Décembre
Vendredi 1er décembre
L’intimité avec Jéhovah appartient à ceux qui le craignent (Ps. 25:14).
À trois reprises, la Bible parle d’Abraham comme de l’ami de Dieu (2 Chron. 20:7, note ; Is. 41:8 ; Jacq. 2:23). En fait, cet homme fidèle est la seule personne à être expressément appelée ainsi dans la Bible. Doit-on en conclure qu’il a été le seul humain à devenir l’ami de Jéhovah ? Non, car la Bible montre que l’amitié avec Dieu est accessible à chacun de nous. La Parole de Dieu regorge de récits concernant des hommes et des femmes fidèles qui ont craint Jéhovah, ont eu foi en lui et sont devenus ses amis. L’apôtre Paul a parlé d’une « grande nuée de témoins » (Héb. 12:1). Il s’agissait d’individus très différents qui, tous, ont eu l’immense honneur d’être les amis de Dieu. Continuons à imiter ces exemples de foi (Héb. 6:11, 12). Soyons assurés que cela nous vaudra une grande récompense : être les amis intimes de Jéhovah pour l’éternité ! w16.02 2:1, 2, 19.
Samedi 2 décembre
Je suis [venu] [...] pour faire, non pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé (Jean 6:38).
Imagine qu’un ami t’offre une voiture. Il te tend les papiers en disant : « Je vais garder les clés. Et c’est moi qui la conduirai, pas toi. » Que penserais-tu ? Réfléchis à présent à ce que Jéhovah est en droit d’attendre d’une personne qui lui voue sa vie, qui lui dit : « Je te donne ma vie. Je t’appartiens. » Et si cette personne commençait à mener une double vie, peut-être en sortant secrètement avec un non-Témoin ? Ou si elle acceptait un travail qui l’empêcherait de participer pleinement à la prédication ou d’assister régulièrement aux réunions de la congrégation ? Cela ne reviendrait-il pas à garder les clés de la voiture ? Quelqu’un qui se voue à Jéhovah lui dit en résumé : « Ma vie appartient plus à toi qu’à moi. S’il arrive qu’il y ait conflit entre ce que tu veux et ce que je voudrais, c’est ce que tu veux qui l’emportera, à chaque fois. » Cet état d’esprit reflète la pensée de Jésus, exprimée dans le texte de ce jour. w16.03 1:16, 17.
Dimanche 3 décembre
Je ne te quitterai pas (2 Rois 2:2).
Il y a près de 3 000 ans, le prophète Éliya a invité le jeune Élisha à être son serviteur. Élisha a immédiatement accepté et a servi fidèlement le vieil homme en s’acquittant de tâches humbles (2 Rois 3:11). Après six années de formation, il a appris que l’œuvre d’Éliya en Israël touchait à sa fin. C’est alors qu’Éliya a insisté pour que son compagnon, bien formé, arrête de le suivre. Mais Élisha était déterminé à rester auprès de son mentor aussi longtemps que possible. Si tu es un jeune frère, comment peux-tu l’imiter ? En acceptant immédiatement les attributions qu’on te confie, y compris les tâches humbles. Considère ton enseignant comme un ami, et fais-lui savoir combien tu apprécies ce qu’il fait pour toi. Par-dessus tout, acquitte-toi de toute attribution avec fidélité. Pourquoi est-ce important ? Parce que c’est seulement après avoir vu que tu es fidèle et digne de confiance que les anciens seront convaincus que Jéhovah veut que tu reçoives davantage de responsabilités (Ps. 101:6 ; 2 Tim. 2:2). w15 15/4 2:13, 14.
Lundi 4 décembre
Il a juré pour ce qui est mauvais pour lui, et pourtant il ne change pas (Ps. 15:4).
Saül a incité Yonathân à poursuivre ses propres intérêts, à agir égoïstement (1 Sam. 20:31). Mais par fidélité à Dieu, Yonathân a choisi de venir en aide à David plutôt que de rechercher les avantages de la royauté. Yonathân n’est pas revenu sur sa promesse faite à David. Il nous laisse un modèle à suivre. Par exemple, si un accord commercial se révèle plus compliqué à respecter que prévu, notre fidélité à Dieu et notre respect pour la Bible devraient nous pousser à tenir parole. Et si notre vie de couple est plus difficile que nous ne l’avions imaginé ? L’amour pour Dieu nous aidera à rester fidèles à notre conjoint (Mal. 2:13-16). Et montrons notre fidélité à Jéhovah en étant fidèles à ses serviteurs, même à ceux qui nous déçoivent. Quand nous restons fidèles à Jéhovah dans des circonstances difficiles, nous réjouissons son cœur (Prov. 27:11). De plus, nous constaterons qu’il peut faire en sorte que les choses tournent bien pour ceux qui l’aiment. w16.02 3:16, 17.
Mardi 5 décembre
Heureux tous ceux qui continuent de l’attendre (Is. 30:18).
Jéhovah connaît parfaitement nos limites (Ps. 103:14). Par conséquent, il ne s’attend pas à ce que nous endurions les épreuves par notre propre force. Il nous offre son aide paternelle. Bien sûr, par moments, nous avons peut-être l’impression de ne plus pouvoir avancer. Mais il nous promet qu’il ne permettra jamais que ses serviteurs souffrent au-delà de ce qu’ils peuvent supporter. Oui, il « préparera [...] l’issue » (1 Cor. 10:13). Nous pouvons donc être sûrs qu’il évalue parfaitement ce que nous sommes capables de supporter. Quand le soulagement n’arrive pas immédiatement après nos appels à l’aide, attendons Celui qui sait exactement quand agir en notre faveur. N’oublie pas qu’il tient à nous venir en aide, mais que lui aussi exerce la patience. « Jéhovah continuera d’attendre pour vous témoigner de la faveur, et c’est pourquoi il se lèvera pour vous faire miséricorde. Car Jéhovah est un Dieu de jugement. » w15 15/4 4:8, 9.
Mercredi 6 décembre
C’est ainsi qu’autrefois se paraient également les femmes saintes qui espéraient en Dieu, se soumettant à leurs propres maris (1 Pierre 3:5).
Durant le culte familial, les membres de la famille se concentrent sur des sujets spirituels, ce qui les unit. Des séances d’exercice peuvent les aider à prêcher plus efficacement. Et on comprend facilement que lorsqu’ils discutent ensemble de la Parole de Dieu, ils resserrent leurs liens — ils aiment tous le même Dieu et cherchent tous à faire sa volonté. Comment les conjoints peuvent-ils coopérer, à la louange de Jéhovah ? Des conjoints qui le servent fidèlement ensemble ont la joie d’être ainsi unis. De plus, tout comme le faisaient Abraham et Sara, Isaac et Rébecca, ainsi qu’Elqana et Hanna, nous devons avoir soin de témoigner notre amour à notre conjoint (Gen. 26:8 ; 1 Sam. 1:5, 8). De cette façon, nous nous rapprochons de lui et de notre Père céleste (Eccl. 4:12). w16.03 3:12, 13.
Jeudi 7 décembre
Opposez-vous à [Satan], solides dans la foi (1 Pierre 5:9).
Satan fait la guerre au reste oint et aux « autres brebis » (Jean 10:16). Son but est de dévorer autant de serviteurs de Jéhovah que possible durant le peu de temps qui lui reste (Rév. 12:9, 12). Pouvons-nous gagner le combat contre lui ? Oui ! La Bible déclare : « Opposez-vous au Diable, et il fuira loin de vous » (Jacq. 4:7). L’idée même que Satan puisse exister en amuse plus d’un. Ils pensent que le Diable et les démons sont des personnages imaginaires, tirés de romans, de films d’horreur ou de jeux vidéo. Pour eux, aucun être doué de raison ne peut croire aux esprits méchants. Mais, d’après toi, Satan s’offusque-t-il d’être relégué avec ses troupes invisibles dans le monde des légendes ? Pas forcément, car il lui est ainsi plus facile d’aveugler l’intelligence de ceux qui doutent de son existence (2 Cor. 4:4). Un des nombreux moyens dont il se sert pour tromper les humains consiste à répandre l’idée selon laquelle les esprits n’existent pas. w15 15/5 2:1, 2.
Vendredi 8 décembre
[Moïse] a considéré l’opprobre du Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l’Égypte ; car il avait les yeux fixés sur la récompense (Héb. 11:26).
Les parents naturels de Moïse lui ont fait connaître Jéhovah et son dessein de libérer les Hébreux de l’esclavage et de leur donner la Terre promise (Gen. 13:14, 15 ; Ex. 2:5-10). En méditant sur ce que Jéhovah avait promis de faire pour les Israélites, Moïse a intensifié sa foi et son amour pour son Dieu. Comme d’autres humains fidèles, il s’est probablement imaginé l’époque où l’humanité sera libérée de la mort (Job 14:14, 15 ; Héb. 11:17-19). On comprend qu’il ait aimé le Dieu qui avait de la compassion pour les Hébreux et l’ensemble des humains. La foi et l’amour l’ont guidé toute sa vie (Deut. 6:4, 5). Même quand Pharaon l’a menacé de mort, sa foi, son amour pour Dieu et sans doute l’image mentale qu’il se faisait d’un avenir radieux lui ont donné le courage de faire face à ce danger (Ex. 10:28, 29). w15 15/5 3:11-13.
Samedi 9 décembre
Ils n’ont pas de vin (Jean 2:3).
C’est lors d’un festin de mariage à Cana, en Galilée, que Jésus a accompli son premier miracle. Il se peut que le nombre de convives présents à ce mariage ait été plus important que prévu. Quoi qu’il en soit, le vin est venu à manquer. Marie, la mère de Jésus, faisait partie des invités. Depuis des années, elle avait sans doute médité sur toutes les promesses prophétiques qui concernaient son fils. Elle savait notamment qu’il serait appelé « Fils du Très-Haut » (Luc 1:30-32 ; 2:52). S’est-elle dit que son fils possédait des pouvoirs dont il ne s’était pas encore servi ? Ce qui est sûr, c’est qu’à Cana, Marie et Jésus ont éprouvé de la compassion pour les jeunes mariés et qu’ils ont voulu leur éviter une grande gêne. Jésus savait que l’hospitalité était un devoir. Il a donc transformé environ 380 litres d’eau en un « excellent vin » (Jean 2:6-11). Était-il obligé d’accomplir ce miracle ? Non. Mais il se souciait des autres et il imitait son Père céleste en se montrant généreux. w15 15/6 1:3.
Dimanche 10 décembre
Seigneur, est-ce en ce temps-ci que tu rétablis le royaume pour Israël ? (Actes 1:6).
Avant que Jésus monte au ciel, ses apôtres lui ont posé la question ci-dessus. La réponse de Jésus a indiqué que le moment n’était pas venu de leur révéler quand le Royaume de Dieu entrerait en action. Il leur a plutôt dit de se concentrer sur l’importante œuvre de témoignage qu’il leur fallait accomplir (Actes 1:7, 8). Mais il leur a enseigné à attendre avec impatience la venue du Royaume de Dieu. C’est pourquoi, depuis l’époque des apôtres, les chrétiens prient pour que le Royaume vienne. Peu avant que le Royaume de Dieu, dirigé par Jésus, soit établi au ciel, Jéhovah a aidé ses serviteurs à comprendre la chronologie des évènements. En 1876, un article écrit par Charles Russell a été publié dans la revue Scrutateur de la Bible. Cet article, intitulé « Les temps des Gentils : Quand prennent-ils fin ? », indiquait que 1914 serait une année importante. Il faisait un rapprochement entre les « sept temps » de la prophétie de Daniel et « les temps fixés des nations » dont a parlé Jésus (Dan. 4:16 ; Luc 21:24). w15 15/6 4:11, 12.
Lundi 11 décembre
Jésus se laissa aller aux larmes (Jean 11:35).
La souffrance humaine bouleversait Jésus. Très ému par la réaction de certains face à la mort de son ami Lazare, il « gémit » et « se troubla ». Pourtant, il savait qu’il allait le ressusciter (Jean 11:33-36). Il n’avait pas honte d’exprimer ses émotions, même les plus intenses. Les personnes présentes ont pu voir l’affection qu’il avait pour Lazare et sa famille. En ressuscitant son ami grâce au pouvoir que Dieu lui avait donné, Jésus a montré à quel point il est compatissant (Jean 11:43, 44). La Bible dit que Jésus est « la représentation exacte de [l’]être même » du Créateur (Héb. 1:3). Ses miracles ont donc prouvé qu’il a, comme son Père, le désir d’effacer les douleurs que causent la maladie et la mort. Les quelques résurrections rapportées dans la Bible n’ont pas comblé ce désir. En effet, Jésus a déclaré : « L’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombes de souvenir [...] sortiront » (Jean 5:28, 29). w15 15/6 2:13, 14.
Mardi 12 décembre
Qu’ils louent ton nom (Ps. 99:3).
Contrairement à certains croyants, qui pensent à tort aller un jour au ciel et louer Dieu seulement à ce moment-là, tous les Témoins de Jéhovah comprennent la nécessité de louer Dieu sur terre dès maintenant. Nous suivons en cela l’exemple des fidèles serviteurs de Jéhovah rapporté en Psaume 99:1-3, 5-7. Comme l’indique ce psaume, Moïse, Aaron et Samuel ont pleinement soutenu les dispositions prises à leur époque en faveur du vrai culte. Aujourd’hui, avant de devenir prêtres dans le ciel aux côtés de Jésus, le reste des oints sert fidèlement Jéhovah dans la cour terrestre du temple spirituel. Des millions d’« autres brebis » les soutiennent fidèlement (Jean 10:16). Bien qu’ils aient des espérances différentes, ces deux groupes adorent Jéhovah dans l’unité, ici, sur son marchepied. Mais chacun de nous ferait bien de se demander individuellement : « Est-ce que je soutiens pleinement les dispositions de Jéhovah en faveur du culte pur ? » w15 15/7 1:4, 5.
Mercredi 13 décembre
Continue à l’attendre (Hab. 2:3).
Dès l’Antiquité, les adorateurs de Jéhovah ont vécu dans l’attente de la réalisation des prophéties divinement inspirées. Isaïe a prédit qu’il y aurait une restauration après la désolation de Juda et a déclaré au sujet de Jéhovah, qui en serait l’auteur : « Heureux tous ceux qui continuent de l’attendre » (Is. 30:18). Mika, dont les prophéties ont, elles aussi, concerné des serviteurs de Dieu du passé, a pris cette ferme décision : « C’est Jéhovah que je guetterai » (Mika 7:7). Des serviteurs de Dieu ont par ailleurs vécu pendant des siècles dans l’attente de la réalisation de prophéties concernant le Messie, ou Christ (Luc 3:15 ; 1 Pierre 1:10-12). Les serviteurs de Dieu d’aujourd’hui vivent eux aussi dans une attente, car certaines prophéties sur le Messie sont toujours en cours d’accomplissement. Par le Royaume messianique, Jéhovah mettra bientôt un terme à la souffrance humaine en éliminant la méchanceté et en libérant son peuple de ce monde instable dominé par Satan (1 Jean 5:19). Restons donc vigilants et pleinement conscients que la fin de ce système approche à grands pas. w15 15/8 2:1, 2.
Jeudi 14 décembre
Le zèle pour ta maison me dévorera (Jean 2:17).
Sur l’ordre de Jéhovah, les Israélites ont construit le tabernacle (Ex. 25:8). Plus tard, ils ont bâti un temple (1 Rois 8:27, 29). Après leur retour de l’exil à Babylone, les juifs se sont régulièrement rassemblés dans des synagogues (Marc 6:2 ; Jean 18:20 ; Actes 15:21). Les premiers chrétiens se réunissaient chez certains membres de la congrégation (Actes 12:12 ; 1 Cor. 16:19). Aujourd’hui, pour adorer et être instruits, les serviteurs de Jéhovah se réunissent dans les dizaines de milliers de Salles du Royaume du monde. Jésus aimait et respectait tellement le temple de Jéhovah, situé à Jérusalem, qu’un rédacteur des Évangiles lui a attribué le sentiment exprimé dans une prophétie, que l’on trouve dans le texte de ce jour (Ps. 69:9). Aucune Salle du Royaume ne peut à juste titre être appelée « maison de Jéhovah » au sens où cette expression désignait le temple de Jérusalem (2 Chron. 5:13 ; 33:4). Malgré tout, la Bible contient des principes nous montrant comment nous comporter dans nos lieux de culte modernes et comment les respecter. w15 15/7 4:1, 2.
Vendredi 15 décembre
Revêtez-vous de l’amour (Col. 3:14).
Durant le Règne millénaire de Christ, serons-nous capables de nous traiter les uns les autres avec amour ? Si nous apprenons à pardonner volontiers et à prévenir les tensions maintenant, il nous sera plus facile de nous comporter ainsi dans le monde nouveau (Col. 3:12, 13). Vivre dans le monde nouveau ne signifiera pas forcément toujours obtenir ce qu’on voudra, quand on le voudra. Nous devrons plutôt être reconnaissants et satisfaits dans n’importe quelle situation, car notre soumission à la souveraineté du Dieu d’amour nous apportera des bienfaits. Cela signifiera manifester les qualités que Jéhovah nous enseigne à cultiver maintenant. En apprenant à vivre dès à présent comme nous vivrons dans le monde nouveau, nous développons des qualités qu’il nous faudra manifester éternellement. Nous renforçons également notre foi dans la réalité de « la terre habitée à venir » (Héb. 2:5 ; 11:1). De plus, nous montrons à quel point nous aspirons à vivre dans les conditions justes qui régneront alors sur terre. C’est indéniablement une façon de nous préparer à la vie éternelle dans le monde nouveau de Dieu. w15 15/8 3:11, 12.
Samedi 16 décembre
Continuez à marcher en union avec [Jésus] (Col. 2:6).
Quand on regarde de près des fruits mûrs sur un étal, on se rend compte qu’ils ne sont pas tous identiques. Pourtant, ils ont en commun des caractéristiques indiquant qu’ils sont mûrs. De même, certaines choses peuvent différencier des chrétiens mûrs : la nationalité, le contexte social, la santé, l’âge, l’expérience et même la personnalité ou la culture. Pourtant, tous ceux qui progressent spirituellement développent des qualités indiquant qu’ils deviennent mûrs. Lesquelles ? Un serviteur de Jéhovah mûr construit sa vie autour de l’exemple de Jésus, qui a laissé un modèle « pour que [n]ous suiv[ions] fidèlement ses traces » (1 Pierre 2:21). D’après Jésus, qu’est-ce qui est vraiment important ? Aimer Jéhovah de tout son cœur, de toute son âme et de toute sa pensée, et aimer son prochain comme soi-même (Mat. 22:37-39). Un chrétien mûr s’efforce de mettre ce conseil en pratique. Sa façon de vivre montre qu’il donne la priorité à sa relation avec Jéhovah et qu’il aime son prochain de manière désintéressée. w15 15/9 1:3-5.
Dimanche 17 décembre
En manifestant la vérité, nous [nous] recommand[ons] à toute conscience humaine en présence de Dieu (2 Cor. 4:2).
Une bonne conscience fait beaucoup plus que nous mettre en garde contre des actes mauvais. Elle nous pousse à accomplir de belles œuvres. Quelles sont les plus importantes ? Participer au ministère de maison en maison et saisir toutes les occasions de prêcher informellement. La conscience de Paul le poussait à accomplir de telles œuvres. Il a écrit : « La nécessité m’en est imposée. Oui, malheur à moi si je n’annonçais pas la bonne nouvelle ! » (1 Cor. 9:16). Quand nous imitons Paul, notre conscience nous parle : elle nous donne l’assurance que nous agissons bien. Par ailleurs, quand nous prêchons la bonne nouvelle, nous cherchons à sensibiliser la conscience de ceux à qui nous parlons. Oui, notre conscience peut être une précieuse alliée. Nous l’éduquons en nous immergeant régulièrement dans la Parole de Dieu, en méditant sur l’enseignement que nous y trouvons et en faisant tout pour le mettre en pratique. Une conscience ainsi éduquée est un guide précieux dans notre vie chrétienne ! w15 15/9 2:16, 18.
Lundi 18 décembre
Celui que Jéhovah aime, il le reprend (Prov. 3:12).
Les récits concernant Joseph, Moïse et David font partie des plus vivants et des plus détaillés. En découvrant la façon dont Jéhovah s’est tenu à leurs côtés tout au long de leurs épreuves et la façon extraordinaire dont il les a ensuite utilisés, on ne ressent que mieux l’amour et l’attention qu’il porte à ses serviteurs. La discipline de Jéhovah nous montre une autre facette de son amour. Quand il corrige un humain qui a mal agi et que celui-ci se repent, Jéhovah lui « pardonn[e] largement » (Is. 55:7). C’est-à-dire ? David nous livre cette description touchante du pardon divin : « Lui qui pardonne toute ta faute, qui guérit toutes tes maladies, qui revendique ta vie de la fosse, qui te couronne de bonté de cœur et de miséricordes » (Ps. 103:3, 4). Restons sensibles aux conseils, voire à la discipline, de Jéhovah et réagissons-y rapidement, convaincus que ce sont des expressions de l’amour infini qu’il nous porte (Ps. 30:5). w15 15/9 4:13, 14.
Mardi 19 décembre
Marie [...] écoutait [l]a parole [de Jésus] (Luc 10:39).
Marthe s’absorbe dans la préparation d’un repas élaboré pour Jésus et s’irrite contre Marie. Se rendant compte qu’elle veut trop en faire, Jésus lui dit gentiment : « Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses. » Puis il lui fait comprendre qu’un seul plat suffirait. Montrant ensuite que sa sœur n’a commis aucune négligence, il déclare : « Marie, elle, a choisi la bonne part, et elle ne lui sera pas enlevée » (Luc 10:38-42). Marie oubliera peut-être bien vite ce qu’elle a mangé en cette occasion. Mais elle n’oubliera jamais l’éloge et l’excellente nourriture spirituelle qu’elle a reçus pour avoir accordé à Jésus une attention sans partage. Plus de 60 ans après, l’apôtre Jean a écrit : « Jésus aimait Marthe et sa sœur » (Jean 11:5). Ces paroles inspirées indiquent que Marthe a sûrement tenu compte de l’exhortation bienveillante de Jésus et qu’elle s’est efforcée de servir fidèlement Jéhovah toute sa vie. w15 15/10 3:3, 4.
Mercredi 20 décembre
Cette puissance qui passe la normale [est] celle de Dieu (2 Cor. 4:7).
Nous avons de nombreuses raisons de croire que Jéhovah agit dans la vie des humains. On ne compte plus les anecdotes concernant des personnes qui ont reçu une aide spirituelle après avoir prié dans ce sens (Ps. 53:2). Allan, qui prêchait de maison en maison dans une petite île des Philippines, a rencontré une femme, qui, comprenant qu’il était Témoin, s’est mise à pleurer. Il rapporte : « Le matin même, elle avait prié Jéhovah pour que ses Témoins la trouvent. Dieu avait répondu si rapidement à sa prière qu’elle en était émue aux larmes. » En l’espace d’une année, elle a voué sa vie à Jéhovah. Quantité d’entre nous ont vu la preuve du soutien de Dieu quand ils se sont affranchis d’habitudes créant une dépendance : fumer, consommer de la drogue, regarder de la pornographie, etc. Avant de connaître Jéhovah, certains avaient essayé à plusieurs reprises d’arrêter par leurs propres forces, mais sans succès. Par contre, quand ils ont prié pour recevoir de l’aide, Jéhovah leur a fourni la « puissance qui passe la normale » et ils ont vaincu leur faiblesse (Ps. 37:23, 24). w15 15/10 1:10, 11.
Jeudi 21 décembre
Rachet[ez] pour vous le moment propice (Éph. 5:16).
Pour lire, méditer et prier, certains se lèvent tôt. D’autres profitent de leur pause-déjeuner. D’autres encore le font tôt dans la soirée ou avant de se coucher. Certains aiment lire la Bible le matin et la lire de nouveau avant de se coucher. Quel que soit le moment choisi, nous devons la « li[re] [...] jour et nuit », c’est-à-dire régulièrement (Jos. 1:8). Ce qui est important, c’est de racheter le temps consacré à des choses secondaires au profit de la méditation quotidienne de la Parole de Dieu. À de nombreuses reprises, la Parole de Dieu promet des bienfaits à tous ceux qui la méditent et s’efforcent d’appliquer son enseignement (Ps. 1:1-3). « Heureux ceux qui entendent la parole de Dieu et la gardent », a dit Jésus (Luc 11:28). Mais méditer chaque jour sur les choses spirituelles nous aidera surtout à honorer le Grand Créateur de notre prodigieux cerveau. En retour, il nous accordera le bonheur maintenant et, dans son monde nouveau juste, la vie éternelle (Jacq. 1:25 ; Rév. 1:3). w15 15/10 4:17, 18.
Vendredi 22 décembre
Pierre [...] prit [Jésus] à part et commença à le réprimander, en disant : « Sois bon avec toi, Seigneur ; non, tu n’auras pas un tel sort » (Mat. 16:22).
L’apôtre Pierre croyait bien faire quand il a dit à Jésus d’être bon avec lui-même pour échapper à la mort. Mais Jésus savait que sa remarque reflétait un raisonnement erroné. Pour rectifier son point de vue et instruire les autres disciples, il lui a donné un conseil franc. Puis il a montré le sort qui attend celui qui cherche à se ménager et les bienfaits que procure un esprit de sacrifice (Mat. 16:21-27). Pierre a compris la leçon (1 Pierre 2:20, 21). Prie Jéhovah de te donner du discernement pour comprendre sous quels rapports ton adolescent a besoin de progresser (Ps. 32:8). Par exemple, qu’est-ce qui peut indiquer que sa foi vacille ? Peut-être qu’il est moins joyeux, qu’il critique certains compagnons chrétiens ou qu’il devient secret. N’en déduis pas trop vite qu’il mène une double vie et qu’il pratique un péché grave. Toutefois, ne ferme pas les yeux sur ces signes et ne considère pas sa tendance à s’isoler comme une simple phase de l’adolescence. w15 15/11 2:12, 13.
Samedi 23 décembre
Revêtez-vous des tendres affections de la compassion, ainsi que de bonté, d’humilité, de douceur et de patience. [...] Revêtez-vous de l’amour, car c’est un lien d’union parfait (Col. 3:12, 14).
L’amour et l’unité authentiques qui règnent parmi les Témoins de Jéhovah les identifient à ceux qui pratiquent la vraie religion. Jésus a dit en effet : « Par là tous sauront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour entre vous » (Jean 13:34, 35). Et l’apôtre Jean a écrit : « Par là sont manifestes les enfants de Dieu et les enfants du Diable : tout homme qui ne pratique pas la justice ne vient pas de Dieu, pas plus que celui qui n’aime pas son frère. Car voici le message que vous avez entendu dès le commencement : que nous nous aimions les uns les autres » (1 Jean 3:10, 11). L’amour, qui produit une unité extraordinaire, identifie les Témoins de Jéhovah aux véritables disciples de Christ. Dieu les utilise pour prêcher la bonne nouvelle du Royaume dans toute la terre habitée (Mat. 24:14). w15 15/11 4:10, 11.
Dimanche 24 décembre
Comme des pommes d’or dans des ciselures d’argent, ainsi est une parole dite en son temps (Prov. 25:11).
Les cultures et les religions variant énormément d’un endroit à un autre, nous devons user de discernement pour savoir quand parler. Et il y a de nombreuses situations où il est important de discerner le bon moment pour parler. Quelqu’un pourrait par exemple nous offenser, même avec des paroles bien intentionnées. Il serait alors sage de prendre le temps de nous demander si le problème est sérieux au point de devoir parler à l’offenseur. Et si nous jugeons une telle démarche nécessaire, nous ne devrions pas l’entreprendre quand nous sommes irrités et que nous risquons de parler inconsidérément (Prov. 15:28). Nous devons également faire preuve de discernement lorsque nous parlons de la vérité aux membres non Témoins de notre famille. Nous voulons bien sûr qu’ils apprennent à connaître Jéhovah, mais nous devons être patients et perspicaces. Des paroles appropriées dites au bon moment pourront leur ouvrir le cœur. w15 15/12 3:6, 8, 9.
Lundi 25 décembre
La faveur imméritée de Dieu [...] nous enseign[e] [...] à vivre avec bon sens [...] dans le présent système de choses (Tite 2:11, 12).
C’est certain, le bon sens doit intervenir quand l’explication d’une thérapie ou d’une méthode de diagnostic nous semble étrange, voire mystérieuse. Celui qui la pratique ou qui vante ses mérites peut-il expliquer de manière satisfaisante en quoi elle consiste ? Est-elle en accord avec des faits avérés, et de nombreuses personnes compétentes la jugent-elles fiable ? (Prov. 22:29). Ou joue-t-elle surtout sur les sentiments ? Ses défenseurs prétendent peut-être qu’elle a été découverte ou pratiquée dans une région lointaine, ce qui, selon eux, explique pourquoi les chercheurs ne la connaissent pas encore. Mais une telle affirmation prouve-t-elle quoi que ce soit ? Semble-t-elle même raisonnable ? Certains proposent des méthodes de diagnostic ou des formes de traitement supposées utiliser une « substance secrète » ou l’« énergie du corps ». Dans ce genre de cas, une grande prudence s’impose, car Dieu nous met en garde contre les médiums et « le recours aux pouvoirs magiques » (Is. 1:13 ; Deut. 18:10-12). w15 15/12 4:16.
Mardi 26 décembre
Il n’en a pas été suscité de plus grand que Jean le Baptiste ; mais quelqu’un qui est un petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui (Mat. 11:11).
Les Écritures fournissent de nombreux exemples d’hommes de foi sur qui l’esprit saint agissait de façon manifeste. Pourtant, ils n’avaient pas l’espérance de vivre au ciel. Citons Jean le Baptiste. Jésus a parlé de lui en termes très élogieux, mais il a également indiqué que Jean ne ferait pas partie du Royaume des cieux. David aussi a été guidé par l’esprit saint (1 Sam. 16:13). C’était un homme d’une grande spiritualité qui, sous l’inspiration de Dieu, a même écrit des parties de la Bible (Marc 12:36). Pour autant, à la Pentecôte, Pierre a dit que David n’était « pas monté aux cieux » (Actes 2:34). L’esprit saint a agi puissamment sur ces hommes, mais il ne leur a pas donné le témoignage selon lequel ils avaient été choisis pour la vie céleste. Cela ne signifie pas qu’ils étaient indignes de cet appel ou qu’il leur manquait quelque chose. Cela signifie simplement que Jéhovah les ressuscitera sur la terre (Jean 5:28, 29 ; Actes 24:15). w16.01 3:16.
Mercredi 27 décembre
Moi et le Père, nous sommes un (Jean 10:30).
Lorsque nous travaillons aux côtés de ceux que nous aimons, nous nous rapprochons d’eux. Nous apprenons à mieux connaître leur personnalité et leurs qualités. Nous découvrons quels sont leurs objectifs, mais aussi comment ils s’efforcent de les atteindre. Jésus a travaillé aux côtés de Jéhovah peut-être pendant des milliards d’années. Ils ont noué un lien d’amour très fort, indéfectible. Ayant toujours travaillé en totale harmonie, leur unité est extraordinaire. Dans une prière, Jésus a demandé à Jéhovah de veiller sur ses disciples. Dans quel but ? Il a dit à son Père : « Afin qu’ils soient un comme nous le sommes » (Jean 17:11). En nous conformant aux normes de Dieu et en participant à la prédication, nous apprécions davantage ses qualités attachantes. Nous comprenons pourquoi il est sage de lui faire confiance et de suivre ses directives. Et quand nous nous approchons de lui, il s’approche de nous (Jacq. 4:8). Nous nous rapprochons aussi de nos frères et sœurs, car nous avons le même genre de difficultés et de joies qu’eux, ainsi que les mêmes objectifs. w16.01 5:9, 10.
Jeudi 28 décembre
Retourne avec ta belle-sœur (Ruth 1:15).
Naomi est déterminée à regagner sa terre natale, Israël. À ses côtés se trouve Ruth, qui est confrontée à ce qui sera peut-être la plus importante décision de sa vie. Elle peut soit retrouver son peuple en Moab, soit rester avec sa belle-mère, Naomi, et se rendre à Bethléhem (Ruth 1:1-8, 14). Ruth pourrait facilement se dire qu’elle a une famille en Moab, une mère et d’autres proches qui peuvent la recueillir et prendre soin d’elle. Moab est sa terre natale, où tout lui est familier : la culture, la langue, le peuple. Naomi ne peut pas lui promettre de tels avantages à Bethléhem. D’ailleurs, celle-ci lui a conseillé de rester en Moab, sachant qu’elle n’a ni mari ni foyer à offrir à ses belles-filles. Que va faire Ruth ? Note le contraste entre elle et Orpa, qui est « retournée vers son peuple et vers ses dieux » (Ruth 1:9-15). Ruth souhaite-t-elle retourner vers les faux dieux de son peuple ? Non, en aucun cas ! w16.02 2:4, 5.
Vendredi 29 décembre
Qu’est-ce que Jéhovah réclame de toi, sinon de pratiquer la justice, d’aimer la bonté et de marcher modestement avec ton Dieu ? (Mika 6:8).
Au cœur de la nuit, David et Abishaï se faufilent silencieusement entre les 3 000 soldats endormis. Les deux hommes trouvent le roi Saül au milieu du camp, dormant à poings fermés. Il est venu dans le désert de Juda pour tuer David. Abishaï murmure : « Permets-moi, s’il te plaît, de [...] clouer [Saül] à terre avec la lance, une seule fois ; je ne lui ferai pas cela deux fois. » La réponse de David est surprenante ! « Ne le supprime pas, car qui a avancé sa main contre l’oint de Jéhovah et est demeuré innocent ? [...] Il est impensable pour moi, du point de vue de Jéhovah, d’avancer ma main contre l’oint de Jéhovah ! » (1 Sam. 26:8-12). David comprenait ce qu’implique la fidélité à Dieu. Il ne voulait pas faire de mal à Saül. Pourquoi ? Parce que Saül avait été choisi par Dieu comme roi d’Israël. Aujourd’hui comme par le passé, Jéhovah veut que ses serviteurs lui soient fidèles en respectant ceux qu’il établit à une fonction (Ps. 18:25). w16.02 4:1, 2.
Samedi 30 décembre
À faire ta volonté, ô mon Dieu, j’ai pris plaisir (Ps. 40:8).
Es-tu jeune et envisages-tu de te faire baptiser ? Si oui, le plus grand privilège qu’un humain puisse avoir s’offre à toi. Cependant, le baptême est une décision sérieuse. Il symbolise l’offrande de ta personne à Jéhovah, la promesse solennelle de le servir pour toujours en mettant sa volonté au-dessus de toute autre chose dans ta vie. Naturellement, tu devrais te faire baptiser seulement quand tu remplis les conditions requises, que tu en as le désir et que tu comprends la signification de l’offrande de soi. Et si tu ne te sens pas prêt pour le baptême ? Ou si tu veux te faire baptiser, mais que tes parents pensent que tu devrais attendre, peut-être pour acquérir une plus grande expérience du mode de vie chrétien ? Dans un cas comme dans l’autre, ne te décourage pas. Profite plutôt de ce délai pour progresser et, sous peu, tu pourras te faire baptiser. w16.03 2:1, 2.
Dimanche 31 décembre
Ne formez pas d’attelage disparate avec des non-croyants (2 Cor. 6:14).
Certains de ceux qui servent Dieu aujourd’hui étaient déjà mariés quand ils ont connu la vérité, et leur conjoint n’est pas Témoin. Malgré tout, l’application des principes bibliques peut contribuer à l’harmonie de la famille. Cela signifie coopérer autant que possible, sans faire de compromissions. C’est parfois difficile, mais songe aux possibles récompenses. De plus, étant donné que Satan s’attaque aujourd’hui à la famille, il est indispensable que tous les serviteurs de Dieu continuent de bien coopérer au sein de leur couple. Peu importe depuis combien d’années tu es marié, réfléchis à ce que tu peux dire ou faire pour fortifier ton union. Les couples mariés depuis longtemps peuvent même aider les membres plus jeunes de la congrégation à cet égard. De temps en temps, ton conjoint et toi pourriez inviter un couple plus jeune à se joindre à votre culte familial. En vous observant, les plus jeunes verront que l’affection et l’harmonie sont importantes même quand on est marié depuis longtemps (Tite 2:3-7). w16.03 3:14, 15.