Réponses à vos questions
● Quand une personne fait l’objet d’une réprimande en particulier ou publique pour une conduite non chrétienne, existe-t-il certaines épreuves imposées auxquelles elle doit se soumettre?
Non, ni celui qui est réprimandé en particulier par le comité judiciaire ni celui qui l’est en public ne doit se soumettre à certaines conditions (comme s’il s’agissait d’une forme d’“épreuve”). Il lui est simplement demandé qu’il se conduise en harmonie avec les principes bibliques, comme les autres membres de la congrégation. Le comité judiciaire peut fortement lui recommander qu’il cesse certaines habitudes ou des fréquentations qui pourraient l’amener à commettre de nouveau le mal et, selon les besoins, lui procurer l’aide spirituelle et de l’encouragement.
Dans le cas d’une faute grave, même si la réprimande n’est pas annoncée, l’individu sera déchargé de toute responsabilité qui lui avait été désignée au sein de la congrégation (“or” p. 166). Si quelqu’un fait l’objet d’une réprimande publique, la congrégation sera informée des privilèges qui lui ont été retirés (“or”, p. 168). Au fur et à mesure que cette personne donne des signes qu’elle recouvre sa force et sa stabilité spirituelles, des privilèges pourront lui être accordés graduellement. Le même principe s’applique quand une personne exclue est réintégrée (“or”, p. 176).
Si, après une faute grave, quelqu’un qui a fait l’objet d’une réprimande en particulier ou publique va habiter dans le territoire d’une autre congrégation avant que des privilèges ne lui soient complètement restitués, le comité judiciaire de la congrégation dans laquelle il se trouve déterminera à quel moment la restitution graduelle des privilèges pourra se faire d’une façon convenable (“or”, p. 168). Bien sûr, toute autre sérieuse transgression de la Parole de Dieu sera traitée par le comité judiciaire de la congrégation que cette personne fréquente actuellement.