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  • Qu’est-ce que l’âme ?

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  • Qu’est-ce que l’âme ?
  • Réveillez-vous ! 1975
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Réveillez-vous ! 1975
g75 8/12 p. 27-28

Que dit la Bible ?

Qu’est-​ce que l’âme ?

VOUS avez sans doute déjà entendu quelqu’un dire : “Il n’y a pas âme qui vive.” Vous avez compris sans peine qu’il n’y avait personne, aucun humain, en ce lieu. Vous n’avez pas du tout pensé à un esprit invisible, immatériel.

Pareillement, quand la Bible utilise le mot “âme”, c’est toujours en rapport avec une personne ou un animal, avec quelque chose qui vit, qui se meut et qui a une certaine intelligence. Quand il est employé à propos des humains, ce mot est associé à leurs désirs, à leurs sentiments et à leurs expériences. Par exemple, la Bible dit que l’âme “a besoin de manger”, qu’elle “pèche”, qu’elle ‘dépérit’ ou qu’elle ‘est haletante’. (Ex. 12:16 ; Lév. 4:2 ; 26:16 ; Jér. 15:9.) Dans Ézéchiel 18:4, nous lisons que “l’âme qui pèche — elle, elle mourra”. L’âme humaine n’est donc pas immortelle. Mais les âmes qui pèchent ne sont pas les seules à mourir. Jésus Christ, qui n’avait aucun péché, “a répandu son âme jusqu’à la mort” en rançon, afin que les pécheurs, même les morts, puissent être ramenés à la vie. — És. 53:12.

Par conséquent, tel qu’il est employé dans la Bible, le mot “âme”, appliqué aux humains, signifie “la vie en tant qu’humain”, ou plus précisément “la créature intelligente qui est un humain”. Ce mot désigne toute la personne, c’est-à-dire toutes les parties de son corps, ainsi que sa personnalité avec ses inclinations et ses traits de caractère. Cela vous surprend-​il ?

Notez ce que dit la Nouvelle Encyclopédie catholique (angl.; t. XIII) sous le mot “âme (dans la Bible)” : “Nèpes [ou nèphesch, mot hébreu traduit par “âme”] est utilisé aussi bien en rapport avec les animaux qu’avec les humains. S’il s’agit d’une vie humaine, nèpes désigne la personne, le ‘moi’. Après la mort, la nèpes va au Schéol.

“Les renseignements ci-dessus indiquent qu’il n’y a pas dichotomie [division en deux parties] entre le corps et l’âme dans l’Ancien Testament. L’Israélite voyait les choses d’une manière concrète, dans leur totalité. Il considérait donc les hommes comme des personnes et non comme des combinaisons [de plusieurs parties]. Bien qu’étant traduit par notre mot âme, le terme nèpes ne signifie jamais l’âme en tant que partie distincte du corps ou de la personne.”

Ensuite, sous l’intertitre “Dans le Nouveau Testament”, le même ouvrage dit à propos de l’âme : “Il [le mot grec psukhê traduit par “âme”] peut signifier le principe de vie, la vie elle-​même ou l’être vivant.” Ce livre dit aussi que c’est sous l’influence grecque (et non chrétienne) que, contrairement au mot hébreu correspondant nèphesch, le terme grec psukhê en est venu à désigner quelque chose qui est séparé du corps et immortel. L’ouvrage conclut : “En tant qu’être vivant, sujet à diverses situations, il [psukhê] peut désigner des animaux — ‘Toute chose vivante [psukhê] dans la mer mourut’ (Apoc. 16:3) — ou des humains ‘la crainte s’emparait de toute âme [psukhê]’ (Actes 2:43 ; Rom. 2:9 ; 13:1). Ainsi la psukhê ressent, aime et désire. Ce mot peut donc être utilisé pour désigner le pronom personnel ou réfléchi, comme dans Jean 10:24: ‘Combien de temps nous tiendras-​tu [notre psukhê] en suspens ?’” — Pp. 449, 450.

Par conséquent, nous ne pouvons séparer le corps de la personnalité, comme si celle-ci était quelque chose de spirituel ou d’immatériel à l’intérieur de l’individu et qui pourrait exister indépendamment du corps. Les recherches biologiques ont montré que nous héritons dans une large mesure notre personnalité de notre père et de notre mère, donc, par leur intermédiaire, de nos ancêtres. Chacune des milliards de cellules que compte le corps d’une personne renferme exactement le même nombre de chromosomes et de gènes, éléments qui transmettent les caractères héréditaires et qui font ce que l’individu est à sa naissance. Au moment où il vient au monde, il a déjà certaines inclinations et certains traits de caractère. Ils se développeront et deviendront manifestes au fur et à mesure qu’il grandira vers l’état d’adulte. Même ses caractéristiques physiques — s’il est grand ou petit, gros ou maigre, etc. — influencent sa personnalité. Les infirmités d’un individu influencent sa personnalité.

L’âme est donc la personne tout entière, tout son être, avec ses traits de caractère, sa personnalité. Le corps humain est si complexe qu’on ne peut dire qu’un organe peut être touché sans que cela affecte les autres parties du corps. L’apôtre Paul se servit de cette unité du corps humain pour donner une illustration. Il écrivit : “L’œil ne peut dire à la main : ‘Je n’ai pas besoin de toi’ ; ou bien encore la tête ne peut dire aux pieds : ‘Je n’ai pas besoin de vous.’ Mais il en est bien plutôt ainsi : les membres du corps qui paraissent plus faibles sont nécessaires, et les parties du corps que nous tenons pour moins honorables, ce sont elles que nous entourons d’un honneur plus abondant (...). Toutefois, Dieu a composé le corps en donnant un honneur plus abondant à la partie qui en manquait, afin qu’il n’y ait pas de division dans le corps, mais que les membres aient une sollicitude égale les uns pour les autres.” — I Cor. 12:21-25.

En ayant ainsi une bonne intelligence de ce qu’est l’âme, nous comprenons ce que Jésus voulait dire par ces mots : “Ne craignez pas ceux qui tuent le corps mais qui ne peuvent tuer l’âme ; mais craignez plutôt celui qui peut détruire et l’âme et le corps dans la Géhenne.” (Mat. 10:28). Les hommes peuvent tuer le corps et faire perdre la vie à une personne pendant un temps. Mais ils ne peuvent lui faire perdre le ‘droit’ à la vie. Si elle est restée fidèle, une telle personne est considérée comme vivante par Dieu, et elle est sûre de redevenir une âme vivante au temps prévu par lui. Reprenant les Sadducéens, qui ne croyaient pas à la résurrection, Jésus leur dit : “Il [Jéhovah] est Dieu, non pas des morts, mais des vivants, car pour lui tous sont vivants.” — Luc 20:38.

Quand une personne est ressuscitée, c’est donc tout son être, ou toute son âme, qui est ramené à la vie. Cela ne signifie pas que c’est le même corps composé des mêmes atomes qui sera ramené à la vie. Non, l’apôtre Paul expliqua : “Mais Dieu lui donne un corps [ce qui a été ‘semé’ dans la mort] comme il a voulu, et à chacune des semences son propre corps. (...) S’il y a un corps physique, il y a aussi un corps spirituel.” (I Cor. 15:38-44). Les personnes ressuscitées pour la vie au ciel reçoivent un corps spirituel, tandis que celles qui reviendront à la vie sur la terre recevront un corps physique. Quand Dieu ressuscitera un être humain pour la vie sur la terre, il pourra facilement fabriquer de nouveau avec des atomes différents les cellules qui constitueront son corps avec la même structure génétique. Il pourra imprimer sur ce corps les traits de caractère supplémentaires que cette personne avait développés au cours de son existence. Dieu n’aura pas plus de mal à faire cela que l’homme n’en a pour enregistrer et reproduire électroniquement des images et des sons.

En revanche, Dieu peut détruire une personne dans la “Géhenne” qui représente symboliquement la mort éternelle. Non seulement une telle personne a cessé d’exister, mais elle meurt à toujours, car Dieu a détruit son “âme”, c’est-à-dire son ‘droit’ à la vie. — Mat. 10:28.

Quiconque désire la vie doit donc utiliser son âme, c’est-à-dire toute sa personne avec ses capacités, au service de Dieu. Jésus déclara à ce propos : “Celui qui chérit son âme la détruit, mais celui qui hait son âme en ce monde la sauvegardera pour la vie éternelle.” (Jean 12:25). Nous ne devrions donc pas nous intéresser uniquement aux choses matérielles présentes, mais veiller à obéir à Dieu, qui peut donner la vie éternelle à notre âme.

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