Lettre du Béthel
Chers proclamateurs du Royaume,
Le mois dernier, nous vous avons fait part de la visite, en France, d’un membre du Collège central, frère Fred W. Franz, du 23 au 29 mai. Un certain nombre d’autres membres du Collège central viennent de desservir des assemblées et de visiter des filiales situées dans diverses parties de la terre: Leo Greenlees en Afrique orientale, Albert Schrœder dans la partie occidentale de l’Amérique du Sud, Karl Klein en Amérique Centrale, Milton Henschel dans le Pacifique Sud. Lloyd Barry a visité l’Extrême-Orient et John Booth le Moyen-Orient et l’Asie du sud-est. D’autres encore doivent partir.
Récemment, Raymond Franz est rentré à Brooklyn après avoir visité le Brésil, l’Argentine, le Paraguay, l’Uruguay et le Chili. Il signale que l’imprimerie et le bureau de la filiale du Brésil, à São Paulo, autrefois spacieux, suffisent maintenant à peine pour les 123 membres de la famille du Béthel. On constate un grand intérêt pour le message du Royaume dans cette partie de la terre, et plus de 210 000 personnes ont récemment assisté à une série d’assemblées de district. Frère Raymond Franz a pu rencontrer les trente-cinq missionnaires actifs dans cette région de la terre. Le total des années que ces missionnaires ont déjà passées dans leurs territoires respectifs s’élève à 476 ans. Ce chiffre reflète bien le zèle manifesté par de nombreux frères brésiliens pour le service de Jéhovah. Tant au Paraguay qu’en Uruguay, frère Raymond Franz a rencontré beaucoup de frères venus d’Argentine, qui avaient traversé la frontière afin de s’assembler avec leurs frères dans des pays où la liberté de culte est accordée. Bien que les frères soient maintenant dans la clandestinité en Argentine, ils continuent à aller de l’avant dans l’œuvre du Seigneur.
D’un autre pays où l’œuvre du Royaume est interdite par les dirigeants, le rapport suivant a été reçu il y a peu de temps: “Nous sommes toujours vivants. Nous continuons de faire l’objet de fortes pressions qui tendent à mettre fin à notre tâche, précieuse entre toutes, consistant à communiquer un message d’espérance aux gens. On voudrait nous voir tous morts, mais nous continuons d’être soutenus par, le Tout-Puissant, qui nous ordonne de ne pas rester silencieux. Nous lui obéissons plutôt qu’aux hommes. Nous payons cher cette décision, mais rien n’est plus important que de le servir. Nous lui demandons la force de pouvoir endurer jusqu’à la fin et il nous exauce de façon merveilleuse. Nous avons le privilège de fournir à notre Père une réponse à Satan. Nous sommes heureux de souffrir pour la justice.”
Puissions-nous tous avoir le même zèle et manifester ces qualités par notre service dans les jours à venir! Nous nous souvenons de vous dans nos prières et vous adressons notre chaleureux amour chrétien.
Vos compagnons de service
du BUREAU DE PARIS