-
Dons de DieuAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
certain nombre de ces dons de l’esprit grâce à la faveur imméritée de Dieu. Toutefois, il fut annoncé que ces dons cesseraient. D’ailleurs, Jésus lui-même indiqua que ses disciples se reconnaîtraient non à leurs œuvres de puissance, mais à l’amour qu’ils auraient les uns pour les autres. — I Cor. 12:29, 30; 13:2, 8-13; Jean 13:35.
Paul énumère neuf manifestations ou opérations différentes de l’esprit: 1) le discours de sagesse, 2) le discours de connaissance, 3) la foi, 4) les dons de guérison, 5) les œuvres de puissance, 6) la prophétie, 7) le discernement des déclarations inspirées, 8) différentes langues et 9) l’interprétation des langues. Tous ces dons étaient utiles, car ils contribuaient non seulement à l’accroissement de la congrégation, mais encore à son édification spirituelle. — I Cor. 12:7-11; 14:24-26; voir LANGUE.
LES AUTRES OPÉRATIONS DE L’ESPRIT
Lorsqu’il cite certaines des opérations de l’esprit, à propos de la place qu’occupent individuellement les différents membres du corps du Christ, Paul déclare: “Dieu a placé les éléments que voici dans la congrégation: premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement des enseignants,; puis des œuvres de puissance, puis des dons de guérisons, des services d’aide, des aptitudes à diriger, différentes langues.” (I Cor. 12:27, 28). Les “services d’aide” comprenaient peut-être des dispositions prévues pour venir en aide aux chrétiens nécessiteux, par exemple les distributions de nourriture aux veuves indigentes, tâche à laquelle on préposa sept hommes “pleins d’esprit et de sagesse” dans la congrégation de Jérusalem (Actes 6:1-6). Il fallait des “aptitudes à diriger” pour s’acquitter de la mission consistant à faire des disciples, mission que Jésus avait confiée à ses fidèles disciples (Mat. 28:19, 20). L’œuvre missionnaire, la formation de nouvelles congrégations et l’organisation des activités au sein de celles-ci exigeaient une direction habile. À cet égard, il convient de noter que Paul, en discutant de son rôle dans le programme d’édification de Dieu, parle de lui-même comme d’un “sage directeur de travaux”. — I Cor. 3:10.
MAÎTRISE DES DONS DE L’ESPRIT
Au cours d’une réunion de la congrégation, il arrivait qu’un prophète reçût une révélation pendant qu’un autre parlait. Toutefois, ceux qui possédaient des dons de l’esprit avaient la faculté de les maîtriser lorsque l’esprit de Dieu les enveloppait, c’est-à-dire qu’ils pouvaient se retenir de parler jusqu’à qu’il leur fût donné de s’exprimer. Par conséquent, si l’on prophétisait, parlait en langues et traduisaient dans la congrégation, tout cela se faisait dans l’ordre, pour l’édification de tous. — I Cor. 14:26-33.
-
-
Dons de miséricordeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
DONS DE MISÉRICORDE
On offrait de tels dons aux nécessiteux pour leur venir en aide. Les Écritures hébraïques ne parlent pas spécifiquement de “dons de miséricorde”, mais la Loi donnait aux Israélites des instructions précises quant à leurs devoirs envers les pauvres. Ils ne devaient pas garder la main fermée, mais l’ouvrir généreusement pour secourir leurs frères dans le besoin. — Deut. 15:7-10.
Jésus insista sur la nécessité de donner “en dons de miséricorde les choses qui sont à l’intérieur”. Peut-être voulait-il parler des qualités du cœur, car aussitôt après il mit l’accent sur la justice et l’amour (Luc 11:39-42). Les chrétiens appartenant au “petit troupeau” de Jésus furent encouragés à ‘vendre les choses qui leur appartenaient et à faire des dons de miséricorde’. (Luc 12:32, 33.) Au jeune chef riche, Jésus donna un conseil semblable, puis il ajouta: “Et suis-moi.” — Mat. 19:16-22; Luc 18:18-23; voir aussi Jean 13:29.
Des secours organisés
Le jour de la Pentecôte, environ 3 000 Juifs et prosélytes se joignirent à la congrégation chrétienne, qui accueillit encore d’autres nouveaux convertis peu après. Il en résulta une situation exceptionnelle qui rendit nécessaire pendant un temps la mise en commun de toutes les ressources pécuniaires. Cette disposition avait pour but d’aider les Juifs venus de pays lointains pour assister à la fête à rester à Jérusalem plus longtemps qu’ils ne l’avaient prévu, afin de recevoir un enseignement complémentaire sur leur nouvelle foi. Ceux donc qui avaient des biens les vendaient et donnaient le produit de leur vente aux apôtres pour qu’il soit distribué à chacun selon ses besoins. “Tous ceux qui devinrent croyants étaient ensemble, ayant tout en commun.” Mais ils agissaient ainsi volontairement, comme le montre clairement la question que Pierre posa à Ananias, savoir: “Est-ce que, tant qu’il restait avec toi, il ne restait pas tien, et, une fois vendu, ne continuait-il pas à être en ton pouvoir?” — Actes 2:41-47; 4:4, 34, 35; 5:4.
Il semble qu’avec le temps l’étendue de ces secours diminua, mais on continua à distribuer de la nourriture aux veuves nécessiteuses de la congrégation (Actes 6:1-6). À l’époque où Paul écrivit sa première lettre à Timothée, ces dispositions ayant pour but d’aider les veuves existaient encore; c’est ce que montrent les instructions qu’il donna à Timothée au sujet des veuves qui remplissaient les conditions requises pour bénéficier de cette aide matérielle. — I Tim. 5:3-16.
La congrégation du premier siècle ne se contentait pas de prendre soin des veuves, elle organisait également des secours en faveur des frères dans le besoin. Bien qu’étant dirigé par des hommes établis dans la congrégations, ce système de secours consistait en dons entièrement volontaires. — Actes 11:28-30; Rom. 15:25-27; I Cor. 16:1-3; II Cor. 9:5, 7.
Importance relative des dons matériels
Les Écritures grecques chrétiennes n’encouragent pas seulement les chrétiens à se montrer hospitaliers et à partager avec les autres, mais elles montrent qu’ils sont dans l’obligation de pourvoir aux besoins des membres de leur propre famille et d’aider leurs frères nécessiteux (Rom. 12:13; I Tim. 5:4, 8; Jacq. 2:15, 16; I Jean 3:17, 18). Un intérêt sincère pour les pauvres est une caractéristiques de la vraie religion (Jacq. 1:27; 2:1-4). En fait, comme le montra Jésus, c’est en faisant le bien ‘au plus petit d’entre ses frères’ que les “brebis” se distinguent des “chèvres”. (Mat. 25:31-46.) Toutefois, cette aide n’est pas motivée par de simples sentiments humanitaires; les “brebis” doivent agir ainsi parce qu’elles reconnaissent la position qu’occupent les disciples du Christ. — Mat. 10:40-42.
Pour que nos dons nous procurent un bonheur réel, nous devons les faire sans murmurer, non avec regret ni par contrainte. “Dieu aime celui qui donne avec joie.” (II Cor. 9:7; Actes 20:35; I Pierre 4:9). En outre, il ne suffit pas de faire des dons matériels pour obtenir la vie éternelle, et Jésus Christ ne leur accorde pas une importance primordiale. — Jean 17:3; 12:1-8; voir DÎME; PAUVRE; SECOURS.
-
-
DophcahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
DOPHCAH
{Article non traduit.}
-
-
DorAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
DOR
{Article non traduit.}
-
-
DorcasAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
DORCAS
(gr. gazelle).
Chrétienne de la congrégation de Joppé qui était “riche des bonnes actions et des dons de miséricorde” qu’elle faisait, entre autres des vêtements de dessus et des vêtements de dessous pour les veuves dans le besoin (Actes 9:36, 39). “Dorcas” correspond à l’araméen “Tabitha”, les deux noms signifiant “gazelle”. Il est possible que Dorcas ait été connue sous les deux noms, car il n’était pas rare pour des Juifs de porter à la fois un nom hébreu et un nom grec ou latin, particulièrement ceux qui vivaient dans une ville portuaire comme Joppé, où la population se composait de Juifs et de Gentils. Ou bien, Luc a pu traduire ce nom pour les lecteurs gentils. Dorcas est la seule femme “disciple” (mot employé au féminin) citée dans les Écritures. Il ne faut toutefois pas en déduire qu’elle avait une fonction particulière au sein de la congrégation, car tous les chrétiens étaient en fait des disciples de Jésus Christ (Mat. 28:19, 20). Bien que sa mort, survenue vers l’an 36 de notre ère, ait beaucoup fait pleurer les veuves qui avaient, semble-t-il, grandement profité de ses bontés, le fait qu’il ne soit pas question d’un mari affligé par la mort de sa femme donne à penser que Dorcas n’était pas mariée à l’époque.
Une fois morte, les disciples de Joppé la préparèrent en vue de l’inhumation; or, apprenant que Pierre se trouvait à Lydda, à quelques kilomètres au sud-est de Joppé, ils l’envoyèrent chercher. Ils avaient certainement entendu parler de la guérison du paralytique Énée opérée par Pierre à Lydda, et ce miracle a pu leur faire croire que l’apôtre pourrait ressusciter Dorcas. Ou alors, ils ont pu se tourner vers l’apôtre simplement pour être consolés. — Actes 9:32-38.
À l’exemple de Jésus lorsqu’il rendit la vie à la fille de Jaïrus (Marc 5:38-41; Luc 8:51-55), Pierre fit sortit tout le monde de la chambre haute, pria et dit: “Tabitha, lève-toi!” Dorcas ouvrit les yeux, s’assit et prit la main de Pierre pour se lever. Cette résurrection opérée par un apôtre est la première du genre mentionnée dans les Écritures et elle fut à l’origine d’un grand nombre de conversions dans tout Joppé. — Actes 9:39-42.
-
-
DothanAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
DOTHAN
Ville mentionnée dans deux récits bibliques. Dothan est aujourd’hui identifiée à Tell Dothan situé sur une colline qui domine la petite plaine en cuvette s’étendant entre les collines de Samarie et la chaîne du Carmel, à 16 kilomètres au nord-est de Samarie.
C’est à “Dothan” que le jeune Joseph trouva ses frères et leurs troupeaux. Ceux-ci devaient être, pense-t-on, au nord de la ville, dans les champs de pâturages que traverse la route reliant Galaad (à l’est du Jourdain) à la côte méditerranéenne et à l’Égypte. C’est peut-être cette route-là que suivit la “caravane d’Ismaélites” qui acheta Joseph. — Gen. 37:17-36.
Des siècles plus tard, le roi de Syrie envoya des forces militaires considérables à Dothan pour arrêter Élisée. Là, le serviteur du prophète fut saisi d’une grande frayeur et eut les yeux miraculeusement ouverts pour voir le flamboyant matériel de guerre de Jéhovah “dans la région montagneuse, (...) autour d’Élisée”, c’est-à-dire soit sur la colline même de Dothan ou sur les collines voisines à l’est, au sud ou à l’ouest de la ville (II Rois 6:11-17). Pour encercler la ville, les Syriens ont aussi pu se poster sur ces collines environnantes, d’où ‘ils seraient descendus’ quand Élisée sortit de la ville pou aller à leur rencontre. Quoi qu’il en soit, les ennemis furent rendus inoffensifs parce que miraculeusement frappés d’une sorte de cécité, Jéhovah ayant peut-être utilisé les forces angéliques pour accomplir cet exploit. — Vv. 6:18, 19; comparez avec Genèse 19:1, 10, 11.
D’aucuns sont d’avis que les ruines de Tell Dotha donnent une idée assez complète de la civilisation palestinienne jusqu’aux troisième ou quatrième siècles de notre ère. Elle était apparemment florissante dans les périodes bibliques précitées. Certaines citernes de forme rectangulaire découvertes en ce lieu (d’une profondeur d’environ trois mètres) sont, pense-t-on, similaires à celle où fut jeté Joseph.
-
-
DouceurAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
DOUCEUR
Plusieurs mots grecs peuvent être traduits par “douceur” pour désigner une qualité morale proche de l’humilité, du caractère raisonnable. Voici ce qu’on lit dans un lexique grec-anglais (A New Testament Word Book de William Barclay) au sujet du nom prautês: “Dans le grec classique (...), à propos des choses, il signifie ‘doux’. Il est utilisé, par exemple, pour parler d’une brise ou d’une voix douce. En rapport avec une personne, il signifie ‘doux’ ou ‘aimable’.” Le même ouvrage dit au sujet de l’adjectif praus: “Dans praus il y a une idée de douceur, mais qui dissimule la force de l’acier, (...) ce n’est ni la douceur veule, ni l’indulgence sentimentale, ni le calme passif.” W. Vine (dans son Expository Dictionary of New Testament Words) note: “PRAUTÊS (...) ne qualifie pas une personne ‘dans son attitude extérieure seulement; ni dans ses relations avec ses semblables; ce n’est pas une question de disposition naturelle. C’est plutôt une qualité de l’âme; elle se manifeste d’abord et surtout par rapport à Dieu. Grâce à cette disposition d’esprit, nous acceptons ses manières d’agir envers nous, les jugeant bonnes, sans les contester ni leur résister; ce mot est très proche de tapeinophrosunê [humilité]’.”
La douceur est également le contraire de la rudesse ou de la brutalité. Un homme doux n’élève pas la voix; il n’est ni bruyant ni extravagant. Dans le texte grec de Westcott et Hort, le mot nepioi (pluriel de nepios) apparaît en I Thessaloniciens 2:7 où il est traduit par “doux”. (MN.) Ailleurs il est rendu par “tout-petits”, comme en Matthieu 21:16. Dans d’autres textes grecs, c’est le mot epioi qui figure en I Thessaloniciens 2:7. Ce terme, synonyme de nepioi,
-