Novembre

Aujourd’hui, beaucoup de gens qui sont sages du point de vue du monde pensent que les conseils de la Bible sur l’amour de soi sont stupides. Pour eux, considérer les autres comme supérieurs nous rendrait vulnérables, car les autres risqueraient de profiter de nous. Mais quels résultats l’attitude égoïste encouragée par le monde de Satan a-​t-​elle produits ? Les gens égoïstes sont-​ils heureux ? Ont-​ils une vie de famille heureuse et de vrais amis ? Ont-​ils des relations étroites avec Dieu ? D’après ce que tu as constaté, qu’est-​ce qui produit les meilleurs résultats : la sagesse de ce monde ou celle de la Bible ? (1 Cor. 3:19). Une personne qui suit les conseils de ceux que le monde considère comme sages est comme un touriste qui demande son chemin à un autre touriste, alors qu’ils sont tous les deux perdus. Jésus a dit concernant les hommes « sages » de son époque : « Ce sont des guides aveugles. Et si un aveugle guide un aveugle, ils tomberont tous les deux dans un trou » (Mat. 15:14). C’est sûr, la sagesse de ce monde est stupide pour Dieu. w19.05 24-25 § 14-16.

Depuis quelques années, le nombre de ceux qui prennent les emblèmes lors du Mémorial augmente. Cela devrait-​il nous préoccuper ? Non. « Jéhovah connaît ceux qui lui appartiennent » (2 Tim. 2:19). Contrairement à Jéhovah, les frères qui comptent le nombre de ceux qui prennent les emblèmes lors du Mémorial ne savent pas qui a réellement l’espérance céleste. Le nombre des participants englobe donc aussi ceux qui pensent être oints mais ne le sont pas. Certains de ceux qui s’étaient mis à prendre les emblèmes ont par la suite arrêté. D’autres ont peut-être des troubles psychiques ou affectifs qui les amènent à croire qu’ils régneront avec Christ dans le ciel. À l’évidence, nous ne pouvons pas savoir exactement combien d’oints il reste sur terre. Il y aura des oints dans de nombreux endroits de la terre quand Jésus viendra pour les rassembler au ciel. La Bible a indiqué que, pendant les derniers jours, il y aurait seulement un petit nombre de chrétiens oints sur la terre (Rév. 12:17). Mais elle ne dit pas combien ils seront exactement quand la grande tribulation commencera. w20.01 29-30 § 11-13.

Jésus a montré à quel point Jéhovah aime ses enfants au moyen de l’histoire du fils qui était « perdu » (Luc 15:11-32). Dans cette histoire, le père n’a jamais cessé d’espérer que son fils reviendrait. Quand celui-ci est rentré à la maison, son père l’a accueilli avec joie. Si nous nous sommes éloignés de Jéhovah mais que nous sommes repentants, nous pouvons être sûrs que notre Père plein d’amour se tient prêt à nous accueillir. De plus, Jéhovah réparera tous les dégâts causés par Adam. Après la rébellion en Éden, Jéhovah a décidé qu’il adopterait 144 000 humains pour les faire rois et prêtres au ciel avec son Fils. Dans le monde nouveau, Jésus et ses codirigeants aideront les humains obéissants à devenir parfaits. Une fois que l’obéissance de ces humains aura été mise à l’épreuve une dernière fois, Dieu leur accordera la vie éternelle. Il aura la joie de voir la terre entière habitée par ses fils et ses filles, qui seront parfaits. Quelle époque merveilleuse ce sera ! w20.02 6-7 § 17-19.

Chacun de nous doit se demander : « Les changements que je fais pour devenir un meilleur chrétien sont-​ils seulement superficiels ou sont-​ils vraiment profonds ? » En Matthieu 12:43-45, Jésus a montré par un exemple ce que nous devons faire pour réellement nous transformer. Au moyen de cet exemple, il nous enseigne une vérité importante : il ne suffit pas de se débarrasser de mauvaises pensées ; il faut aussi les remplacer par des pensées qui plaisent à Dieu. Est-​ce vraiment possible de changer nos tendances profondes ? La Bible répond : ‘Revêtez la personnalité nouvelle qui a été créée selon la volonté de Dieu dans une justice et une fidélité vraies’ (Éph. 4:24). C’est donc possible de changer ce que nous sommes intérieurement. Mais ce n’est pas facile. Nous ne devons pas seulement nous débarrasser de mauvais désirs et arrêter de faire des choses mauvaises. Nous devons changer notre « façon de penser dominante ». Cela signifie changer nos désirs, nos tendances et nos mobiles. Pour y arriver, nous devons continuellement faire des efforts. w19.06 9-10 § 6-7.

Jéhovah a montré de la compassion pour Loth en envoyant des anges le sauver, lui et sa famille. Mais Loth « s’attardait ». Les anges ont dû le prendre par la main et l’aider, lui ainsi que sa femme et ses filles, à quitter la ville (Gen. 19:15, 16). Puis ils lui ont dit de s’enfuir vers la région montagneuse. Mais au lieu d’obéir à Jéhovah, il a demandé à aller dans une petite ville voisine (Gen. 19:17-20). Jéhovah l’a écouté patiemment et lui a permis de s’y rendre. Par la suite, Loth a eu peur de vivre dans cette ville et il est parti habiter dans la région montagneuse, c’est-à-dire là où Jéhovah lui avait dit d’aller au départ ! (Gen. 19:30). Quelle patience remarquable de la part de Jéhovah ! Comme Loth, un membre de notre famille spirituelle pourrait prendre de mauvaises décisions et s’attirer de graves ennuis. Si cela arrivait, comment réagirions-​nous ? Nous pourrions être tentés de lui faire remarquer qu’il subit les conséquences de ses choix, ce qui serait vrai (Gal. 6:7). Toutefois, il y a mieux à faire. Nous pouvons imiter la façon dont Jéhovah a aidé Loth. w19.06 20 § 3 ; 21 § 4-5.

Quand nos ennemis interdisent notre culte, ils veulent que la peur nous décourage de servir Jéhovah. Parfois, en plus d’interdire nos activités, ils font circuler de fausses informations, envoient la police fouiller notre logement, nous traînent devant des tribunaux ou jettent même certains d’entre nous en prison. Ils espèrent que nous serons terrorisés parce qu’ils auront réussi à emprisonner quelques-uns d’entre nous. Si nous les laissions nous terroriser, nous pourrions en arriver à nous interdire à nous-​mêmes de pratiquer notre culte. Mais nous ne voulons pas ressembler aux personnes décrites en Lévitique 26:36, 37. Nous ne permettrons pas à la peur de nous amener à réduire ou à cesser nos activités. Nous faisons entièrement confiance à Jéhovah et nous refusons de paniquer (Is. 28:16). Nous recherchons sa direction par la prière. Nous savons que, grâce à son soutien, même le plus puissant des gouvernements ne peut pas nous empêcher de le servir fidèlement. Plutôt que de nous faire peur, l’opposition peut renforcer notre détermination à servir Jéhovah. w19.07 9-10 § 6-7.

Même si ta prédication ne semble pas produire de résultats, ne perds pas l’espoir de trouver de futurs disciples. Rappelle-​toi que Jésus a comparé ceux qui font des disciples à des pêcheurs. Les pêcheurs peuvent passer de nombreuses heures à travailler avant d’attraper le moindre poisson. Ils travaillent souvent tard le soir ou tôt le matin, et parfois, ils doivent parcourir de longues distances en mer (Luc 5:5). De la même façon, certains proclamateurs passent de nombreuses heures à « pêcher » patiemment à différents moments et à différents endroits, car ils veulent augmenter leurs chances de rencontrer des gens. Ceux qui fournissent de tels efforts ont souvent la joie de trouver des personnes qui s’intéressent à notre message. Pourrais-​tu essayer de prêcher à un moment de la journée ou à un endroit où tu as plus de chances de rencontrer des gens ? De plus, il nous faut de la patience quand nous dirigeons un cours biblique. Pourquoi ? Notamment parce que nous devons faire plus qu’aider notre étudiant à connaître et à aimer ce que la Bible enseigne. Nous devons aussi l’aider à connaître et à aimer l’Auteur de la Bible, Jéhovah. w19.07 18-19 § 14-15.

Quelles « choses qui sont derrière » devons-​nous oublier ? Certains doivent surmonter un sentiment de culpabilité à cause de péchés passés. Si c’est notre cas, pourquoi ne pas, dans le cadre de notre étude individuelle, approfondir l’enseignement de la rançon ? Si nous étudions et méditons cet enseignement encourageant, et que nous prions à ce sujet, cela nous aidera certainement à surmonter un sentiment de culpabilité inutile. Nous pourrons peut-être ainsi arrêter de nous punir nous-​mêmes pour des péchés que Jéhovah nous a pardonnés. Pour faire plus pour Jéhovah, certains ont peut-être abandonné un travail qui leur aurait permis de gagner beaucoup d’argent. Si c’est notre cas, nous oublierons les choses qui sont derrière en ne pensant pas avec regret aux possibilités à côté desquelles nous sommes peut-être passés (Nomb. 11:4-6 ; Eccl. 7:10). Parmi « les choses qui sont derrière », il y a aussi ce que nous avons accompli dans le passé ou les épreuves que nous avons endurées. Bien sûr, repenser à la façon dont Jéhovah nous a soutenus et bénis pendant ces années peut nous rapprocher de lui. Mais nous ne voudrons jamais nous satisfaire de ce que nous avons fait jusque-​là et penser que nous avons assez donné au service de Jéhovah (1 Cor. 15:58). w19.08 3 § 5-6.

Nous pouvons parler avec respect à notre Dieu à tout moment, peu importe l’endroit où nous nous trouvons. Il n’est jamais trop occupé pour nous écouter ; il est toujours disponible et attentif. Quand nous prenons conscience qu’il écoute nos prières, nous nous sentons attirés vers lui. Un psalmiste a dit : « J’aime Jéhovah, parce qu’il entend ma voix » (Ps. 116:1). De plus, notre Père n’est pas seulement attentif à nos prières ; il y répond. L’apôtre Jean nous donne cette assurance : « [Dieu] nous écoute, quelle que soit la chose que nous demandons en accord avec sa volonté » (1 Jean 5:14, 15). Bien sûr, il peut arriver que Jéhovah ne réponde pas à nos prières de la façon que nous espérions. Dans certains cas, sa réponse sera non ou alors il voudra que nous nous montrions patients. Pourquoi ? Parce qu’il sait ce qu’il y a de mieux pour nous (2 Cor. 12:7-9). Jéhovah comble nos besoins, quels qu’ils soient. Il fait ce qu’il demande à tous les pères de faire (1 Tim. 5:8). Il comble les besoins matériels de ses enfants. Il ne veut pas que la nourriture, les vêtements ou le logement soient des sujets d’inquiétude pour nous (Mat. 6:32, 33 ; 7:11). En Père plein d’amour, il a même pris des dispositions pour satisfaire tous nos besoins futurs. w20.02 5 § 10-12.

Ceux qui ont l’espérance céleste ne font pas tous partie de « l’esclave fidèle et avisé » (Mat. 24:45-47). Comme au 1^er siècle, Jéhovah et Jésus utilisent aujourd’hui un petit nombre de frères pour en nourrir, ou enseigner, beaucoup. Au 1^er siècle, seuls quelques chrétiens oints ont été utilisés pour rédiger les Écritures grecques chrétiennes. De même aujourd’hui, seuls quelques chrétiens oints ont la responsabilité de fournir au peuple de Dieu la « nourriture au bon moment ». Jéhovah a décidé de donner la vie éternelle sur la terre à la plupart de ses serviteurs, et la vie au ciel aux quelques-uns qui régneront avec Jésus. Il les récompense tous, le « Juif » comme les « dix hommes », et il attend d’eux qu’ils obéissent aux mêmes lois et qu’ils restent fidèles (Zach. 8:23). Tous doivent rester humbles. Tous doivent le servir ensemble dans l’unité. Et tous doivent favoriser la paix dans l’assemblée. Alors que la fin approche, continuons donc à servir Jéhovah et à suivre Christ comme « un seul troupeau ». w20.01 31 § 15-16.

Nous ne pouvons pas forcer les membres de notre famille à accepter la bonne nouvelle, mais nous pouvons les encourager à laisser le message de la Bible toucher leur cœur et leur esprit (2 Tim. 3:14, 15). Pour cela, laissons parler notre conduite. Souvent, les membres de notre famille sont davantage touchés par ce que nous faisons que par ce que nous disons. De plus, continuons d’essayer de les aider. Jéhovah nous montre l’exemple. « Encore et encore », il donne aux humains l’occasion d’accepter la bonne nouvelle et d’avoir ainsi la vie (Jér. 44:4). Paul a dit à Timothée de ‘persévérer’ dans ses efforts pour aider les autres. Pourquoi ? Parce qu’en faisant cela, il sauverait et lui-​même et ceux qui l’écouteraient (1 Tim. 4:16). Nous aimons les membres de notre famille et nous voulons qu’ils découvrent les vérités de la Parole de Dieu. w19.08 14 § 2 ; 16-17 § 8-9.

Rappelons-​nous que, si quelqu’un prend le temps de nous conseiller, c’est sans doute parce que notre erreur est plus grave que nous ne le pensons. Dans ce genre de situation, notre première réaction pourrait être de rejeter le conseil. Peut-être que nous remarquerons des choses qui ne vont pas chez celui qui nous a conseillés, ou que nous trouverons qu’il s’y est mal pris. Mais si nous sommes humbles, nous nous efforcerons de voir les choses de façon plus équilibrée. Une personne humble apprécie de recevoir des conseils. Imagine : Tu te trouves à une réunion chrétienne. Alors que tu as déjà parlé avec plusieurs frères et sœurs, l’un d’eux te prend à part pour te signaler discrètement que tu as de la nourriture entre les dents. Tu te sens sûrement mal à l’aise. Mais est-​ce que, d’un autre côté, tu n’es pas content que ce frère ou cette sœur te l’ait dit ? En fait, tu aurais peut-être même aimé que quelqu’un te le dise plus tôt ! De la même façon, notre humilité devrait nous pousser à être reconnaissants à un compagnon qui a eu le courage de nous donner un conseil quand nous en avions besoin. Nous devrions le considérer comme un ami, pas comme un ennemi (Prov. 27:6 ; Gal. 4:16). w19.09 5 § 11-12.

Jéhovah a donné aux mères un rôle honorable dans la famille, ainsi qu’une certaine autorité sur leurs enfants. En fait, une mère peut avoir sur ses enfants une influence profonde qui peut durer toute leur vie (Prov. 22:6). Voyons ce que les mères peuvent apprendre de Marie, la mère de Jésus. Marie avait une très bonne connaissance des Écritures. Elle respectait profondément Jéhovah, et elle avait noué avec lui une amitié très étroite. Elle se soumettait volontiers à sa volonté, même si cela impliquait que sa vie change complètement (Luc 1:35-38, 46-55). Si tu es une mère, tu peux imiter Marie de plusieurs façons. Comment ? Premièrement, en entretenant ton amitié avec Jéhovah grâce à une étude individuelle de la Bible et à des prières personnelles. Deuxièmement, en acceptant volontiers de faire des changements dans ta vie pour plaire à Dieu. w19.09 18 § 17-19.

Jean a reçu une vision passionnante concernant l’avenir ! Il a vu des anges à qui on donnait l’ordre de retenir les vents destructeurs de la grande tribulation jusqu’à ce qu’un groupe d’esclaves soit définitivement scellé (Rév. 7:1-3). Ce groupe est composé de 144 000 humains qui régneront avec Jésus au ciel (Luc 12:32 ; Rév. 7:4). Puis Jean a vu un autre groupe. Ce groupe-​là était si grand qu’il a dit : « Regardez ! », une expression qui indiquait sans doute sa surprise face à quelque chose d’inattendu. Qu’a-​t-​il vu exactement ? ‘Une grande foule que personne ne pouvait compter, des gens de toutes nations et tribus et peuples et langues qui se tenaient debout devant le trône et devant l’Agneau’ (Rév. 7:9-14). Imagine comme Jean a dû être heureux d’apprendre que, dans l’avenir, une foule innombrable de personnes pratiquerait le vrai culte ! Cette vision a certainement fortifié sa foi. Mais elle devrait encore plus fortifier notre foi, puisque nous vivons à l’époque où elle se réalise ! Nous sommes témoins du rassemblement de millions de personnes qui ont l’espoir de survivre à la grande tribulation et de vivre pour toujours sur la terre. w19.09 26 § 2-3.

Imagine : Nous attendions ce moment depuis longtemps, et voilà qu’il est arrivé : les nations viennent de proclamer le message « Paix et sécurité ! ». Elles affirmeront sans doute avec une grande fierté que le monde n’a jamais été autant en sécurité. Elles voudront nous faire croire qu’elles maîtrisent la situation mondiale. Mais elles ne maîtriseront pas du tout ce qui se passera ensuite ! ‘Dieu leur mettra dans le cœur d’exécuter son intention.’ Et son intention est de détruire l’ensemble des fausses religions, dont la chrétienté (Rév. 17:5, 15-18). Il la mettra dans le cœur des « dix cornes » et de la « bête sauvage de couleur écarlate ». Les dix cornes représentent tous les gouvernements qui soutiennent la « bête sauvage », l’Organisation des Nations unies (Rév. 17:3, 11-13 ; 18:8). Quand ces gouvernements attaqueront les fausses religions, cela marquera le début de la grande tribulation. Ce sera un évènement mondial vraiment terrible ! w19.10 14 § 1, 3.

Au 1^er siècle, Diotréphès enviait ceux qui dirigeaient l’assemblée chrétienne. Comme il voulait « occuper la première place » parmi les membres de l’assemblée, il disait du mal de l’apôtre Jean et d’autres frères chargés de responsabilités afin de nuire à leur réputation (3 Jean 10). Sans aller aussi loin que Diotréphès, nous pourrions nous mettre à envier un compagnon chrétien qui s’est vu confier des responsabilités que nous espérions recevoir, surtout si nous pensons que nous sommes tout aussi capables que lui de les assumer. L’envie est comparable à une plante vénéneuse. Une fois que la graine prend racine dans notre cœur, il peut être difficile de l’enlever. L’envie se nourrit d’autres sentiments négatifs, comme la jalousie, l’orgueil et l’égoïsme. Elle peut empêcher le développement de qualités comme l’amour, la compassion et la bonté. Dès que nous voyons qu’elle germe dans notre cœur, arrachons-​la ! w20.02 15 § 6-7.

L’apôtre Paul voulait dire qu’il affrontait une épreuve personnelle qui le faisait beaucoup souffrir. Il a précisé que cette épreuve était comme un « ange de Satan » qui le ‘frappait sans cesse’. Satan et les démons n’étaient sans doute pas directement à l’origine de l’épreuve de Paul ; ce n’était probablement pas eux qui lui avaient enfoncé cette épine dans la chair. Mais quand ils ont remarqué son « épine », il est probable qu’ils n’aient eu qu’une envie : l’enfoncer davantage pour qu’il souffre encore plus. Qu’a fait Paul ? Au début, il voulait être débarrassé de son « épine ». Il a reconnu : « Trois fois, j’ai supplié le Seigneur [Jéhovah] de m’enlever cette épine. » Mais malgré ses prières, Jéhovah ne la lui a pas enlevée. Cela signifie-​t-​il que Jéhovah n’a pas répondu à ses prières ? Pas du tout. Il y a répondu ! Il n’a pas mis fin au problème, mais il a donné à Paul la force de l’endurer. Il lui a dit : « Ma puissance est en train d’être rendue parfaite dans ta faiblesse » (2 Cor. 12:8, 9). Et grâce à son aide, Paul a pu garder sa joie et sa paix intérieure ! (Phil. 4:4-7). w19.11 9 § 4-5.

Jéhovah mérite que nous lui témoignions un attachement sans partage parce qu’il est notre Créateur et qu’il nous a donné la vie (Rév. 4:11). Toutefois, il y a un danger : même si nous aimons et respectons Jéhovah, nous pourrions laisser certaines choses nous empêcher de lui manifester l’attachement sans partage qu’il mérite. Dans la Bible, être attaché à Dieu signifie l’aimer profondément. Si nous avons pour Jéhovah un attachement sans partage, nous n’adorerons que lui. Nous ne permettrons à rien ni à personne de prendre sa place dans notre cœur (Ex. 34:14). Nous avons d’autres bonnes raisons d’être attachés à Jéhovah. En effet, notre attachement à lui est basé sur ce que nous avons appris sur lui. Ses belles qualités nous remplissent d’admiration. Nous savons ce qu’il aime et ce qu’il déteste, et nous aimons et détestons les mêmes choses que lui. Nous comprenons son projet pour les humains et nous le soutenons. Nous nous sentons honorés de la possibilité qu’il nous donne d’être ses amis (Ps. 25:14). Et chaque détail que nous apprenons sur notre Créateur nous rapproche de lui (Jacq. 4:8). w19.10 26 § 1-3.

Aujourd’hui, nos frères et sœurs sont confrontés à toutes sortes d’épreuves. Par exemple, beaucoup souffrent à cause de catastrophes naturelles ou provoquées par l’homme. Quand de telles catastrophes se produisent, certains d’entre nous peuvent accueillir leurs compagnons en difficulté chez eux. D’autres peuvent leur apporter une aide financière. Mais tous, nous pouvons demander à Jéhovah de les aider. De plus, quand nous apprenons qu’un compagnon est découragé, nous ne savons peut-être pas quoi dire ni quoi faire. Mais tous, nous pouvons lui apporter notre aide de bien des façons. Par exemple, nous pouvons nous arranger pour passer un moment avec lui, l’écouter avec compassion et lui lire notre verset biblique préféré (Is. 50:4). Le plus important, c’est d’être là pour nos amis quand ils ont besoin de nous. Nous devons être bien décidés à nouer et à entretenir des amitiés solides avec nos frères et sœurs dès maintenant. Elles dureront non seulement jusqu’à la fin du monde actuel, mais pour toujours ! w19.11 7 § 18-19.

Le sacrifice de paix était un sacrifice qu’une personne faisait volontairement parce qu’elle aimait son Dieu, Jéhovah. Cette personne ainsi que sa famille et les prêtres mangeaient ensuite la viande de l’animal sacrifié. Mais certaines parties de l’animal étaient réservées exclusivement à Jéhovah. Lesquelles ? Jéhovah considérait la graisse comme la meilleure partie. Il a aussi fait savoir que d’autres parties de l’animal, comme les rognons, étaient particulièrement précieuses pour lui (Lév. 3:6, 12, 14-16). Cela lui faisait donc très plaisir quand un Israélite lui offrait volontairement ces parties de l’animal et la graisse. Cet Israélite montrait qu’il désirait vraiment lui offrir le meilleur. De la même façon, Jésus a offert à Jéhovah ce qu’il avait de meilleur en le servant de toute son âme et par amour (Jean 14:31). Pour Jésus, faire la volonté de son Père était un plaisir (Ps. 40:8). Comme cela a dû réjouir Jéhovah de voir son Fils le servir avec autant d’enthousiasme ! w19.11 22-23 § 9-10.

D’après la Bible, au bout de six « jours » de création, Dieu a cessé de créer des choses sur la terre (Gen. 2:2). Ceci dit, comme il aime travailler, il « a continué de travailler » en faisant d’autres choses (Jean 5:17). Tout comme Jéhovah a décidé de se reposer le septième « jour », les Israélites devaient se reposer le septième jour de la semaine. D’ailleurs, il a dit que le sabbat était un signe entre lui et eux (Ex. 31:12-14). L’interdiction de travailler s’appliquait à tous les Israélites, y compris aux enfants et aux esclaves, ainsi qu’à leurs animaux (Ex. 20:10). Elle leur permettait d’accorder une attention particulière aux choses spirituelles. Beaucoup de chefs religieux de l’époque de Jésus avaient établi des règles rigides, voire extrémistes, sur l’observation du sabbat. Par exemple, ils prétendaient qu’il était interdit d’arracher un épi ou de guérir quelqu’un (Marc 2:23-27 ; 3:2-5). Mais ce genre de règles n’était pas en accord avec la façon de penser de Dieu. D’ailleurs, Jésus l’a clairement expliqué à ceux qui l’écoutaient. w19.12 3 § 8-9.

Mieux nous connaîtrons les qualités de Jéhovah, mieux nous arriverons à l’imiter. David a appris à bien connaître son Père céleste, ce qui lui a permis de l’imiter dans ses relations avec les autres. Comme il avait une relation très étroite avec Jéhovah, il est devenu l’un des rois d’Israël les plus aimés. Et c’est à lui que Jéhovah comparait les rois qui lui ont succédé (1 Rois 15:11 ; 2 Rois 14:1-3). Quelle est la leçon ? Nous devons être des « imitateurs de Dieu ». Quand nous nous efforçons d’améliorer notre personnalité pour mieux l’imiter, nous montrons que nous sommes ses enfants (Éph. 4:24). Nous ne cesserons jamais de découvrir de nouvelles choses sur Jéhovah (Eccl. 3:11). Mais le plus important n’est pas d’en savoir beaucoup à son sujet ; ce qui importe avant tout, c’est la façon dont nous utilisons cette connaissance. Si nous appliquons ce que nous apprenons et essayons d’imiter notre Père aimant, il continuera de s’approcher de nous (Jacq. 4:8). Sa Parole nous donne la garantie qu’il n’abandonnera jamais ceux qui le recherchent. w19.12 20 § 20 ; 21 § 21, 23.

Jacob aimait tous ses fils, mais il avait une affection particulière pour Joseph. Comment les frères de Joseph ont-​ils réagi ? Ils sont devenus envieux et se sont mis à haïr Joseph. Alors qu’il avait 17 ans, ils l’ont vendu comme esclave, et ils ont menti à leur père : ils lui ont dit qu’un animal avait tué son fils préféré. L’envie les a amenés à briser la paix de la famille, ainsi que le cœur de leur père (Gen. 37:3, 4, 27-34). Ce sentiment fait partie des « œuvres de la chair », qui peuvent empêcher quelqu’un d’hériter du royaume de Dieu et qui mènent à la mort (Gal. 5:19-21). Il agit comme un poison et il est souvent à l’origine de querelles, d’accès de colère et de manifestations d’hostilité. L’exemple des frères de Joseph montre que l’envie peut détruire de bonnes relations et troubler la paix d’une famille. Même si nous n’allons jamais faire ce que les frères de Joseph ont fait, nous avons tous un cœur imparfait et traître. Il n’est donc pas étonnant que nous devions parfois lutter contre l’envie. w20.02 14 § 1-3.

Un jour, Jéhovah a enlevé à Moïse une partie de son esprit saint pour la donner à un groupe d’anciens qui se tenaient près de la tente de la rencontre. Peu après, Moïse a entendu dire que deux anciens qui ne s’étaient pas tenus près de la tente de la rencontre avaient eux aussi reçu de l’esprit saint et s’étaient mis à se conduire en prophètes. Comment a-​t-​il réagi quand Josué lui a demandé de les en empêcher ? Il n’a pas envié l’attention que Jéhovah accordait à ces deux hommes. Au contraire, il s’est réjoui avec eux de l’honneur qui leur était fait (Nomb. 11:24-29). Quelle leçon pouvons-​nous tirer de son exemple ? Si tu es ancien, est-​ce qu’on t’a déjà demandé de former quelqu’un afin qu’il exerce dans l’assemblée une responsabilité que tu assumes et qui te plaît beaucoup ? Si tu es humble comme Moïse, tu ne te sentiras pas en danger. Au contraire, tu seras heureux d’aider ton frère. w20.02 15 § 9 ; 17 § 10-11.

La maladie peut produire en nous des sentiments négatifs. Il peut nous arriver d’être gênés quand certains remarquent nos limites ou quand nous devons dépendre de l’aide des autres. Et même si les autres ne sont pas conscients de notre maladie, nous avons peut-être le sentiment de ne plus avoir de valeur parce que nous ne pouvons plus faire autant de choses qu’avant. Dans ces situations angoissantes, Jéhovah nous encourage. Comment ? Dans la Bible, il a fait écrire de ‘bonnes paroles’ qui nous rappellent que nous comptons pour lui malgré notre maladie (Ps. 31:19 ; 41:3). Au moyen de ces paroles inspirées, il nous aide à lutter contre les sentiments négatifs que notre maladie fait naître en nous. Alors sois sûr que Jéhovah sais ce que tu endures. Supplie-​le de t’aider à développer un point de vue équilibré sur ta situation. Puis recherche dans la Bible les ‘bonnes paroles’ que Jéhovah a fait écrire pour toi. Concentre-​toi sur des passages qui montrent que Jéhovah accorde une grande valeur à ses serviteurs. Ainsi, tu constateras qu’il est bon envers tous ceux qui le servent fidèlement (Ps. 84:11). w20.01 15-16 § 9-10 ; 17 § 12.

Isaac était un homme riche, et les Philistins l’enviaient (Gen. 26:12-14). Ils ont même bouché les puits dont il avait absolument besoin pour faire boire ses troupeaux (Gen. 26:15, 16, 27). Comme les Philistins, certains aujourd’hui envient d’autres personnes parce qu’elles ont davantage de biens matériels qu’eux. Ils veulent avoir ce que ces personnes ont, mais en plus, ils souhaitent qu’elles en soient privées. Les chefs religieux juifs enviaient Jésus parce que les gens du peuple l’aimaient beaucoup (Mat. 7:28, 29). Jésus était le représentant de Dieu, et il enseignait la vérité. Malgré cela, les chefs religieux répandaient des mensonges sur lui et le calomniaient pour salir sa belle réputation (Marc 15:10 ; Jean 11:47, 48 ; 12:12, 13, 19). Qu’est-​ce que cela nous apprend ? Que nous devons lutter contre toute tendance à envier un membre de l’assemblée qui est très aimé des autres en raison de ses qualités. Efforçons-​nous plutôt d’imiter ses façons d’agir pleines d’amour (1 Cor. 11:1). w20.02 15 § 4-5.

Imagine-​toi vivre en Perse il y a 2 500 ans. Tu souhaites parler au roi du pays. Mais tu n’essaierais certainement pas de te présenter devant lui sans avoir d’abord obtenu son autorisation. En effet, cela pourrait te coûter la vie ! Nous sommes vraiment heureux que Jéhovah ne soit pas comme ce roi perse ! Il est prêt à nous écouter à tout moment. Il veut que nous nous sentions libres de lui parler. Par exemple, bien qu’il porte des titres élevés comme Grand Créateur, Tout-Puissant et Souverain Seigneur, nous sommes invités à nous adresser à lui en l’appelant « Père », un mot affectueux (Mat. 6:9). Comme nous sommes touchés qu’il veuille que nous nous sentions si proches de lui ! Il est tout à fait approprié d’appeler Jéhovah « Père », car il est la Source de notre vie (Ps. 36:9). Et puisqu’il est notre Père, nous avons le devoir de lui obéir. Si nous faisons ce qu’il nous demande, il nous bénira abondamment (Héb. 12:9). Nous recevrons notamment la vie éternelle, que ce soit au ciel ou sur la terre. w20.02 2 § 1-3.

Notre objectif est d’aider nos étudiants à progresser spirituellement (Éph. 4:13). Quand quelqu’un accepte d’étudier la Bible, il est peut-être surtout attiré par les bienfaits qu’il pourra en retirer personnellement. Mais à mesure que son amour pour Jéhovah grandira, il va sans doute se mettre à réfléchir à la façon dont il peut aider les autres, y compris ceux qui font déjà partie de l’assemblée (Mat. 22:37-39). Au moment que tu jugeras approprié, explique à ton étudiant que nous avons tous la responsabilité et l’honneur de soutenir financièrement l’activité du Royaume. Enseigne-​lui quoi faire quand des problèmes apparaissent. Supposons qu’il soit devenu proclamateur non baptisé et qu’il te dise qu’un frère de l’assemblée l’a offensé. Au lieu de prendre parti pour l’un ou pour l’autre, pourquoi ne pas lui expliquer ce que la Bible recommande de faire dans ce genre de situation ? Il peut pardonner au frère, ou alors, s’il n’arrive pas à passer sur l’offense, aller le trouver gentiment et avec amour dans l’objectif de le ‘gagner’ (cf. Matthieu 18:15). Dans ce dernier cas, aide ton étudiant à préparer ce qu’il va dire. w20.01 5-6 § 14-15.

Nous montrons que nous accordons de la valeur au pardon de Jéhovah en priant pour le recevoir, en acceptant sa discipline et en faisant de notre mieux pour ne pas commettre de nouveau les mêmes fautes. De cette manière, nous retrouverons notre paix intérieure. Comme c’est encourageant de savoir que « Jéhovah est proche de ceux qui ont le cœur brisé » et qu’« il sauve ceux qui sont découragés » ! (Ps. 34:18). Alors que nous approchons de plus en plus de la fin, les causes d’inquiétude risquent d’augmenter. Quand tu es inquiet ou angoissé, ne tarde pas à rechercher l’aide de Jéhovah. Étudie la Bible en profondeur. Suis les exemples d’Anne, de l’apôtre Paul et du roi David. Demande à ton Père céleste de t’aider à déterminer la cause de tes préoccupations (Ps. 139:23). Laisse-​le porter tes fardeaux, particulièrement quand tu as peu ou pas de contrôle sur la situation. De cette façon, tu ressentiras la même chose que le psalmiste qui a chanté à Jéhovah : « Quand les inquiétudes m’ont submergé, tu m’as consolé et apaisé » (Ps. 94:19). w20.02 24 § 17 ; 25 § 20-21.

Le mot grec traduit par « inspirée de Dieu » signifie littéralement « soufflée par Dieu ». Dieu s’est servi de son esprit saint pour « souffler » ses pensées dans l’esprit des rédacteurs bibliques. Ainsi, quand nous lisons et méditons la Bible, les commandements de Jéhovah pénètrent dans notre esprit et notre cœur. Ces pensées inspirées de Dieu nous poussent à faire des changements dans notre vie pour lui plaire (Héb. 4:12). Mais pour bénéficier pleinement de l’aide de l’esprit saint, nous devons régulièrement nous réserver du temps pour étudier la Bible et pour réfléchir profondément à ce que nous y lisons. De cette façon, elle aura une influence sur tout ce que nous disons et faisons. Nous devons aussi adorer Dieu avec nos compagnons (Ps. 22:22). L’esprit de Jéhovah est présent à nos réunions (Rév. 2:29). Lorsque nous nous retrouvons avec nos frères et sœurs pour rendre un culte à Jéhovah, nous lui demandons son esprit saint, nous chantons des cantiques basés sur sa Parole et nous recevons un enseignement biblique présenté par des frères qui ont été nommés par son esprit. Bien sûr, pour bénéficier pleinement de son aide aux réunions, nous devons nous préparer dans l’objectif d’y participer. w19.11 11 § 13-14.