Coup d’œil sur le monde

Les Témoins de Jéhovah d’Afrique montrent l’exemple

L’œuvre des Témoins de Jéhovah est interdite dans plusieurs pays d’Afrique. Pour Bryan Wilson, de l’université d’Oxford, c’est peut-être parce que certains dirigeants africains les considèrent comme des ‘cibles faciles’. Mais cela n’est-​il pas préjudiciable à ces nations ? Dans une édition récente du New Society, Wilson écrivit : “L’interdiction (...) peut néanmoins coûter plus qu’il n’y paraît. Les témoins (...) ont obtenu des résultats uniques en amenant leurs adeptes à respecter des principes moraux élevés et rigoureux et à faire preuve de maîtrise de soi. Ils leur inculquent les valeurs du travail, de la ponctualité, de la sobriété et du respect de soi. Les relations familiales de leurs membres sont d’une qualité exceptionnelle en Afrique orientale. Leur technique pour instruire et endoctriner est très efficace, dans le domaine des mœurs comme dans celui des doctrines. (...) La condamnation du tribalisme est le thème classique des discours des hommes politiques d’Afrique. Paradoxalement, les Témoins obtiennent peut-être plus de résultats que n’importe quel autre groupe pour ce qui est de faire disparaître rapidement les discriminations tribales parmi leurs adeptes.”

Un avertissement qui n’a pas été écouté

Il y a quatre ans, U Thant, alors secrétaire général des Nations unies, déclara que les nations n’avaient peut-être plus que dix ans devant elles pour résoudre leurs problèmes. Aujourd’hui, N. Cousins, rédacteur du périodique World, soulève cette question : ‘Les conditions sont-​elles meilleures ?’ Il fait remarquer que les dépenses militaires des nations ont augmenté de 20 pour cent. C’est, dit-​il, “l’activité humaine la plus grande”. Alors que la population augmente, la superficie des terres produisant de la nourriture diminue. La pollution de l’air et de l’eau s’aggrave. Cousins déclare : “D’une façon générale, les dirigeants du monde n’ont pas pris au sérieux l’avertissement d’U Thant. Si, dans les quatre années à venir, il n’y a pas plus de progrès que durant les quatre années passées, il se peut que les sombres prédictions du Club de Rome [selon lesquelles l’homme se détruira lui-​même] se réalisent plus tôt que prévu.”

Des guerres de remplacement

Les grandes puissances ne se livrent pas de guerres importantes. La paix existe-​t-​elle pour autant ? Dans le Spectator de Hamilton (Canada), on pouvait lire : “Le monde est essentiellement anarchique. Il ne peut plus y avoir de guerre entre les grandes puissances, car cela signifierait inévitablement l’emploi des armes nucléaires et l’anéantissement. Les hommes n’évitent pas une guerre importante en raison de leurs vertus ou de leur amour de la paix, mais parce qu’elle signifierait forcément le néant. Cependant, ils se livrent des guerres moins importantes jusqu’à certaines limites ‘conventionnelles’ en matière de violence et de destruction. À défaut de ces guerres mineures, les poisons refoulés de la haine et des frustrations peuvent trouver un exutoire dans le terrorisme, avec les meurtres et les destructions qui en résultent.”

Une famine mondiale est-​elle proche ?

À cause de la grande sécheresse qui sévit depuis plusieurs années, des millions de gens risquent de mourir de faim dans des pays africains comme la Mauritanie, le Tchad, le Niger, le Mali, le Sénégal et la Haute-Volta. Cependant, de nombreuses autres régions du monde sont aussi menacées de famine. Le Christian Century du 15-22 août 1973 rapporta : “Une plus grande partie du globe est presque sur le point de connaître la famine. L’année dernière [en 1972], une sécheresse sans précédent a réduit les récoltes en Australie, en Asie, en Union soviétique, en Afrique et en Amérique centrale. La nouvelle nation du Bengladesh a presque entièrement été ravitaillée en denrées alimentaires grâce à l’aide étrangère.

“Il y a six ans, dans leur livre Famine 1975, William et Paul Paddock ont averti qu’il y aurait probablement une crise alimentaire internationale en 1975, dans une large mesure à cause de l’accroissement de la population. Mais des conditions atmosphériques exceptionnelles et une insouciance tragique provoqueront peut-être la réalisation de leur prophétie un an plus tôt.”

La situation alimentaire mondiale

Le journal belge Le Soir du 4 octobre 1973 faisait ce commentaire : “La situation alimentaire mondiale, compte tenu des pénuries et des brusques hausses de prix actuelles, reflète des orientations à long terme qui permettent de prévoir que nous allons passer d’une ère d’abondance commerciale à une période où les approvisionnements en denrées essentielles seront fréquemment et sérieusement limités.” Parlant des différentes causes de ce problème, Le Soir ajoutait : “La considération la plus pressante dans ce contexte est celle des systèmes d’irrigation. L’eau disponible pour les cultures est désormais mesurée. Dans de nombreuses régions du monde, on trouve des terres qui seraient fertiles si elles pouvaient être irriguées.” Parlant des océans et de la pêche, autres sources de denrées alimentaires, ce journal disait encore : “En 1969, on commença à enregistrer une chute rapide des pêches qui faisait suite à 20 ans d’abondance. Depuis lors, malgré tous les efforts et tout le temps consacrés à cette question, le rythme des pêcheries n’a pas pu être rétabli de façon satisfaisante (...). De nombreux biologistes marins estiment que le volume des pêches actuel constitue un plafond.”

En Inde, plus d’enfants et moins de nourriture

En Inde, on enregistre chaque jour 57 000 naissances, soit 21 millions par an ! Comme il y a chaque année environ 8 millions de morts, la population augmente dans le même temps de 13 millions d’individus. L’Inde, qui compte quelque 600 millions d’habitants, est donc de nouveau menacée par la famine. Mais cette fois, elle ne peut guère espérer d’aide. Un Européen, spécialiste en agriculture, déclara : “C’est la première fois que l’Inde devra s’en sortir seule. Dans le passé, il y avait toujours des excédents dans le monde, des dons. Maintenant, les nations n’ont plus de denrées alimentaires à offrir.”

Les maladies vénériennes, — une épidémie

Dans le Globe de Boston du 5 août 1973, on pouvait lire que, “selon les statistiques, toutes les 15 secondes un habitant des États-Unis est atteint d’une maladie vénérienne, ce qui fait 5 000 cas par jour. Avec la conduite sexuelle qui prévaut parmi la jeunesse, on estime également que, dans les écoles secondaires, un étudiant sur dix est contaminé et qu’un sur cinq le sera avant la fin de ses études”. “La conduite sexuelle qui prévaut” doit sans aucun doute être rejetée.

Comment un rabbin considère l’homosexualité

Les Juifs, eux aussi, excusent l’homosexualité. À Cleveland (États-Unis), le rabbin Phillip Horowitz déclara : “À notre époque, l’homosexuel est affecté par le fait que sa conduite est jugée immorale.” Le rédacteur du Plain Dealer qui interviewa le rabbin fit cette remarque : “Selon lui, ce qui se passe en privé entre deux adultes consentants ne regarde personne.” Ce rabbin prétendit que la Loi juive (dans Lévitique, chapitre 18) condamne l’homosexualité parce que les rédacteurs de la Bible l’associaient à l’idolâtrie païenne. Cependant, cette même Loi interdisait aussi les relations sexuelles entre frère et sœur. Était-​ce également à cause de l’idolâtrie païenne ?

Les avortements et les prématurés

“Les avortements à répétition augmentent le nombre des prématurés et font monter la mortalité infantile.” Telle est, selon Le Figaro du 22 octobre 1973, la conclusion de l’Institut national d’études démographiques en France. C’est l’un des enseignements que tire cet institut à partir de statistiques concernant les pays de l’Est. Par exemple, “en Roumanie, où, en 1965, avant que le gouvernement ne rapporte la loi libérale, on a compté jusqu’à quatre avortements pour une naissance, la mortalité des premiers mois de la vie a remonté brutalement, de 14,7 pour mille en 1967 à 25,4 pour mille en 1968. Tout cela, ajoute l’INED, pousse à conclure ‘à l’effet nocif de ces interventions sur le destin des enfants à naître postérieurement’”.

“Bénédictions en tous genres”

C’est sous ce titre qu’Henri Fesquet parle, dans Le Monde du 13 octobre 1973, des multiples usages des prières de bénédiction prévues par l’Église catholique. Selon le Père Beillevert, “les bénédictions de l’Église contribuent à montrer que rien n’est vulgaire ni indigne de Dieu”. Ainsi, le missel contient des oraisons spéciales pour bénir une abbesse, une vierge, un cimetière, un bateau, une cloche, etc. Il existe, d’autre part, un livre, le Bénédictionnaire, qui comporte d’innombrables formules de bénédiction, parfois inattendues. Il y en a, par exemple, pour l’avoine, le beurre, le fromage, le lard, les drapeaux et les meutes de chiens. H. Fesquet ajoute : “Jésus a, certes, donné l’exemple en bénissant le pain, le vin, les poissons, les enfants, etc. Mais l’Église (...) est allée beaucoup plus loin. (...) Elle bénit encore les militaires, (...) ceux qui se servaient ou se servent encore de ces armes, y compris l’armée américaine, qui a notamment largué la bombe sur Hiroshima.” Après avoir dit que les bénédictions doivent être faites à bon escient, il conclut : “Faute de quoi, elles ne passent plus la rampe dans notre société sécularisée, parfois plus sensible aux valeurs évangéliques que certains fonctionnaires du sacré.”

Pénurie de riz aux Philippines

Aux Philippines, les stocks de riz sont pratiquement épuisés. Un vent de panique commence à souffler, et les gens se mettent à faire des réserves. Le rêve des Philippins : du riz en abondance grâce à la “révolution verte”, s’est évanoui. Une mauvaise récolte due à des conditions atmosphériques néfastes en est la cause essentielle.