BIBIYOTÈK ASOU ENTÈNÈT Watchtower
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BIBIYOTÈK ASOU ENTÈNÈT
Kréyol Matinik
  • LABIB
  • PIBLIKASION
  • RÉYINION
  • bt chap. 5 p. 36-43
  • « Sé Bondié nou pou kouté »

Pa ni vidéwo disponib pou chwa-tala.

An pwoblèm rivé lè vidéwo-a té ka chajé.

  • « Sé Bondié nou pou kouté »
  • « Rends pleinement témoignage au sujet du royaume de Dieu »
  • Tit paragraf
  • Dokiman ki ni menm sijé
  • « Zanj Jéova ouvè sé lapòt-la » (Akt 5:12-21a)
  • « Sé Bondié nou pou kouté, sé pa nonm » (Akt 5:21b-33)
  • « Zòt pé ké pé fè ayen kont yo » (Akt 5:34-42)
  • Dé nonm filé yo chwazi pou fè an « travay potalan » (Akt 6:1-6)
  • « Yo kontinié simen pawòl Bondié toupatou » (Akt 6:7)
  • Ayen pé pa frennen yo
    Man ka aprann épi Labib
  • « Moun ki pa té ni lenstriksion »
    « Rends pleinement témoignage au sujet du royaume de Dieu »
« Rends pleinement témoignage au sujet du royaume de Dieu »
bt chap. 5 p. 36-43

CHAPIT 5

« Sé Bondié nou pou kouté »

Désizion sé apòt-la pran, sé an bon lègzanp ba tout sé vré krétjen-an

Actes 5:12 – 6:7

1-3. a) Poutji sé apòt-la parèt douvan Sannédren-an, é sé té kisa pwoblèm-lan ? b) Poutji désizion sé apòt-la ka konsèné nou ?

LES juges du Sanhédrin écument de rage ! Les apôtres de Jésus comparaissent devant eux. Pourquoi ? Joseph Caïphe, le grand prêtre et président du Sanhédrin, fulmine : « Nous vous avions formellement interdit de continuer d’enseigner en ce nom-​là ! » La colère l’étouffe au point que prononcer le nom de Jésus serait trop pour lui. « Et voilà, poursuit-​il, que vous avez rempli Jérusalem de votre enseignement ! Vous êtes bien décidés à nous rendre responsables de la mort de cet homme ! » (Actes 5:28). Le message est clair : Cessez de prêcher, sinon…

2 Comment vont réagir les apôtres ? Leur mission de prêcher leur vient de Jésus, qui tenait son pouvoir de Dieu (Mat. 28:18-20). Vont-​ils céder à la crainte des hommes et se taire ? Ou auront-​ils le courage de rester fermes et de continuer à prêcher ? Le problème se résume en fait à ceci : Vont-​ils obéir à Dieu ou à l’homme ? Sans hésitation, l’apôtre Pierre répond pour tous les apôtres ; ses paroles sont catégoriques et courageuses.

3 La réaction des apôtres aux menaces du Sanhédrin nous intéresse au plus haut point, nous, les vrais chrétiens. L’ordre de prêcher nous concerne, nous aussi, et nous rencontrons de l’opposition dans l’exercice de cette mission divine (Mat. 10:22). Des adversaires essaient parfois de restreindre ou d’interdire notre œuvre. Que faire alors ? Il serait utile d’analyser la position prise par les apôtres et les circonstances qui ont amené à leur comparution devant le Sanhédrina.

LE SANHÉDRIN, TRIBUNAL SUPRÊME DES JUIFS

Même si la Judée était une province de son empire, Rome permettait aux Juifs d’observer leurs propres traditions et, en grande partie, de se gouverner eux-​mêmes. Les délits et les affaires civiles étaient du ressort des tribunaux locaux, mais les affaires sur lesquelles ceux-ci ne pouvaient trancher étaient portées devant le grand Sanhédrin à Jérusalem. Cette magistrature faisait fonction de tribunal suprême des Juifs et de conseil administratif national. Elle avait aussi le dernier mot sur l’interprétation de la loi juive, et son autorité était respectée par les Juifs en tous lieux.

Le Sanhédrin se réunissait dans sa chambre du conseil, qui se trouvait soit dans l’aire du Temple, soit à proximité immédiate. Il comptait 71 membres : le grand prêtre, qui le présidait, d’autres nobles de la prêtrise (dont des sadducéens), des aristocrates laïques, et enfin des scribes ou docteurs de la Loi. Les jugements de ce tribunal étaient sans appel.

« Zanj Jéova ouvè sé lapòt-la » (Akt 5:12-21a)

4-5. Poutji Kayif épi sé sadiséyen-an té jalou ?

4 Lorsque, précédemment, on leur avait ordonné de cesser de prêcher, Pierre et Jean avaient répondu : « Nous ne pouvons pas cesser de parler des choses que nous avons vues et entendues » (Actes 4:20). Après ces démêlés avec le Sanhédrin, eux et les autres apôtres avaient continué de prêcher dans le Temple. Ils avaient accompli de grands signes, notamment guéri les malades et expulsé des démons. C’était « sous le portique de Salomon », une colonnade couverte longeant le côté est du Temple et très fréquentée par les Juifs. Apparemment, même l’ombre de Pierre avait fait des guérisons ! Beaucoup de gens rétablis physiquement avaient accepté les paroles de guérison spirituelle. En conséquence, « des croyants au Seigneur continuaient à s’ajouter, un grand nombre aussi bien d’hommes que de femmes » (Actes 5:12-15).

5 Caïphe ainsi que les sadducéens, la secte religieuse dont il faisait partie, avaient, par jalousie, fait enfermer les apôtres (Actes 5:17, 18). Pourquoi cette exaspération des sadducéens ? Les apôtres enseignaient que Jésus avait été ressuscité — mais eux ne croyaient pas en la résurrection. Les apôtres disaient que seule la foi en Jésus pouvait sauver quelqu’un — mais eux redoutaient les représailles de Rome si le peuple prenait Jésus pour Guide (Jean 11:48). Il n’est pas surprenant qu’ils se soient acharnés à réduire ces hommes au silence !

6. Pli gran pèsékitè sé Témwen Jéova-a jòdi sé ki moun, é poutji fòk pa nou étonnen ?

6 De même, à notre époque, les principaux instigateurs de la persécution des serviteurs de Jéhovah sont des adversaires religieux. Ils essaient souvent d’user de leur influence sur les autorités gouvernementales et les médias pour empêcher notre prédication. Faut-​il s’en étonner ? Non. Notre message met à nu la fausse religion. En acceptant les vérités bibliques, les gens sincères se libèrent des croyances et des pratiques non bibliques (Jean 8:32). Quoi de plus logique si notre message remplit de jalousie et de haine les chefs religieux ?

7-8. Ki manniè sé apòt-la réyaji lè zanj-lan ba yo lòd-la, é kisa fòk nou mandé kònou ?

7 Attendant leur procès au fond de leur cellule, les apôtres se demandaient sans doute s’ils devaient s’apprêter au martyre (Mat. 24:9). Mais, durant la nuit, coup de théâtre : « L’angeb de Jéhovah ouvrit les portes de la prison » (Actes 5:19). Puis il leur donna cette instruction précise : « Allez dans le Temple et continuez à dire » le message chrétien (Actes 5:20). Cela a certainement confirmé aux apôtres qu’ils avaient bien agi et les a aussi fortifiés pour rester fermes quoi qu’il arrive. Alors, avec une foi et un courage inébranlables, ils « entrèrent dans le Temple dès l’aube et se mirent à enseigner » (Actes 5:21).

8 Chacun de nous devrait se demander : « Aurais-​je la foi et le courage nécessaires pour continuer de prêcher dans des circonstances semblables ? » Fortifions-​nous à l’idée que l’œuvre capitale de « témoignage au sujet du royaume de Dieu » bénéficie du soutien et de la direction des anges (Actes 28:23 ; Rév. 14:6, 7).

« Sé Bondié nou pou kouté, sé pa nonm » (Akt 5:21b-33)

Furieux, Caïphe accuse les apôtres devant d’autres membres du Sanhédrin.

« Ils les amenèrent donc devant le Sanhédrin » (Actes 5:27).

9-11. Koumanniè sé apòt-la réyaji lè Sannédren an entèwdi yo préché, é ki ègzanp konpòwtasion-yo kité ba sé vré krétjen-an ki té ké vini apré ?

9 Caïphe et les autres juges du Sanhédrin étaient maintenant prêts à s’occuper des apôtres. Ignorant l’incident de la prison, ils ont envoyé des agents chercher les prisonniers. On imagine la surprise des agents en trouvant la cellule vide, alors que « la prison était soigneusement verrouillée » et que « les gardiens étaient postés aux portes » ! (Actes 5:23). Vite prévenu que les apôtres étaient de retour au Temple et rendaient témoignage au sujet de Jésus Christ — précisément ce pour quoi on les avait jetés en prison ! —, le capitaine du Temple s’est précipité sur place avec ses agents et les a ramenés sous bonne escorte au Sanhédrin.

10 Comme le raconte l’introduction de ce chapitre, les chefs religieux furieux ont enjoint aux apôtres de cesser de prêcher. Comment ceux-ci ont-​ils réagi ? Se faisant le porte-parole du groupe, Pierre a répondu vaillamment : « Nous devons obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Actes 5:29). Les apôtres ont créé là un précédent pour les chrétiens de tous les temps. Un chef humain perd son droit à notre obéissance lorsqu’il interdit ce que Dieu exige, ou exige ce que Dieu interdit. Donc, si aujourd’hui les « autorités supérieures » interdisent notre œuvre, nous ne pouvons pas interrompre notre mission divine de prêcher la bonne nouvelle (Rom. 13:1). Nous trouvons alors des moyens discrets de continuer à rendre pleinement témoignage au sujet du royaume de Dieu.

11 Évidemment, cette réponse hardie a mis les juges, déjà passablement irrités, dans une colère noire. C’était décidé, il fallait « supprimer » les apôtres (Actes 5:33). Le martyre semblait inévitable pour ces témoins zélés et courageux. Oui, mais… un secours allait venir sous une forme tout à fait inhabituelle !

« Zòt pé ké pé fè ayen kont yo » (Akt 5:34-42)

12-13. a) Ki konsèy Gamalièl ba sé kolaboratè’y la, épi kisa yo fè ? b) Ki manniè Jéova ka endé pèp-li jòdi, épi di kisa nou pé asiré lè nou ka « soufè pou lajistis » ?

12 Gamalielc, « un enseignant de la Loi estimé de tout le peuple », a pris la parole. Ce légiste était certainement très respecté de ses collègues, puisqu’il est intervenu avec autorité, donnant même l’ordre de ‘faire sortir les apôtres un instant’ (Actes 5:34). Citant des exemples de révoltes précédentes vite avortées après la mort des meneurs, il a exhorté le tribunal à la patience et à la tolérance envers les apôtres, dont le Chef, Jésus, était mort depuis peu. Il a tenu ce raisonnement persuasif : « Ne vous occupez pas de ces hommes ; laissez-​les. Car si cette entreprise ou cette œuvre vient des hommes, elle sera renversée ; mais si elle vient de Dieu, vous ne pourrez pas les renverser. Attention, vous risquez même de vous retrouver en train de combattre contre Dieu » (Actes 5:38, 39). Les juges l’ont écouté. Mais ils ont quand même fait flageller les apôtres et leur ont ordonné « de ne plus parler au nom de Jésus » (Actes 5:40).

13 Aujourd’hui comme hier, Jéhovah peut susciter des grands hommes comme Gamaliel pour intercéder en faveur de son peuple (Prov. 21:1). Il peut, par son esprit, pousser des puissants — chefs, juges ou législateurs — à agir selon sa volonté (Néh. 2:4-8). Mais s’il permet que nous ‘souffrions pour la justice’, nous pouvons être sûrs de deux choses (1 Pierre 3:14). Premièrement, il peut nous donner la force d’endurer (1 Cor. 10:13). Deuxièmement, les ennemis ne pourront pas ‘renverser son œuvre’ (Is. 54:17).

14-15. a) Ès lè yo pran kout fwèt sé apòt-la pèd fwa ? Sinon, poutji ? b) Ki istwa ka montré sèvitè Jéova ka andiré épi lajwa ?

14 La flagellation a-​t-​elle démoralisé les apôtres ou affaibli leur résolution ? Pas du tout ! Ils ‘se retirèrent de devant le Sanhédrin, heureux’ (Actes 5:41). Pourquoi étaient-​ils heureux ? Sûrement pas en raison de la douleur physique due aux coups de fouet, mais bien parce qu’ils savaient qu’ils étaient persécutés pour être restés intègres devant Jéhovah et avoir suivi les traces de leur Exemple, Jésus (Mat. 5:11, 12).

15 Comme nos frères du 1er siècle, nous endurons avec joie quand nous souffrons à cause de la bonne nouvelle (1 Pierre 4:12-14). Non, nous n’aimons pas subir menaces, persécution ou emprisonnement. Mais nous éprouvons une satisfaction profonde à rester intègres. Citons l’exemple de Henryk Dornik, qui a souffert pendant des années sous des régimes totalitaires. En août 1944, son frère et lui ont été envoyés dans un camp de concentration. On disait d’eux : « Il est impossible de les convaincre de faire quoi que ce soit. Ils trouvent de la joie dans leur martyre. » « En réalité, explique-​t-​il, je ne souhaitais pas être un martyr, mais le fait de souffrir avec courage et dignité en raison de ma fidélité à Jéhovah me procurait de la joie » (Jacq. 1:2-4).

À l’aide de la Bible et de publications bibliques, un couple prêche à un homme qui balaie devant chez lui.

Comme les apôtres, nous prêchons « de maison en maison ».

16. Ki manniè sé apòt-la montré yo té ni tjè pou an bèl témwayaj, é kouman nou ka suiv lègzanp-yo ?

16 Sans perdre de temps, les apôtres se sont remis à prêcher. Résolument, ils ont continué « chaque jour, dans le Temple et de maison en maisond, […] à enseigner et à annoncer la bonne nouvelle concernant le Christ, Jésus » (Actes 5:42). Ces prédicateurs zélés étaient déterminés à rendre pleinement témoignage. Notons qu’ils portaient leur message au domicile des gens, comme Jésus Christ l’avait demandé (Mat. 10:7, 11-14). C’est sans doute ainsi qu’ils avaient pu remplir Jérusalem de leur enseignement. Les Témoins de Jéhovah ont la réputation de suivre la méthode de prédication des apôtres. En passant dans chaque foyer de notre territoire, nous exprimons clairement notre désir de faire, nous aussi, les choses à fond, de donner à toute personne l’occasion d’entendre la bonne nouvelle. Jéhovah bénit-​il notre ministère de porte en porte ? Oh oui ! Des millions d’humains acceptent le message du Royaume en ce temps de la fin, beaucoup ayant entendu la bonne nouvelle pour la première fois quand un Témoin a frappé à leur porte.

LA PRÉDICATION « DE MAISON EN MAISON »

Bravant l’interdiction du Sanhédrin, les disciples ont continué de prêcher et d’enseigner « chaque jour, dans le Temple et de maison en maison » (Actes 5:42). Que signifie au juste « de maison en maison » ?

Dans le texte grec original, l’expression katʼ oïkon signifie littéralement « selon la maison ». Plusieurs traducteurs expliquent que le mot kata doit s’entendre au sens « distributif », autrement dit la prédication des disciples était distribuée d’une maison à l’autre. On trouve un emploi semblable de kata en Luc 8:1 où, lit-​on, Jésus prêchait « de ville en ville et de village en village ».

La forme plurielle, katʼ oïkous, est employée en Actes 20:20, où l’apôtre Paul dit aux responsables chrétiens qu’il ne s’était pas retenu de les enseigner « en public et de maison en maison ». La preuve qu’il ne parlait pas d’avoir juste enseigné au domicile des anciens, comme le laissent entendre certains, est donnée dans le verset suivant : « J’ai pleinement rendu témoignage tant devant les Juifs que devant les Grecs au sujet du repentir envers Dieu et de la foi en notre Seigneur Jésus » (Actes 20:21). Ses coreligionnaires s’étaient déjà repentis et avaient déjà foi en Jésus. À l’évidence, donc, sa prédication et son enseignement de maison en maison avaient consisté à donner le témoignage aux non-croyants.

Dé nonm filé yo chwazi pou fè an « travay potalan » (Akt 6:1-6)

17-19. Ki pwoblèm délika ki rivé, épi ki larèl sé apòt-la ba pou ranjé sa ?

17 Mais voilà qu’un péril subtil menaçait l’assemblée de l’intérieur. Lequel ? Beaucoup de disciples qui se faisaient baptiser n’étaient que de passage à Jérusalem, et ils voulaient en apprendre davantage avant de repartir. Les disciples habitant Jérusalem donnaient volontiers de l’argent pour subvenir à leurs besoins alimentaires ou autres (Actes 2:44-46 ; 4:34-37). Or une situation délicate a surgi. « Lors de la distribution quotidienne » de nourriture, les veuves de langue grecque étaient ‘négligées’ (Actes 6:1). Celles de langue hébraïque, elles, ne l’étaient pas. Apparemment, on avait affaire à un problème de discrimination. Peu de problèmes ont autant la faculté de semer la zizanie que celui-là.

18 Les apôtres, servant de collège central pour l’assemblée en expansion, ont reconnu qu’il n’était pas judicieux qu’eux-​mêmes ‘délaissent la parole de Dieu pour distribuer la nourriture’ (Actes 6:2). Comme solution, ils ont proposé que l’on cherche sept hommes « pleins d’esprit et de sagesse » qu’ils puissent préposer à cette « tâche nécessaire » (Actes 6:3). Il fallait des hommes compétents, la tâche ne consistant sans doute pas qu’à servir la nourriture, mais aussi à manipuler de l’argent, à acheter des vivres et à tenir des comptes minutieux. Les sept disciples qui ont été choisis avaient tous des noms grecs, ce qui les ferait mieux accepter par les veuves lésées. Après avoir considéré leur recommandation avec force prières, les apôtres les ont donc préposés à cette « tâche nécessairee ».

19 La responsabilité de distribuer la nourriture exemptait-​elle ces sept hommes de celle de prêcher la bonne nouvelle ? Absolument pas ! Parmi eux, il y avait Étienne, qui plus tard se révélerait un témoin énergique et hardi (Actes 6:8-10). Était aussi du nombre Philippe, qui est appelé « l’évangélisateur » (Actes 21:8). Ainsi donc, les sept hommes sont restés des prédicateurs zélés du Royaume.

20. Ki manniè sèvitè Bondié jòdi ka suiv lègzanp sé apòt-la ?

20 Les serviteurs de Jéhovah des temps modernes suivent le modèle apostolique. Tout homme recommandé pour des responsabilités dans l’assemblée doit manifester la sagesse divine, et sa conduite doit attester que l’esprit saint opère sur lui. Les hommes qui remplissent les conditions requises dans la Bible sont établis, sous la direction du Collège central, anciens ou assistants dans les assembléesf (1 Tim. 3:1-9, 12, 13). On peut donc dire que ceux qui ont les aptitudes requises sont établis par l’esprit saint. Ces frères travailleurs assument beaucoup de ‘tâches nécessaires’. Ainsi, les anciens coordonnent l’aide pratique apportée aux fidèles âgés qui en ont réellement besoin (Jacq. 1:27). Certains se dévouent à la construction de salles du Royaume, à l’organisation d’assemblées ou bien dans les comités de liaison hospitaliers. Les assistants remplissent de nombreuses fonctions qui ne concernent pas directement l’œuvre pastorale ou l’enseignement. Tous ces hommes qualifiés doivent équilibrer leurs responsabilités relatives à l’assemblée et à l’organisation avec leur obligation divine de prêcher la bonne nouvelle du Royaume (1 Cor. 9:16).

« Yo kontinié simen pawòl Bondié toupatou » (Akt 6:7)

21-22. Kisa ka montré ki Jéova té ka béni lasanblé-a ki té fini fèt ?

21 Avec le soutien de Jéhovah, l’assemblée naissante a résisté à la persécution du dehors et à un facteur de division interne. La bénédiction divine a été manifeste, puisqu’on lit : « La parole de Dieu continua donc à se répandre, et le nombre des disciples se multipliait considérablement à Jérusalem ; et un très grand nombre de prêtres se mit à obéir à la foi » (Actes 6:7). Et ce n’est là qu’un des nombreux comptes rendus que donne le livre des Actes (Actes 9:31 ; 12:24 ; 16:5 ; 19:20 ; 28:31). Pour notre part, ne sommes-​nous pas encouragés quand nous entendons parler des progrès de la prédication du Royaume dans des régions du monde autres que la nôtre ?

22 En ce 1er siècle de notre ère, les chefs religieux enragés n’étaient pas près de renoncer. Une vague de persécution pointait à l’horizon. Comme on le verra dans le chapitre suivant, Étienne est devenu la cible d’une opposition cruelle.

GAMALIEL, ESTIMÉ PARMI LES RABBINS

De l’avis général, le Gamaliel des Actes fut Gamaliel l’ancien, petit-fils de Hillel, lequel avait fondé la plus libérale des deux écoles de pharisaïsme qui existaient. Gamaliel occupait un rang éminent au Sanhédrin ; il était si estimé parmi les rabbins qu’il a été le premier à recevoir le titre honorifique de « Rabban ». « Depuis la mort de R[abban] Gamaliel l’ancien, dit la Mishna, la gloire de la Loi s’est éteinte, et avec elle sont ruinés la pureté et le Pharisaïsme [« l’austérité et la vie religieuse », note] » (Le Talmud de Jérusalem, trad. M. Schwab). On attribue à Gamaliel plusieurs décisions juridiques bienveillantes. « Soulignons en particulier, dit l’Encyclopaedia Judaica, sa décision de permettre à une femme de se remarier sur le témoignage d’une seule personne ayant vu son mari mort. » On raconte également qu’il a promulgué des lois protégeant les épouses de maris sans scrupules ainsi que les veuves d’enfants sans scrupules, et qu’il a revendiqué pour les Gentils pauvres les mêmes droits de glanage que ceux des Juifs pauvres.

a Voir l’encadré « Le Sanhédrin, tribunal suprême des Juifs ».

b C’est ici la première des 20 fois où des anges sont mentionnés explicitement dans les Actes. Plus haut, en Actes 1:10, il en est question indirectement par l’expression « hommes en vêtements blancs ».

c Voir l’encadré « Gamaliel, estimé parmi les rabbins ».

d Voir l’encadré « La prédication “de maison en maison” ».

e Ces hommes remplissaient certainement les conditions requises des anciens, car cette « tâche nécessaire » était une lourde responsabilité. Toutefois, les Écritures n’indiquent pas avec précision quand on a commencé à établir des anciens, ou responsables, dans l’assemblée chrétienne.

f Au 1er siècle, des hommes qualifiés étaient autorisés à nommer des anciens (Actes 14:23 ; 1 Tim. 5:22 ; Tite 1:5). Aujourd’hui, le Collège central nomme les responsables de circonscription, qui eux-​mêmes ont la responsabilité de nommer des anciens et des assistants.

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