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  • 5B La présence (parousie) de Christ
    Les Saintes Écritures. Traduction du monde nouveau (avec notes et références)
    • le dernier mot commence avec l’arrivée. Les uns sont des termes de mouvement, l’autre est un terme de repos. La période qu’embrasse l’action des deux premiers mots est limitée, elle peut être de courte durée ; celle qu’embrasse le dernier mot peut être illimitée.

      “ Si nos traducteurs avaient fait du terme technique ‘ parousia ’ ce qu’ils ont fait du mot ‘ baptisma ’, c’est-à-dire s’ils l’avaient tout simplement transcrit tel quel, ou encore s’ils l’avaient traduit par son équivalent étymologique exact, présence, et si l’on avait bien compris — et on l’aurait compris — qu’on ne saurait dire ‘ seconde Présence ’, je crois que la doctrine tout entière aurait été différente de ce qu’elle est aujourd’hui. On n’aurait jamais entendu parler de ‘ second avènement ’ et de ‘ seconde venue ’. L’Église aurait appris à parler de LA PRÉSENCE DU SEIGNEUR, celle par quoi ses espérances se réaliseraient — dans le proche avenir ou dans un avenir lointain —, celle sous quoi le monde serait renouvelé, celle sous quoi une résurrection tant spirituelle que corporelle aurait lieu, celle sous quoi la justice et les récompenses éternelles seraient dispensées. ”

      D’autre part, Bauer (p. 630) dit que parousia “ devint le terme officiel pour désigner une visite de personnage de haut rang, en particulier de rois et d’empereurs visitant une province ”. De même La Bible de Jérusalem, dans une note sur Mt 24:3, met : “ Le mot grec (Parousie), qui signifie ‘ Présence ’, désignait dans le monde gréco-romain la visite officielle et solennelle d’un prince en quelque lieu. ” Et C. Spicq (Notes de lexicographie néo-testamentaire, Fribourg 1978, t. II, p. 675) parle de ‘ gloire et joie du peuple qui répondaient à la présence active et bienfaisante du prince ’. En Mt 24:3, ainsi que dans d’autres textes comme 1Th 3:13 et 2Th 2:1, le mot parousia se rapporte à la présence royale de Jésus Christ depuis son intronisation comme Roi dans les derniers jours du présent système de choses.

  • 5C “ Poteau de supplice ”
    Les Saintes Écritures. Traduction du monde nouveau (avec notes et références)
    • 5C “ Poteau de supplice ”

      Gr. : σταυρός (stauros) ; lat. : crux

      Le terme “ poteau de supplice ” est employé en Mt 27:40 à propos de l’exécution de Jésus au Calvaire, le Lieu du Crâne. Rien ne permet d’affirmer que le mot grec stauros employé ici désigne une croix, symbole religieux que les païens utilisaient depuis des siècles avant Christ.

      En grec classique le mot stauros désignait tout simplement un poteau, ou un pieu, ou un pilier pour des fondations. Quant au verbe stauroô, il signifiait dresser des pieux, élever une palissade. Les rédacteurs des Écritures grecques chrétiennes écrivaient en grec commun (koïnê), et ils ont employé le terme stauros pour désigner le même objet qu’en grec classique, c’est-à-dire un simple poteau, ou pieu, sans traverse d’aucune sorte, horizontale ou non. Il n’y a pas de preuve du contraire. Les apôtres Pierre et Paul emploient aussi le mot xulon pour désigner l’instrument de supplice sur lequel Jésus a été cloué, ce qui montre qu’il s’agissait bien d’un poteau vertical sans traverse ; c’est là en effet ce que signifie xulon dans ce sens spécial (Ac 5:30 ; 10:39 ; 13:29 ; Ga 3:13 ; 1P 2:24). Dans la LXX on trouve xulon en 2 Esdras 6:11 (Ezr 6:11 dans M), et là le terme désigne une poutre à laquelle on devait pendre le transgresseur de la loi, comme en Ac 5:30 ; 10:39.

      À propos de la signification de stauros, voici ce que dit Vine’s Complete Expository Dictionary of Old and New Testament Words (Nashville 1985, p. 138) : “ Stauros (σταυρός, 4716) désigne fondamentalement ‘ un pieu ou un poteau vertical ’. On y clouait des malfaiteurs. Le nom comme le verbe stauroô, qui signifie ‘ fixer à un pieu ou à un poteau ’, sont à distinguer, quant à l’origine, de la ‘ croix ’ ecclésiastique composée de deux pièces de bois. La forme de cette croix avait son origine dans l’antique Chaldée ; on l’utilisait comme symbole du dieu Tammouz (elle avait l’aspect du Tau mystique, la première lettre de son nom) dans ce pays et dans les pays limitrophes, y compris l’Égypte. Vers le milieu du IIIe siècle ap. J.-C., les Églises s’étaient ou bien écartées de certaines doctrines de la foi chrétienne ou elles les avaient travesties. Pour accroître le prestige du système ecclésiastique apostat, les Églises admettaient en leur sein des païens qui n’avaient pas été régénérés par la foi et leur permettaient dans une large mesure de conserver leurs signes et symboles païens. C’est ainsi que fut adopté, pour représenter la ‘ croix ’ de Christ, le Tau ou T, sous la forme la plus fréquente, c’est-à-dire avec la barre transversale abaissée. ”

      Le dictionnaire latin de Lewis et Short donne pour crux ce sens principal : “ Arbre, potence ou autres instruments en bois pour l’exécution, auxquels on attachait ou pendait des criminels. ” (A Latin Dictionary, Oxford 1879). Dans les écrits de Tite-Live, historien romain du Ier siècle de n. è., crux désigne un simple poteau. Ce n’est que plus tard que le terme a pris le sens de “ croix ”. En latin, on appelait crux simplex un simple poteau sur lequel on attachait un criminel. Dans son ouvrage De cruce libri tres (Anvers 1606, p. 19), Juste Lipse (1547-​1606) représente cet instrument de supplice. — Voir ci-dessous la photographie de l’illustration qui paraît dans son livre.

      Voici ce qu’on peut lire dans le livre de H. Fulda Das Kreuz und Die Kreuzigung ([La croix et la crucifixion], Breslau 1878, p. 109) : “ Il n’y avait pas toujours des arbres aux endroits choisis pour l’exécution publique. On enfonçait alors une simple poutre dans le sol. On y attachait les hors-la-loi en leur liant ou en leur clouant les mains au-dessus de la tête et bien souvent aussi les pieds. ” Après avoir avancé de nombreuses preuves, H. Fulda conclut aux p. 219 et 220 : “ Jésus est mort sur un simple poteau d’exécution : À l’appui de cette affirmation on peut invoquer a) l’usage habituel à l’époque de ce moyen d’exécution en Orient, b) indirectement le récit même des souffrances de Jésus et c) de nombreuses déclarations des premiers Pères de l’Église. ”

      Dans son ouvrage Die Geschichte Jesu ([L’histoire de Jésus], Tübingen 1904, vol. II, p. 386-394), P. Schmidt, ancien professeur à l’université de Bâle, se penche sur le terme grec stauros. Voici ce qu’il dit à la p. 386 de son livre : “ σταυρός [stauros] désigne tout poteau ou tronc d’arbre dressé verticalement. ” Sur l’exécution de Jésus, P. Schmidt écrit ceci aux p. 387 à 389 : “ Outre la flagellation, selon les récits des Évangiles, il n’y a que la plus simple forme de crucifixion romaine qui entre en ligne de compte pour le châtiment infligé à Jésus : on a pendu le corps nu à un poteau que Jésus, ne l’oublions pas, a dû porter ou traîner jusqu’au lieu d’exécution pour que le châtiment soit encore plus déshonorant (...). Ce ne pouvait être qu’une simple mise au poteau et rien d’autre, car il s’agissait souvent d’une exécution en masse : 2 000 en même temps par Varus [Josèphe, Antiquités judaïques, XVII, X, 10], par Quadratus [Guerre des Juifs, II, 241], par le procurateur Félix [Guerre des Juifs, II, 253], par Titus [Guerre des Juifs, V, 449]. ”

      Rien ne prouve donc que Jésus Christ ait été crucifié sur deux pièces de bois se coupant à angle droit. Comme nous ne voulons rien ajouter à la Parole écrite de Dieu, nous nous sommes gardés d’introduire dans les Écritures grecques chrétiennes l’idée païenne d’une croix, mais nous avons rendu stauros et xulon d’après leur signification la plus simple. Jésus ayant employé stauros pour représenter les souffrances et la honte, c’est-à-dire le supplice de ses disciples (Mt 16:24), nous avons traduit stauros par “ poteau de supplice ”, afin de le distinguer de xulon que nous avons rendu par “ poteau ” ou, en note, par “ arbre ” comme en Ac 5:30.

      [Illustration, page 1703]

      Crux simplex

  • 5D La libération pour être avec Christ
    Les Saintes Écritures. Traduction du monde nouveau (avec notes et références)
    • 5D La libération pour être avec Christ

      Ph 1:23 — “ libération ”. Gr. : analusaï ; lat. : dissolvi

      Le verbe analusaï s’emploie ici comme nom verbal. Il n’apparaît qu’une fois encore dans les Écritures grecques chrétiennes, en Lc 12:36, où il se rapporte au retour de Christ. Le nom apparenté analusis ne se rencontre qu’une fois, en 2Tm 4:6, où l’apôtre dit : “ Le moment de ma libération est imminent. ” En Lc 12:36 nous avons traduit le verbe par “ reviendra ”, parce qu’il s’agit dans ce passage du départ du maître des serviteurs, qui quitte le festin de noces, ou “ s’en détache ”, dissolvant ainsi la fête. Mais ici, en Ph 1:23, nous n’avons pas rendu le verbe par “ retour ” ou “ départ ”, mais par “ libération ”. La raison en est que le mot peut exprimer deux idées : la propre libération de l’apôtre pour être avec Christ à son retour, et la libération de Christ se dégageant de ses liens célestes pour revenir comme il l’a promis.

      L’apôtre ne dit nullement ici qu’aussitôt après sa mort il serait changé en esprit afin d’être avec Christ pour toujours. Pareil événement, c’est-à-dire être avec Christ le Seigneur, ne sera possible qu’au retour de Christ, quand les morts en Christ ressusciteront d’abord, selon la parole inspirée de l’apôtre lui-​même, en 1Th 4:15-17. C’est à ce retour de Christ et à la libération de l’apôtre pour être toujours avec Christ que Paul fait allusion en Ph 1:23. L’apôtre dit qu’il y a deux choses qui sont immédiatement possibles pour lui : 1) continuer à vivre dans la chair et 2) mourir. Compte tenu des circonstances, l’apôtre se déclare pressé par ces deux choses, sans faire connaître toutefois laquelle il choisirait. Puis il mentionne une troisième chose qu’il désire réellement. Il ne fait pas de doute que c’est cette chose, jugée préférable, que Paul désire, c’est-à-dire “ la libération ”, car cela signifie pour lui être avec Christ.

      Ainsi l’expression to analusaï, “ la libération ”, ne peut s’appliquer à la mort de l’apôtre en tant que créature humaine et à son départ de la vie présente. Elle se rapporte aux événements de l’époque du retour de Christ et de sa présence (voir App. 5B), au temps de la résurrection de tous ceux qui sont morts en Christ afin d’être avec lui pour toujours.

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