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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 683-684

HUILE

Le liquide gras le plus connu des Hébreux était obtenu à partir des olives. Ce sont les olives noires, bien mûres, qui produisaient le plus d’huile, mais les fruits encore verts, lorsqu’ils commençaient à changer de couleur, donnaient l’huile de la meilleure qualité. Après avoir soigneusement gaulé les olives et les avoir débarrassées de toutes feuilles et tiges, on les portait au pressoir à huile.

La pulpe du fruit mûr contient de l’huile environ pour moitié, mais la qualité de cette huile varie selon la méthode employée pour l’extraire. La meilleure, l’“huile pure d’olives battues”, était produite par un procédé fort simple, avant même que les olives soient mises dans le pressoir (Lév. 24:2). On jetait les fruits dans un mortier où on les battait jusqu’à ce qu’ils soient écrasés; parfois on les foulait avec les pieds (Michée 6:15). Puis on plaçait les olives écrasées dans des corbeilles faisant fonction de filtre, jusqu’à ce que l’huile “vierge” ou “première pression” fût libérée et se fût écoulée. Cette huile pure d’olives battues était ensuite conservée dans des jarres en terre et la pulpe du fruit mise dans un pressoir à olives.

On obtenait une huile plus ordinaire en écrasant complètement les olives dans un mortier ou dans un moulin à main. Une fois cette huile extraite de la pulpe, on la clarifiait dans des jarres ou des cuves d’argile.

Pour recueillir une huile de moins bonne qualité, on pressait le moût, le résidu de la pulpe écrasée, dans un pressoir à vin ou à huile. Pour cela, on ramassait la pulpe écrasée dans des paniers qu’on empilait entre les deux colonnes verticales du pressoir à olives. À l’aide d’un levier lourdement lesté, on exerçait une forte pression sur la pile de paniers pour extraire l’huile de la pulpe. On faisait couler l’huile obtenue dans de grands réservoirs où elle était ensuite clarifiée. Là, l’huile remontait à la surface, et les résidus de pulpe et l’eau restaient au fond. On soutirait alors l’huile dans de grandes jarres en terre ou dans des citernes spéciales pour la conserver. — Voir II Chroniques 32:27, 28; voir PRESSOIR.

UN SYMBOLE DE PROSPÉRITÉ

Quand on disait que ‘les cuves débordaient d’huile’, cela signifiait que la prospérité était grande (Joël 2:24). Alors qu’il endurait de cruelles souffrances, Job regrettait les jours d’abondance d’autrefois, lorsque ‘le rocher lui versait des ruisseaux d’huile’. (Job 29:1, 2, 6.) Dans un sens figuré, Jéhovah fit que “Jacob”, c’est-à-dire les Israélites, ‘suce l’huile de la roche de silex’, vraisemblablement l’huile des oliviers qui poussaient sur une terre rocailleuse (Deut. 32:9, 13). Moïse déclara qu’Aser deviendrait “celui qui trempe son pied dans l’huile”, indiquant par là que cette tribu recevrait de grandes bénédictions sur le plan matériel. — Deut. 33:24.

DENRÉE PRÉCIEUSE POUR LE NÉGOCE ET L’ALIMENTATION

Du fait de son abondance, l’huile d’olive devint en Palestine un objet de négoce important. Chaque année Salomon livrait à Hiram, roi de Tyr, “vingt cors [4 400 litres] d’huile d’olives battues” en paiement partiel des matériaux de construction qu’il avait fournis pour le temple (I Rois 5:10, 11). Juda et Israël étaient autrefois des “fournisseurs” d’huile pour Tyr (Ézéch. 27:2, 17). L’huile parfumée et l’huile d’olive figurent parmi les denrées que la mystérieuse Babylone la Grande achetait aux “marchands itinérants” de la terre. — Rév. 18:11-13.

L’huile d’olive, très énergétique et très digeste, était un aliment de base des Israélites. Elle remplaçait très souvent le beurre de table, mais servait aussi à la cuisson des aliments (Deut. 7:13; Jér. 41:8; Ézéch. 16:13). C’était un carburant courant pour les lampes (Mat. 25:1-9). On brûlait de “l’huile pure d’olives battues” dans les lampes du porte-lampes en or qui se trouvait dans la tente de réunion (Ex. 27:20, 21; 25:31, 37). De plus, l’huile était associée aux offrandes céréalières présentées à Jéhovah (Lév. 2:1-7). C’était également un cosmétique dont on se frottait le corps après un bain (Ruth 3:3; II Sam. 12:20). On considérait comme une marque d’hospitalité le fait d’enduire d’huile la tête d’un invité (Luc 7:44-46). L’huile était aussi utilisée pour calmer ou adoucir blessures et meurtrissures (És. 1:6); pour cela on y ajoutait parfois du vin. — Luc 10:33, 34.

USAGE RELIGIEUX ET SIGNIFICATION

Jéhovah ordonna à Moïse de préparer une “huile d’onction sainte” faite de plusieurs ingrédients, y compris de l’huile d’olive. Avec cette huile, Moïse oignit le tabernacle, l’arche du témoignage, les divers ustensiles et meubles du sanctuaire. Il s’en servit aussi pour oindre Aaron et ses fils, afin de les sanctifier comme prêtres pour Jéhovah (Ex. 30:22-33; Lév. 8:10-12). Pareillement, les rois devaient être oints d’huile. Ainsi, quand Samuel oignit Saül, il “prit le flacon d’huile et le versa sur sa tête”. (I Sam. 10:1.) On utilisa de même une corne d’huile pour oindre Salomon. — I Rois 1:39.

Annonçant la joie qu’apporterait le ministère terrestre de Jésus Christ, la prophétie disait qu’il donnerait à ceux “qui sont dans le deuil au sujet de Sion (...), l’huile d’exultation au lieu du deuil”. (És. 61:1-3; Luc 4:16-21.) Il était également prédit que Jésus serait oint personnellement par Jéhovah de “l’huile d’exultation” plus que ses compagnons, ce qui signifiait qu’il connaîtrait une joie plus grande que ses prédécesseurs dans la lignée davidique. — Ps. 45:7; Héb. 1:8, 9.

De même que l’huile répandue sur la tête de quelqu’un a un effet adoucissant et rafraîchissant, de même l’application de la Parole de Dieu à une personne spirituellement malade l’apaise, la corrige, la réconforte et la guérit. C’est pourquoi les anciens dans la congrégation chrétienne sont invités à prier sur une telle personne, “en l’enduisant [figurément parlant] d’huile au nom de Jéhovah”, mesure indispensable pour obtenir la guérison spirituelle du malade. — Jacq. 5:13-15; voir Psaume 141:5.

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