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Réveillez-vous ! 1996
g96 8/12 p. 24-27

Louis Pasteur : ce que son œuvre a révélé

DE NOTRE CORRESPONDANT EN FRANCE

LA VIE peut-​elle apparaître par génération spontanée ? Certains scientifiques du XIXe siècle le croyaient. Ils pensaient que la vie peut survenir toute seule de la matière inanimée, sans l’intervention d’un créateur.

Mais un soir de printemps, en avril 1864, le public présent dans une salle de l’université de la Sorbonne, à Paris, a entendu une opinion différente. Dans une présentation magistrale devant un parterre d’hommes de science, Louis Pasteur a brillamment réfuté point par point la théorie de la génération spontanée.

Ce discours et ses découvertes ultérieures feront de lui “ un des plus grands savants de la planète ”, pour reprendre l’expression de la World Book Encyclopedia. Mais pourquoi cet homme a-​t-​il tant marqué ses contemporains, et comment a-​t-​il acquis cette notoriété mondiale ? Quels bienfaits nous valent ses découvertes ?

Premières recherches

Louis Pasteur est né en 1822 dans la petite ville de Dole, dans l’est de la France. Son père, tanneur de son métier, avait des ambitions pour son fils. Le jeune Louis, bien qu’attiré par l’art et très doué dans ce domaine, allait se passionner pour les sciences. À 25 ans, il décroche un doctorat ès sciences.

Ses premières recherches portaient sur l’acide tartrique, un composé présent dans la lie qui se dépose dans les tonneaux de vin. D’autres chercheurs reprirent quelques années plus tard les résultats de ces recherches pour jeter les bases de la chimie organique moderne. Pasteur s’intéressa ensuite à l’étude des agents de la fermentation.

On connaissait la présence de ferments comme la levure avant les recherches de Pasteur, mais on pensait qu’ils étaient le résultat de la fermentation. Pasteur démontra toutefois que ces ferments n’étaient pas une conséquence, mais au contraire la cause de la fermentation. Il montra que chaque espèce de ferment produit une fermentation spécifique. Le mémoire qu’il publia en 1857 sur la question est aujourd’hui considéré comme “ l’acte de naissance de la microbiologie ”.

À partir de ce moment, ses travaux et ses découvertes s’accélérèrent. Sa notoriété s’étendit jusqu’aux producteurs de vinaigre d’Orléans qui lui demandèrent de résoudre leurs nombreux problèmes techniques. Pasteur démontra que l’agent responsable de la transformation du vin en vinaigre est ce que l’on appelle aujourd’hui un micro-organisme, présent à la surface du liquide. En conclusion de ces recherches, il présenta devant les notables et les vinaigriers de la ville sa célèbre “ Leçon sur le vinaigre de vin ”.

La pasteurisation

Les recherches que fit Pasteur sur la fermentation l’amenèrent à conclure que la majorité des problèmes de contamination dans l’industrie alimentaire étaient imputables aux microbes. Les microbes étaient présents dans l’air et dans les récipients mal lavés. Pasteur laissa entendre que la détérioration des produits alimentaires par les bactéries pouvait être évitée par une meilleure hygiène, et celle des liquides par chauffage entre 50 et 60 °C pendant quelques minutes. Au début, cette méthode fut employée sur le vin pour en prévenir une fermentation indésirable. Les principaux microbes étaient tués sans que le goût ou le bouquet en soient trop altérés.

Ce procédé, appelé pasteurisation, que Pasteur fit breveter, révolutionna l’industrie alimentaire. Il n’est plus appliqué au vin aujourd’hui, mais il convient à de nombreux autres produits comme le lait et les jus de fruits. Cependant, on peut recourir à d’autres méthodes, comme la stérilisation qui, elle, se pratique à température bien plus élevée.

Une autre grande industrie allait bénéficier des recherches de Pasteur : la brasserie. À l’époque, les Français rencontraient de grosses difficultés de production et subissaient une forte concurrence allemande. Pasteur étudia la question et il fit de nombreuses suggestions aux brasseurs. Il leur recommanda de veiller à la pureté du moût de bière ainsi qu’à la propreté générale de l’air ambiant. Le succès fut immédiat, et Pasteur obtint à la suite de cela de nombreux brevets.

La vie vient de la vie

Depuis l’Antiquité, les idées les plus farfelues avaient été avancées pour expliquer l’apparition des insectes, des vers et d’autres animaux dans la matière en décomposition. Par exemple, au XVIIe siècle, un chimiste belge prétendait qu’il avait fait apparaître des souris en plongeant une chemise sale dans un pot rempli de froment !

Du vivant de Pasteur, la polémique était vive dans les milieux scientifiques. Il fallait du courage pour contredire les tenants de la génération spontanée. Mais fort de ce qu’il avait appris de ses recherches sur la fermentation, Pasteur était confiant. Il entreprit donc des expériences destinées à donner le coup de grâce à la théorie de la génération spontanée.

Son expérience utilisant des ballons en col de cygne reste une des plus célèbres. Un nutriment liquide en contact avec l’air libre dans un ballon ouvert par le haut est rapidement contaminé. Par contre, ce même nutriment conservé dans un ballon à ouverture en col de cygne reste exempt de contamination. Pour quelles raisons ?

L’explication de Pasteur était simple : en passant dans le col de cygne, les bactéries en présence dans l’air se déposent à la surface du verre, de sorte que l’air est stérile lorsqu’il atteint la surface du liquide. Les germes qui se développent dans un ballon ordinaire ne sont pas produits spontanément par le nutriment liquide mais sont véhiculés par l’air.

Pour démontrer l’importance de l’air dans le transport des microbes, Pasteur se rendit à la mer de Glace, un glacier des Alpes françaises. À une altitude de 2 000 mètres, il ouvrit ses ballons scellés. Des 20 ballons, un seul fut contaminé. Plus tard, il se rendit au pied du Jura et répéta l’expérience. Là, à une altitude beaucoup plus basse, huit ballons furent contaminés. Pasteur prouva ainsi qu’il y avait moins de risques de contamination en haute altitude parce que l’air y est plus pur.

Par ces expériences, Pasteur démontra avec force que la vie procède toujours d’une vie préexistante. Elle n’apparaît jamais spontanément, c’est-à-dire toute seule.

La lutte contre les maladies infectieuses

Puisque la fermentation exige la présence de microbes, Pasteur en déduisit qu’il en allait de même des maladies contagieuses. Ses études sur la maladie du ver à soie, une catastrophe économique pour les producteurs de soie du sud de la France, lui donnèrent raison. En quelques années, il découvrit la cause de deux maladies et proposa des méthodes strictes de sélection de vers sains, méthodes qui permettraient de prévenir les épidémies.

Tandis qu’il étudiait le choléra des poules, Pasteur remarqua qu’une culture du germe n’ayant que quelques mois ne transmettait pas la maladie aux poules mais les en protégeait. En fait, il découvrit qu’il pouvait les immuniser au moyen d’une forme atténuée, ou affaiblie, du germe.

Pasteur n’était pas le premier à utiliser la vaccination. L’Anglais Edward Jenner l’avait fait avant lui. Mais Pasteur fut le premier à employer une forme atténuée de l’agent pathogène même, et non pas un microbe voisin. Il trouva également un vaccin contre le charbon, maladie infectieuse touchant des animaux à sang chaud comme les bovins et les ovins.

Après cela, il entreprit sa dernière bataille, la plus illustre, contre la rage. En s’attaquant à la rage, Pasteur ne savait pas qu’il plongeait dans un domaine très différent de celui des bactéries. Il avait à présent affaire à des virus, un monde qui échappait au regard du microscope.

Le 6 juillet 1885, une maman amena à son laboratoire son garçon de neuf ans. L’enfant venait d’être mordu par un chien enragé. Malgré l’insistance de la mère, Pasteur hésitait à soigner l’enfant. Il n’était pas médecin et on pouvait l’accuser d’exercice illégal de la médecine. Qui plus est, il n’avait jamais expérimenté ses méthodes sur un être humain. Il demanda néanmoins à son collaborateur, le docteur Grancher, de vacciner le garçon. Ce fut un succès. Sur les 350 personnes qu’il soigna en moins d’un an, une seule mourut, parce qu’elle lui avait été amenée trop tard.

Dans le même temps, Pasteur réfléchissait à l’hygiène dans les hôpitaux. La fièvre puerpérale emportait chaque année un grand nombre de femmes à l’hôpital de la Maternité de Paris. Pasteur recommanda des techniques aseptiques et une stricte hygiène, spécialement des mains. Des investigations menées plus tard par le chirurgien anglais Joseph Lister et d’autres prouvèrent la justesse des conclusions de Pasteur.

Une œuvre précieuse

Pasteur mourut en 1895. Il laissait une œuvre précieuse, dont nous tirons profit encore aujourd’hui. C’est pourquoi il a été appelé “ bienfaiteur de l’humanité ”. Son nom est toujours associé aux vaccins et aux procédés dont on lui reconnaît généralement la paternité.

L’Institut Pasteur, fondé à Paris de son vivant pour le traitement de la rage, est aujourd’hui un centre d’études sur les maladies infectieuses, un centre d’une extraordinaire renommée. Il est en particulier réputé pour ses travaux sur les vaccins et les médicaments, plus que jamais depuis 1983, année où une équipe de scientifiques dirigée par le professeur Luc Montagnier a isolé pour la première fois le virus du sida.

La polémique sur la génération spontanée de la vie, dans laquelle Pasteur s’engagea et dont il sortit victorieux, n’était pas une simple chicane entre savants. C’était beaucoup plus qu’une question intéressante dont débattaient quelques scientifiques et intellectuels. La portée en était bien plus considérable : elle impliquait des faits ayant trait à l’existence de Dieu.

François Dagognet, philosophe français spécialiste des sciences, fait observer que les adversaires de Pasteur, “ matérialistes et athées, croyaient pouvoir établir qu’un unicellulaire pouvait sortir de molécules en voie de désagrégation, ce qui permettait de chasser Dieu de la création. Pour Pasteur, il n’y a pas de passage du mort au vivant ”.

Jusqu’à ce jour, tous les faits issus de l’expérimentation, de l’histoire, de la biologie, de l’archéologie et de l’anthropologie affirment ce que Pasteur a démontré : la vie ne peut venir que d’une vie préexistante, et non de la matière inanimée. Par ailleurs, les faits montrent clairement que la vie se reproduit “ selon son espèce ”, comme le déclare le récit biblique de la Genèse. Les descendants sont toujours de la même “ espèce ”, ou du même type, que les parents. — Genèse 1:11, 12, 20-25.

Inconsciemment ou non, Louis Pasteur a donc fourni par son œuvre de nombreuses preuves, de nombreux témoignages infirmant la théorie de l’évolution et soulignant l’absolue nécessité d’un créateur dans l’apparition de la vie sur terre. Son œuvre reflète ce qu’avait reconnu l’humble psalmiste : “ Sachez que Jéhovah est Dieu. C’est lui qui nous a faits, et non pas nous. ” — Psaume 100:3.

[Illustrations, page 25]

L’appareil reproduit ci-dessus servit à la pasteurisation du vin, tuant les microbes indésirables ; il figure dans la scène représentée ci-dessous.

[Illustration, page 26]

Les expériences de Pasteur ont réfuté la théorie de la génération spontanée.

[Crédit photographique, page 24]

Toutes les photos pages 24-26 : © Institut Pasteur

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