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Ce que Dieu exige des serviteursLa Tour de Garde 1950 | 15 août
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gardiens des “ brebis ”. Les mercenaires se désintéressent des “ brebis ”, et quand des loups pénètrent dans la bergerie pour détruire et tuer, ils s’enfuient afin de sauver leur propre peau. (Jean 10:12, 13) Mais les véritables bergers luttent pour les brebis et non contre elles ; comme le Bon Berger, ils vont même jusqu’à sacrifier leur propre vie pour les brebis. (Jean 10:11) Pareils au Souverain Berger, les fidèles serviteurs acceptent volontiers de faire passer le bien-être de leurs frères et sœurs avant leur propre confort. Puisqu’ils donneraient volontairement leur vie pour leurs frères et sœurs, ils aideraient encore plus facilement dans leurs difficultés ceux qui sont plus faibles. Si des proclamateurs se créent des fardeaux ou en donnent aux serviteurs, ces derniers offrent, non à contrecœur, mais joyeusement et poussés par l’amour envers les membres plus faibles, leur aide et leur soutien de la manière qui s’adapte le mieux aux circonstances. (Gal. 6:1, 2) Contrairement aux mercenaires et aux faux pasteurs de la chrétienté, les serviteurs dans l’Organisation Théocratique fortifient spirituellement les faibles, guérissent les malades, pansent les blessés, ramènent ceux qui se sont égarés et vont chercher les brebis perdues. (Éz. 34:4) Dieu veut qu’aucune brebis ne périsse. — Mat. 18:10-14.
14. Pourquoi est-il tant exigé des serviteurs ? Mais quelles seront les récompenses ?
14 S’il semble qu’il est beaucoup demandé des serviteurs, c’est parce qu’il leur a été beaucoup donné de la main du Seigneur, au point de vue privilèges bénis de service. On demandera davantage à qui l’on a beaucoup donné, telle est la règle. (Luc 12:48) Ayez à l’esprit que vous êtes responsables devant le Grand Berger et le Souverain Berger, en tant que serviteurs, et que tout service rendu à vos frères et sœurs est considéré comme étant rendu au Seigneur. Les “ brebis ” appartiennent au Seigneur. Ne soyez donc pas des serviteurs paresseux, ni des esclaves inutiles, sinon vous serez non seulement privés de vos fonctions de serviteur, mais jetés dans “ les ténèbres du dehors ”, sans aucune autre occasion d’avoir la vie. (Mat. 24:48, 51 ; 25:26) C’est la fidélité dans l’accomplissement des devoirs qui porte de bons fruits, fruits qui sont des récompenses, récompenses dans le présent et dans les siècles à venir, à la fois pour les serviteurs et pour le troupeau. Aussi longtemps que les serviteurs et les “ brebis ” continueront à “ entendre ” la voix de leur Maître et à le suivre, il y aura une joie, une gaîté communes, et de rapides progrès vers ce glorieux Monde Nouveau de paix et de prospérité éternelles, dans lequel il n’y aura ni bêtes sauvages, ni pâturages desséchés, ni cours d’eau taris. Quel sort béni que le nôtre aujourd’hui ! Quelles glorieuses espérances se trouvent devant nous ! Nos voix et nos cœurs unis dans la louange et la grâce que nous rendons à Jéhovah, nous chantons : “ Nous, ton peuple, le troupeau de ton pâturage, nous te célébrerons éternellement ; de génération en génération nous publierons tes louanges. ” — Ps. 79:13. w 15/4/50.
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Gouvernement paternel contre les délits de la jeunesseLa Tour de Garde 1950 | 15 août
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Gouvernement paternel contre les délits de la jeunesse
DANS les conditions qui prévalent en ce vingtième siècle, conditions dont les caractéristiques sont la déchéance et l’imperfection, il n’est naturellement pas possible de donner naissance à un enfant parfait. Déjà quinze siècles avant Jésus-Christ l’intègre Job déclara : “ L’homme né de la femme ! Sa vie est courte, sans cesse agitée. ” (Segond) “ Qui donc pourrait tirer quelque chose de pur de ce qui est impur ? Pas un ! ” (Job 14:1, 4, Zadoc Kahn) Le psalmiste David montra que cette vérité s’appliquait à tous les descendants d’Adam : “ Je suis né dans l’iniquité et ma mère m’a conçu dans le péché. ” (Ps. 51:7) Quoi que le monde puisse voir ou ne pas voir en ces jours où les délits de la jeunesse vont en croissant, nous ne pouvons que conseiller aux personnes qui désirent et recherchent la vie éternelle dans le monde de justice à venir, de se rendre compte qu’il y a quelque possibilité de réduire, dans une certaine mesure, les tares et les faiblesses inhérentes à notre race déchue. Elles devraient au moins veiller à ce que leurs enfants naissent avec autant de nobles inclinations qu’elles peuvent leur transmettre grâce à l’arrangement divin. Certes, leurs enfants seront toujours des pécheurs, ils auront toujours besoin d’un sauveur, et sans Jésus-Christ ils ne pourraient ni atteindre la perfection humaine, ni mériter la vie éternelle dans le Monde Nouveau. Néanmoins, nous pouvons lutter dès maintenant pour notre édification et celle de nos enfants.
Malgré tous ses efforts, l’homme reste une créature tirée de “ la terre, de la poussière ”, aussi ne peut-il transmettre à sa femme, et celle-ci à l’embryon de son enfant que les dispositions d’esprit et les sentiments qu’ils ont eux-mêmes. Ces dispositions d’esprit et ces sentiments sont obligatoirement imparfaits quand on les compare à leur expression plus élevée, c’est-à-dire spirituelle ou biblique. Si, pour une raison quelconque, ceux qui se sont consacrés à Dieu pour faire sa volonté, se marient et trouvent bon de fonder une famille, ils ont à cet égard un grand avantage sur les autres. Ils ont un idéal plus élevé, de plus grandes espérances, des aspirations plus nobles, des joies plus pures. Se rendant compte de l’influence de leurs pensées, de leurs émotions et de leurs efforts sur l’enfant à l’état embryonnaire, ces parents ont la possibilité de faire pour leur enfant beaucoup plus que d’autres parents se trouvant dans une situation analogue.
Le monde est parvenu dans ce domaine à une sorte de sagesse basée sur l’égoïsme. Ainsi, ceux qui trouvent leur intérêt dans l’élevage du bœuf, du cheval, du mouton etc., prêtent non seulement une attention spéciale aux conditions d’accouplement, mais accordent aussi un soin particulier aux femelles pendant la période de gestation, en particulier s’ils veulent faire l’élevage du cheval de course. Dans ce cas les juments ont tout le confort nécessaire ; tous leurs besoins sont satisfaits, leurs écuries sont propres, claires, bien éclairées ; les murs sont ornés d’images représentant des courses, bien que l’on ne
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