Ye ya koora saa ye hunden dam ya tɔmbu wɔri Pantikotiɔ
1. A geruo mɛ ba ka pantikoti diisina.
A gario français sɔɔ
JÉRUSALEM, LE CENTRE DU JUDAÏSME
L’essentiel de l’action des premiers chapitres des Actes se déroule à Jérusalem. Cette ville se situe dans les collines de la chaîne montagneuse centrale de la Judée, à environ 50 kilomètres de la Méditerranée. À l’origine, c’était une forteresse sur le mont Sion, dont le roi David fit sa résidence après s’en être emparé en 1070 avant notre ère ; la cité qui se bâtit autour devint la capitale de la nation d’Israël.
Près du mont Sion se dresse le mont Moria, où, selon la tradition juive, Abraham tenta de sacrifier Isaac 1 900 ans avant les évènements relatés dans les Actes. Le mont Moria fut englobé dans la ville quand Salomon construisit à son sommet le premier temple de Jéhovah. L’édifice devint le foyer de la vie publique et religieuse juive.
C’est au temple de Jéhovah que tous les Juifs pieux de toute la terre habitée se rassemblaient régulièrement pour sacrifier, adorer et observer les fêtes saisonnières, en obéissance à cet ordre divin : « Trois fois par an, tous les hommes paraîtront devant Jéhovah ton Dieu dans le lieu qu’il aura choisi » (Deut. 16:16). Jérusalem était aussi le siège du grand Sanhédrin — le tribunal suprême juif et le conseil administratif national.
2. Gãa mamaakigii nirà nu koora Pantikotiɔ wɔ̃ɔ 33 bɛsɛn saa sɔɔ?
2 A gario français sɔɔ
3. (a) Mban sɔ̃na Pantikotiɔ wɔ̃ɔ 33 bɛsɛn saa sɔɔ ya sãa saa gira gaa sãa gerun faagi sɔɔ? (b) Amɔsunwa Piɛɛ u “ban te Gusunɔ u swĩin kɔkɔrɔ” tia loo kua win samaan gari sɔɔ pantikotiɔ wɔ̃ɔ 33 bɛsɛn saa sɔɔ?
3 A gario français sɔɔ
“Ba mɛnnɛ sannu yãatem” (Gɔrobun Kookoosu 2:1-4)
4. Amɔsunwa gisɔn kirisigibun yigbɛru ta sãa wɔ̃ɔ 33 bɛsɛn saa sɔɔn yigbɛrun yasiasiabu?
4 A gario français sɔɔ
5. Wɔ̃ɔ wunɔbu gbiika sɔɔ domaru terà tɔmba wa yen sɔ̃ ba ka kirisigibun yigbɛru mɛnna, terà sa maa waamɔ gisɔn tɔ̃ru yen sɔ̃ sa ka te mɛnnamɔ?
5 A gario français sɔɔ
ROME, CAPITALE D’UN EMPIRE
Durant la période couverte par le livre des Actes, Rome était la ville la plus grande et, politiquement, la plus importante du monde connu d’alors. C’était la capitale d’un empire qui, à son apogée, domina des territoires allant de la Grande-Bretagne à l’Afrique du Nord et de l’Atlantique au golfe Persique.
Rome était un creuset de cultures, de races, de langues et de superstitions. Un réseau routier bien entretenu drainait des voyageurs et des marchandises des quatre coins de l’Empire. À Ostie, le port voisin, les bateaux de commerce qui sillonnaient les mers déchargeaient des vivres et des produits de luxe destinés à la cité.
Au 1er siècle de notre ère, la population de Rome dépassait largement un million d’habitants. Peut-être la moitié étaient-ils des esclaves : criminels condamnés, enfants vendus ou abandonnés par leurs parents, et prisonniers capturés par les légions pendant des campagnes. Entre autres esclaves emmenés à Rome, il y avait des Juifs de Jérusalem, depuis la prise de cette ville par le général Pompée en 63 avant notre ère.
La majeure partie de la population libre était pauvre, vivant entassée dans des bâtiments à plusieurs étages et dépendant des subsides de l’État. Cependant, les empereurs dotèrent leur capitale de quelques-uns des plus magnifiques bâtiments qu’on ait jamais vus, notamment des théâtres et de grands stades où l’on proposait des spectacles tels que des représentations sur scène, des combats de gladiateurs et des courses de chars — tout cela gratuitement pour divertir la populace.
6, 7. Amɔsunwa kirisigibun yigbɛru ta ka sɔmbu te Yesu u te yiire yibiamɔ te ta sãa bu waasu ko handunia kpuro sɔɔ?
6 A gario français sɔɔ
7 A gario français sɔɔ
8. Somi terà kirisigibun yigbɛra sun wɛ̃ɛmɔ?
8 A gario français sɔɔ
“Ben baawure u win tiin barum nua” (Gɔrobun Kookoosu 2:5-13)
« Nous les entendons parler dans nos langues des choses magnifiques de Dieu » (Actes 2:11).
9, 10. Amɔsunwa gaba tii wɛ̃ bu ka gabu waasu kua ben barum ba ǹ nɔɔmɔ?
9 A gario français sɔɔ
10 A gario français sɔɔ
11. Mba sa koo kpĩ su ko su ka gabu Bandun laabaari nɔɔsia ben barum sɔ?
11 A gario français sɔɔ
LES JUIFS EN MÉSOPOTAMIE ET EN ÉGYPTE
« En Mésopotamie, en Médie et en Babylonie vivaient les descendants de membres du royaume des dix tribus [d’Israël] et du royaume de Juda ; ils y avaient été déportés par les Assyriens et les Babyloniens », lit-on dans Geschichte des jüdischen Volkes im Zeitalter Jesu Christi [Histoire du peuple juif à l’époque de Jésus Christ ]. Selon Esdras 2:64, seuls 42 360 Israélites sont revenus de Babylone à Jérusalem, et ce en 537 avant notre ère. L’historien juif Flavius Josèphe observe que les Juifs « transport[és] en Babylonie » se comptaient par dizaines de milliers au 1er siècle de notre ère (Antiquités judaïques , trad. J. Chamonard). Du 3e au 5e siècle, ces communautés ont produit l’ouvrage appelé le Talmud de Babylone.
On dispose de traces écrites d’une présence juive en Égypte au moins dès le 6e siècle avant notre ère. Durant cette période, Jérémie adressa un message aux Juifs habitant divers endroits du pays, dont Memphis (Jér. 44:1, note). Peut-être de nombreux Juifs ont-ils immigré en Égypte pendant la période hellénistique. Josèphe rapporte que des Juifs étaient parmi les premiers colons arrivés à Alexandrie. Par la suite, un quartier entier de cette ville leur a été attribué. Au 1er siècle de notre ère, l’auteur juif Philon affirmait qu’un million de ses compatriotes vivaient éparpillés en Égypte, « depuis la “Falaise” de Libye jusqu’aux frontières de l’Éthiopie » (In Flaccum , trad. A. Pelletier).
“Piɛɛ u seewa” (Gɔrobun Kookoosu 2:14-37)
12. (a) Amɔsunwa gari yi sɔmɔ Yoɛli u gerua yi mwannɛ ka mamaaki ye ya koora Pantikotiɔ wɔ̃ɔ 33 bɛsɛn saa sɔɔ? (b) Mban sɔna Yesun bwãabu ba Yoɛlin sɔmɔrun gari mara yu yibiara?
12 A gario français sɔɔ
13, 14. Amɔsunwa Piɛɛ u kookari kua u ka be ba nun swaa dakin gɔ̃ru baba , amɔsunwa sa koo kpĩ su win weenasia saari?
13 A gario français sɔɔ
14 A gario français sɔɔ
LE CHRISTIANISME DANS LE PONT
Des Juifs du Pont, un district du nord de l’Asie Mineure, étaient parmi les auditeurs du discours de Pierre à la Pentecôte 33 (Actes 2:9). Certains remportèrent manifestement la bonne nouvelle chez eux, puisque les destinataires de la première lettre de Pierre sont des croyants « dispersés » en divers lieux, dont le Pont (1 Pierre 1:1). Ces chrétiens, révèle Pierre, avaient été « attristés par diverses épreuves » en raison de leur foi, épreuves qui englobaient sans doute l’opposition et la persécution (1 Pierre 1:6).
Une correspondance entre Pline le Jeune (gouverneur de la province romaine de Bithynie-et-Pont) et l’empereur Trajan fait allusion à d’autres épreuves subies par les chrétiens. Écrivant du Pont vers 112 de notre ère, Pline affirme que la « contagion » du christianisme menace tout le monde, sans distinction de sexe, d’âge ou de rang (L’empire romain et le christianisme , C. Lepelley). Il explique qu’il donne à ceux qu’on accuse d’être chrétiens l’occasion de se dédire, et qu’il exécute ceux qui n’acceptent pas. Est relâché quiconque maudit Christ ou dit une prière aux dieux ou à la statue de Trajan. Ce sont là, reconnaît-il, des « choses qu’il est [...] impossible d’obtenir de ceux qui sont vraiment chrétiens » (ouvr. cité).
“Bɛɛ kpuro, . . . I baatɛmu ko” (Gɔrobun Kookoosu 2:38-47)
15. (a) Mba Piɛɛ u bikia, mba yen wisibu? (b) Mban sɔna tɔn nɔrɔbu nɔrɔbu be ba laabari gea nua pantikotiɔ ba koo kpĩ bu baatɛmu ko doma te?
15 A gario français sɔɔ
QUI ÉTAIENT LES PROSÉLYTES ?
« Tant Juifs que prosélytes » écoutèrent la prédication de Pierre à la Pentecôte 33 (Actes 2:10).
Parmi les hommes capables a qui a été confiée la « tâche nécessaire » consistant à distribuer quotidiennement la nourriture figurait Nicolas, qualifié de « prosélyte d’Antioche » (Actes 6:3-5). Les prosélytes étaient des Gentils, c’est-à-dire des non-Juifs, qui s’étaient convertis au judaïsme. Ils étaient considérés comme des Juifs sous tous les rapports, puisqu’ils acceptaient le Dieu et la Loi d’Israël, rejetaient tous les autres dieux, se soumettaient à la circoncision (dans le cas des hommes) et devenaient membres de la nation d’Israël.
Après leur libération de Babylone en 537 avant notre ère, beaucoup de Juifs s’établirent loin de la terre d’Israël, mais continuèrent de pratiquer le judaïsme. C’est ainsi que des habitants de tout le Proche-Orient ancien et au-delà furent familiarisés avec la religion juive. Des écrivains de l’Antiquité tels qu’Horace et Sénèque attestent que, dans divers pays, beaucoup de gens attirés par les Juifs et leurs croyances intégrèrent leurs communautés et devinrent prosélytes.
16. Amɔsunwa wɔ̃ɔ wunɔbu gbiika kirisigiba tii wɛ̃ bu ka gabu somi?
16 A gario français sɔɔ
17. Wi u kĩ u baatɛmu ko, mba ka mba n weenɛ u gina ko ?
17 A gario français sɔɔ
18. Kirisin bwãabu be ba baatɛmu kua, swaa yerà ya be wukie?
18 A gario français sɔɔ