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  • La vie vient-elle de la matière inerte ?

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  • La vie vient-elle de la matière inerte ?
  • L’homme est-il le produit de l’évolution ou de la création?
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  • LA CELLULE VIVANTE
  • D’OÙ VIENT LA VIE ?
  • DE LA CELLULE UNIQUE AUX ORGANISMES MULTICELLULAIRES
  • TOUTE CRÉATION SUPPOSE UN CRÉATEUR
L’homme est-il le produit de l’évolution ou de la création?
ev chap. 3 p. 23-40

Chapitre 3

La vie vient-​elle de la matière inerte ?

LA THÉORIE de l’évolution soutient que la première particule vivante sur la terre surgit par ses propres moyens à partir de la matière inanimée. Toute matière terrestre est composée d’éléments chimiques de base. Un élément est une substance constituée entièrement d’atomes de même numéro atomique, qui ne peut être décomposée par les méthodes normales d’analyse chimique.

A-​t-​on constaté des tendances évolutives dans les éléments terrestres ? Non, car la plupart des atomes sont stables, alors que certains d’entre eux se transforment par désintégration en un élément stable plus simple.

Ce fait est en accord avec le principe scientifique auquel on a donné le nom d’“entropie”. Ce terme désigne essentiellement la tendance qu’a toute structure organisée à rétrograder vers une structure moins organisée. Il n’y a jamais un gain d’ordre sans l’intervention d’une force extérieure. Prenons un exemple : Les éléments de la terre, livrés à eux-​mêmes, parviendraient-​ils à s’assembler pour former une automobile, voire un simple organe de transmission ? Bien au contraire, les éléments demeurent inchangés. Même lorsqu’ils sont façonnés par l’homme pour former une machine, celle-ci se dégrade si elle est abandonnée.

Voici une autre analogie : Déposez dans un grand tonneau des morceaux d’acier, de verre, de caoutchouc et d’autres matières, puis faites tourner le tonneau des milliers de fois. En ouvrant le récipient, découvririez-​vous que ces matériaux se sont organisés d’eux-​mêmes, de façon à former une voiture ? Jamais ! Quel que soit le nombre de fois que vous répéteriez cette expérience, vous ne trouveriez qu’un mélange de ces diverses substances. Nous pouvons dégager de ce fait une vérité fondamentale.

Il faut se rendre à l’évidence : La matière inanimée ne cherche pas à s’améliorer ; elle tend, au contraire, vers un état de neutralisation ou de stabilité. Il ne sert à rien d’invoquer l’aide d’énormes périodes de temps. Le temps produit la décomposition, la désintégration. Il provoque la corrosion des métaux, l’érosion des roches. Le temps est un principe de destruction et non un facteur constructif. Le temps est l’ennemi de l’évolution.

Cela est également confirmé par le principe de l’inertie. Ce terme désigne la tendance qu’ont tous les corps à demeurer immobiles s’ils sont déjà au repos, ou, s’ils sont mobiles, à se déplacer toujours dans la même direction, à moins qu’ils ne soient soumis à l’action d’une force extérieure. Par exemple, un ballon ne s’élèvera pas du sol tout seul ; il faut quelqu’un pour le lancer. Une charrette restera immobile, à moins de subir l’action d’une force. La matière inanimée, dépourvue de mouvement, d’énergie et de vie, serait restée indéfiniment inerte sans l’intervention d’une force extérieure directrice et organisatrice.

Dans sa critique du livre Mécanisme et vitalisme (angl.) de R. Schubert-Soldern, la revue Discovery de mai 1962 déclarait :

“‘Toutes les molécules résultent d’une tendance électrochimique à la neutralisation. Elles sont, par conséquent, des manifestations de tendances vers la stabilité.’ Cependant, malheureusement pour les matérialistes, la vie est, d’une manière caractéristique, instable, et ‘il est inconcevable qu’un groupe de substances tendant toutes à un état de stabilité puisse produire l’instabilité chimique permanente qui caractérise la matière animée’. Il est donc inconcevable qu’un composé organique puisse se former en l’absence de la vie. ‘On ne peut même pas imaginer la matière inorganique dans des conditions où le carbone, l’oxygène et l’hydrogène puissent se combiner pour former un sucre plutôt que de l’eau et du gaz carbonique⁠42.’”

Ainsi, les faits ne révèlent aucune évolution progressive des éléments de la terre vers des substances plus complexes ou des composés organiques. Par ailleurs, si l’évolution était une réalité, les éléments inanimés auraient dû se transformer, non pas simplement en d’autres éléments ou en des corps composés organiques, mais en quelque chose d’infiniment plus compliqué : en une cellule vivante.

LA CELLULE VIVANTE

Le fossé qui sépare la cellule vivante des éléments inanimés est énorme. Même les laboratoires les mieux équipés sont incapables de créer une cellule simple à partir de la matière inerte. Et quand bien même ils en auraient la possibilité, l’expérience ne servirait qu’à prouver que les éléments doivent subir l’action d’une force directrice pour produire une substance vivante.

On aurait tort de penser que la cellule est tellement simple qu’elle a pu surgir de la matière inanimée sans difficulté et sans intervention extérieure. Dans son numéro du 16 janvier 1962, la revue Look déclarait : “La cellule est aussi compliquée que la ville de New York⁠43.”

Plus on examine attentivement la cellule vivante, et plus on découvre sa complexité. Dans son ouvrage L’immense voyage, l’évolutionniste Loren Eiseley écrit à ce sujet : “‘Saisir en détail, dit le biologiste allemand von Bertalanffy, l’organisation physico-chimique de la cellule la plus simple dépasse nos capacités⁠44.’” De son côté, sir James Gray, professeur de zoologie à l’université de Cambridge, a exprimé le même avis dans La science d’aujourd’hui (angl.) :

“Une bactérie est infiniment plus complexe que n’importe quel système inanimé connu des hommes. Il n’existe pas au monde un laboratoire capable d’égaler l’activité biochimique du plus petit des organismes vivants⁠45.”

Dans son livre Les idées de la biologie (angl.), un autre transformiste, J. T. Bonner, admet ce qui suit :

“La cellule est une unité si prodigieusement astucieuse que, du point de vue de l’évolution, il nous paraît plus facile de concevoir la transformation d’une cellule unique en plantes et en animaux complexes, que d’imaginer un groupe de substances chimiques se transformant en cellule. Vraisemblablement, le premier pas était plus difficile. (...) L’étude de l’évolution primitive se réduit, en réalité, à des conjectures savantes⁠46.”

Dans sa section scientifique, le New York Times du 13 novembre 1966 a déclaré, à propos de la cellule végétale :

“Le procédé de fabrication le plus important du monde se trouve dans l’une des plus petites des unités vivantes : la cellule des plantes vertes.

“Ce procédé de fabrication s’appelle (...) la photosynthèse. Chaque année, ce procédé accomplit la transformation de 100 milliards de tonnes d’un élément inorganique, le carbone, en des formes organiques qui soutiennent la vie.

“À titre de comparaison, mentionnons que pendant la même période, l’ensemble des hauts fourneaux du monde entier ne fabriquent qu’un demi-milliard de tonnes d’acier⁠47.”

La complexité et la productivité de la cellule infirment les conclusions des évolutionnistes. Puisque le caractère complexe et productif d’un haut fourneau est un fait qui nous oblige à conclure que cette usine a été conçue par un esprit intelligent, n’est-​il pas logique de tirer la même conclusion des faits connus relatifs à la cellule ?

Le neurone, ou cellule nerveuse, est un bel exemple de la complexité de la cellule. Le cerveau d’une seule personne renfermerait non moins de 10 000 000 000 de ces cellules. Il fut un temps où l’on pensait que le neurone faisait simplement fonction de relais ou de standard. Mais d’autres recherches ont révélé qu’un neurone est bien plus compliqué qu’un calculateur électronique. Si un savant inventait un ordinateur extrêmement complexe à programmation automatique et qui ne mesurerait qu’un quarantième de millimètre, cette invention ne serait-​elle pas saluée comme un chef-d’œuvre ? Écouterait-​on longtemps celui qui prétendrait que cet ordinateur s’est fabriqué tout seul, qu’il a jailli de la matière inerte par évolution, sans la direction d’un esprit intelligent ?

À côté d’une cellule, un livre est peu compliqué et infiniment plus facile à fabriquer. Pourtant, pour faire un livre, il faut un auteur et un imprimeur doués d’intelligence. Un livre ne se fait pas tout seul. Pour ne citer que le dictionnaire américain Webster, un seul rédacteur aurait mis 757 années pour le produire, sans compter les heures passées pour la dactylographie, la photocopie, le travail de bureau, et sans parler de plus de deux cents experts-conseils et des nombreux ouvriers nécessaires pour imprimer et relier l’ouvrage⁠48. Qui oserait soutenir que ce dictionnaire immense est le résultat d’une rencontre fortuite de fines particules d’encre ? Ce livre a été élaboré sous la direction d’un esprit intelligent. Ne doit-​il pas en être de même de la cellule, qui est bien plus complexe encore ? Edwin Conklin, professeur de biologie à l’université de Princeton, a déclaré à juste titre : “Il est aussi probable que la vie soit apparue accidentellement qu’il est probable qu’un dictionnaire complet résulte d’une explosion dans une imprimerie⁠49.”

À ce sujet, notez ce qu’affirme le célèbre évolutionniste et anthropologiste Loren Eiseley, dans son livre L’immense voyage :

“Ce surcroît d’efforts aboutit à la constatation que l’amibe était aussi une usine chimique complexe travaillant par ses propres moyens. La notion qu’elle était une simple goutte de protoplasme dont la composition, une fois connue, permettrait la mise en œuvre immédiate du processus de création, se révéla une monstrueuse caricature de la vérité.

“L’échec de ces nombreux efforts laissa la science dans une position assez embarrassante ; il lui fallait postuler, sur l’origine de la vie, des théories qu’elle ne pouvait démontrer. Après avoir reproché aux théologiens de s’appuyer sur le mythe et le miracle, la science se voyait dans la triste obligation de créer une mythologie nouvelle, c’est-à-dire de présumer que ce qu’un long effort ne pouvait produire aujourd’hui s’était produit à la genèse du monde⁠50.”

De telles théories vont directement à l’encontre des faits prouvant que les éléments inanimés de la terre ne se transforment pas spontanément en organismes vivants. Loren Eiseley reconnaît cela en ces termes :

“Il est remarquable qu’un premier manuel de géologie, après avoir plongé le naïf débutant dans quelque petite mare ou dans le bienfaisant creuset de l’océan, le transporte d’un bond aux stades premiers de la vie, avec une sûreté et une vitesse qui font conclure que le mystère, s’il existe, est vraiment peu de chose.

“Cette attitude a été souvent critiquée par l’éminent biologiste anglais Woodger, lequel fit observer, il y a quelques années : ‘Dans la nature, les composés organiques instables et les corpuscules de chlorophylle ne persistent pas et ne viennent pas à l’existence de leur propre chef, à l’époque actuelle. Force est donc de postuler que, jadis, les conditions furent telles que ce phénomène se produisit en dépit du fait que notre connaissance de la nature ne garantit en rien cette supposition (...). C’est pur dogmatisme d’affirmer que ce que l’on veut croire s’est, en effet, produit⁠51.’”

Dans son ouvrage Le fleuve de la vie, l’évolutionniste Rutherford Platt écrit, à propos de la cellule vivante : “Si parfaite est cette forme primaire monocellulaire de la vie que la cellule n’a jamais évolué, modifié sa taille et sa nature depuis que la vie est apparue sur le globe jusqu’à nos jours⁠52.”

Pourquoi ? Si la cellule est le produit d’une évolution, comment se fait-​il qu’elle n’a pas continué de progresser par ce même procédé ? Ou est-​ce par accident que ce mécanisme si complexe était parfait dès le début ? Connaît-​on une machine de fabrication humaine qui n’ait demandé des années de recherches et de perfectionnements ? Nul homme, fût-​ce le plus grand génie du monde, n’a jamais inventé une machine parfaite qu’il est impossible d’améliorer. Or, la cellule est précisément un mécanisme parfait. Dès lors, est-​il scientifique de prétendre, comme le font les évolutionnistes, au mépris des faits, que les éléments inanimés et dépourvus d’intelligence ont pu faire ce que le plus grand génie humain n’a jamais pu réaliser ?

D’OÙ VIENT LA VIE ?

À vrai dire, la théorie de l’évolution d’une cellule vivante à partir de la matière inerte n’est qu’une version améliorée de l’ancienne théorie de la génération spontanée, qui tomba peu à peu dans le discrédit à mesure que furent dégagées les données certaines de la science. Le livre Mémento de biologie (angl.) déclare à ce propos :

“Francesco Redi, médecin italien, fit le premier (vers 1688) des expériences contrôlées réfutant la croyance selon laquelle les vers naissent de la chair de poissons et de serpents, ou de la viande en décomposition. (...) Redi prouva que les asticots et les mouches naissent de parents vivants, et non de la matière inerte.

“Lazzaro Spallanzani, prêtre italien, versa (vers 1780) un mélange de nombreux jus végétaux dans des fioles bouchées hermétiquement, puis il porta le liquide à ébullition. Après avoir laissé se refroidir ces fioles, Spallanzani attendit plusieurs jours. Il les examina, mais ne put observer la présence d’aucun organisme, même à l’aide d’un microscope. Spallanzani en conclut que rien ne s’était développé dans le liquide parce que l’ébullition avait tué tous les organismes vivants éventuellement présents au début de l’expérience. Il n’y avait donc aucun organisme vivant capable d’en engendrer d’autres.

“Le savant français Louis Pasteur démontra de façon concluante (vers 1860) que les micro-organismes qui sont présents partout contaminent des matières organiques et s’en nourrissent. S’étant alimentés et développés, les micro-organismes se reproduisent et pullulent. Si des fioles contenant un bouillon nutritif sont hermétiquement fermées et stérilisées, (...) aucun micro-organisme n’apparaît, même après plusieurs mois⁠53.”

L’origine de toute forme vivante, si “simple” soit-​elle, est, en définitive, basée sur le principe scientifique de la biogenèse. Parlant de ce principe, l’Encyclopédie américaine déclare :

“Le terme biologique désignant la doctrine selon laquelle tout organisme vivant vient d’autres organismes vivants est formé des vocables grecs bios, vie, et genesis, naissance, source, création. (...) Aujourd’hui les biologistes sont pour ainsi dire unanimes à reconnaître, non seulement que toute vie dérive d’une vie précédente, mais encore que l’organisme qui se reproduit et sa descendance sont de la même espèce⁠54.”

Cela correspond exactement aux faits scientifiques. En effet, on n’a jamais observé la matière inanimée se transformer par ses propres moyens en une forme quelconque de vie. La vie ne peut provenir que d’une vie préexistante. Le livre Votre manuel de biologie (angl., 1963), de Vance et Miller, déclare à ce propos : “Toutes les formes de végétaux et d’animaux que nous avons examinées au cours de nos études biologiques produisent leurs descendants à l’aide de leur propre corps et d’aucune autre manière⁠55.”

Voilà des données certaines de la science. Notez cependant ce qu’affirme l’évolutionniste E. J. Gardner, professeur de zoologie, dans son ouvrage L’évolution organique et la Bible (angl.) :

“Une espèce de génération spontanée a pu se produire dans un passé très reculé (il y a un milliard d’années ou plus), d’où sont peut-être issues les formes de vie qui existent actuellement sur la terre. (...)

“Que le hasard ait pu réunir les éléments appropriés, l’énergie nécessaire et le milieu convenable, semble peu probable, il est vrai, mais au cours de périodes de temps incommensurables, l’‘impossible’ devient inévitable⁠56.”

Comment peut-​on qualifier de scientifique un tel raisonnement qui contredit tous les faits avérés ? Bien loin d’être scientifique, cette assertion relève de la crédulité.

DE LA CELLULE UNIQUE AUX ORGANISMES MULTICELLULAIRES

Puisque la cellule était dès le début si parfaite, pourquoi devait-​elle se transformer en des formes de vie plus complexes ? De plus, étant donné que des organismes unicellulaires, tels que l’amibe, existent inchangés encore aujourd’hui, comment se fait-​il que certains d’entre eux auraient subi une évolution ascendante, alors que d’autres sont restés tels quels ?

Si une cellule unique peut être comparée à un ordinateur électronique, que faut-​il penser des formes de vie plus complexes qui comportent des milliards de cellules remplissant des fonctions interdépendantes qui dépassent les possibilités de n’importe quelle machine ? Sous l’image d’un appareil électronique très compliqué, l’annuaire scientifique Science Year pour 1965 déclare ce qui suit :

“L’araignée paraît être l’une des créatures les plus simples de la nature, et sa toile d’une composition simple, quoique merveilleusement symétrique. Le fait est que l’araignée et sa toile sont beaucoup plus complexes que la machine représentée ci-dessus, avec son réseau compliqué de fils et son ‘cerveau’ électronique. (...)

“En observant la nature, les savants se trouvent devant des choses simples et des choses complexes. Et rien ne semble plus complexe que la vie elle-​même⁠57.”

Pourquoi une forme de vie simple inventerait-​elle un organe nouveau, tel qu’un œil ? Comment cet organisme saurait-​il qu’un œil serait un avantage sans savoir ce qu’est la vue ? Comment saurait-​il même qu’il est possible de voir ? L’œil se compose de parties multiples, délicates et étroitement coordonnées, telles que la cornée, la pupille, l’iris, la rétine, le nerf optique, des muscles et des vaisseaux sanguins. Toutes ces parties auraient dû subir une évolution simultanée, sinon l’œil aurait été inutile. Un œil incomplet aurait été un désavantage sérieux. Voici ce qu’avoua Darwin à ce sujet :

“Il semble absurde au possible, je le reconnais, de supposer que la sélection naturelle ait pu former l’œil avec toutes les inimitables dispositions qui permettent d’ajuster le foyer à diverses distances, d’admettre une quantité variable de lumière et de corriger les aberrations sphériques et chromatiques⁠58.”

Darwin s’employa à démontrer que l’évolution produisit l’œil par d’innombrables étapes de transition. De nos jours, les évolutionnistes expliquent l’apparition des organes complexes par la sélection. Selon eux, quand une mutation faible s’avéra avantageuse, elle fut transmise aux descendants et améliorée par d’autres mutations. Mais quelle que soit la créature examinée, là où il y a un organe de la vue, celui-ci est toujours complet, et ne représente pas un stade de développement intermédiaire.

Les faits relatifs aux organismes vivants soulèvent pour les transformistes une foule d’autres difficultés. Certains organismes unicellulaires, tels que l’amibe, se multiplient par reproduction asexuée, c’est-à-dire sans l’union de cellules sexuelles. Ils se divisent et forment d’autres organismes identiques. Si la reproduction asexuée est efficace, — et elle l’est, puisqu’il existe encore aujourd’hui des organismes qui se multiplient de cette façon, — pourquoi y a-​t-​il des organismes qui se multiplient par reproduction sexuée ? Comment les organes sexuels mâles et femelles, qui s’ajustent parfaitement les uns aux autres, pouvaient-​ils se développer progressivement et parallèlement, tout en étant inutiles avant d’être complètement formés ?

Si les glandes mammaires des femelles des mammifères se développèrent par une lente évolution, comment ces femelles nourrirent-​elles leurs jeunes en attendant la formation de ces glandes ? Si elles possédaient déjà un autre moyen de les nourrir, pourquoi avaient-​elles besoin de développer des mamelles ? Si les glandes mammaires apparurent parce qu’elles représentaient une méthode supérieure pour nourrir les jeunes, pourquoi existe-​t-​il encore aujourd’hui des animaux qui nourrissent leurs petits par d’autres moyens et qui survivent aussi bien que les mammifères ?

La complexité des organismes multicellulaires a incité l’évolutionniste G. S. Carter à écrire dans son livre L’évolution des animaux (angl.) : “Personne ne peut contempler l’organisation extrêmement complexe d’un insecte ou d’un vertébré, sans se rendre compte que nos théories relativement simples sont incapables d’expliquer complètement l’origine d’une telle complexité⁠59.”

TOUTE CRÉATION SUPPOSE UN CRÉATEUR

Toute la connaissance et l’expérience acquises par l’homme démontrent que plus un mécanisme est compliqué, plus son créateur doit être intelligent.

Nous cherchons à savoir qui est le créateur même des instruments très primitifs. Lorsque nous regardons une antique pointe de flèche dans un musée, sommes-​nous tentés de dire : “C’est là un produit de l’évolution.” Ne reconnaissons-​nous pas que cet objet a été fabriqué par quelqu’un ? Qui oserait prétendre qu’un satellite artificiel décrivant une orbite autour de la terre est le résultat d’une rencontre fortuite de molécules de métal qui se sont transformées en cabine spatiale, laquelle s’est placée par hasard au faîte d’une fusée chargée de combustible, elle-​même le produit d’une évolution, et que l’ensemble s’est mis sur une orbite parfaite, sans l’intervention d’aucune intelligence directrice ? L’homme sensé reconnaît qu’un tel engin a été créé par quelqu’un.

Qui s’aviserait de dire qu’une formule mathématique compliquée est le produit d’une évolution, et non celui de l’intelligence d’un mathématicien ? Une telle formule peut-​elle être attribuée à la rencontre fortuite de particules de craie sur un tableau noir ? Que dire alors de l’incroyable précision mathématique présente dans toute la création ? P. Dirac, professeur de mathématiques à l’université de Cambridge, écrivit dans la revue Scientific American de mai 1963 :

“Il semble que c’est l’un des aspects fondamentaux de la nature que les lois physiques de base peuvent être exprimées en des termes mathématiques d’une grande beauté et d’une grande puissance, et qui exigent une connaissance assez profonde des mathématiques pour les comprendre. (...) On pourrait peut-être résumer la situation en disant que Dieu est un mathématicien de tout premier ordre, et qu’il fit appel à des connaissances mathématiques supérieures pour bâtir l’univers⁠60.”

Que toute création suppose l’existence d’un créateur, cela fut illustré d’une façon très originale par le savant anglais sir Isaac Newton. Celui-ci avait fait fabriquer par un mécanicien habile une reproduction en miniature du système solaire, avec les planètes représentées par des billes qu’une manivelle faisait tourner grâce à un système compliqué d’engrenages et de courroies. Newton reçut la visite d’un de ses amis, un savant qui ne croyait pas en Dieu. Leur conversation est relatée en ces termes :

“Un jour que Newton lisait dans son cabinet de travail, la reproduction étant à côté de lui sur une table, son ami incroyant entra dans la pièce. Homme de science, il reconnut immédiatement le système solaire et s’en approcha pour tourner lentement la manivelle. Avec une admiration évidente, il regardait évoluer les corps célestes sur leurs orbites, tous à leurs vitesses respectives. S’éloignant un peu, il s’exclama : ‘Quel mécanisme superbe ! Qui l’a fabriqué ?’ Sans lever les yeux de son livre, Newton répondit : ‘Personne !’

“Se tournant vers lui, l’athée lui dit : ‘Sans doute n’as-​tu pas compris ma question. Je te demandais : Qui a fabriqué cet appareil ?’ Cette fois, Newton leva les yeux et assura son ami avec le plus grand sérieux que personne ne l’avait fait, mais que c’était par le plus pur hasard que les divers éléments du mécanisme tant admiré s’étaient rassemblés de la sorte. L’athée étonné répliqua avec une certaine vivacité : ‘Tu dois me prendre pour un sot ! Naturellement quelqu’un a fabriqué ce mécanisme, un génie d’ailleurs, et je voudrais connaître son nom.’

“Newton déposa son livre, se leva et mit sa main sur l’épaule de son ami. ‘Ce mécanisme, dit-​il, n’est qu’une faible imitation d’un système bien plus merveilleux dont tu connais les lois. Je suis incapable de te convaincre que ce jouet n’a pas eu de créateur, et pourtant, tu prétends croire que l’original grandiose, que le mécanicien n’a fait que copier, a pris naissance, sans l’intervention d’un créateur. Explique-​moi, je te prie, par quel raisonnement tu es arrivé à pareille conclusion⁠61.’”

Newton parvint à convaincre son ami que toute création suppose un créateur. Il nous suffit de regarder autour de nous pour aboutir à la même conclusion. Assis dans votre fauteuil, posez-​vous ces questions : De tout ce qui m’entoure, combien de choses sont le produit de l’évolution, et combien sont l’œuvre d’un créateur intelligent ? Mon bureau est-​il l’aboutissement d’une évolution, ou l’ouvrage d’un fabricant ? Qu’en est-​il de ma lampe, de mon lit, de mes chaises, de l’appareil de chauffage, de la table, du tapis, des murs, voire même de tout l’édifice où je me trouve ? Toutes ces choses ont été créées. Vous êtes vous-​même issu de votre mère et de votre père. Par quel raisonnement peut-​on donc prétendre que des organismes vivants, infiniment plus complexes que ces objets inanimés, ne sont pas le fait d’un créateur ?

La conclusion logique qui s’impose, compte tenu de tous les faits, est celle qu’a tirée un chimiste expérimentateur, qui a écrit :

“Les processus organiques et biochimiques qui sont à l’œuvre dans l’organisme animal sont tellement complexes qu’il n’est pas étonnant qu’interviennent de temps à autre des troubles fonctionnels ou des maladies. Il est plutôt surprenant qu’un mécanisme aussi complexe puisse fonctionner correctement. Tout cela suppose l’existence d’un inventeur et d’un soutien d’une intelligence infinie. (...) Le mécanisme le plus simple fabriqué par l’homme a obligatoirement un inventeur, un créateur. Je n’arrive pas à concevoir que l’on puisse penser qu’un mécanisme dix mille fois plus complexe ait pu s’inventer et se construire par ses propres moyens⁠62.”

Tout en admettant que de telles conclusions sont logiques, certaines personnes persistent à soutenir que l’évolution a dû se produire, et à titre de preuve elles invoquent les fossiles trouvés dans l’écorce terrestre. Mais ces débris sont-​ils une preuve de l’évolution ?

[Illustrations, page 25]

Une charrette restera immobile, à moins de subir l’action d’une force extérieure.

Une machine abandonnée se détériore, tout comme la matière inerte tend à se dégrader, et non à s’améliorer.

Le temps produit la désintégration, l’érosion des roches. C’est un facteur de destruction, et non de construction.

Un ballon ne s’élèvera pas du sol tout seul.

[Illustration, page 28]

Un ordinateur n’est pas le produit d’une évolution, à partir de la matière inerte. Pourtant, une cellule vivante est bien plus compliquée que l’ordinateur le plus complexe.

[Illustration, page 29]

DICTIONNAIRE COMPLET

Un livre n’est pas le résultat d’une rencontre fortuite de fines particules d’encre ou d’une explosion dans une imprimerie. Un livre est cependant un ouvrage simple à côté d’une cellule vivante.

[Illustrations, page 31]

RÉCIPIENT OUVERT

RÉCIPIENT FERMÉ

VIANDE EN DÉCOMPOSITION

Des asticots apparurent sur la viande lorsque les mouches purent pondre leurs œufs dessus. Protégée des mouches, la viande resta exempte de vers.

[Illustrations, page 33]

“Toutes les formes de végétaux et d’animaux (...) produisent leurs descendants à l’aide de leur propre corps et d’aucune autre manière.” “Toute vie dérive d’une vie précédente, (...) l’organisme qui se reproduit et sa descendance sont de la même espèce.”

[Illustration, page 35]

L’ŒIL NORMAL

NERF OPTIQUE

RÉTINE

CRISTALLIN

PUPILLE

IRIS

CORNÉE

MUSCLES CILIAIRES

Si l’œil se développa par évolution, ses nombreuses parties complexes auraient dû évoluer simultanément, sinon l’œil aurait été inutile. Mais un appareil photographique, bien moins compliqué que l’œil, doit son existence à un inventeur et à un fabricant.

[Illustrations, page 37]

Une fusée, tout comme une simple tête de flèche, est l’ouvrage d’un créateur. Qu’en est-​il de choses infiniment plus complexes, — les organismes vivants ?

[Illustration, page 38]

Une formule mathématique est-​elle le résultat de la rencontre fortuite de particules de craie sur un tableau noir ?

[Illustration, page 39]

Combien de ces objets sont le produit de l’évolution ? Combien sont l’ouvrage d’un créateur intelligent ?

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