Sak ou pé kontinié aprann su bann lamontraj sinp dan la Bib

1. Kan ou la komans aprann bann lamontraj sinp la Bib, kosa sa la aport aou ?

LES enseignements bibliques fondamentaux ont changé notre vie. Par exemple, quand nous avons découvert que le nom de Dieu est Jéhovah, nous nous sommes approchés de lui pour devenir ses amis (Is. 42:8). Quand nous avons découvert la vérité sur la mort, nous avons cessé de nous demander si nos proches qui sont décédés souffraient (Eccl. 9:10). Et quand nous avons découvert la promesse de Dieu de transformer la terre en paradis, nous avons cessé de nous inquiéter pour l’avenir. Nous avons acquis la conviction que notre vie pouvait durer, non pas juste 70 ou 80 ans, mais éternellement (Ps. 37:29 ; 90:10).

2. Koman 2 Pièr 1:​12, 13 i fé mont ké mèm bann krétien ké néna lèspèryans dan la vérité, i pé aprann ankor dot zafèr su bann lamontraj sinp la Bib ?

² Ne sous-estimons jamais l’importance des enseignements bibliques fondamentaux. L’apôtre Pierre a adressé sa deuxième lettre à des chrétiens qui étaient « solidement établis dans la vérité » (lire 2 Pierre 1:12, 13). Cependant, ces chrétiens couraient de réels dangers, notamment parce qu’il y avait maintenant dans l’assemblée des faux enseignants et des hommes sans respect pour Dieu (2 Pierre 2:1-3). Pour aider ses frères et sœurs à faire face à ces dangers et pour les fortifier, Pierre leur a rappelé certains des enseignements qu’ils connaissaient déjà. Ces vérités les aideraient à rester intègres jusqu’à la fin.

3. Poukosa tout bann krétien i dévré kontinié réfléchi an profondèr su bann lamontraj sinp la Bib ? Done in légzanp.

³ Les chrétiens qui ont gagné en maturité sur le plan spirituel sont généralement en mesure de tirer de nouvelles leçons d’enseignements bibliques fondamentaux. Prenons un exemple : Un chef cuisinier et un cuisinier débutant peuvent disposer des mêmes ingrédients de base. Mais le chef, qui est expérimenté, saura préparer à partir de ces ingrédients des plats innovants et délicieux. Pareillement, si nous servons Jéhovah depuis longtemps, nous voyons sans doute les vérités bibliques fondamentales sous plusieurs angles différents, contrairement aux personnes qui étudient la Bible depuis peu. Probablement que depuis que nous nous sommes fait baptiser, notre situation a changé et que nous avons accompli de nombreuses choses au service de Jéhovah. Quand nous méditons sur les enseignements bibliques que nous avons appris il y a longtemps, nous sommes en mesure de discerner comment ils s’appliquent à notre situation actuelle et d’en dégager de nouvelles leçons pratiques. Voyons à présent ce que même les chrétiens mûrs peuvent apprendre de trois enseignements bibliques fondamentaux.

JÉOVA SÉ LO KRÉATÈR

4. Kosa sa la fé anou kan nou la aprann ké, Jéova, sé li mèm la fé tout zafèr ?

⁴ Nous savons que notre planète et toutes les formes de vie qui s’y trouvent ont été conçues par un Créateur plein de sagesse et tout-puissant. La Bible dit en effet : « Celui qui a construit toutes choses, c’est Dieu » (Héb. 3:4). Mais cette vérité selon laquelle Jéhovah est le Créateur nous apprend bien d’autres choses encore. Comme il nous a créés, Dieu nous connaît parfaitement. De plus, il se soucie de nous et il sait ce qu’il y a de mieux pour nous. Cette vérité toute simple a totalement changé notre vie et lui a donné un sens véritable.

5. Kèl lamontraj la Bib i pé èd anou pa pran anou su la otèr ? (Izai 45:9-12).

⁵ La vérité selon laquelle Jéhovah est le Créateur peut également nous enseigner l’importance de cultiver l’humilité. Parlons de Job. À un moment donné, il s’est focalisé sur lui-même et sur ce que les autres disaient de lui. Jéhovah lui a alors rappelé qu’il est le Créateur tout-puissant (Job 38:1-4). Il lui a fait ce rappel pour l’aider à comprendre que ses manières d’agir sont supérieures à celles des humains. C’est ce qu’a confirmé le prophète Isaïe, qui a écrit : « L’argile dira-t-elle au Potier : “Que fais-tu ?” » (lire Isaïe 45:9-12).

6. Kansa surtou i fo nou réfléchi su la sajès é la puisans nout Kréatèr ? (rogard osi lo bann zimaj).

⁶ À mesure qu’il acquiert de l’expérience, un chrétien pourrait davantage se fier à ses opinions qu’aux conseils que Jéhovah donne dans sa Parole (Job 37:23, 24). Mais s’il réfléchit attentivement à la sagesse et à la grandeur incomparables de son Créateur, à quoi se sentira-t-il poussé ? (Is. 40:22 ; 55:8, 9). À rester humble et à accorder une importance secondaire à ses idées.

7. Kosa Rahela la fé pou gingn aksèp in nouvo désizion Kolèj Santral ?

⁷ Rahela, qui vit en Slovénie, a réussi à accepter une nouvelle directive en se rappelant que Jéhovah est le Créateur. Elle reconnaît : « Ce n’est pas toujours facile pour moi d’accepter les décisions des frères qui nous dirigent. Par exemple, même après avoir regardé le Point actualité n^o 8 du Collège central qui date de 2023, j’ai été choquée la première fois que j’ai vu un frère qui portait la barbe donner un discours. J’ai donc demandé à Jéhovah de m’aider à m’adapter à ce changement. » Rahela a pris conscience que, puisque Jéhovah est le Créateur du ciel et de la terre, il est parfaitement capable de guider son organisation dans la bonne direction. Si tu as du mal à accepter une nouvelle compréhension ou une nouvelle directive, pourquoi ne pas méditer humblement sur la supériorité de la sagesse et de la puissance de notre Créateur ? (Rom. 11:33-36).

AKOZ BONDIÉ I LÈS DOMOUN SOUFÈR

8. Kèl gayar zafèr nou la gingné kan nou la konpri poukosa Bondié i lès domoun soufèr ?

⁸ Pourquoi Dieu permet-il les souffrances ? Certains de ceux qui n’ont pas trouvé la réponse à cette question sont en colère contre Dieu ou en sont venus à penser qu’il n’existe pas ! (Prov. 19:3). Mais toi, tu as appris que ce sont le péché héréditaire et l’imperfection qui sont à l’origine des souffrances, et non Jéhovah. Tu as également découvert que la patience de Jéhovah à l’égard des humains a permis à des millions d’entre eux d’apprendre à le connaître et de comprendre qu’il mettra fin aux souffrances de façon permanente (2 Pierre 3:9, 15). Ces vérités t’ont rassuré et t’ont rapproché de lui.

9. Kansa surtou, i fo nou rapèl anou poukosa Bondié i lès domoun soufèr ?

⁹ Nous comprenons que nous devons attendre avec patience que Jéhovah mette fin aux souffrances. Cependant, si nous perdions quelqu’un que nous aimons, ou si un membre de notre famille ou nous-mêmes rencontrions des difficultés ou étions traités injustement, nous pourrions nous demander pourquoi Jéhovah n’intervient pas plus rapidement (Hab. 1:2, 3). Si cela nous arrivait, il nous serait bénéfique de réfléchir aux raisons pour lesquelles Jéhovah permet que les justes subissent des épreuvesa (Ps. 34:19). Nous pourrions aussi nous rappeler qu’il a l’objectif de mettre fin aux souffrances une fois pour toutes et méditer sur son projet.

10. Kosa i èd Anne trouv konsolasion dépi k’èl la pèrd son momon ?

¹⁰ Savoir pourquoi Dieu permet les souffrances peut nous aider à endurer. Anne, qui vit à Mayotte, une île située dans l’océan Indien, raconte : « Depuis la mort de ma mère il y a quelques années, je ressens une immense tristesse. Mais je me rappelle régulièrement que Jéhovah n’est pas responsable de nos malheurs. Il est impatient de mettre fin à toutes les souffrances et de ressusciter ceux que nous aimons. Quand je médite sur ces vérités, j’éprouve une paix intérieure très grande. Souvent, je n’en reviens pas moi-même ! »

11. Kom nou koné poukosa Jéova i lès domoun soufèr, akoz sa i pé pous anou pou kontinié prèché ?

¹¹ Connaître les raisons pour lesquelles Jéhovah permet les souffrances peut nous pousser à continuer de prêcher. Pierre a expliqué que si Jéhovah se montre patient, c’est entre autres parce qu’il veut que les humains se repentent et soient sauvés. Il a aussi précisé quel est notre rôle : « Réfléchissez au genre de personnes que vous devez être, des personnes qui accomplissent des actes de sainte conduite et des actions marquées par l’attachement à Dieu » (2 Pierre 3:11). Parmi ces « actions marquées par l’attachement à Dieu » figure la prédication de la bonne nouvelle. Comme notre Père, nous aimons les gens et nous souhaitons qu’ils vivent dans le monde nouveau, où régnera la justice. Pense à ceci : Avec patience, Jéhovah donne aux gens de ton territoire la possibilité de l’adorer. Et toi, tu as l’honneur d’être un de ses collaborateurs et d’aider le plus de personnes possible à apprendre à le connaître avant la fin de ce monde ! (1 Cor. 3:9).

NOU VIV « BANN DÈRNIÉ JOUR »

12. Dépi ké nou la aprann dan la Bib ké nou viv « bann dèrnié jour », kosa nou lé sur mèm ?

¹² La Bible a décrit avec exactitude comment seraient les gens durant les « derniers jours » (2 Tim. 3:1-5). Il nous suffit de regarder autour de nous pour constater que ce qu’elle a prédit se réalise : les attitudes et les comportements sont de plus en plus choquants. Cela ne renforce-t-il pas notre conviction que la Parole de Dieu dit toujours vrai ? (2 Tim. 3:13-15).

13. Dapré légzanp Jézu la pran dan Luk 12:15-21, kèl kèstion nou dévré poz anou ?

¹³ Savoir que nous vivons les derniers jours nous remplit d’un sentiment d’urgence. Note ce que nous apprend l’exemple de Jésus qui est rapporté en Luc 12:15-21 sur l’importance de garder notre zèle (lire). Pourquoi l’homme de cet exemple a-t-il été qualifié d’« insensé » ? Pas parce qu’il était riche, mais parce que ses priorités n’étaient pas les bonnes. Il ‘amassait un trésor pour lui-même’, mais ‘n’était pas riche aux yeux de Dieu’. Pourquoi était-il urgent qu’il change ? Dieu lui a expliqué : « Cette nuit tu vas perdre la vie. » Alors que la fin de ce monde approche, nous devrions nous demander : « Mes objectifs montrent-ils que je suis animé d’un sentiment d’urgence ? Qu’en est-il des objectifs que j’encourage mes enfants à se fixer ? Est-ce que j’utilise mes forces, mon temps et mes ressources matérielles avant tout pour amasser un trésor pour moi-même ou pour accumuler un trésor dans le ciel ? »

14. Kom légzanp Miki i amont anou, poukosa lé inportan réfléchi su bann prèv nou trouv dan la Bib, ké nou viv bien bann dèrnié jour ?

¹⁴ Notre vision de la vie peut complètement changer lorsque nous réfléchissons aux preuves que nous vivons les derniers jours. C’est ce qui est arrivé à une sœur qui s’appelle Miki. Elle raconte : « À la fin de mes études secondaires, j’avais envie d’exercer un métier qui me permettrait d’étudier les animaux. Mais j’avais aussi l’objectif de devenir pionnière permanente et de prêcher là où il y avait besoin de renfort. Des amis mûrs m’ont conseillé de bien réfléchir et de me demander s’il était réaliste d’envisager une carrière dans le domaine qui me plaisait tout en cherchant à atteindre mes objectifs spirituels. Ils m’ont rappelé que le système actuel allait bientôt prendre fin et que, dans le monde nouveau, j’aurais l’éternité pour étudier tous les animaux. J’ai donc choisi une filière courte et technique. J’ai ainsi pu trouver un emploi qui m’a permis de pourvoir à mes besoins tout en étant pionnière permanente et, plus tard, de m’installer en Équateur, où il y a besoin de renfort. » Aujourd’hui, Miki et son mari sont dans le service de la circonscription dans ce pays.

15. Done in légzanp k’i amont k’in moun i pé chanjé, é aksèp lo gayar nouvèl (rogard osi lo bann zimaj).

¹⁵ Nous ne devrions pas nous décourager quand les gens à qui nous prêchons ne veulent pas écouter la bonne nouvelle. Ils peuvent changer. Pense à Jacques, le demi-frère de Jésus. Il a vu son frère grandir, devenir le Messie et enseigner comme aucun humain ne l’avait jamais fait. Pourtant, pendant des années, il ne l’a pas suivi. C’est seulement après sa résurrection qu’il est devenu son disciple. Et il a été un disciple très zéléb ! (Jean 7:5 ; Gal. 2:9). Ne sous-estime donc pas l’importance de continuer de parler de ta foi à tes proches qui n’ont pas encore manifesté d’intérêt pour la vérité et de prêcher aux personnes qui ne l’ont pas encore acceptée. N’oublie pas que, comme nous vivons les derniers jours, ton ministère est une activité urgente. Ce que tu dis aujourd’hui à tes proches ou aux gens pourra les pousser à l’action plus tard, peut-être même après le début de la grande tribulationc.

FÉ MONT TOULTAN JÉOVA OU LÉ ROKONÉSAN POU SON BANN RAPÈL

16. Kèl gayar zafèr ou gingn gras bann rapèl Jéova ? (rogard osi lo ti kad « Utilise-les pour aider les autres »).

¹⁶ Une partie de la nourriture spirituelle qui nous est fournie est préparée avant tout pour les non-Témoins, qui ne connaissent pas les enseignements bibliques fondamentaux. Citons entre autres le discours public hebdomadaire, certaines vidéos et certains articles postés sur jw.org, ainsi que nos revues publiques. Mais cette nourriture spirituelle nous est utile à nous aussi. Les rappels qu’elle contient renforcent notre amour pour Jéhovah, fortifient notre foi dans sa Parole et nous aident à enseigner les vérités bibliques fondamentales plus efficacement (Ps. 19:7).

17. Kèl situasion i dévré pous anou réfléchi an profondèr su bann lamontraj sinp la Bib ?

¹⁷ Nous qui adorons Jéhovah, nous sommes enthousiasmés lorsqu’un éclaircissement est apporté à une vérité biblique. Mais nous restons très reconnaissants à notre Dieu des enseignements bibliques fondamentaux qu’il nous a fait connaître et qui nous ont attirés à lui. Si nous sommes tentés d’insister sur notre point de vue plutôt que de nous soumettre aux directives que nous donne son organisation, rappelons-nous humblement que c’est lui qui la dirige, lui le Créateur tout-puissant et plein de sagesse. Si l’un de nos proches ou nous-mêmes sommes éprouvés, faisons preuve de patience et méditons sur les raisons pour lesquelles Jéhovah permet les souffrances. Et avant de décider comment nous utiliserons notre temps et nos ressources, rappelons-nous que nous vivons les derniers jours et que notre activité est urgente. Que les rappels de Jéhovah continuent de nous fortifier, de nous pousser à l’action et de nous remplir de sagesse !