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  • Je l’ai finalement trouvée, la vie véritable!

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  • Je l’ai finalement trouvée, la vie véritable!
  • Réveillez-vous ! 1986
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Réveillez-vous ! 1986
g86 22/2 p. 13-17

Je l’ai finalement trouvée, la vie véritable!

Le 13 novembre 1978, on pouvait lire ce qui suit dans la rubrique sportive de Maclean’s, une revue bien connue au Canada: “À 23 ans, Tom Edur avait tout ce dont un Canadien peut rêver: des femmes, de l’argent et une place dans la NHL [Ligue nationale de hockey]. Il a été le meilleur marqueur parmi les arrières des Pittsburgh Penguins, la saison dernière. Il a abandonné le hockey afin de faire des recrues pour les Témoins de Jéhovah à Denver.”

Six mois plus tard, The Denver Post du 14 juin 1979 publiait ce récit sur la vie d’Edur: “Il semble que Tom Edur n’a pas encore persuadé tout le monde que sa décision de quitter le hockey professionnel à 23 ans n’était pas seulement une fantaisie passagère.

“Mercredi, les Edmonton Oilers ont demandé à l’ancien arrière des Colorado Rockies et des Pittsburgh Penguins de les rejoindre dans la nouvelle formation de la Ligue nationale de hockey.

“Edur jouait sa deuxième saison avec les Rockies quand il a été transféré à Pittsburgh (...). Il a joué les 58 derniers matchs de la saison dans cette équipe et a accompli l’une des meilleures performances de la NHL avant d’annoncer qu’il renonçait à son salaire de hockeyeur (estimé à 92 000 $ [environ 750 000 FF] par an) et qu’il abandonnait le sport.”

Pourquoi Edur a-​t-​il pris cette décision? Qu’a-​t-​il trouvé de tellement supérieur au hockey de haut niveau? Laissons-​le nous l’expliquer:

J’AI abandonné le hockey sur glace; mais pas parce que je n’aime pas y jouer. Au contraire. J’avais toujours rêvé de jouer dans la Ligue nationale de hockey. Je me rappelle encore le temps où, vers l’âge de dix ans, je suivais à la télévision tous les matchs de mon équipe de hockey favorite. Quand ses matchs étaient retransmis à la radio, il m’arrivait de m’endormir en écoutant le poste dans mon lit.

J’avais l’habitude de jouer après l’école jusque tard dans la nuit, jusqu’à ce qu’on éteigne les lumières de la patinoire. J’ai fini par jouer dans des ligues d’amateurs canadiennes et je gravissais un à un les niveaux. À 17 ans, je faisais partie de l’équipe la plus cotée, les Toronto Marlboros. En 1973, nous avons gagné le plus prestigieux titre amateur du Canada, le Memorial Cup, qui équivalait au Rose Bowl, un trophée amateur du football américain.

Je passe professionnel

Vers la même époque, une seconde ligue professionnelle, la Nouvelle ligue professionnelle “Mondial”, a été fondée. Pour rivaliser avec la Ligue nationale de hockey (NHL), établie depuis longtemps, elle recrutait de jeunes espoirs. Les Cleveland Crusaders, qui jouaient dans cette nouvelle ligue, m’ont proposé de faire partie de leur équipe. En agissant ainsi, ils innovaient, car la NHL avait pour habitude de n’engager aucun joueur de moins de 20 ans. C’était donc une chance inouïe pour un adolescent!

Les Crusaders me proposaient 250 000 $ [2 000 000 FF] pour jouer chez eux pendant trois ans, une montagne d’argent à l’époque. Pour un jeune de 18 ans, c’était vraiment une offre alléchante! Mais en réalité, j’aimais tellement le sport que j’aurais joué pour beaucoup moins.

Ainsi, j’ai signé en juillet 1973 un contrat de trois ans avec les Cleveland Crusaders, affiliés à la Nouvelle ligue professionnelle “Mondial” formée depuis peu. Une partie de mon rêve était devenue réalité: j’étais hockeyeur professionnel! La “vie véritable” que je recherchais allait commencer. J’allais bientôt me retrouver sur la glace avec certains champions du hockey que j’avais l’habitude de regarder à la télé, les héros mêmes de mon enfance!

Le choc de la réalité

Mon arrivée au camp d’entraînement de l’équipe m’a donné un choc. J’y ai vu pour la première fois à quoi ressemblait la “vie véritable” d’une équipe professionnelle de hockey. La première chose qu’on m’a fait connaître n’avait rien à voir avec le jeu: c’étaient les endroits où on pouvait aller boire. Certes, quand je jouais dans les ligues d’amateurs, nous nous étions enivrés quelquefois. Mais ici, après s’être entraînés ou avoir disputé un match, les joueurs se rendaient directement dans un bar. Légalement, j’étais trop jeune pour fréquenter ces lieux, mais comme j’étais l’un des joueurs on me laissait entrer.

En outre, de nombreux hockeyeurs professionnels commettaient l’adultère. Je ne m’étais même pas imaginé que ce fût possible. Pourtant, j’en suis rapidement venu à accepter cette pratique, pensant que tout cela faisait partie de la “vie véritable”. J’ai donc décidé d’être un vrai pro comme eux. Il m’a vraiment été facile de changer de point de vue sur ces questions, simplement pour être accepté par les autres!

Ma première saison s’est bien passée — tant sur la glace que dans ma vie privée — du moins je le pensais. Par contre, au cours de la deuxième j’ai commencé à ressentir les conséquences de mes activités extra-sportives. En fait, le dernier mois de la saison je me suis enivré tous les soirs. Mon jeu et ma conduite se dégradaient sérieusement.

La troisième saison a très mal débuté. Je pensais même que je ne pourrais pas rester dans l’équipe. Mon camarade de chambre m’a alors aidé à changer de conduite. Il ne suivait pas les autres; il était maître de sa personne. Cela m’a impressionné, et je me suis mis à diriger ma vie dans une plus grande mesure. Je ne me laissais plus aussi facilement entraîner quand on me disait: ‘Viens, on va boire un coup’ ou: ‘Viens, on va voir les filles.’ Mon jeu s’est donc amélioré.

Enfin la NHL!

Mon contrat avec les Cleveland Crusaders arrivait à expiration à la fin de cette année-​là. Je voulais jouer dans la célèbre Ligue nationale de hockey, mais l’équipe de la NHL qui m’intéressait, les Boston Bruins, ne m’avait pas proposé un gain assez important à mon goût. Vous pouvez constater que je ne voyais plus l’argent du même œil qu’auparavant. Mon entraîneur avait trouvé une place dans la NHL et il voulait que je joue avec sa nouvelle équipe, les Colorado Rockies. Alors j’ai accepté.

Désormais, j’étais vraiment dans une grande ligue: la NHL! Mon rêve d’enfance était complètement réalisé. J’allais passer à la télévision dans tout le Canada et devenir plus célèbre. Voilà sûrement ce qu’allait être la “vie véritable”! Ma vie personnelle aussi avait beaucoup changé. Sur le conseil d’un ami, j’ai pris hors-saison des cours portant sur le développement de la personnalité. Ils m’ont aidé à être un peu plus sûr de moi.

Pensant alors tout maîtriser parfaitement, j’ai commencé ma première saison dans la NHL. J’avais considérablement réduit ma consommation d’alcool, et mon point de vue sur l’immoralité sexuelle était en train de changer. J’étais même de plus en plus dégoûté de voir toute l’ivrognerie et l’impureté qui m’entouraient, ainsi que leurs conséquences néfastes: des mariages brisés parmi des joueurs de l’équipe.

Je commençais à me demander si je pourrais jamais trouver une femme fidèle en qui j’aurais confiance et avec laquelle je m’entendrais bien. Étais-​je seul à avoir de tels critères de moralité? Mais je laissais alors ces pensées de côté pour concentrer mes efforts sur le hockey. J’ai pu vivre ainsi ma meilleure année de joueur professionnel jusqu’à ce moment-​là.

L’aide d’une ancienne camarade de classe

Après la saison 1977, je suis retourné chez moi à Toronto quand ma grand-mère est décédée. Avec mon optimisme et ma confiance en moi fraîchement acquis, je ne me sentais pas très à l’aise aux funérailles, parmi tous ces gens qui pleuraient et qui s’affligeaient. Je me disais: ‘D’après ce que croient sincèrement mes parents, ma grand-mère est censée se trouver dans un lieu meilleur: pourquoi donc réagissent-​ils ainsi face à la mort?’

Un peu plus tard cette semaine-​là, par hasard j’ai rencontré Liz, une ancienne camarade d’école. Je lui ai fait part de mes sentiments. Elle m’a dit qu’au lieu de compter sur mes propres forces et ma prétendue confiance en moi, je devais apprendre à m’appuyer sur Dieu et à lui faire confiance.

Ses paroles m’ont frappé parce que j’étais fort peu croyant, bien que j’aie reçu la confirmation dans l’Église luthérienne à 16 ans. ‘Tu ne peux pas mettre ta confiance en Dieu, ai-​je alors pensé. Tu dois te débrouiller tout seul. L’argent ne tombe pas du ciel!’

Liz m’a expliqué qu’elle venait de commencer à étudier la Bible avec les Témoins de Jéhovah. Ce nom n’évoquait rien pour moi puisque je n’avais jamais entendu parler de ces gens. Alors elle m’a lu des passages des Écritures et m’a dit que, selon les Témoins, tous les chrétiens doivent y obéir. Elle m’a cité entre autres Éphésiens 5:3-5; I Corinthiens 6:9, 10 et Galates 5:19-21. Ces versets indiquent que la fornication et l’adultère sont des œuvres de la chair qui éloignent les hommes de Dieu et de la vie future.

J’ai été émerveillé par ces textes, parce que je venais de trouver quelque chose qui confortait les critères de conduite auxquels je croyais: c’était exactement ce que je voulais entendre! Je n’avais plus de raison de continuer à me fier uniquement à moi, car j’avais dans la Bible un soutien. Je tenais ce raisonnement: ‘Y a-​t-​il une meilleure source de conseils que celle-ci qui est écrite depuis des milliers d’années?’ Il existait donc un peuple qui s’efforce aujourd’hui de vivre en accord avec ces principes.

Liz m’a donné une Bible et les livres La vérité qui conduit à la vie éternelle, La paix et la sécurité véritables — d’où viendront-​elles? et La Bible est-​elle vraiment la Parole de Dieu? En moins d’un mois je les avais tous lus. Après quoi je me suis mis à la recherche de Liz, mais sans succès. J’étais très déçu parce que je désirais en apprendre davantage. C’est alors que je me suis rappelé qu’elle m’avait dit: “Ces livres sont imprimés à Toronto.”

J’ai donc recherché le numéro de téléphone des Témoins de Jéhovah dans l’annuaire des téléphones et pris des dispositions pour me rendre aux bureaux de la Société Watch Tower. Je m’y suis procuré tous les livres de poche disponibles, puis je suis parti dans le nord du pays pour faire du canoë et pour lire sérieusement ces ouvrages. Je les ai tous lus durant cet été-​là, et ils ont vraiment eu de l’effet sur moi. Je suis arrivé à la conclusion qu’il est tout simplement impossible de concilier les principes de la Bible avec le hockey professionnel. Sur la glace, les joueurs sont fréquemment brutaux et délibérément violents; au dehors, ils ont généralement un mode de vie immoral. — Matthieu 22:39; Proverbes 10:23.

Quand je suis retourné à Toronto, j’ai pu prendre contact avec Liz. Je lui ai dit: “Je sais que ces livres contiennent la vérité. Je pense que je devrais abandonner le hockey et enseigner à autrui ce que j’ai appris.” Elle allait, deux semaines plus tard, se faire baptiser en tant que Témoin de Jéhovah. Quant à moi, je devais reprendre l’entraînement une semaine plus tard, et pourtant je n’en avais pas beaucoup envie. Elle m’a encouragé à me rendre à la filiale de la Société Watch Tower à Toronto pour demander des conseils.

Une décision à prendre

J’espérais vraiment que là on me dirait tout de suite d’abandonner le hockey professionnel. Mais ce n’est pas ce qui s’est passé. À la place, on m’a lu certains textes des Écritures pour m’aider à me rendre compte que je devais prendre moi-​même ma décision et bien comprendre ce que je faisais (Proverbes 21:5; 29:20). J’en ai conclu qu’il me fallait étudier davantage la Bible avant d’opérer un choix.

Je suis retourné au Colorado pour reprendre l’entraînement. Mon premier souci a été de chercher les Témoins de Jéhovah dans l’annuaire des téléphones et de m’organiser pour étudier la Bible avec eux. Je faisais de bons progrès dans tous les domaines. Ma connaissance des Écritures augmentait et je n’avais jamais aussi bien joué au hockey.

Sans que je m’y attende, comme cela arrive si souvent dans les sports professionnels, on avait négocié mon transfert dans l’équipe des Pittsburgh Penguins. Celui qui avait été mon entraîneur à Cleveland et au Colorado s’était lui-​même rendu à Pittsburgh après la saison et il voulait maintenant me prendre avec lui. C’était une promotion pour ma carrière de hockeyeur, du fait que Pittsburgh était une équipe meilleure et plus ancienne, mais c’était une régression sur le plan spirituel.

Toutefois, cette régression n’a pas été de longue durée. J’ai de nouveau recherché les Témoins de Jéhovah dans l’annuaire et pris des dispositions pour étudier la Bible. Là, cependant, il m’était un peu plus difficile de m’éloigner des autres joueurs pour mon étude, car plusieurs d’entre nous ont été provisoirement logés ensemble dans le même hôtel. C’est devenu plus facile à partir du moment où j’ai loué une maison dans les environs et me suis procuré une voiture pour me déplacer.

Au fur et à mesure que j’acquérais la connaissance, la saison de hockey ne devenait plus pour moi qu’une sorte de compte à rebours. Cela ne veut pas dire que mon jeu en souffrait. J’ai vécu là ma meilleure saison: j’étais un des meilleurs marqueurs de l’équipe, ce qui était considéré comme remarquable pour un arrière. Je savais déjà en mon for intérieur que j’en avais fini avec le hockey professionnel. ‘Pourquoi gaspiller mon temps, mon énergie et ma force en m’absorbant dans une telle occupation, me disais-​je, alors que je peux servir Jéhovah Dieu?’

À la fin de la saison, je me suis préparé à prendre le baptême à l’assemblée internationale des Témoins de Jéhovah qui s’est tenue en juillet 1978 à Montréal. Pour avoir un avant-goût du ministère à plein temps, pendant le mois qui a précédé mon baptême, j’ai passé environ 60 heures à faire connaître à d’autres mes nouvelles croyances. Les prières que j’ai adressées à Dieu pour lui demander de m’aider et de me discipliner ne sont pas restées sans réponse. Il m’a fait voir beaucoup de choses à cette époque et m’a formé en vue des futurs privilèges que j’allais recevoir en tant que ministre pionnier à plein temps.

Des efforts pour changer mon état d’esprit

Je n’ai pas fait ces progrès sans subir des pressions de la part de membres bien intentionnés de ma famille et d’autres personnes qui pensaient que je suivais une mauvaise voie. Je me suis efforcé de leur expliquer mes convictions tout en essayant de les aider spirituellement. Ils me trouvaient quand même insensé d’abandonner la gloire et autant d’argent. Cependant, avec l’aide de Jéhovah, j’ai supporté leurs critiques. Dans l’intervalle, j’ai demandé Liz en mariage, elle qui la première avait éveillé mon intérêt pour le message de la Bible. Deux semaines après mon baptême, nous nous sommes mariés et nous nous sommes rapidement rendus au Colorado pour servir comme pionniers.

Je n’avais pas encore parlé de ma nouvelle carrière au club de hockey. Aussi, en septembre, une semaine avant le commencement de l’entraînement, j’ai annoncé aux dirigeants que je me retirais. Ils étaient stupéfaits. Ils ont longuement essayé de me persuader de changer d’avis. Comme mon contrat devait durer encore une année, ils pensaient que je ne cédais pas à leurs pressions dans le but d’obtenir une augmentation. Ils m’ont proposé un contrat dont je pouvais fixer les clauses: je pouvais demander autant d’argent que je voulais. Essayant d’être conciliants, ils m’ont même dit que je pourrais être libre tous les dimanches pour pratiquer ma religion.

Mais le service de Jéhovah, le Dieu Très-Haut, réclame davantage qu’un jour par semaine. C’est un mode de vie. Le hockey aussi est une carrière à plein temps: on doit s’y consacrer entièrement, jouer et s’entraîner sans arrêt. Or, j’étais désormais voué à Jéhovah (Matthieu 16:24). Jouer en étant professionnel et essayer en même temps de servir Jéhovah reviendrait, à mon avis, à avoir deux maîtres: l’un ou l’autre serait forcément négligé. J’ai donc fait savoir à l’équipe que j’abandonnais le hockey professionnel. — Matthieu 6:24.

Même quatre mois plus tard, quand nous sommes allés faire un tour à Pittsburgh, l’équipe a de nouveau essayé de m’attirer vers le jeu. On m’a proposé 20 000 $ [160 000 FF] pour jouer deux matchs en fin de semaine. J’étais vraiment mis à l’épreuve, car nous n’avions pas beaucoup d’argent à ce moment-​là. Mais j’ai maintenu fermement ma décision et je n’ai pas joué. Un peu plus tard, mon comptable nous apprenait qu’un de nos placements avait été vendu. Nous avions de quoi subvenir à nos besoins. Assurément Jéhovah pourvoit si on lui reste étroitement attaché.

Nous jouissons de la vie véritable

La vie véritable n’était pas celle que je m’étais représentée. J’étais arrivé au sommet dans le monde du hockey, et qu’est-​ce que cela m’avait apporté? Ni le contentement ni le bonheur. Non, la vie véritable ne procède pas du prestige et de la gloire qu’on acquiert dans le monde du sport. À première vue, cette existence peut sembler heureuse et rose, mais en réalité la plupart sont animés par un égoïsme exacerbé et n’ont aucun sens, aucun but véritable à donner à leur vie.

Cela ne veut pas dire que j’ai changé de carrière parce que le hockey est mauvais en soi. J’aimais beaucoup jouer, et je joue encore à l’occasion pour me divertir. Néanmoins “la piété” est plus utile que “l’exercice corporel”, dit l’apôtre Paul, “puisqu’elle possède la promesse de la vie présente et de la vie qui est à venir”. (I Timothée 4:8.) Oui, la carrière que j’ai embrassée procure quelque chose que ni l’argent ni la célébrité ne permettent d’acheter: de précieuses relations avec Jéhovah Dieu ainsi que la promesse de la vie qui est à venir, la vie éternelle.

Combien je suis heureux et reconnaissant envers Jéhovah d’avoir maintenant une femme qui a les mêmes convictions et le même but que moi! Après avoir été pionniers pendant deux ans aux États-Unis, nous avons été invités en 1980 à participer à la construction des nouveaux locaux de la filiale du Canada. Depuis que le beau bâtiment résidentiel, les bureaux et l’imprimerie sont achevés, nous sommes membres permanents du personnel de la filiale.

Liz et moi pouvons servir ensemble le Dieu Très-Haut en recherchant non “des richesses incertaines”, mais plutôt des bienfaits spirituels, afin de ‘nous saisir résolument de la vie véritable’. (I Timothée 6:17-19.) Oui, je déborde de joie de l’avoir finalement trouvée, la “vie véritable”! — Par Tom Edur.

[Illustration, page 14]

À l’époque où je jouais dans la Ligue nationale de hockey.

[Illustration, page 16]

Liz et moi, nous préparant ensemble pour les réunions et la prédication.

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