuses, et mon âme le sait parfaitement. » Sans connaître les molécules d’ADN, il a écrit aussi : « Tes yeux ont vu mon embryon, et dans ton livre étaient inscrites toutes ses parties » (Psaume 139:14, 16). De qui parlait ce psalmiste ? Qui a fait tout apparaître dans l’univers par le moyen de « l’abondance de l’énergie vive » ?
Qu’est-ce qui est le plus performant ? Le superordinateur neuronal ou une simple mouche ?
6 Le premier verset de la Bible dit : « Au commencement Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1:1). Dieu est aussi l’Auteur de la Bible, Celui qui en inspira le contenu. Il se révèle être une personne avec qui nous pouvons nouer une relation passionnante.
a Ce sujet est approfondi dans les chapitres 2 à 4 de Y a-t-il un Créateur qui se soucie de vous ? publié par les Témoins de Jéhovah.
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Apprenez à connaître DieuUne vie pleinement satisfaisante : Comment ?
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SECTION 5
Apprenez à connaître Dieu
QUAND vous avez besoin de conseils, vous sollicitez une personne de confiance, n’est-ce pas ? Sachant à qui vous avez affaire, n’êtes-vous pas enclin à l’écouter, que les bienfaits soient ou non immédiats ? Pour bénéficier vraiment des conseils pratiques de la Bible, vous devez vous familiariser avec son Auteur. En fait, vous pouvez même devenir son « ami » ! (Isaïe 41:8).
Le nom divin dans le texte hébreu du livre d’Isaïe.
2 Lorsqu’on souhaite nouer une amitié avec quelqu’un, il est évident qu’on veut connaître son nom. Le Dieu de la Bible en a-t-il un ? Voici ce qu’il a déclaré : « Je suis Jéhovah. C’est là mon nom ; et je ne donnerai ma gloire à aucun autre ni ma louange aux images taillées » (Isaïe 42:8). Ainsi, Dieu a pour nom « Jéhovah », orthographié יהוה en hébreu (lu de droite à gauche). Ce nom figure près de 7 000 fois dans les Écritures hébraïques de la Bible. Sa signification, « Il fait devenir », souligne que Jéhovah se fait devenir tout ce qu’il a besoin d’être, ou qu’il fait que sa création devienne tout ce qui est nécessaire, pour accomplir ses desseins. De plus, en hébreu son nom se présente sous une forme grammaticale qui évoque une action en cours. Cela laisse entendre que Jéhovah a fait, et fait toujours, s’accomplir ses desseins. Il est un Dieu vivant, pas une force impersonnelle !
3 Jéhovah est devenu le Créateur (Genèse 1:1). Il est « le Dieu vivant, qui a fait le ciel et la terre et la mer et toutes les choses qui s’y trouvent » (Actes 14:15). Il a tout créé, notamment le premier couple humain, Adam et Ève. Il est donc « la source de la vie » (Psaume 36:9). Il est aussi devenu Celui qui entretient la vie. Ainsi, il ne s’est « pas laissé lui-même sans témoignage en ce qu’il a fait du bien, [nous] donnant du ciel pluies et saisons fécondes, comblant [nos] cœurs de nourriture et de gaieté » (Actes 14:17). Beaucoup, en Afrique et en Asie, adorent leurs ancêtres pour avoir reçu d’eux la vie. Ne devraient-ils pas se sentir encore plus redevables à Celui qui a créé et qui entretient la vie, à Celui qui créa le premier couple et lui donna la faculté de procréer ? Peut-être, en méditant sur cette idée, vous exclamerez-vous : « Tu es digne, Jéhovah, oui notre Dieu, de recevoir la gloire et l’honneur et la puissance, parce que tu as créé toutes choses, et à cause de ta volonté elles ont existé et ont été créées » (Révélation 4:11).
4 Grâce à la Bible, vous apprendrez à connaître votre Créateur, Jéhovah, vous découvrirez quel genre de Dieu il est ; par exemple, qu’il « est amour » (1 Jean 4:16 ; Exode 34:6, 7). De la Genèse à la Révélation, vous trouverez de nombreux récits confirmant cette pensée. Pourquoi ne prendriez-vous pas l’habitude de lire la Parole de Dieu chaque jour, afin de faire connaissance avec votre Créateur ? Étudiez-la en profondeur en compagnie de ceux qui sont familiers avec son contenu (Actes 8:26-35). Vous constaterez ainsi que Jéhovah est aussi un Dieu de justice, qui ne tolérera pas indéfiniment la méchanceté (Deutéronome 32:4). L’homme a du mal à équilibrer l’amour et la justice, mais Jéhovah, dans sa sagesse, le fait parfaitement (Romains 11:33 ; 16:27). Sa toute-puissance lui permet de faire ce que bon lui semble pour accomplir ses desseins (Genèse 17:1). Efforcez-vous d’appliquer les sages conseils que vous trouvez dans la Bible : vous n’en aimerez que plus votre Créateur, car vous vérifierez que ses conseils sont toujours bénéfiques.
Pourquoi ne pas vous avancer vers Dieu par la prière ?
5 Il existe une autre manière de s’avancer vers Dieu : la prière. Jéhovah est Celui « qui [entend] la prière » (Psaume 65:2). Il peut « faire plus que surabondamment au-delà de toutes les choses que nous demandons ou concevons » (Éphésiens 3:20). Cela dit, que penseriez-vous d’un « ami » qui ne s’adresserait à vous que lorsqu’il a un service à demander ? Sans doute n’auriez-vous pas une très grande estime pour lui. Dès lors, vous ne voudrez certainement pas employer cet avantage qu’est la prière uniquement pour faire part à Dieu de vos besoins, mais aussi pour le remercier et le louer (Philippiens 4:6, 7 ; 1 Thessaloniciens 5:17, 18).
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Pourquoi Jéhovah nous a-t-il créés ?Une vie pleinement satisfaisante : Comment ?
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SECTION 6
Pourquoi Jéhovah nous a-t-il créés ?
Le roi Salomon a beaucoup réfléchi sur le sens de la vie.
QUE vous apportera la connaissance de Jéhovah ? Entre autres choses, la réponse à cette question qui laisse perplexes des milliards d’humains (dont vous peut-être quelquefois) : « Qu’est-ce que je fais sur la terre ? » Un roi sage qui par la richesse était « plus grand que tous les autres rois » de son temps a beaucoup réfléchi sur le sens de la vie (2 Chroniques 9:22 ; Ecclésiaste 2:1-13). Cet homme, Salomon, possédait un pouvoir considérable, une immense fortune et une incomparable sagesse. À quoi sa recherche l’a-t-elle mené ? « La conclusion de la chose, tout ayant été entendu : Crains le vrai Dieu et garde ses commandements. Car c’est là toute l’obligation de l’homme » (Ecclésiaste 12:13). Étant donné que peu d’humains ont eu une expérience de la vie aussi vaste que celle de Salomon, sa conclusion mérite pour le moins d’être prise en compte (Ecclésiaste 2:12).
2 La crainte de Dieu dont il parlait n’est pas la peur morbide d’une force spirituelle inconnue, mais la saine appréhension de déplaire à quelqu’un que l’on aime profondément. Quand on est très attaché à une personne, on veut lui plaire tout le temps, et on ne veut rien faire qui puisse la froisser. À mesure que vous vous attacherez à Jéhovah, vous ressentirez la même chose envers lui.
3 En lisant la Bible, vous découvrirez ce que le Créateur aime et n’aime pas, mais aussi dans quel but il a créé la terre. La Bible l’appelle « Celui qui a formé la terre et qui l’a faite », et encore « Celui qui l’a solidement établie, qui ne l’a pas créée tout simplement pour rien, qui l’a formée pour être habitée » (Isaïe 45:18). Jéhovah a préparé la terre pour qu’elle soit habitée par des humains, lesquels devaient s’en occuper et s’occuper aussi de toutes les créatures qui y vivraient (Genèse 1:28). Mais a-t-il créé les humains uniquement pour cela, pour qu’ils soient des gardiens ?
Adam et Ève avaient une relation riche avec Dieu.
4 Non. Son dessein était plus noble. Le premier homme, Adam, avait avec le Créateur Jéhovah une relation riche. Il pouvait communiquer directement avec lui, autant en écoutant ce que Jéhovah Dieu lui disait qu’en lui exprimant ses pensées (Genèse 1:28-30 ; 3:8-13, 16-19 ; Actes 17:26-28). Par conséquent, Adam et sa femme, Ève, avaient une possibilité magnifique de mieux connaître Jéhovah et de nouer un lien très fort avec lui. Puisque Jéhovah est le « Dieu heureux », le connaître et l’imiter auraient rendu leur vie pleinement satisfaisante (1 Timothée 1:11). Étant le Dieu « qui nous procure richement toutes choses pour que nous en jouissions », Jéhovah avait placé le premier homme dans un paradis, appelé jardin d’Éden, avec la possibilité de vivre éternellement (1 Timothée 6:17 ; Genèse 2:8, 9, 16, 17).
Que révèlent les découvertes récentes sur la cellule humaine ?
5 Éternellement ? Impossible, absurde, pensez-vous. L’est-ce vraiment ? Des scientifiques estiment maintenant savoir ce qui provoque le vieillissement des cellules. Les télomères, éléments de matière génétique qui coiffent les extrémités des chromosomes, se raccourcissent à chaque division de la cellule. Au bout de 50 à 100 divisions, les télomères sont usés et la plupart des cellules cessent de se diviser. Toutefois, des travaux récents révèlent que, grâce à une enzyme appelée télomérase, les cellules humaines peuvent continuer de se diviser indéfiniment. Bien que cette découverte ne signifie pas que Jéhovah rende la vie éternelle possible au moyen de cette enzyme particulière, elle indique au moins une chose : la notion de vie éternelle n’est pas absurde !
6 En effet, on a tout lieu de croire au récit biblique selon lequel le premier couple humain a été créé pour vivre éternellement. Normalement, les humains auraient dû se rapprocher indéfiniment de Jéhovah. Ils étaient censés nouer un lien étroit avec leur Père céleste, bien au fait de son dessein concernant les humains et disposés à l’accomplir. Il n’était pas question que leur vie devienne pénible. Adam et Ève avaient la perspective magnifique de remplir la terre de descendants heureux et parfaits. Ils auraient eu un travail gratifiant et enrichissant à effectuer pour l’éternité. Voilà une vie qui promettait d’être pleinement satisfaisante ! (Genèse 1:28).
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Pourquoi la vie est-elle si peu satisfaisante ?Une vie pleinement satisfaisante : Comment ?
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SECTION 7
Pourquoi la vie est-elle si peu satisfaisante ?
POURQUOI beaucoup d’humains remuent-ils ciel et terre sans jamais arriver à trouver de véritable sens à leur vie ? « L’homme, né de la femme, vit peu de temps et il est gorgé d’agitation. Il est sorti telle une fleur, et il est coupé, il fuit comme l’ombre et ne continue pas à exister » (Job 14:1, 2). Quelque chose a gâché le bel avenir proposé à l’humanité, quelque chose qui est arrivé au premier couple humain dans le Paradis.
2 Pour être réellement heureuse, la famille humaine doit entretenir de bonnes relations avec Dieu, des relations spontanées, non forcées (Deutéronome 30:15-20 ; Josué 24:15). Jéhovah veut une obéissance et un culte qui viennent du cœur, qui soient mus par l’amour (Deutéronome 6:5). C’est pourquoi, dans le jardin d’Éden, il imposa une restriction offrant au premier homme la possibilité de lui prouver sa fidélité sincère. « De tout arbre du jardin tu peux manger à satiété, dit-il à Adam. Mais quant à l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais, tu ne dois pas en manger, car le jour où tu en mangeras, tu mourras à coup sûr » (Genèse 2:16, 17). C’était une épreuve simple. Jéhovah interdisait à Adam de consommer du fruit d’un seul de tous les arbres du jardin. Cet arbre-là symbolisait le droit du Créateur infiniment sage de définir ce qui était bon et ce qui était mauvais. Le premier homme transmit cet ordre divin à sa femme, que Jéhovah lui avait donnée comme « aide qui lui corresponde » (Genèse 2:18). Tous deux étaient satisfaits de leur condition de sujets de Dieu ; par leur soumission reconnaissante à sa volonté, ils exprimaient leur amour pour Celui qui les avait créés et dotés de la vie.
3 Or, un jour, un serpent s’adressa à Ève et lui demanda : « Est-ce vrai que Dieu a dit que vous ne devez pas manger de tout arbre du jardin ? » Ève lui répondit qu’ils n’avaient pas le droit de consommer du fruit d’un arbre seulement, de celui « qui [était] au milieu du jardin », l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais, et ce afin qu’ils ne meurent pas (Genèse 3:1-3).
4 Qui était ce serpent ? Le livre biblique de la Révélation nous apprend que « le serpent originel » est « celui qu’on appelle Diable et Satan, qui égare la terre habitée tout entière » (Révélation 12:9). Satan le Diable est-il une création de Dieu ? Non, car les œuvres de Jéhovah sont parfaites et bonnes (Deutéronome 32:4). Créature spirituelle, il se fit lui-même et Diable (« Calomniateur ») et Satan (« Opposant »). Il fut « entraîn[é] et sédui[t] par son propre désir », le désir d’être à la place de Dieu, et il s’est mis à se rebeller contre le Créateur (Jacques 1:14).
5 Satan le Diable a dit encore à Ève : « Vous ne mourrez pas du tout. Car Dieu sait que, le jour même où vous en mangerez, vos yeux ne manqueront pas de s’ouvrir et, à coup sûr, vous serez comme Dieu, connaissant le bon et le mauvais » (Genèse 3:4, 5). Il lui présentait la consommation du fruit de l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais comme quelque chose d’attirant. En substance, il lui disait : « Dieu te prive de quelque chose de bon. Mange de ce fruit, et tu seras comme Dieu, apte à décider toi-même de ce qui est bon et de ce qui est mauvais. » Aujourd’hui, il insuffle toujours ce raisonnement aux humains pour que beaucoup ne servent pas Dieu. « Fais-en à ta tête, dit-il. Oublie donc ce que tu dois à Celui qui t’a donné la vie » (Révélation 4:11).
6 Le fruit de l’arbre est soudain devenu quelque chose d’enviable, d’irrésistible ! Ève l’a pris, y a goûté, puis en a proposé à son mari. Tout en sachant pertinemment quelles en seraient les conséquences, Adam a écouté la voix de sa femme et en a mangé aussi. La suite ? À l’adresse de la femme, Jéhovah prononça la sentence suivante : « J’augmenterai beaucoup la douleur de ta grossesse ; c’est dans les souffrances que tu mettras au monde des enfants, et vers ton mari sera ton désir, et lui te dominera. » Et à l’homme ? « Maudit est le sol à cause de toi. C’est dans la douleur que tu en mangeras les produits tous les jours de ta vie. Il fera pousser pour toi épines et chardons, et tu devras manger la végétation des champs. À la sueur de ton visage tu mangeras du pain jusqu’à ce que tu retournes au sol, car c’est de lui que tu as été pris. Car tu es poussière et tu retourneras à la poussière. » Dorénavant, Adam et Ève, livrés à eux-mêmes, chercheraient le bonheur et la satisfaction à leur façon. Qu’ont produit leurs efforts pour vivre heureux en faisant abstraction du dessein divin ? Le travail agréable consistant à entretenir le Paradis et à l’agrandir jusqu’aux extrémités de la terre s’est mué en labeur exténuant et ingrat juste pour subsister, en ne faisant rien pour la gloire du Créateur (Genèse 3:6-19).
7 Le jour où ils mangèrent du fruit de l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais, Adam et Ève moururent aux yeux de Dieu et commencèrent à décliner physiquement. Qu’advint-il d’eux quand finalement ils moururent ? La Bible nous renseigne sur la condition des morts. « Les vivants savent qu’ils mourront ; mais les morts, eux, ne savent rien, et ils n’ont plus de salaire, car leur souvenir est bel et bien oublié » (Ecclésiaste 9:5 ; Psaume 146:4). Il n’y a pas d’« âme » qui survive à la mort. La punition du péché est la mort, non pas les tourments éternels dans un enfer brûlant. Par ailleurs, la mort n’est pas non plus le prélude à la félicité éternelle dans les cieuxa.
8 De la même façon qu’un moule à gâteau cabossé ne peut donner qu’un gâteau déformé, l’homme et la femme devenus imparfaits n’ont pu engendrer que des descendants imparfaits. La Bible explique ce phénomène en ces termes : « Par un seul homme le péché est entré dans le monde et par le péché la mort, et [...] ainsi la mort s’est étendue à tous les hommes parce que tous avaient péché » (Romains 5:12). Par conséquent, nous sommes tous nés dans le péché, soumis à la futilité. Pour les descendants d’Adam, la vie devint amère, pénible. Mais cela cessera-t-il un jour ?
a Vous trouverez un complément d’information intéressant sur la condition des morts dans la brochure Que devient-on quand on meurt ? publiée par les Témoins de Jéhovah.
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Le moyen de revenir à une vie pleinement satisfaisanteUne vie pleinement satisfaisante : Comment ?
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SECTION 8
Le moyen de revenir à une vie pleinement satisfaisante
DIEU n’a pas laissé sans espérance le genre humain plongé dans la futilité par la rébellion contre Sa domination. La Bible explique : « La création a été soumise à la futilité, non de son propre gré, mais à cause de celui qui l’a soumise, en raison de l’espérance que la création elle aussi sera libérée de l’esclavage de la corruption et aura la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8:20, 21). En effet, Dieu a donné une espérance pour les descendants du premier couple, l’espérance certaine que les humains seraient libérés du péché et de la mort dont ils auraient hérité. Ils pourraient renouer un lien intime avec Jéhovah Dieu. Comment ?
Dieu a offert aux humains l’espérance d’être libérés de l’esclavage du péché et de la mort.
2 Quand Adam et Ève ont péché, ils ont privé leurs descendants de la possibilité de jouir éternellement d’une vie pleinement satisfaisante sur la terre. Pour avoir le loisir d’établir leurs critères du bien et du mal, ils ont vendu leurs futurs descendants en esclavage au péché et à la mort. Issus d’Adam et Ève, ceux-ci peuvent être comparés à des esclaves exilés sur une île perdue et gouvernée par des souverains cruels. En effet, la mort ne règne-t-elle pas en maîtresse sur les humains, par ailleurs esclaves d’un autre maître, le péché ? (Romains 5:14, 21). Il semble qu’il n’y ait personne pour secourir ces esclaves exilés. Ne sont-ce pas leurs ancêtres qui les ont vendus en esclavage ? Toutefois, un homme bienveillant envoie son fils, porteur du prix intégral exigé contre la libération de la totalité de ces malheureux (Psaumes 51:5 ; 146:4 ; Romains 8:2).
3 Dans cet exemple, l’homme qui sauve les esclaves représente Jéhovah Dieu ; le fils qui apporte le prix de la liberté, Jésus Christ. Celui-ci a eu une existence préhumaine en tant que Fils unique-engendré de Dieu (Jean 3:16). Il était la première création de Jéhovah, et toutes les autres créatures dans l’univers sont venues à l’existence par son intermédiaire (Colossiens 1:15, 16). De ce Fils, un esprit, Jéhovah a transféré miraculeusement la vie dans la matrice d’une vierge, grâce à quoi il est né humain parfait. Tel était le prix nécessaire pour satisfaire aux exigences de la justice divine (Luc 1:26-31, 34, 35).
4 Âgé d’environ 30 ans, Jésus a été baptisé dans le Jourdain. À ce moment-là, il a été oint de l’esprit saint, de la force agissante de Dieu, devenant ainsi le Christ, ce qui signifie « l’Oint » (Luc 3:21, 22). Son ministère sur la terre a duré trois ans et demi, temps pendant lequel il a enseigné à ses disciples ce qu’est « le royaume de Dieu », le gouvernement céleste sous lequel les humains retrouveront des relations de paix avec Jéhovah Dieu (Luc 4:43 ; Matthieu 4:17). Sachant, lui, par quel moyen les humains connaîtraient une vie heureuse, Jésus a donné à ses disciples des recommandations précises concernant le bonheur. Pourquoi ne pas ouvrir votre bible à Matthieu chapitres 5 à 7 et lire certains de ses enseignements dans le Sermon sur la montagne ?
Ne seriez-vous pas profondément reconnaissant envers la personne qui vous aurait libéré de la servitude ?
5 À la différence d’Adam, Jésus a toujours été obéissant à Dieu sous tous les rapports. « Il n’a pas commis de péché » (1 Pierre 2:22 ; Hébreux 7:26). Alors qu’il avait le droit de vivre éternellement sur la terre, il a « livr[é] [s]on âme » pour rembourser à Dieu ce qu’Adam avait perdu. Sur le poteau de supplice, il a renoncé à sa vie humaine parfaite (Jean 10:17 ; 19:17, 18, 28-30 ; Romains 5:19, 21 ; Philippiens 2:8). Ce faisant, il a fourni la rançon, autrement dit payé le prix nécessaire pour racheter les humains de l’esclavage du péché et de la mort (Matthieu 20:28). Imaginez-vous ouvrier exploité dans une usine, condamné à une véritable vie d’esclave. Ne seriez-vous pas profondément reconnaissant envers la personne qui aurait fait les démarches pour vous libérer de cette servitude et envers celle qui aurait offert de sacrifier sa vie pour la vôtre ? Grâce à la rançon, la possibilité vous est donnée de réintégrer la famille universelle de Dieu et de connaître une vie réellement satisfaisante, libéré du péché et de la mort (2 Corinthiens 5:14, 15).
6 Touché de cette faveur imméritée de Jéhovah, vous avez d’autant plus de raisons de mettre en pratique dans votre vie les sages principes de la Bible. Prenons l’un des principes les plus difficiles à appliquer : celui de pardonner à ceux qui nous ont offensés. Vous rappelez-vous le contenu de Colossiens chapitre 3, versets 12 à 14, que nous avons vu dans la partie 2 ? Ces versets vous ont encouragé à pardonner aux autres même si vous avez un sujet de plainte contre eux. Le contexte explique pourquoi : « Tout comme Jéhovah vous a pardonné volontiers, vous aussi faites de même. » Quand on ressent vivement ce que Jéhovah et Jésus Christ ont fait pour l’humanité, on est poussé à pardonner aux autres toutes les offenses, surtout s’ils s’en repentent et s’en excusent.
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Une vie pleinement satisfaisante aujourd’hui et pour toujours !Une vie pleinement satisfaisante : Comment ?
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SECTION 9
Une vie pleinement satisfaisante aujourd’hui et pour toujours !
Si vous recherchez l’amitié de Dieu, votre vie peut devenir pleinement satisfaisante.
ABRAHAM, grande figure de foi dans l’histoire biblique, renonça à une vie confortable dans la ville prospère d’Our. Après avoir demeuré quelque temps à Harân, il vécut le reste de sa vie en nomade, sous la tente, sans résidence permanente (Genèse 12:1-3 ; Actes 7:2-7 ; Hébreux 11:8-10). Pourtant la Bible donne cette précision : « Abraham expira et mourut dans une belle vieillesse, vieux et rassasié de jours » (Genèse 25:8). Pourquoi était-il aussi satisfait de sa vie ? Il n’était manifestement pas seulement un vieillard qui, sur son lit de mort, se sentait rassasié de belles choses accomplies durant son existence. Sa foi remarquable en Dieu lui valut d’être appelé plus tard « ami de Jéhovah » (Jacques 2:23 ; Isaïe 41:8). Ce sont les relations riches qu’il avait entretenues avec son Créateur qui avaient rendu sa vie si belle.
Pouvez-vous avoir une vie plus belle encore que celle d’Abraham ?
2 Comme Abraham il y a 4 000 ans, vous pouvez vous aussi avoir une vie riche, pleinement satisfaisante, si vous recherchez l’amitié de Dieu. La pensée d’être ami du Créateur de l’univers vous intimide-t-elle ? Cela n’a pourtant rien d’impossible. Il vous suffit d’apprendre à le connaître et à l’aimer (1 Corinthiens 8:3 ; Galates 4:9). Une telle relation peut faire de vous une personne comblée et satisfaite de sa vie.
3 À l’intention de ceux qui acceptent volontiers le sacrifice rédempteur de Jésus Christ, Jéhovah a fourni des conseils de base pour mener une vie heureuse (Isaïe 48:17). Rappelez-vous : Adam s’est rebellé contre Dieu en voulant décider lui-même de ce qui était bon et de ce qui était mauvais. Même si Jéhovah a racheté la famille humaine par le moyen du sacrifice rédempteur de son Fils et lui a donné un moyen d’être affranchie du péché et de la mort, il appartient à chaque humain individuellement d’accepter la rançon et de ne plus fixer ses critères personnels du bon et du mauvais. Nous devons nous soumettre aux lois et aux principes que Dieu établit pour qui accepte le sacrifice rédempteur de Jésus.
« Fais-moi connaître tes voies, s’il te plaît. »
4 À mesure que vous étudierez la Bible et en appliquerez les principes, vous ne pourrez qu’apprécier la valeur des normes divines du bon et du mauvais (Psaume 19:7-9). Vous vous sentirez poussé à dire à Dieu, comme le prophète de Dieu nommé Moïse : « Maintenant, s’il te plaît, si j’ai trouvé faveur à tes yeux, fais-moi connaître tes voies, s’il te plaît, pour que je te connaisse » (Exode 33:13 ; Psaume 25:4). La Bible énonce des principes particulièrement utiles en ces « temps critiques, difficiles à supporter » (2 Timothée 3:1). Vous les apprécierez de plus en plus, ce qui vous permettra de connaître mieux Jéhovah et de consolider votre amitié avec lui.
5 Abraham mourut « vieux et rassasié de jours », certes, mais la mort rend toujours la vie trop courte. Le désir de vivre est inné chez tous, quel que soit l’âge que nous atteignions. Il en est ainsi parce que Dieu « a implanté au tréfonds de l’être humain le sens de l’éternité. Et pourtant, l’homme est incapable de saisir l’œuvre que Dieu accomplit du commencement à la fin » (Ecclésiaste 3:11, Bible du Semeur). Même en vivant l’éternité, nous n’arriverons jamais à faire le tour de tout ce que Jéhovah a créé. La liste des œuvres prodigieuses de Jéhovah que nous voudrons peut-être observer, étudier et savourer est sans fin ! (Psaumes 19:1-4 ; 104:24 ; 139:14).
6 Sans doute l’idée de vivre éternellement sur la terre ne vous enchante-t-elle pas si ce doit être avec les mêmes problèmes qu’aujourd’hui. Mais ne vous en inquiétez pas. La Bible promet : « Nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, et dans ceux-ci habitera la justice » (2 Pierre 3:13). L’expression « nouveaux cieux » désigne le nouveau gouvernement céleste, le Royaume de Dieu, qui dominera la terre entière. La « nouvelle terre » est une nouvelle société humaine, composée des personnes qui se soumettent à la domination de ce Royaume. Pour que cela se concrétise, Jéhovah entrera bientôt en action contre les humains qui « ruinent la terre » (Révélation 11:18 ; 2 Pierre 3:10).
7 Mais quand ? Dans « le signe [...] de l’achèvement du système de choses », Jésus Christ mentionna des guerres entre nations, des « disettes et des tremblements de terre dans un lieu après l’autre », des « pestes », et « l’illégalité [qui] se multipliera[it] » (Matthieu 24:3-13 ; Luc 21:10, 11 ; 2 Timothée 3:1-5). Puis il prophétisa : « Quand vous verrez ces choses arriver, sachez que le royaume de Dieu est proche » (Luc 21:31). De fait, le temps où Jéhovah détruira les méchants approche à grands pasa.
8 Après le « grand jour de Dieu le Tout-Puissant », lorsque Jéhovah aura ôté la méchanceté de la terre, la planète deviendra un paradis (Révélation 16:14, 16 ; Isaïe 51:3). Alors, « les justes posséderont la terre, et sur elle ils résideront pour toujours » (Psaume 37:29). Et les morts ? « Ne vous étonnez pas de cela, a dit Jésus, parce que l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombes de souvenir entendront sa voix et sortiront, ceux qui ont fait des choses bonnes, pour une résurrection de vie, ceux qui ont pratiqué des choses viles, pour une résurrection de jugement » (Jean 5:28, 29). Jéhovah, qui s’intéresse à chaque humain, veut ramener à la vie ceux qui dorment dans la mort. Les scientifiques sont peut-être tentés de cloner les humains par des manipulations génétiques, mais le Créateur, lui, se passe fort bien du clonage. Il est capable de se rappeler le moindre détail de chaque humain rachetable pour le faire revivre. Vous pouvez avec certitude espérer revoir vos chers disparus dans le Paradis terrestre !
9 À quoi ressemblera la vie dans le Paradis ? La terre sera remplie d’hommes et de femmes heureux qui loueront le Créateur à l’unisson. « Aucun habitant ne dira : “Je suis malade” » (Isaïe 33:24 ; 54:13). Personne ne sera exposé à un stress nuisible ni ne sera sujet à des troubles affectifs ou psychiques. Chacun aura amplement de quoi se nourrir ; chacun accomplira un travail valorisant et agréable conforme au dessein de Dieu (Psaume 72:16 ; Isaïe 65:23). Tout le monde sera en paix avec les animaux, en paix avec son prochain et, surtout, en « paix avec Dieu » (Romains 5:1 ; Psaumes 37:11 ; 72:7 ; Isaïe 11:6-9).
10 Que devez-vous faire pour entrer dans ce paradis et avoir une vie qui vous satisfera totalement ? « Ceci signifie la vie éternelle, a dit Jésus Christ : qu’ils apprennent à te connaître, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ » (Jean 17:3). Continuez donc à apprendre à connaître Jéhovah et Jésus Christ, à apprendre ce que Dieu attend de vous. Vous serez ainsi en mesure de plaire à Jéhovah Dieu, et cela rendra votre vie pleinement satisfaisante.
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