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Étude numéro 6 : Le texte grec des Saintes Écritures« Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile »
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23. De quels autres textes s’est-on encore servi pour la Traduction du monde nouveau ?
23 Le New World Bible Translation Committee s’est aussi servi du texte grec de Nestle (la 18e édition, 1948) aux fins de comparaison. Il s’est aussi référé aux textes des biblistes jésuites José Bover (1943) et Augustin Merk (1948). Il a en outre consulté les textes des United Bible Societies (1975) et de Nestle-Aland (1979) dans sa mise à jour des notes de l’édition à références de 1984f.
24. À quelles traductions anciennes la Traduction du monde nouveau s’est-elle aussi référée ? Citez quelques exemples.
24 Versions anciennes à partir du grec. Outre les manuscrits grecs, il est également possible aujourd’hui de se livrer à l’étude de nombreux manuscrits des Écritures grecques chrétiennes en d’autres langues. Il existe plus de 50 manuscrits (ou fragments) de versions de la Vieille Latine et des milliers de manuscrits de la Vulgate de Jérôme. Le New World Bible Translation Committee s’y est référé ainsi qu’aux versions copte, arménienne et syriaqueg.
25. Quel intérêt particulier présentent les versions en langue hébraïque auxquelles s’est référée la Traduction du monde nouveau ?
25 À partir du XIVe siècle, on a traduit les Écritures grecques en langue hébraïque. L’intérêt de ces traductions réside dans le fait que certaines d’entre elles restituent le nom divin dans les Écritures chrétiennes. La Traduction du monde nouveau se réfère souvent à ces versions hébraïques sous le symbole “ J ” affecté d’un chiffre. Pour plus de détails, voyez l’Introduction des Saintes Écritures — Traduction du monde nouveau avec notes et références, pages 10 et 11, et l’Appendice 1D, “ Le nom divin dans les Écritures grecques chrétiennes ”.
LES VARIANTES TEXTUELLES ET LEUR SIGNIFICATION
26. Comment expliquer les variantes textuelles et les familles de manuscrits ?
26 Il existe de nombreuses variantes textuelles dans les plus de 13 000 manuscrits des Écritures grecques chrétiennes. À eux seuls, les 5 000 manuscrits en langue grecque en contiennent beaucoup. On comprend aisément que les copies faites à partir des manuscrits primitifs contenaient chacune des fautes qui étaient dues aux copistes. Quand l’un de ces manuscrits était envoyé dans une certaine région, les fautes reproduites dans les copies qui en étaient faites devenaient la caractéristique des manuscrits de cette région. C’est ainsi que se formèrent des familles de manuscrits similaires. Ne faut-il pas s’alarmer de ces milliers de fautes commises par les copistes ? Ne sont-elles pas le signe d’une infidélité dans la transmission du texte ? Certainement pas !
27. Quelle certitude avons-nous quant à la fidélité du texte grec ?
27 F. Hort, coéditeur du texte de Westcott et Hort, a écrit : “ La grande majorité des mots du Nouveau Testament résistent à toutes les méthodes de la critique visant à relever des différences, parce qu’ils sont exempts de variation et n’ont besoin que d’être transcrits. [...] Si on met de côté les différences minimes, [...] les mots à notre avis encore sujets à caution constituent à peine plus de un millième de tout le Nouveau Testamenth. ”
28, 29. a) Quelle valeur pouvons-nous accorder au texte grec épuré ? b) De quelle déclaration faisant autorité disposons-nous à ce sujet ?
28 Valeur du texte transmis. Après ces longs siècles de transmission, quel jugement porter sur le texte quant à sa fidélité et à son authenticité ? Non seulement des milliers de manuscrits peuvent être comparés, mais les découvertes de manuscrits bibliques plus anciens faites au cours des dernières décennies font remonter le texte grec à 125 de n. è. environ, soit une bonne vingtaine d’années après la mort de l’apôtre Jean vers 100 de n. è. Ces manuscrits sont le gage de l’authenticité de l’actuel texte grec affiné. Notez à quelle conclusion a abouti Sir Frederic Kenyon, ancien directeur et conservateur du British Museum :
29 “ L’intervalle qui sépare la date de rédaction des manuscrits originaux de celle des documents les plus anciens que nous possédions devient si minime qu’il est en fait négligeable et que les dernières raisons permettant de laisser subsister un doute sur l’intégrité du texte qui nous est parvenu s’en trouvent désormais dissipées. L’authenticité et l’intégrité générale des livres du Nouveau Testament peuvent être considérées comme établies. L’intégrité générale cependant est une chose, et l’exactitude des détails en est une autrei. ”
30. Pourquoi sommes-nous certains que la Traduction du monde nouveau transmet à ses lecteurs la fidèle “ parole de Jéhovah ” ?
30 Pour ce qui est de la dernière observation relative à “ l’exactitude des détails ”, la déclaration du spécialiste F. Hort rapportée au paragraphe 27 fait la lumière sur ce point. Il appartient aux restaurateurs du texte de rectifier les détails, et c’est ce qu’ils ont fait dans une grande mesure. C’est la raison pour laquelle le texte grec épuré de Westcott et Hort est largement accepté et jugé excellent. Les Écritures grecques chrétiennes de la Traduction du monde nouveau, basées sur ce texte grec de très grande qualité, sont donc à même de transmettre à leurs lecteurs la fidèle “ parole de Jéhovah ”, telle qu’elle a été si merveilleusement préservée à notre intention dans le réservoir des manuscrits grecs. — 1 Pierre 1:24, 25.
31. a) Qu’ont révélé les découvertes modernes quant au texte des Écritures grecques ? b) D’après le tableau de la page 309, quels sont les principaux textes servant de base aux Écritures grecques chrétiennes — Traduction du monde nouveau, et quels textes secondaires ont également été consultés ?
31 Dans son ouvrage Our Bible and the Ancient Manuscripts (1962, page 249) Sir Frederic Kenyon fait cette autre déclaration intéressante : “ Il nous suffit de savoir que l’authenticité générale du texte du Nouveau Testament a été remarquablement attestée par les découvertes modernes, qui ont considérablement réduit l’intervalle séparant les autographes originaux des plus anciens manuscrits existants, et que les variantes, si intéressantes soient-elles, n’affectent en aucune façon les doctrines fondamentales de la foi chrétienne. ” Comme l’indique le tableau de la page 309 intitulé “ Sources du texte de la New World Translation — Écritures grecques chrétiennes ”, tous les documents connexes ont été consultés dans le but de présenter un texte anglais exact. Des notes sérieuses appuient cette traduction fidèle. Pour produire son excellente traduction, le New World Bible Translation Committee s’est servi des excellents résultats de l’étude du texte biblique au cours des siècles. Nous pouvons être certains que les Écritures grecques chrétiennes dont nous disposons aujourd’hui renferment “ le modèle des paroles salutaires ” telles qu’elles ont été consignées par les disciples inspirés de Jésus Christ. Puissions-nous demeurer attachés à ces précieuses paroles avec foi et amour ! — 2 Tim. 1:13.
32. Pourquoi s’est-on livré à un examen aussi approfondi des manuscrits et du texte des Saintes Écritures, et quel résultat satisfaisant a-t-on obtenu ?
32 La présente étude ainsi que la précédente ont été consacrées à l’analyse des manuscrits et des textes des Saintes Écritures. Pourquoi s’est-on livré à un examen aussi approfondi ? Pour démontrer, de façon concluante, que le texte des Écritures hébraïques et grecques est essentiellement le même que le texte original authentique que Jéhovah a inspiré à des hommes fidèles du passé, afin qu’ils le mettent par écrit. Ces documents originaux étaient divinement inspirés. En revanche, les copistes, quoique compétents, ne l’étaient pas (Ps. 45:1 ; 2 Pierre 1:20, 21 ; 3:16). Il a donc fallu filtrer le contenu du grand réservoir de copies manuscrites, afin de recueillir, sans doute possible, les eaux pures de la vérité telles qu’elles ont autrefois jailli de la Grande Source, Jéhovah. Loué soit-il pour le don merveilleux de sa Parole, la Bible inspirée, et pour le rafraîchissant message du Royaume dispensé à travers ses pages !
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Étude numéro 7 : La Bible aux temps modernes« Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile »
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Études des Écritures inspirées et de leur contexte
Étude numéro 7 — La Bible aux temps modernes
Les sociétés bibliques ; l’impression et la publication de bibles par la Société Watch Tower ; l’élaboration de la Traduction du monde nouveau.
1. a) Quel était le but des messages divins, et pourquoi certains n’ont-ils pas été mis par écrit ? b) Quels ordres précis Jéhovah a-t-il donnés à beaucoup de prophètes, et quel en est l’intérêt pour nous en ces “ derniers jours ” ?
LES Saintes Écritures, autrement dit les 66 livres d’inspiration divine connus aujourd’hui sous le nom de Bible, renferment “ la parole de Jéhovah ” mise par écrit (Is. 66:5). Au fil de nombreux siècles, cette “ parole ” a jailli d’auprès de Jéhovah vers ses prophètes et serviteurs sur terre. Les messages divins atteignaient leur objectif immédiat tout en annonçant avec force des événements qui s’accompliraient à coup sûr dans un avenir lointain. Les prophètes de Dieu n’avaient pas toujours l’obligation de consigner “ la parole de Jéhovah ” qui leur était transmise. Tel a été le cas, par exemple, de certaines déclarations d’Éliya et d’Élisha adressées à leur génération ; elles n’ont pas été conservées sous forme écrite. En revanche, les prophètes Moïse, Isaïe, Jérémie, Habaqouq et d’autres ont reçu l’ordre précis ‘ d’écrire ’ ou ‘ d’écrire dans un rouleau ’ “ la parole de Jéhovah ” qui leur était révélée (Ex. 17:14 ; Is. 30:8 ; Jér. 30:2 ; Hab. 2:2 ; Rév. 1:11). Ainsi furent préservées les “ paroles prononcées autrefois par les saints prophètes ”, et d’autres écrits sacrés, afin de stimuler la claire faculté de réflexion des serviteurs de Jéhovah et plus particulièrement de les guider dans les “ derniers jours ”. — 2 Pierre 3:1-3.
2. À quelles périodes de l’Histoire a-t-on noté une activité accrue pour ce qui était de copier et de traduire la Bible ?
2 À partir d’Ezra, on a beaucoup copié les Écritures hébraïques inspirées. Dès le début du Ier siècle de n. è., la Bible a été copiée et recopiée par les premiers chrétiens, qui l’utilisaient pour parler des desseins de Jéhovah relatifs au Christ dans tout le monde connu d’alors. Quand il devint courant d’imprimer au moyen d’une presse à caractères mobiles (au XVe siècle), un nouvel essor fut donné à la multiplication et à la diffusion de la Bible. Aux XVIe et XVIIe siècles, des groupes privés entreprirent de traduire et d’imprimer les Écritures de façon intensive. Dès 1800, la Bible paraissait en totalité ou en partie en 71 langues.
SOCIÉTÉS BIBLIQUES
3. Dès le début du XIXe siècle, quel facteur a beaucoup contribué à une plus grande diffusion de la Bible ?
3 Cette œuvre connut une grande impulsion aux XIXe et XXe siècles, quand de nouvelles sociétés bibliques ont commencé à prendre part à cette tâche gigantesque consistant à diffuser la Bible. La plus ancienne de ces sociétés bibliques est la British and Foreign Bible Society, fondée à Londres en 1804. La création de cette société fut à l’origine de la formation de beaucoup d’autres sociétés analoguesa.
4. a) Comment les statistiques attestent-elles que la “ parole de vie ” a réellement atteint les extrémités de la terre ? b) Quels renseignements utiles sont fournis par le tableau de la page 322 qui reproduit la liste de différentes versions de la Bible ? Illustrez votre réponse en vous référant à une version donnée.
4 Vu la multiplicité des sociétés bibliques, la diffusion de la Bible fut florissante. En 1900, la Bible avait paru en totalité ou en partie en 567 langues et, en 1928, en 856 langues. En 1938, on franchissait le cap des 1 000, et aujourd’hui la Bible est disponible en plus de 2 000 langues. La “ parole de vie ” de Jéhovah, parole revigorante, est répandue sur toute la terre ! Dès lors, des hommes de toutes nations ont pu répondre à cet appel : “ Louez Jéhovah, vous toutes, nations, et que tous les peuples le louent. ” (Rom. 15:11). Le tableau de la page 322 intitulé “ Principales traductions de la Bible parues en sept langues majeures ” donne plus de détails sur la diffusion de la Bible aux temps modernes.
5. Qu’est-ce qui est bien plus important que la diffusion de la Bible, et de quoi les Témoins de Jéhovah sont-ils reconnaissants ?
5 S’il est louable de mettre la Bible à la portée de la multitude, il est de loin plus important d’en donner l’intelligence pour qu’elle soit mise en pratique. C’était le “ sens ” de la parole qu’il importait de transmettre au temps des Juifs et des premiers chrétiens, quand les bibles étaient peu nombreuses et, aujourd’hui encore, c’est le plus important (Mat. 13:23 ; Neh. 8:8). D’ailleurs, cette œuvre consistant à enseigner la Parole de Dieu aux peuples de la terre s’est intensifiée grâce à la très large diffusion de la Bible. Tout en poursuivant leur campagne mondiale d’enseignement biblique, les Témoins de Jéhovah se réjouissent de ce que des millions de bibles soient aujourd’hui disponibles en quantité de langues dans de nombreux pays.
LES TÉMOINS DE JÉHOVAH ÉDITENT LA BIBLE
6. Par quelle activité les Témoins de Jéhovah se distinguent-ils aujourd’hui comme par le passé ?
6 Les Témoins de Jéhovah sont des éditeurs de la Bible. Il en était ainsi aux jours d’Ezra, et il en a été de même au temps des premiers disciples de Jésus Christ, qui ont tellement inondé le monde antique de copies manuscrites de la Bible que le nombre des manuscrits qu’ils nous ont légués surpasse de loin tous ceux de la littérature ancienne. Aujourd’hui, les Témoins de Jéhovah se distinguent par la même énergie à publier la Bible.
7. Quelle association les Témoins de Jéhovah ont-ils formée ? Quand ? Et comment ont-ils commencé à élargir leur ministère à cette époque ?
7 En 1884, les Témoins de Jéhovah formèrent une association en vue de poursuivre leur œuvre de diffusion biblique, association connue aujourd’hui sous le nom de Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania. Au début, les Témoins achetaient des bibles auprès d’autres sociétés bibliques afin de les distribuer ensuite dans le ministère de maison en maison, activité qui les caractérisait déjà. La King James Version, publiée en 1611, servait de base à leur étude de la Bible.
8. a) Comment la Watch Tower Bible and Tract Society a-t-elle été fidèle à son nom ? b) Quel usage a-t-elle fait des nombreuses traductions de la Bible, et à quelle fin ?
8 Fidèle à son nom, la Watch Tower Bible and Tract Society a entrepris de diffuser la Bible tout en publiant des livres, des tracts et d’autres écrits chrétiens. L’objectif était d’instruire selon les enseignements exacts de la Parole de Dieu. L’œuvre d’éducation biblique de cette association a aidé les amis de la justice à rompre avec les traditions de la fausse religion et avec les philosophies propres au monde, pour revenir à la liberté de la vérité biblique telle que Jésus et d’autres porte-parole attachés à Jéhovah l’ont révélée (Jean 8:31, 32). Depuis la parution du premier numéro de La Tour de Garde en 1879, les publications de la Société Watch Tower ont fait référence, en les citant, à une multitude de traductions de la Bible. La Société a ainsi reconnu la valeur de chacune d’elles et s’est servi de ce qu’il y avait de bon en elles pour dissiper la confusion religieuse et mettre en lumière le message de Dieu.
9. Comment la Société s’est-elle engagée dans l’édition de la Bible ?
9 Les Bibles de Rotherham et de Holman. Dès 1890, les Témoins de Jéhovah, par le moyen de la Société Watch Tower, sont devenus éditeurs et distributeurs de la Bible. Ils avaient alors obtenu les droits d’impression du Britannique Joseph Rotherham, traducteur de la Bible, pour publier aux États-Unis la deuxième édition de son Nouveau Testament. Sur la page de titre de chaque exemplaire apparaissait le nom Watch Tower Bible and Tract Society, Allegheny, Pennsylvania, siège de la Société à l’époque. En 1901, la Société prenait des dispositions en vue de produire une édition spéciale de la Bible Holman à parallèles, qui comportait en marge des notes explicatives tirées des publications de la Société parues entre 1895 et 1901. Cette Bible reproduisait le texte de la King James Version et de la Revised Version des Écritures hébraïques et grecques. En 1903, les 5 000 exemplaires de l’édition complète avaient été diffusés.
10. Quelle version des Écritures grecques la Société a-t-elle publiée en 1902 ?
10 The Emphatic Diaglott. En 1902, la Société Watch Tower a acquis les clichés et les droits exclusifs d’édition et de publication de The Emphatic Diaglott. Cette version des Écritures grecques chrétiennes en anglais était l’œuvre du traducteur britannique Benjamin Wilson, de Geneva (Illinois), aux États-Unis. Elle fut achevée en 1864. Elle reproduisait le texte grec de J. Griesbach, ainsi qu’une traduction interlinéaire en anglais et, à droite, la version même de Wilson avec ses signes d’accentuation particuliers.
11. Quand la Société a-t-elle publié l’“ Édition des Étudiants de la Bible ”, et que reproduisait-elle ?
11 L’Édition des Étudiants de la Bible. En 1907, la Société Watch Tower a publié une “ Édition des Étudiants de la Bible ”. Cette bible renfermait le texte de la King James Version auquel venaient s’ajouter d’excellentes notes marginales ainsi qu’un précieux appendice élaboré par les Témoins de Jéhovah. Cet appendice, qui fut ensuite porté à 550 pages, s’intitulait “ Manuel des instructeurs bibliques de Bérée ” et fut aussi produit séparément sous forme de livre. Ce manuel commentait brièvement de nombreux versets bibliques et renvoyait à La Tour de Garde et aux écrits de la Société ; on y trouvait aussi un abrégé de points doctrinaux accompagnés de versets clés qui en facilitaient la présentation. On pourrait le comparer au livre “ Assurez-vous de toutes choses ”, publié ultérieurement par la Société. On y avait aussi adjoint un index par sujets, des explications de versets difficiles, une liste des passages apocryphes, un index biblique, une chronologie comparative et 12 cartes. Cette bible remarquable a été utilisée pendant des dizaines d’années par les Témoins de Jéhovah dans leur œuvre de prédication publique.
LA SOCIÉTÉ IMPRIME DES BIBLES
12. Quand la Société a-t-elle commencé à imprimer la Bible ?
12 Pendant 30 ans, la Société Watch Tower a fait imprimer des bibles. Mais en décembre 1926 elle a imprimé elle-même sur ses propres presses à Brooklyn, New York, sa première traduction : The Emphatic Diaglott. L’impression de cette édition des Écritures grecques chrétiennes suscitait l’espoir que la Bible complète serait un jour imprimée sur les presses de la Société.
13. a) Quelle a été la première bible complète imprimée par la Société, et quand a-t-elle été publiée ? b) Quelles étaient quelques-unes de ses caractéristiques utiles ?
13 La King James Version. La Deuxième Guerre mondiale a souligné la nécessité pour la Société de publier elle-même la Bible. Alors que le conflit mondial atteignait son paroxysme, la Société a réussi à acheter les clichés du texte complet de la King James Version. Le 18 septembre 1942, à l’occasion de l’Assemblée théocratique du monde nouveau tenue dans la ville de Cleveland (États-Unis), le président de la Société a prononcé le discours intitulé “ Présentons ‘ l’épée de l’esprit ’ ”. Le temps fort de son discours a été l’annonce de la parution de cette première bible complète imprimée sur les presses de la Société Watch Tower à Brooklyn. En appendice, on trouvait une liste de noms propres avec leur signification, une “ concordance des mots et expressions ” employés dans la Bible et d’autres renseignements utiles. En haut de chaque page, il y avait un titre approprié, tel que “ Vœu sincère de Yiphtah ”, au lieu du traditionnel “ Vœu imprudent de Yiphtah ”, en Juges chapitre 11, et “ Existence préhumaine et naissance en tant qu’homme de la Parole de Dieu ”, en Jean chapitre 1.
14. Quelle traduction améliorée de la Bible la Société a-t-elle imprimée en 1944, et quelles sont les caractéristiques de cette bible ?
14 L’American Standard Version. L’American Standard Version de 1901 est, elle aussi, une importante traduction de la Bible. Elle a le grand mérite de restituer le nom de Dieu “ Jéhovah ” dans presque 7 000 passages des Écritures hébraïques. À l’issue de longues négociations, en 1944, la Société Watch Tower a acquis le droit d’utiliser les clichés de l’American Standard Version tout entière pour l’impression de cette bible sur ses propres presses. Le 10 août 1944, à Buffalo (New York), la ville clé de la série de 17 assemblées de Témoins de Jéhovah tenues simultanément et reliées par téléphone, le président de la Société a réjoui son vaste auditoire en présentant l’édition de l’American Standard Version sortie des presses de la Société Watch Tower. L’appendice comprenait une “ Concordance des mots, noms et expressions bibliques ” plus étendue et très utile. En 1958, on a publié une édition de poche de cette même Bible.
15. Quelle traduction la Société a-t-elle produite en 1972 ?
15 The Bible in Living English. En 1972, la Société Watch Tower imprimait The Bible in Living English, traduction de Steven Byington alors décédé. Elle restituait fidèlement le nom divin “ Jéhovah ”.
16. Dans quelle double activité les Témoins de Jéhovah sont-ils ainsi engagés ?
16 Ainsi, non seulement les Témoins de Jéhovah prêchent dans plus de 200 pays et îles la bonne nouvelle du Royaume de Dieu établi, mais ils sont également devenus sur une grande échelle imprimeurs et éditeurs des Saintes Écritures inspirées par Jéhovah Dieu, le livre inestimable qui annonce le message du Royaume.
LES SAINTES ÉCRITURES — TRADUCTION DU MONDE NOUVEAU
17. a) En quoi les nombreuses traductions de la Bible ont-elles été utiles, et pourtant quels sont leurs défauts ? b) Depuis 1946, que recherchait le président de la Société Watch Tower ?
17 Les Témoins de Jéhovah reconnaissent devoir beaucoup aux nombreuses traductions de la Bible consultées dans leur étude de la vérité de la Parole de Dieu. Mais toutes ces versions sans exception ont leurs défauts. On y déplore des contradictions ou des traductions fautives, contaminées par les traditions sectaires ou les philosophies humaines, et donc en complet désaccord avec les vérités sacrées que Jéhovah a fait consigner dans sa Parole. Depuis 1946 en particulier, le président de la Société était en quête d’une traduction fidèle des Écritures faite à partir des langues originales, une traduction tout aussi accessible au lecteur moderne que l’étaient les écrits originaux pour le commun des lecteurs aux temps bibliques.
18. Comment la Société en est-elle venue à éditer et à imprimer la Traduction du monde nouveau ?
18 Le 3 septembre 1949, au siège mondial de la Société à Brooklyn, le président a annoncé au conseil d’administration l’existence d’un comité de traduction (le New World Bible Translation Committee), ainsi que l’achèvement, par ce comité, d’une version anglaise moderne des Écritures grecques chrétiennes. On a lu un document émanant de ce comité par lequel, en raison de l’activité non sectaire de la Société consistant à répandre l’enseignement de la Bible par toute la terre, il cédait à celle-ci les droits de propriété, d’usage et de publication du manuscrit de sa traduction. On a aussi procédé à la lecture de passages du manuscrit pour illustrer la nature et la qualité de la traduction. Les administrateurs ont accepté à l’unanimité le don de cette traduction, et on a pris immédiatement des dispositions en vue de son impression. La composition a débuté le 29 septembre 1949 et, au début de l’été 1950, on avait imprimé des dizaines de milliers de bibles reliées.
19. a) Comment les parties de la Traduction du monde nouveau ont-elles paru ? b) Quels efforts a-t-on déployés dans la préparation de ces volumes ?
19 Parution progressive de la Traduction du monde nouveau. Le mercredi 2 août 1950, quatrième jour de l’assemblée internationale des Témoins de Jéhovah tenue au Yankee Stadium de New York, a été présentée, au grand étonnement des 82 075 personnes rassemblées, l’édition anglaise des Écritures grecques chrétiennes — Traduction du monde nouveau. Tous l’ont accueillie avec joie. Encouragé par l’accueil enthousiaste initial et par les témoignages ultérieurs de reconnaissance pour les mérites de cette traduction, le comité s’est alors attelé à la rude tâche consistant à traduire les Écritures hébraïques. Elles ont paru en cinq volumes, successivement de 1953 à 1960. La Bible entière en anglais moderne formait une “ bibliothèque ” en six volumes. Chacun d’eux fournissait aussi des informations précieuses pour l’étude de la Bible. Ainsi, l’étudiant moderne de la Bible disposait d’une mine de renseignements bibliques. Dans ses efforts, le comité s’était appliqué à consulter tous les textes fiables disponibles, afin que la Traduction du monde nouveau transmette clairement et avec exactitude le puissant message des Écritures originales inspirées.
20. Quelle aide précieuse la première édition de la Traduction du monde nouveau fournit-elle dans a) ses notes, b) ses références marginales et c) la préface et les appendices des différents volumes ?
20 Au nombre des renseignements précieux fournis dans la première édition anglaise en six volumes de la Traduction du monde nouveau figuraient des notes appuyant la traduction. Ces notes apportaient de puissants arguments pour la défense des Écritures. Il y avait aussi des références marginales appréciables. Ces chaînes de mots importants sur divers sujets doctrinaux dirigeaient l’étudiant vers une série de versets clés se rapportant à ces sujets. On y trouvait également en marge un grand nombre de renvois. Ils orientaient le lecteur vers a) des mots parallèles, b) des pensées, des idées et des événements parallèles, c) des renseignements biographiques, d) des indications géographiques, e) des accomplissements prophétiques et f) des citations directes tirées d’autres passages de la Bible. Chaque volume présentait aussi une préface importante, des reproductions de manuscrits anciens, des appendices et des index très utiles, ainsi que des cartes de pays et de sites bibliques. Pour les Témoins de Jéhovah,
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