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  • L’œuvre des témoins de Jéhovah
    La Tour de Garde 1954 | 15 février
    • annonçant le royaume établi de Jéhovah ”. Un monsieur vint vers lui et dit : “ Il me faut La Tour de Garde ; je m’intéresse beaucoup au royaume de Jéhovah. Tout récemment j’ai obtenu le livre “ Que Dieu soit reconnu pour vrai ! ” à O — . ” Une discussion animée s’ensuivit. “ Quoi, vous étiez moine ? ” s’exclama le témoin surpris. “ Oui, c’est vrai ”, répondit l’interlocuteur. “ Et parce que j’ai aimé la vérité depuis ma jeunesse et que je l’ai recherchée, je reconnus bientôt que la religion catholique ne pouvait être la bonne. ” L’ex-moine fut revisité et le proclamateur répondit à beaucoup de questions bibliques. Il apprit que son interlocuteur avait quitté le monastère et était allé d’une secte à l’autre. Grâce à son contact avec le peuple de Jéhovah son horizon spirituel s’élargit bientôt ; il saisit la vérité spontanément et commença d’assister à l’étude de La Tour de Garde, répondant aussi aux questions posées. Maintenant, deux mois plus tard, notre assemblée de circuit est en train de se dérouler ; l’ancien moine participe joyeusement au service dans le champ, enthousiasmé par le travail théocratique et tout le programme de l’assemblée de circuit, et tandis que nous rédigeons ce rapport nous recevons sa demande de chambre pour notre assemblée nationale avec la mention : “ Veuillez noter mon nom pour le baptême. ”

      L’assemblée de la société du monde nouveau qui s’est tenue du 19 au 26 juillet au Yankee Stadium à New-​York a naturellement été l’événement le plus important de cette année de service. Oui, quel événement prodigieux pour les 100 délégués de la petite Suisse ! De ce nombre 30 étaient des membres de la famille du Béthel. Beaucoup de ceux-ci avaient été invités à l’assemblée par vous, frère Knorr, en considération du fait qu’ils avaient plus de 20 années de service au Béthel de Berne et grâce à la merveilleuse générosité de nos frères américains. Ils ont grandement apprécié ce privilège et surtout la faveur de pouvoir habiter dans la famille du Béthel de Brooklyn.

      Au cours de l’année de service écoulée 32 cas d’intervention policière dans le ministère de nos proclamateurs ont été rapportés à notre bureau. Six de ces cas ont pu être réglés à l’amiable, soit par correspondance, soit par des visites personnelles. Douze de ces affaires ont été tranchées par les tribunaux, dont sept en notre faveur, et trois négativement, deux étant pendantes. Comme dans les années précédentes ce fut de nouveau la fausse application des lois sur le commerce ambulant qui a causé le plus de difficultés.

      L’événement le plus important de l’année de service passée, dans le domaine de la jurisprudence, fut sans aucun doute la victoire que Jéhovah nous a donnée dans notre combat de cinq ans dans le canton de Vaud, relaté en détail dans Réveillez-vous ! du 8 octobre 1953.

      Nous nous voyions en face d’une situation semblable dans le canton catholique de Soleure quand la Cour d’appel de ce canton infirma deux jugements favorables prononcés par deux tribunaux locaux, libérant nos proclamateurs de l’accusation de colportage sans patente. Cependant, cette même Cour d’appel changea d’avis quand, le 18 septembre 1952, elle dut s’occuper pour la troisième fois de la question du colportage.

      Ce changement dans la jurisprudence n’avait pas l’heur de plaire au département de police de ce canton, qui depuis de nombreuses années s’est montré malveillant à l’égard des témoins de Jéhovah. En janvier 1953 la police dressa procès-verbal contre quatre proclamateurs dans le village de Schnottwil, dans lequel ils avaient travaillé pendant des années sans jamais rencontrer de difficultés. Un secrétaire du département de police trahit le motif de l’action de son département en disant : “ Il est vrai que vous avez gagné en ce qui concerne la loi sur le commerce ambulant, c’est pourquoi nous devons essayer maintenant avec la loi sur les collectes. ” Et ils ont essayé. Le 11 mai 1953 le cas fut jugé par le tribunal de district qui, malgré les preuves soumises établissant qu’il n’y avait pas de collecte, condamna les quatre proclamateurs à des amendes pour violation de la loi sur les collectes. Il n’était que trop évident que le tribunal voulait avoir un jugement adverse. Nous interjetâmes appel.

      Le 2 septembre 1953 l’affaire fut jugée par la Cour d’appel. Notre avocat, membre du Parlement fédéral, sut très bien démontrer aux trois juges en quoi le jugement attaqué était faux et arbitraire. Il déclara que ce jugement classait sous une même rubrique une activité dont le seul but consistait à diffuser des croyances religieuses et des activités dont l’unique but était de collecter de l’argent. En terminant son plaidoyer il invita la Cour d’appel à contribuer à soutenir nos précieuses libertés civiles et à combattre les efforts tendant à empêcher les activités religieuses sous le camouflage d’une loi sur les collectes vieille de 150 ans.

      Puis vint la surprise. Le procureur général, au lieu de plaider en faveur de la police, plaida aussi pour l’annulation du jugement et en faveur de l’acquittement des proclamateurs, soutenant les arguments présentés par notre conseil ! Le président de la Cour d’appel rendit alors le jugement infirmant celui du tribunal de première instance, libérant les défenseurs de toute culpabilité et peine, mettant les frais à la charge de l’État et accordant des dommages-intérêts aux accusés. Voilà donc une nouvelle victoire remportée devant la Cour d’appel de Soleure, grâce à la bonté imméritée de Jéhovah, victoire en faveur de la liberté de religion. Le département de police respectera-​t-​il cette décision ou se mettra-​t-​il à déterrer une autre ordonnance, peut-être encore plus ancienne que celle qu’il avait invoquée ? L’avenir le dira.

  • La vie du monastère est-elle chrétienne ?
    La Tour de Garde 1954 | 15 février
    • La vie du monastère est-​elle chrétienne ?

      LA vie du monastère est en grande estime chez de nombreuses personnes. Ce n’est pas qu’elles veulent se faire moines, mais elles placent le moine sur un piédestal et l’admirent pour son ascétisme. C’est ainsi que vingt-deux étudiants, tant protestants que catholiques, d’une université de l’Ohio, eurent l’impression de s’être “ rapprochés du ciel ” pour avoir passé une fin de semaine au monastère des Trappistes, à Gethsémané, Kentucky, au début de 1951, “ frôlant en passant le vêtement de Dieu ”, selon l’expression de l’un d’eux. — Press de Cleveland, 5 mars 1951.

      Quelle est la vie des moines trappistes qui donna à ces jeunes gens l’impression d’être à tel point édifiés, pour être entrés en contact avec elle ? Quelle est l’origine de la vie monastique ? Trouve-​t-​elle un appui dans la Bible ? Et particulièrement dans l’exemple que nous donne Jésus-Christ ?

      En réalité, les trappistes constituent l’“ Ordre de Cîteaux de l’étroite observance ”, fondé au onzième siècle. En raison de ses règles sévères, il fait l’orgueil et la joie de nombreux catholiques et fut rendu populaire par un livre à fort tirage de l’un de ses membres. Aux États-Unis, il existe six monastères trappistes, hébergeant tous ensemble 500 moines environ, les trappistes étant l’un des ordres ou congrégations de “ religieux ” dispersés à travers le pays et dont le nombre dépasse 400.

      Le thème ou l’idée dominante des trappistes est “ l’étroite observance ” ou l’austérité. En ce qui concerne les détails, nous tirons des citations de Coronet, d’octobre 1951. En premier lieu vient la nécessité du silence. “ Le silence est le linceul que portent ces hommes pour mieux concentrer leur attention sur Dieu. ” “ La règle du silence est une pénitence que ces moines s’infligent comme mortification pour leurs péchés et les péchés du monde. ” Ils ne parlent pas, si ce n’est pour les offices religieux et dans leurs rapports indispensables avec leur supérieur ou les étrangers pour leurs relations d’affaires. Entre eux, ils emploient le langage mimique.

      L’austérité est encore soulignée dans les heures fixées pour la prière. Les journées commencent à 2 heures du matin, par quatre heures de prière ; en tout, sept heures par jour sont consacrées aux dévotions religieuses. Selon eux, le christianisme est “ une obéissance absolue au commandement “ Veillez et priez ”, donné par le Christ, à Gethsémané ”. “ Pour eux, il n’est pas de plus grand service rendu à l’humanité que la prière ”, car ils reconnaissent “ la prière fervente comme l’arme la meilleure de leur salut ”.

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