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DécapoleAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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[Carte, page 376]
(Voir la publication)
DÉCAPOLE
ROUTES
GRANDE MER
Damas
Raphane (?)
Hippos
Mer de Galilée
Dion
Canatha
Abila (?)
Gadara
Scythopolis (Beth-Schéan)
Pella
Gérasa
Philadelphie (Rabbah, Amman)
Jourdain
Mer Morte
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Déchirer ses vêtementsAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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DÉCHIRER SES VÊTEMENTS
{Article non traduit.}
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Décisions judiciairesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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DÉCISIONS JUDICIAIRES
Jugements rendus par une ou plusieurs personnes revêtues de l’autorité (II Sam. 8:15; I Rois 3:16-28; 10:9; II Rois 25:6; II Chron. 19:8-10). Étant le Juge, le Législateur et le Roi de la nation d’Israël (És. 33:22), Jéhovah lui donna un code de lois détaillé. Ses décisions sur des questions juridiques furent pour les Israélites autant de directives qui leur permirent de régler des questions touchant les individus ainsi que les affaires intérieures et extérieures de la nation. — Voir LOI; PROCÈS; TRIBUNAL.
C’est au mont Sinaï que Jéhovah donna bon nombre de ces décisions judiciaires à la nation d’Israël (Néh. 9:13). Toutefois, certaines situations exigeaient parfois une décision judiciaire qui réglait cette question et qui, par la suite, servit d’ordonnance pour traiter les cas semblables (Nomb. 27:1-11; 36:1-12; voir aussi Lévitique 24:10-16). Pareillement, la décision judiciaire que prit David concernant le partage des dépouilles établit un précédent juridique. — I Sam. 30:23-25.
En indiquant que certaines pratiques courantes mais extrêmement néfastes, étaient des péchés méritant la peine capitale, les décisions judiciaires prises par Dieu se révélaient uniques par rapport aux lois des nations de l’époque. En effet, les peuples voisins se livraient à la bestialité, à la sodomie, à des actes incestueux et à d’autres pratiques dégradantes qui leur faisaient du tort mentalement, physiquement et spirituellement (Lév. 18:6-30; 20:10-23). Si elles avaient été respectées, les décisions judiciaires de Jéhovah auraient élevé la nation d’Israël qui, en observant strictement les commandements de Jéhovah aurait bénéficié de sa bénédiction et retiré des bienfaits visibles par tous, ce qui aurait amené les autres nations à dire: “Cette grande nation est vraiment un peuple sage et intelligent.” (Deut. 4:4-6). Puisque ces décisions judiciaires étaient vraiment une bénédiction pour Israël (Lév. 25:18, 19; Deut. 4:1; 7:12-15; 30:16), il n’est pas étonnant que le psalmiste ait prié Jéhovah de les lui enseigner (Ps. 119:108). Il les appréciait tant qu’il louait Jéhovah sept fois par jour à cause de ses décisions judiciaires (Ps. 119:164) et qu’il se levait même à minuit pour lui rendre grâce. — Ps. 119:62.
Toutefois, bien que bonnes, justes et saintes, les décisions judiciaires incluses dans la Loi n’étaient qu’un tuteur qui conduisait à Christ, et elles furent remplacées par la nouvelle alliance (Rom. 7:12; Gal. 3:24; Héb. 8:7-13). On peut donc s’attendre à ce que l’obéissance aux commandements ou aux décisions judiciaires associées à la nouvelle alliance procure de plus grandes bénédictions que celles que les Israélites connurent sous la Loi. — Jean 13:34, 35; I Cor. 6:9-11; I Pierre 1:14, 15, 22, 23; 2:9, 10; I Jean 5:3.
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Déclaration proverbialeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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DÉCLARATION PROVERBIALE
Voir PAROLE PROVERBIALE.
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Déclarations sacréesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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DÉCLARATIONS SACRÉES
Cette expression, qui ne se rencontre que quatre fois dans les Écritures grecques chrétiennes, traduit le mot grec logion (qui signifie “petite parole”), diminutif de logos (“parole”). À l’origine, le mot logion signifiait simplement une brève déclaration sacrée, mais avec le temps il en vint à désigner n’importe quel oracle ou communication divine. Certaines versions traduisent logion simplement par “oracle”. (Sg; Jé; Li.) La TOB le rend par “paroles” (Actes 7:38) et “révélations de Dieu”. — Rom. 3:2.
Étienne parla de la Loi qui fut donnée à Moïse sur le mont Sinaï comme de “déclarations vivantes et sacrées”. (Actes 7:38.) Faisant référence à l’ensemble des Écritures hébraïques et probablement aussi aux Écritures grecques chrétiennes divinement inspirées qui avaient déjà été écrites à ce moment-là, l’apôtre Paul dit: “Quelle est donc la supériorité du Juif, ou quelle est l’utilité de la circoncision, Considérable de toute manière. Tout d’abord, parce qu’à eux ont été confiées les déclarations sacrées de Dieu.” (Rom. 3:1, 2). La rédaction de ces Écritures inspirées fut confiée aux Juifs qui écrivirent “portés par de l’esprit saint”. — II Pierre 1:20, 21.
Le rédacteur de la lettre aux Hébreux inclut dans les “déclarations sacrées” l’enseignement que le Seigneur Jésus Christ, ses apôtres et d’autres écrivains chrétiens divinement inspirés transmirent aux hommes (Héb. 5:12; comparez avec Hébreux 6:1, 2). Pierre aussi donne ce sens large à cette expression quand, en I Pierre 4:11, il dit aux disciples de Christ: “Si quelqu’un parle, qu’il parle comme si c’étaient les déclarations sacrées de Dieu.” Il inclut également les écrits de l’apôtre Paul auxquels il accorde la même autorité qu’au “reste des Écritures”. — II Pierre 3:15, 16.
La version des Septante utilise fréquemment le mot logion, comme par exemple en Psaume 12:6 (11:6, LXX) qu’elle traduit ainsi: “Les paroles de Jéhovah sont des paroles pures.” Bagster, qui traduisit la Septante en anglais, rend ainsi ce verset: “Les oracles du Seigneur sont des oracles purs.”
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Déclaré justeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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DÉCLARÉ JUSTE
Cette expression biblique est rendue dans de nombreuses traductions par le verbe “justifier” et par des noms comme “justification”. Les termes originaux (dikaïoô [verbe] et dikaïôma, dikaïôsis [noms]) qui figurent dans les Écritures grecques chrétiennes où l’on trouve l’explication la plus complète de cette question, emportent l’idée fondamentale ‘d’absoudre ou de disculper de toute accusation’, de ‘tenir pour innocent’ et, par conséquent, d’‘acquitter ou d’établir et de traiter comme juste’. — A Greek-English Lexicon of the New Testament and Other Early Christian Literature, Arndt et Gingrich, pp. 196, 197; A Greek-English Lexicon, Liddell et Scott, p. 354; A Greek and English Lexicon of the New Testament, E. Robinson, pp. 184, 185.
Ainsi, l’apôtre Paul dit que Dieu ‘apparaît juste [forme de dikaïoô]’ dans ses paroles et qu’il est victorieux lorsqu’il est jugé par ses détracteurs (Rom. 3:4). Jésus déclara que “la sagesse est apparue juste de par ses œuvres” et que, lorsqu’ils rendront compte de leurs actes au Jour du Jugement, les hommes seront ‘déclarés justes [forme de dikaïoô]’ ou condamnés par leurs paroles (Mat. 11:19; 12:36, 37). À propos de l’humble collecteur d’impôts qui priait au temple avec un cœur repentant, Jésus dit que “celui-ci redescendit chez lui étant apparu plus juste” que le Pharisien vantard qui priait en même temps que lui (Luc 18:9-14; 16:15). Cependant, ces mots grecs sont également utilisés pour parler de l’acte de Dieu par lequel il déclare quelqu’un innocent. — Actes 13:38, 39.
DANS LA CONGRÉGATION CHRÉTIENNE
La venue du Fils de Dieu en tant que Rédempteur promis fut un nouveau facteur sur lequel Dieu put fonder ses relations avec ses serviteurs humains. Les disciples de Jésus Christ qui sont appelés à devenir ses frères spirituels, et qui ont l’espérance d’être ses cohéritiers dans le Royaume céleste (Rom. 8:17), sont d’abord déclarés justes par Dieu en raison de leur foi en Jésus Christ (Rom. 3:24, 28). C’est là un acte judiciaire de Jéhovah Dieu. Par conséquent, devant lui, le Juge suprême, personne ne peut ‘porter une accusation’ contre ses élus (Rom. 8:33, 34). Mais pourquoi Dieu agit-il ainsi envers eux?
Avant tout, Jéhovah est parfait et saint (És. 6:3). Par conséquent, ceux qu’il accepte comme ses fils doivent être parfaits (Deut. 32:4, 5). Jésus Christ, le Fils principal de Dieu, se montra lui-même parfait, “fidèle, sans malice, immaculé, séparé des pécheurs”. (Héb. 7:26.) Par contre ses disciples sont choisis d’entre les fils d’Adam qui, du fait du péché, engendra une famille imparfaite et livrée au péché (Rom. 5:12; I Cor. 15:22). C’est pourquoi, comme le montre Jean 1:12, 13, au départ les disciples de Jésus n’étaient pas des fils de Dieu. Dans sa faveur imméritée, Jéhovah Dieu a donc prévu un processus d’“adoption” par lequel il accepte ces hommes hautement favorisés et les introduit dans des relations spirituelles avec lui en tant que membres de la famille et ses fils (Rom. 8:15, 16; I Jean 3:1). Par conséquent, Dieu prépare leur entrée ou leur adoption dans la famille de ses fils en les déclarant justes grâce à la valeur du sacrifice rédempteur de Christ, sacrifice dans lequel ils
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