-
HospitalitéAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
“méchant quant à l’œil”], et ne te montre pas rempli du désir de ses mets savoureux. Car comme celui qui a calculé au-dedans de son âme, tel il est. ‘Mange et bois’, te dit-il, mais son cœur n’est pas avec toi. Ton morceau que tu as mangé, tu le vomiras, et tu auras perdu tes paroles agréables.” (NW, éd. de 1957, note en bas de page). Comme il n’est pas de ceux qui donnent sans arrière-pensée, mais qu’il attend une compensation en retour, un tel homme trame quelque chose contre vous; il vous invite apparemment de bon cœur, mais il a une idée derrière la tête. Si vous partagez ses repas, et surtout si vous êtes rempli du désir de ses mets savoureux au point de souhaiter y goûter encore, vous vous placez dans une certaine mesure sous sa coupe. Il pourra vous sembler difficile de lui refuser ce qu’il vous demandera peut-être, ce qui risquera de vous créer des problèmes. Alors vous regretterez d’avoir mangé avec lui, et les paroles agréables que vous aurez exprimées, croyant qu’elles favoriseraient la spiritualité et une amitié édifiante, auront sans nul doute été perdues. — Voir Psaume 141:4.
-
-
HôteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
HÔTE
Voir HOSPITALITÉ.
-
-
HôtellerieAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
HÔTELLERIE
Lieu où les voyageurs et leurs animaux pouvaient être logés. Les anciennes hôtelleries du Moyen-Orient ressemblaient peut-être à celles que l’on a construites à une époque plus récente dans cette région et qui consistent généralement en une cour carrée entourée d’un mur percé d’une seule porte. À l’intérieur et adossées à ce mur, une succession de pièces non meublées, bâties sur un terre-plein, fournissent un abri pour les voyageurs et leurs marchandises. On y accède par la cour intérieure. Les animaux occupent cette vaste cour au milieu de laquelle il y a souvent un puits. Les hôteliers des temps anciens fournissaient quelques provisions indispensables aux voyageurs et s’occupaient des personnes qu’on leur confiait, moyennant une compensation pour leurs services. — Luc 10:33-35.
-
-
HothamAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
HOTHAM
{Article non traduit.}
-
-
HothirAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
HOTHIR
{Article non traduit.}
-
-
HoueAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
HOUE
Voir INSTRUMENTS AGRICOLES.
-
-
HuccocAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
HUCCOC
{Article non traduit.}
-
-
HucocAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
HUCOC
{Article non traduit.}
-
-
HuileAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
HUILE
Le liquide gras le plus connu des Hébreux était obtenu à partir des olives. Ce sont les olives noires, bien mûres, qui produisaient le plus d’huile, mais les fruits encore verts, lorsqu’ils commençaient à changer de couleur, donnaient l’huile de la meilleure qualité. Après avoir soigneusement gaulé les olives et les avoir débarrassées de toutes feuilles et tiges, on les portait au pressoir à huile.
La pulpe du fruit mûr contient de l’huile environ pour moitié, mais la qualité de cette huile varie selon la méthode employée pour l’extraire. La meilleure, l’“huile pure d’olives battues”, était produite par un procédé fort simple, avant même que les olives soient mises dans le pressoir (Lév. 24:2). On jetait les fruits dans un mortier où on les battait jusqu’à ce qu’ils soient écrasés; parfois on les foulait avec les pieds (Michée 6:15). Puis on plaçait les olives écrasées dans des corbeilles faisant fonction de filtre, jusqu’à ce que l’huile “vierge” ou “première pression” fût libérée et se fût écoulée. Cette huile pure d’olives battues était ensuite conservée dans des jarres en terre et la pulpe du fruit mise dans un pressoir à olives.
On obtenait une huile plus ordinaire en écrasant complètement les olives dans un mortier ou dans un moulin à main. Une fois cette huile extraite de la pulpe, on la clarifiait dans des jarres ou des cuves d’argile.
Pour recueillir une huile de moins bonne qualité, on pressait le moût, le résidu de la pulpe écrasée, dans un pressoir à vin ou à huile. Pour cela, on ramassait la pulpe écrasée dans des paniers qu’on empilait entre les deux colonnes verticales du pressoir à olives. À l’aide d’un levier lourdement lesté, on exerçait une forte pression sur la pile de paniers pour extraire l’huile de la pulpe. On faisait couler l’huile obtenue dans de grands réservoirs où elle était ensuite clarifiée. Là, l’huile remontait à la surface, et les résidus de pulpe et l’eau restaient au fond. On soutirait alors l’huile dans de grandes jarres en terre ou dans des citernes spéciales pour la conserver. — Voir II Chroniques 32:27, 28; voir PRESSOIR.
UN SYMBOLE DE PROSPÉRITÉ
Quand on disait que ‘les cuves débordaient d’huile’, cela signifiait que la prospérité était grande (Joël 2:24). Alors qu’il endurait de cruelles souffrances, Job regrettait les jours d’abondance d’autrefois, lorsque ‘le rocher lui versait des ruisseaux d’huile’. (Job 29:1, 2, 6.) Dans un sens figuré, Jéhovah fit que “Jacob”, c’est-à-dire les Israélites, ‘suce l’huile de la roche de silex’, vraisemblablement l’huile des oliviers qui poussaient sur une terre rocailleuse (Deut. 32:9, 13). Moïse déclara qu’Aser deviendrait “celui qui trempe son pied dans l’huile”, indiquant par là que cette tribu recevrait de grandes bénédictions sur le plan matériel. — Deut. 33:24.
DENRÉE PRÉCIEUSE POUR LE NÉGOCE ET L’ALIMENTATION
Du fait de son abondance, l’huile d’olive devint en Palestine un objet de négoce important. Chaque année Salomon livrait à Hiram, roi de Tyr, “vingt cors [4 400 litres] d’huile d’olives battues” en paiement partiel des matériaux de construction qu’il avait fournis pour le temple (I Rois 5:10, 11). Juda et Israël étaient autrefois des “fournisseurs” d’huile pour Tyr (Ézéch. 27:2, 17). L’huile parfumée et l’huile d’olive figurent parmi les denrées que la mystérieuse Babylone la Grande achetait aux “marchands itinérants” de la terre. — Rév. 18:11-13.
L’huile d’olive, très énergétique et très digeste, était un aliment de base des Israélites. Elle remplaçait très souvent le beurre de table, mais servait aussi à la cuisson des aliments (Deut. 7:13; Jér. 41:8; Ézéch. 16:13). C’était un carburant courant pour les lampes (Mat. 25:1-9). On brûlait de “l’huile pure d’olives battues” dans les lampes du porte-lampes en or qui se trouvait dans la tente de réunion (Ex. 27:20, 21; 25:31, 37). De plus, l’huile était associée aux offrandes céréalières présentées à Jéhovah (Lév. 2:1-7). C’était également un cosmétique dont on se frottait le corps après un bain (Ruth 3:3; II Sam. 12:20). On considérait comme une marque d’hospitalité le fait d’enduire d’huile la tête d’un invité (Luc 7:44-46). L’huile était aussi utilisée pour calmer ou adoucir blessures et meurtrissures (És. 1:6); pour cela on y ajoutait parfois du vin. — Luc 10:33, 34.
USAGE RELIGIEUX ET SIGNIFICATION
Jéhovah ordonna à Moïse de préparer une “huile d’onction sainte” faite de plusieurs ingrédients, y compris de l’huile d’olive. Avec cette huile, Moïse oignit le tabernacle, l’arche du témoignage, les divers ustensiles et meubles du sanctuaire. Il s’en servit aussi pour oindre Aaron et ses fils, afin de les sanctifier comme prêtres pour Jéhovah (Ex. 30:22-33; Lév. 8:10-12). Pareillement, les rois devaient être oints d’huile. Ainsi, quand Samuel oignit Saül, il “prit le flacon d’huile et le versa sur sa tête”. (I Sam. 10:1.) On utilisa de même une corne d’huile pour oindre Salomon. — I Rois 1:39.
Annonçant la joie qu’apporterait le ministère terrestre de Jésus Christ, la prophétie disait qu’il donnerait à ceux “qui sont dans le deuil au sujet de Sion (...), l’huile d’exultation au lieu du deuil”. (És. 61:1-3; Luc 4:16-21.) Il était également prédit que Jésus serait oint personnellement par Jéhovah de “l’huile d’exultation” plus que ses compagnons, ce qui signifiait qu’il connaîtrait une joie plus grande que ses prédécesseurs dans la lignée davidique. — Ps. 45:7; Héb. 1:8, 9.
De même que l’huile répandue sur la tête de quelqu’un a un effet adoucissant et rafraîchissant, de même l’application de la Parole de Dieu à une personne spirituellement malade l’apaise, la corrige, la réconforte et la guérit. C’est pourquoi les anciens dans la congrégation chrétienne sont invités à prier sur une telle personne, “en l’enduisant [figurément parlant] d’huile au nom de Jéhovah”, mesure indispensable pour obtenir la guérison spirituelle du malade. — Jacq. 5:13-15; voir Psaume 141:5.
-
-
HulAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
HUL
{Article non traduit.}
-
-
HuldahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
HULDAH
(peut-être “rat-taupe”).
Femme de Schallum, prophétesse qui vivait à Jérusalem, dans le second quartier, sous le règne du fidèle Josias, roi de Juda. Quand on lui eut donné lecture du “livre de la loi” que le grand prêtre Hilkiah avait trouvé pendant la réparation du temple, Josias envoya une délégation interroger Jéhovah. Les représentants du roi se rendirent donc chez Huldah. Celle-ci leur rapporta alors la parole de Jéhovah selon laquelle tous les malheurs annoncés dans le “livre” allaient s’abattre sur la nation apostate pour la punir de sa désobéissance. Huldah ajouta que, puisqu’il s’était humilié devant Jéhovah, Josias ne verrait pas la catastrophe prédite, mais qu’il serait réuni à ses ancêtres et enterré en paix. — II Rois 22:8-20; II Chron. 34:14-28.
D’aucuns accusent la prophétie d’avoir menti, étant donné que Josias trouva la mort au cours d’un combat inutile (II Rois 23:28-30). Cependant, la “paix” dans laquelle le roi devait être recueilli après sa mort est manifestement à mettre en opposition avec le “malheur” qui allait s’abattre sur Juda. Josias mourut avant de voir ce malheur qui survint en 607 avant notre ère, quand les Babyloniens assiégèrent Jérusalem et la détruisirent. En outre, l’expression ‘être réuni à ses ancêtres’ n’exclut pas forcément la possibilité d’une mort violente sur le champ de bataille. Nous en avons pour preuve le fait qu’une expression semblable — ‘se coucher avec ses ancêtres’ — est employée aussi bien en rapport avec la mort d’un homme au combat qu’à propos d’une mort paisible. — Voir Deutéronome 31:16; I Rois 2:10; 22:34, 40.
-
-
HumilitéAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
HUMILITÉ
Le mot traduit ainsi dans les Écritures hébraïques vient d’une racine (ʽânâh) qui signifie “être abaissé, affligé; être humilié; être humble”. Les mots dérivant de cette racine sont diversement traduits par “humilité”, “condescendance”, “petitesse”, etc. Dans les Écritures grecques chrétiennes, le mot tapéinophrosunê est traduit par “humilité”, “humilité d’esprit”. Il vient des termes tapéinoô, “abaisser”, et phrên, “la pensée, l’esprit”. Le mot français “humilité” vient du latin humus, “terre”, “sol”, et signifie “absence d’orgueil ou d’arrogance”.
On peut parvenir à cette condition d’humilité en réfléchissant à ses relations avec Dieu et avec ses semblables telles qu’elles sont définies dans la Bible, puis en mettant en pratique les principes ainsi appris. Un mot hébreu, hithrappés, traduit par “humilie-toi”, signifie littéralement “piétine-toi”. Il exprime très bien l’action décrite en ces termes par le sage qui rédigea les Proverbes: “Mon fils, si tu t’es porté garant de ton semblable (...), si tu as été pris au piège par les paroles de ta bouche, (...) tu es tombé dans la paume de ton semblable: va t’humilier et importune ton semblable de tes instances (...). Délivre-toi.” (Prov. 6:1-5). En d’autres termes, ravalez votre orgueil, reconnaissez votre erreur, redressez les choses et cherchez à vous faire pardonner. Jésus nous exhorte à nous humilier devant Dieu comme un petit enfant et à servir nos frères au lieu de chercher à nous mettre en vue. — Mat. 18:4; 23:12.
Quelqu’un peut également apprendre l’humilité en étant abaissé ou humilié à la suite d’une expérience vécue. Jéhovah déclara aux Israélites qu’il les avait humiliés en les faisant marcher quarante ans dans le désert, afin de les mettre à l’épreuve. C’était pour savoir ce qui était dans leur cœur et pour leur apprendre que “l’homme ne vit pas seulement de pain, mais que l’homme vit de toute déclaration de la bouche de Jéhovah”. (Deut. 8:2, 3.) Nul doute que beaucoup d’Israélites tirèrent profit de cette épreuve sévère et apprirent l’humilité (voir Lévitique 26:41; II Chroniques 7:14; 12:6, 7). Si un homme ou un peuple refuse de devenir humble ou n’accepte pas la discipline visant à le rendre humble, il connaîtra de toute façon l’humiliation en temps voulu. — Prov. 15:32, 33; És. 2:11; 5:15.
L’HUMILITÉ PLAÎT À DIEU
Dans la Bible, l’humilité est avant tout une attitude d’esprit que l’on doit avoir d’abord vis-à-vis de Dieu puis envers son prochain. Nous y lisons, par exemple: “Assurément les humbles augmenteront leur allégresse en Jéhovah lui-même.” (És. 29:19). Les humbles se laissent instruire — Jéhovah “enseignera aux humbles sa voie” (Ps. 25:9) — et ils sont disposés à endurer la discipline venant de Jéhovah, même si cela leur paraît pénible sur le moment (Héb. 12:4-11). L’humilité incite à compter sur Jéhovah pour réparer le mal et l’injustice plutôt qu’à s’échauffer et à se mettre en colère (Ps. 37:8-11). Les humbles ne sont pas déçus, car l’Oint de Jéhovah, ‘la petite pousse sortie de la souche de Jessé’, réprimandera avec droiture “en faveur des humbles de la terre“. — És. 11:1-4.
L’humilité a une grande valeur aux yeux de Jéhovah. Bien qu’il ne doive rien aux humains, dans sa faveur imméritée Dieu est prêt à témoigner sa miséricorde et sa bienveillance aux hommes qui s’humilient devant lui. Ceux-là montrent ainsi qu’ils ne se vantent pas ni ne comptent sur eux-mêmes, mais qu’ils se tournent vers Dieu et désirent faire sa volonté. Sous l’inspiration divine, les rédacteurs chrétiens Jacques et Pierre écrivirent: “Dieu s’oppose aux hautains, mais il donne sa faveur imméritée aux humbles.” — Jacq. 4:6; I Pierre 5:5.
-