Décembre

Si nous ne maîtrisons pas nos paroles, elles peuvent provoquer de graves dégâts. Par exemple, comment réagis-​tu quand tu rencontres un frère ou une sœur qui possède des informations qui ne doivent pas être révélées ? Il pourrait s’agir d’un proclamateur qui vit dans un pays où la pratique de notre culte est sous restrictions. Es-​tu tenté de lui poser des questions sur la façon dont nos activités sont accomplies dans ce pays ? Tu as sans aucun doute de bonnes intentions. Tu aimes tes frères et sœurs et tu t’intéresses à ce qui leur arrive. De plus, tu veux être précis quand tu pries pour eux. Mais dans une telle situation, il nous faut nous retenir de parler. Pousser quelqu’un à révéler des informations confidentielles est un manque d’amour, tant envers ce proclamateur qu’envers les frères et sœurs qui comptent sur lui pour ne rien dévoiler. Nous ne voudrions certainement pas créer des difficultés supplémentaires à nos compagnons qui vivent dans des pays où nos activités sont sous restrictions. De leur côté, les proclamateurs qui vivent dans ces pays ne voudront pas révéler d’informations sur la façon dont nos activités y sont organisées. w20.03 21 § 11-12.

Dieu ne voulait pas que les humains meurent. Mais pour qu’ils puissent vivre éternellement, Adam et Ève devaient obéir à ce commandement simple qu’il leur avait donné : « Tu ne dois pas manger de fruits de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Car le jour où tu en mangeras, tu mourras à coup sûr » (Gen. 2:16, 17). Plus tard, Satan a prétendu le contraire. Au moyen d’un serpent, il a dit à Ève les paroles du texte d’aujourd’hui. Malheureusement, elle a cru à ce mensonge et elle a mangé du fruit. Puis son mari en a mangé aussi (Gen. 3:6). C’est ainsi que le péché et la mort ont fait leur apparition (Rom. 5:12). Dieu avait dit la vérité : Adam et Ève sont morts. Satan a pourtant continué de répandre des mensonges sur la mort. Par exemple, il a fait croire que lorsque le corps physique meurt, une partie de la personne reste en vie et va dans le monde des esprits. Au fil des siècles, ce mensonge et d’autres qui lui ressemblent ont trompé beaucoup d’humains (1 Tim. 4:1). w19.04 14-15 § 3-4.

La capacité des enfants à penser, à analyser les choses ou à repérer et à éviter un danger n’est pas complètement développée. C’est donc très facile pour quelqu’un qui a de mauvaises intentions de tromper un enfant. Les agresseurs font croire aux enfants des choses dangereuses. Ils disent par exemple que ce qui s’est passé est de la faute de l’enfant, qu’il ne doit en parler à personne, que, s’il en parle, personne ne le croira ou ne lui prêtera attention, ou que les actes sexuels entre un adulte et un enfant sont une façon normale d’exprimer son amour. À cause de tels mensonges, un enfant risque d’avoir un raisonnement faussé et une vision déformée de la réalité durant de nombreuses années. Il peut alors grandir en pensant qu’il est sale et qu’il n’est pas digne d’être aimé ou consolé. Il n’est donc pas surprenant que les abus sexuels puissent faire du mal à la victime pendant très longtemps. Nous vivons les derniers jours, une époque où beaucoup de gens sont « sans affection » et où ‘les méchants et les imposteurs avancent vers le pire’ (2 Tim. 3:1-5, 13). w19.05 15 § 7-8.

De quelles manières Jésus enseignait-​il ? Tout d’abord, il enseignait par ce qu’il disait. On peut dire qu’il « parlait [...] avec puissance » parce qu’il disait la vérité sur Dieu, qu’il expliquait quel est le véritable but de la vie et qu’il prêchait que le royaume de Dieu est la solution à toutes les souffrances des humains (Luc 24:19). Il enseignait aussi par son exemple. Il montrait par sa façon de vivre comment ses disciples devaient vivre eux aussi (Jean 13:15). Quand Jésus a-​t-​il enseigné ? Il a enseigné pendant son ministère sur la terre (Mat. 4:23). Il a aussi enseigné ses disciples peu après sa résurrection. Par exemple, il est apparu à un certain nombre d’entre eux (ils étaient peut-être plus de 500) et il leur a ordonné de ‘faire des disciples’ (Mat. 28:19, 20 ; 1 Cor. 15:6). Et comme il est le chef de l’assemblée, il a continué de donner des instructions à ses disciples après être retourné au ciel. Par exemple, vers 96 de notre ère, il a demandé à l’apôtre Jean de donner des encouragements et des conseils aux chrétiens oints (Col. 1:18 ; Rév. 1:1). w19.05 3 § 4-5.

Il est très difficile aujourd’hui de gagner sa vie. Un grand nombre de frères et sœurs travaillent de longues heures simplement pour combler les besoins essentiels de leur famille. Beaucoup d’autres passent plusieurs heures chaque jour dans les transports pour se rendre à leur travail et en revenir. D’autres encore ont un travail physique difficile. À la fin de la journée, ces frères et sœurs courageux sont épuisés ! Étudier est peut-être la dernière chose qu’ils ont envie de faire. Mais c’est un fait : nous devons trouver le temps d’étudier, et même d’étudier en profondeur, la Bible et nos publications. Nos relations avec Jéhovah et notre avenir éternel en dépendent ! (1 Tim. 4:15, 16). Certains se lèvent tôt chaque jour pour étudier au calme et à un moment où ils ont l’esprit reposé. D’autres se réservent quelques minutes de tranquillité à la fin de la journée pour absorber de la nourriture spirituelle et la méditer. w19.05 26 § 1-2.

Ces changements ne se font pas du jour au lendemain, et ils ne sont pas automatiques. Nous devrons peut-être faire « tous les efforts possibles » pendant de nombreuses années (2 Pierre 1:5). Il nous faut faire de notre mieux pour changer ce que nous sommes intérieurement. Premièrement, il est nécessaire de prier. Comme le psalmiste, nous devons demander à Jéhovah : « Crée en moi un cœur pur, ô Dieu, et mets en moi un esprit nouveau, ferme » (Ps. 51:10). Nous devons donc commencer par reconnaître que c’est important de changer notre façon de penser dominante. Deuxièmement, il faut méditer. Chaque jour, nous ‘plongeons nos regards’ dans la Bible en la lisant attentivement. Mais nous devons aussi prendre le temps de méditer sur ce que nous lisons, d’y réfléchir profondément, pour pouvoir repérer en nous les pensées et les sentiments que nous devons changer (Ps. 119:59 ; Héb. 4:12 ; Jacq. 1:25). Demandons-​nous si nous nous laissons influencer d’une façon ou d’une autre par les philosophies de ce monde. Reconnaissons honnêtement nos faiblesses, puis faisons tout pour nous en débarrasser. w19.06 8 § 1 ; 10 § 10 ; 12 § 11-12.

Si tu as pris une décision, réserve-​toi un moment pour faire ce que tu as prévu, puis veille à respecter ton programme. N’attends pas que la situation soit idéale pour t’y mettre ; elle ne le sera sans doute jamais (Eccl. 11:4). Ne laisse pas des choses moins importantes te prendre le temps et l’énergie dont tu as besoin pour les choses les plus importantes (Phil. 1:10). Choisis si possible un moment où tu as peu de chances d’être interrompu. Pour ne pas être dérangé, pourquoi ne pas faire savoir aux autres que tu as besoin de te concentrer ? Tu pourrais aussi éteindre ton téléphone et lire tes e-mails, ou aller sur les réseaux sociaux, à un autre moment. Les résultats que tu cherches à obtenir sont comme la destination d’un voyage. Si tu veux vraiment atteindre ta destination, tu dois continuer d’avancer, même si une route est barrée et qu’il te faut changer d’itinéraire. Pareillement, si tu te concentres sur ce que tu ‘récolteras’, tu ne renonceras pas facilement face à des obstacles (Gal. 6:9). w19.11 30 § 17-18.

Qu’est-​ce qui doit motiver ta décision de te faire baptiser ? Grâce à ton étude attentive de la Bible, tu en as appris beaucoup sur Jéhovah, en particulier sur sa personnalité et sur ses manières de penser et d’agir. Ce que tu as découvert sur lui t’a sans aucun doute beaucoup touché et t’a amené à l’aimer profondément. C’est précisément ton amour pour Jéhovah qui doit avant tout motiver ta décision de te faire baptiser. Si tu décides de te faire baptiser, c’est aussi parce que tu crois dans les vérités bibliques qu’on t’a enseignées. Pense à ce que Jésus a dit quand il a donné l’ordre de faire des disciples (Mat. 28:19, 20). Il a expliqué que ceux qui se font baptiser doivent le faire « au nom du Père, du Fils et de l’esprit saint ». Qu’est-​ce que cela signifie ? Tu dois croire de tout ton cœur dans les vérités bibliques sur Jéhovah, Jésus et l’esprit saint. Ces vérités sont très puissantes et peuvent profondément toucher ton cœur. w20.03 9 § 8-9.

Si Jéhovah a envoyé des anges vers Loth, ce n’est pas seulement pour l’avertir, mais aussi pour l’aider à échapper à la destruction de Sodome (Gen. 19:12-14, 17). Pareillement, il nous faudra peut-être avertir notre frère si nous voyons qu’il risque de s’attirer des ennuis. Même s’il n’applique pas tout de suite les conseils bibliques qu’il reçoit, montrons-​nous patients. Faisons comme les deux anges. Plutôt que de renoncer et de nous éloigner de notre frère, cherchons des moyens pratiques de l’aider (1 Jean 3:18). Nous devrons peut-être lui proposer de le prendre en quelque sorte par la main et l’aider à appliquer les bons conseils qu’il a reçus. Jéhovah aurait pu se concentrer sur les imperfections de Loth. Mais au lieu de cela, il a poussé l’apôtre Pierre à écrire que c’était un homme juste (Ps. 130:3). Pouvons-​nous imiter la façon dont Jéhovah voyait Loth ? Si nous nous concentrons sur les qualités de nos frères et sœurs, nous serons plus patients avec eux. De leur côté, ils accepteront plus facilement l’aide que nous leur offrons. w19.06 21 § 6-7.

Si là où tu vis, le gouvernement a interdit notre culte, tu te demandes peut-être si tu devrais aller vivre dans un pays où tu pourras servir Jéhovah librement. C’est une décision personnelle et personne ne peut la prendre à ta place. Certains s’inspireront peut-être de ce que les chrétiens du I^er siècle ont fait quand ils ont été persécutés. Les disciples de Jérusalem sont allés s’installer en Judée, en Samarie et même en Phénicie, à Chypre et à Antioche (Mat. 10:23 ; Actes 8:1 ; 11:19). Par contre, alors que les chrétiens subissaient de nouveau des persécutions, l’apôtre Paul a décidé de ne pas quitter les territoires où il y avait de l’opposition (Actes 14:19-23). Que nous enseignent ces récits ? Chaque chef de famille doit décider si sa famille et lui iront vivre dans un autre pays ou pas. Avant de prendre une décision, il devrait réfléchir dans la prière à la situation de sa famille ainsi qu’aux conséquences positives et négatives que ce changement pourrait avoir sur elle. Nous n’avons pas à juger les décisions des autres. w19.07 10 § 8-9.

Jésus nous a dit d’‘aller vers les gens de toutes les nations et de faire des disciples parmi eux’ (Mat. 28:19). En plus d’enseigner à un étudiant de la Bible ce que Jésus a commandé à ses disciples, nous devons l’aider à comprendre comment appliquer ces commandements dans sa vie. Ensuite, nous devons patiemment le soutenir dans ses efforts pour mettre en pratique les principes bibliques. Certains réussissent à changer leur façon de penser et leurs habitudes en seulement quelques mois. D’autres ont besoin de plus de temps. Au Pérou, un missionnaire a obtenu de bons résultats en se montrant patient avec un étudiant. Il a raconté : « Raúl avait déjà étudié deux livres avec moi, mais il n’était toujours pas arrivé à surmonter certaines difficultés. Il avait de graves problèmes de couple, il disait des gros mots et ses enfants avaient du mal à le respecter. Comme il venait régulièrement aux réunions, j’ai continué de lui rendre visite pour l’aider, lui et sa famille. Plus de trois ans après notre première rencontre, il a rempli les conditions pour se faire baptiser. » w19.07 15 § 3 ; 19 § 15-17.

Quand il a écrit aux Philippiens, Paul fournissait de vigoureux efforts pour rester actif au service de Jéhovah. Il était en résidence surveillée à Rome, et sa liberté de prêcher était fortement limitée. Pourtant, il restait actif en prêchant à ceux qui venaient lui rendre visite et en écrivant des lettres à des assemblées éloignées. Il savait que, comme le Christ, il devait fournir beaucoup d’efforts jusqu’à la fin. C’est pour cela qu’il a comparé le mode de vie chrétien à une course (1 Cor. 9:24-27). Dans une course, les coureurs restent concentrés sur la ligne d’arrivée et font attention à ne pas se laisser distraire. Par exemple, quand des coureurs traversent une ville, il y a sur leur parcours des commerces et d’autres sources de distraction. Peut-​on imaginer un coureur s’arrêter pour regarder les marchandises exposées dans la vitrine des magasins ? Il n’a pas intérêt à le faire s’il veut gagner la course ! Pareillement, dans la course pour la vie, nous ne devons pas nous laisser distraire. Si nous restons concentrés sur notre but en faisant, comme Paul, de vigoureux efforts, nous gagnerons le prix ! w19.08 3 § 4 ; 4 § 7.

Quand nous commençons à appliquer les normes de Dieu dans notre vie, les membres de notre famille ont parfois du mal à s’adapter à nos nouvelles croyances et à notre nouveau mode de vie. Souvent, la première chose qu’ils remarquent, c’est que nous ne célébrons plus les fêtes religieuses avec eux ou que nous ne sommes plus engagés dans des activités politiques. Au début, certains d’entre eux sont même fâchés contre nous (Mat. 10:35, 36). Mais nous ne devons pas penser qu’ils ne changeront jamais. Si nous n’essayions plus de les aider à comprendre nos croyances, ce serait comme si nous jugions qu’ils ne sont pas dignes d’obtenir la vie éternelle. Jéhovah ne nous a pas demandé de juger les humains. C’est à Jésus qu’il a confié cette responsabilité (Jean 5:22). Si nous sommes patients, les membres de notre famille accepteront peut-être un jour d’écouter notre message. Nous devons être fermes, mais aussi avoir du tact, même si la situation est difficile (1 Cor. 4:12b). Les membres de notre famille auront peut-être besoin de temps pour comprendre à quel point c’est important pour nous de servir Jéhovah. w19.08 17 § 10, 13 ; 18 § 14.

« Chaque fois que je repense à l’épreuve que j’ai traversée, je me dis que je ne suis pas arrivé à l’affronter par mes propres forces. » Beaucoup ont ce sentiment. Est-​ce, toi aussi, ce que tu ressens ? Tu as peut-être dû te battre contre une maladie grave ou surmonter le chagrin causé par la mort d’un être aimé. En y repensant, tu te dis que, si tu as été capable d’endurer jour après jour, c’est uniquement parce que l’esprit saint de Jéhovah t’a donné la « puissance qui dépasse la normale » (2 Cor. 4:7-9). L’esprit saint nous aide aussi à résister à l’influence du monde méchant dans lequel nous vivons (1 Jean 5:19). Il nous permet de lutter contre « les forces spirituelles méchantes » (Éph. 6:12). Et il nous donne la force d’assumer nos responsabilités malgré nos épreuves. L’apôtre Paul savait que, si malgré ses difficultés, il était capable de continuer à servir Dieu et à prêcher, c’était parce qu’il comptait sur la « puissance du Christ » (2 Cor. 12:9). w19.11 8 § 1-3.

La Bible est le seul livre qui explique avec exactitude ce que Jésus a fait pour toi. Apprends à aimer Jésus. Si tu l’aimes, ton amour pour Jéhovah grandira. Pourquoi disons-​nous cela ? Parce que Jésus a parfaitement imité les qualités de son Père. Par conséquent, plus tu le connaîtras, plus tu connaîtras et aimeras Jéhovah. Pense à la compassion qu’il a manifestée à ceux qui étaient méprisés, comme les pauvres, les malades et ceux qui étaient vulnérables. Pense aussi aux conseils pratiques qu’il te donne et à la façon dont ta vie s’améliore quand tu les appliques (Mat. 5:1-11 ; 7:24-27). Ton amour pour Jésus augmentera très certainement si tu médites sur le sacrifice qu’il a fait pour que nos péchés soient pardonnés (Mat. 20:28). Comprendre que Jésus a accepté de mourir pour toi peut t’inciter à te repentir de tes péchés et à rechercher le pardon de Jéhovah (Actes 3:19, 20 ; 1 Jean 1:9). Et plus tu aimeras Jésus et Jéhovah, plus tu te sentiras attiré par ceux qui les aiment aussi. w20.03 5-6 § 10-12.

Un chrétien pourrait penser qu’il est le plus compétent pour exercer une certaine responsabilité. Et une chrétienne pourrait se dire : « Mon mari assumerait cette responsabilité bien mieux qu’un tel ! » Cependant, si nous sommes vraiment humbles, nous n’aurons pas ce genre de raisonnements marqués par l’orgueil. Nous pouvons apprendre beaucoup de la façon dont Moïse a réagi quand d’autres ont reçu des responsabilités. Il avait reçu la mission de guider la nation d’Israël, et il accordait de la valeur à cette mission. Mais quand Jéhovah a permis à certains d’accomplir une tâche qu’il lui avait confiée à lui jusque-​là, comment a-​t-​il réagi ? Il n’a pas été jaloux (Nomb. 11:24-29). Et pour ce qui est de juger le peuple, il a humblement laissé des hommes capables l’aider dans ce domaine (Ex. 18:13-24). Cela permettrait de mieux combler les besoins des Israélites. Ainsi, Moïse a montré qu’il faisait passer le bien-être des autres avant la position qu’il occupait. Quel bel exemple pour nous ! Rappelons-​nous que, si nous voulons être vraiment utiles à Jéhovah, notre humilité doit être plus grande que nos capacités. w19.09 5-6 § 13-14.

Nous ne savons pas quelles raisons les nations donneront pour justifier leur attaque contre Babylone la Grande. Elles diront peut-être que les religions du monde sont un obstacle à la paix et qu’elles se mêlent sans cesse de politique. Ou alors elles diront que ces religions ont accumulé trop de richesses (Rév. 18:3, 7). Il semble raisonnable de penser que cette attaque ne provoquera pas la mort de tous les membres de ces fausses religions. Apparemment, les nations se débarrasseront plutôt des organisations religieuses. Une fois que ces organisations auront disparu, leurs anciens membres se rendront compte que leurs chefs religieux n’auront pas répondu à leurs attentes. Et ils prétendront sans doute qu’ils n’ont jamais rien eu à voir avec ces religions. La destruction de Babylone la Grande durera relativement peu de temps (Rév. 18:10, 21). Jéhovah a promis d’‘écourter les jours’ que durera la tribulation pour que « ceux qu’il a choisis » et la vraie religion puissent survivre (Marc 13:19, 20). w19.10 15 § 4-5.

Si tu es une mère, tu as peut-être été élevée par des parents qui se mettaient facilement en colère et qui te parlaient durement. Tu as donc peut-être grandi en pensant que c’est normal de s’y prendre comme cela avec les enfants. Et même maintenant que tu connais les normes de Jéhovah, tu trouves peut-être difficile de rester calme et patiente avec tes enfants, particulièrement quand ils se conduisent mal et que tu es fatiguée (Éph. 4:31). Dans ces moments-​là, tu as plus que jamais besoin de rechercher l’aide de Jéhovah en le priant (Ps. 37:5). Certaines mères rencontrent une autre difficulté : elles ont du mal à exprimer leur amour à leurs enfants. Dans certaines familles, les parents n’ont pas de relations affectueuses avec leurs enfants. Si tu as été élevée dans ce genre de famille, tu n’es pas obligée de faire la même erreur que tes parents. Une mère qui se soumet à la volonté de Jéhovah devra peut-être apprendre à exprimer son amour à ses enfants. Ce sera peut-être difficile pour elle d’y arriver. Mais c’est possible ! Et cela lui procurera des bienfaits, à elle et à sa famille. w19.09 18-19 § 19-20.

Un adorateur de Jéhovah qui consacrerait trop de temps et d’efforts à essayer de devenir plus riche chercherait, en quelque sorte, à servir deux maîtres. Il ne manifesterait pas à Jéhovah un attachement sans partage. Vers la fin du 1^er siècle, des membres de l’assemblée de Laodicée se vantaient en disant : « Je suis riche, j’ai acquis des richesses, je n’ai besoin de rien. » Mais pour Jéhovah et Jésus, ils étaient ‘misérables et pitoyables, pauvres, aveugles et nus’. Jésus les a conseillés, non parce qu’ils étaient riches, mais parce qu’ils aimaient l’argent et que cela mettait en danger leur relation avec Jéhovah (Rév. 3:14-17). Si nous remarquons que le désir de devenir plus riche grandit dans notre cœur, agissons rapidement pour corriger notre façon de penser (1 Tim. 6:7, 8). Si nous ne le faisons pas, notre cœur sera partagé, et Jéhovah n’acceptera pas notre culte. En effet, il « exige un attachement sans partage » (Deut. 4:24). w19.10 27 § 5-6.

Le mot grec rendu par « poussés » signifie littéralement « portés ». Luc, le rédacteur des Actes, a utilisé une forme du même mot grec pour parler d’un bateau qui, sous l’effet du vent, a été ‘emporté à la dérive’ (Actes 27:15). Ainsi, lorsque l’apôtre Pierre a écrit que les rédacteurs de la Bible avaient été « poussés » ou « portés » par l’esprit saint, il a utilisé ce qu’un bibliste qualifie de « métaphore captivante s’inspirant de la navigation ». En effet, Pierre disait que, tout comme un bateau est poussé par le vent durant son voyage, les prophètes et les autres hommes qui ont rédigé la Bible avaient été « poussés » par l’esprit saint durant leur travail de rédaction. Le bibliste que nous venons de citer a ajouté : « Les prophètes ont, pour ainsi dire, hissé leurs voiles. » Jéhovah a fait sa part : il a fourni « le vent », c’est-à-dire l’esprit saint. Et les rédacteurs de la Bible ont eux aussi fait leur part : ils ont suivi la direction de l’esprit saint. Aujourd’hui, comme un vent favorable sur une mer agitée, l’esprit saint nous permet d’avancer malgré les tempêtes de la vie jusqu’à ce que nous arrivions à bon port, dans le monde nouveau promis par Dieu. w19.11 9 § 7-9.

Il peut nous arriver de nous sentir découragés. Mais nous ne devons pas penser tout le temps à nos problèmes. Sinon, l’espoir merveilleux que Jéhovah nous donne risque de devenir moins réel à nos yeux (Rév. 21:3, 4). Le découragement pourrait alors nous faire perdre nos forces et nous amener à renoncer. Prenons l’exemple d’une sœur des États-Unis. Elle garde une foi forte même si son mari est gravement malade. Elle a écrit : « Parfois, notre situation est stressante et décourageante, mais notre espoir est solide. Je suis tellement impressionnée par tout ce que Jéhovah nous donne pour fortifier notre foi et nous redonner du courage ! Nous avons vraiment besoin de ces conseils et de ces encouragements. Cela nous aide à avancer et à endurer. » Ce qu’a dit cette sœur nous apprend qu’il est possible de surmonter notre découragement ! Comment ? En nous rappelant que Satan utilise nos difficultés pour nous affaiblir, en étant sûrs que Jéhovah nous consolera et en appréciant la nourriture spirituelle qu’il fournit. w19.11 16 § 9-10.

Les anciens en particulier doivent appliquer ce principe. Un ancien comprend qu’il ne doit pas révéler les « propos confidentiels » des membres de son assemblée. S’il le faisait, il perdrait leur confiance et salirait sa réputation. Les frères à qui on a confié des responsabilités dans l’assemblée ne peuvent pas avoir un « langage double », ou « trompeur » (1 Tim. 3:8 ; note). Ils ne peuvent pas se montrer hypocrites ou avoir tendance à bavarder. Par amour pour sa femme, un ancien ne lui fera pas porter le poids d’une information qu’elle n’a pas besoin de connaître. De son côté, une femme peut aider son mari à garder une bonne réputation en ne l’incitant pas à parler de choses confidentielles. De cette façon, non seulement elle soutiendra son mari, mais en plus elle honorera ceux qui se sont confiés à lui. Plus important encore, elle réjouira Jéhovah parce qu’elle contribuera à la paix et à l’unité de l’assemblée (Rom. 14:19). w20.03 22 § 13-14.

En 1512 avant notre ère, quand le tabernacle a été dressé au pied du mont Sinaï, Moïse a présidé une cérémonie durant laquelle Aaron et ses fils ont été établis prêtres (Ex. 40:17 ; Lév. 9:1-5). Comment Jéhovah a-​t-​il montré qu’il approuvait cette nouvelle prêtrise ? Alors qu’Aaron et Moïse bénissaient le peuple, Jéhovah a fait descendre du ciel un feu qui a complètement consumé le sacrifice sur l’autel (Lév. 9:23, 24). Dans quel objectif a-​t-​il provoqué ce spectacle impressionnant ? Il voulait montrer par là qu’il soutenait pleinement la prêtrise aaronique. Et les Israélites ont clairement vu qu’elle avait son approbation. Ils avaient donc toutes les raisons de la soutenir eux aussi. Est-​ce important pour nous de savoir cela ? Oui ! La prêtrise en Israël n’était qu’une « ombre » d’une prêtrise bien meilleure : 144 000 humains seront prêtres et rois aux côtés de Christ au ciel (Héb. 4:14 ; 8:3-5 ; 10:1). Il n’y a pas de doute, Jéhovah guide et bénit abondamment son organisation. w19.11 23 § 13 ; 24 § 14, 16.

À Corinthe, l’apôtre Paul est resté chez Aquilas et Priscille, qui eux aussi étaient fabricants de tentes, et ‘a travaillé avec eux’. Même si la Bible dit que Paul travaillait nuit et jour, cela ne signifie pas qu’il travaillait tout le temps. Parfois, il s’arrêtait, comme par exemple le jour du sabbat. Et vu que les Juifs ne travaillaient pas non plus ce jour-​là, il en profitait pour leur prêcher (Actes 13:14-16, 42-44 ; 16:13 ; 18:1-4). Bien qu’il ait dû travailler pour gagner sa vie, il a toujours veillé à accomplir la « sainte œuvre de la bonne nouvelle de Dieu » (Rom. 15:16 ; 2 Cor. 11:23). Et il encourageait les autres à faire la même chose. C’est ainsi qu’Aquilas et Priscille ont été ses « collaborateurs en Christ Jésus » (Rom. 12:11 ; 16:3). Paul a aussi encouragé les Corinthiens à avoir « toujours beaucoup à faire dans l’œuvre du Seigneur » (1 Cor. 15:58 ; 2 Cor. 9:8). Par son esprit, Jéhovah l’a même poussé à écrire : « Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus » (2 Thess. 3:10). w19.12 5 § 12-13.

Jéhovah a créé le premier couple avec le désir d’avoir des enfants. Mais qui devrait décider si un couple aura des enfants et quand il en aura ? Dans certaines cultures, on s’attend à ce que les jeunes mariés aient des enfants le plus tôt possible. Parfois, ce sont même leurs familles ou leurs amis qui insistent pour qu’ils en aient. Jethro, un frère d’Asie, confie : « Certains frères et sœurs de mon assemblée qui ont des enfants poussent les couples sans enfant à en avoir. » Jeffrey, un autre frère qui vit en Asie, explique : « Certains disent aux couples sans enfant qu’ils n’auront personne pour prendre soin d’eux quand ils seront âgés. » Mais un couple devrait choisir lui-​même s’il aura des enfants ou pas. C’est à lui de décider ; c’est sa responsabilité (Gal. 6:5, note). Il est normal que, lorsque deux personnes se marient, leurs proches souhaitent qu’elles soient heureuses. Toutefois, ils doivent se rappeler que c’est au jeune couple de décider s’il aura des enfants (1 Thess. 4:11). w19.12 22 § 1-3.

Trouves-​tu difficile de considérer Dieu comme ton Père ? Certains se sentent peut-être petits et insignifiants en comparaison de Jéhovah. Ils ont du mal à croire que le Dieu Tout-Puissant se soucie d’eux personnellement. Pourtant, notre Père aimant ne veut pas que nous pensions cela. Il nous a donné la vie et il veut que nous soyons proches de lui. Après avoir énoncé ces vérités, l’apôtre Paul a expliqué aux Athéniens qui l’écoutaient que Jéhovah n’est « pas loin de chacun de nous » (Actes 17:24-29). Dieu veut que nous nous adressions à lui comme un enfant parle tout naturellement à un parent aimant et attentionné. Mais certains ont peut-être du mal à considérer Jéhovah comme leur Père parce que leur père humain leur a témoigné peu ou pas d’amour et d’affection. Une sœur raconte : « Mon père était très violent en paroles. Quand j’ai commencé à étudier la Bible, j’avais du mal à me sentir proche d’un Père céleste. » Éprouves-​tu le même genre de sentiments ? Si oui, sois sûr que tu peux toi aussi réussir à voir en Jéhovah le meilleur Père qui soit. w20.02 3 § 4-5.

Jésus a enseigné que Jéhovah accorde de la valeur à ce que nous pouvons faire pour lui, même si nous avons le sentiment d’être très limités à cause de notre âge (Ps. 92:12-15 ; Luc 21:2-4). Alors concentre-​toi sur ce que tu peux faire. Par exemple, tu peux parler de Jéhovah, prier pour tes frères et les encourager à rester fidèles. Jéhovah te considère comme son ‘collaborateur’, non en raison de ce que tu accomplis, mais en raison de ton désir de continuer à lui obéir (1 Cor. 3:5-9). Comme nous sommes heureux d’adorer Jéhovah, un Dieu pour qui ses serviteurs sont vraiment précieux ! Il nous a créés pour que nous fassions sa volonté, et le vrai culte donne un sens réel à notre vie (Rév. 4:11). Le monde considère peut-être que nous n’avons pas d’importance, mais Jéhovah n’a pas honte de nous (Héb. 11:16, 38). Si nous nous sentons découragés à cause de la maladie, de difficultés financières ou de la vieillesse, rappelons-​nous que rien ne peut nous séparer de l’amour que notre Père céleste a pour nous (Rom. 8:38, 39). w20.01 18 § 16 ; 19 § 18-19.

Nous pouvons lutter contre l’envie en cultivant l’humilité et le contentement. Si notre cœur est rempli de ces qualités, l’envie n’aura pas la place d’y grandir. L’humilité nous aidera à ne pas avoir une opinion trop haute de nous-​mêmes. Une personne humble n’estime pas qu’elle mérite d’être mieux traitée que les autres (Gal. 6:3, 4). Et celui qui cultive le contentement est satisfait de ce qu’il a et ne se compare pas aux autres (1 Tim. 6:7, 8). Quand une personne qui possède ces deux qualités voit qu’il arrive quelque chose de bien à quelqu’un, elle est contente pour lui. Pour ne pas être envieux et pour cultiver l’humilité et le contentement, nous avons besoin de l’aide de l’esprit saint de Dieu (Gal. 5:16 ; Phil. 2:3, 4). L’esprit de Jéhovah peut nous aider à analyser nos pensées les plus intimes et nos mobiles. Avec l’aide de Dieu, nous parviendrons à remplacer des pensées et des sentiments négatifs par des pensées et des sentiments positifs (Ps. 26:2). w20.02 15 § 8-9.

L’offrande de soi est un vœu et Jéhovah s’attend à ce que tu le respectes. Alors, reste proche des frères et sœurs de ton assemblée. Ils sont ta famille spirituelle. Assister régulièrement aux réunions te permettra de renforcer tes liens avec eux. Lis également la Parole de Dieu tous les jours et médite-​la. C’est en prenant le temps de réfléchir attentivement aux idées qu’elle contient que ton cœur sera touché (Ps. 1:1, 2). De plus, ‘prie sans cesse’ (Mat. 26:41). Prier Jéhovah de tout ton cœur te rapprochera de lui. Enfin, ‘continue à chercher d’abord le Royaume’ en faisant de la prédication une de tes priorités (Mat. 6:33). Si tu prêches régulièrement, tu garderas une foi forte. Toutes les épreuves que tu peux subir dans ce vieux monde sont « momentanées et légères » (2 Cor. 4:17). À l’inverse, celui qui se voue à Jéhovah et se fait baptiser connaîtra une vie satisfaisante dès maintenant et la « vraie vie » dans l’avenir. Les difficultés et les sacrifices que le mode de vie chrétien entraîne en valent-​ils la peine ? Absolument ! (1 Tim. 6:19). w20.03 13 § 19-21.

Si ton étudiant de la Bible ne fait pas de progrès réguliers, il faudra que tu te demandes s’il vaut mieux mettre fin au cours ou pas. Lorsque tu analyseras la situation, demande-​toi : « Est-​ce que mon étudiant progresse de manière raisonnable, compte tenu de sa situation ? Est-​ce qu’il commence à “pratiquer”, c’est-à-dire à mettre en application, les choses qu’il apprend ? » (Mat. 28:20). C’est triste à dire, mais certains étudiants sont comme les Israélites de l’époque d’Ézéchiel. À leur sujet, Jéhovah a dit à son prophète : « Tu es pour eux comme une chanson d’amour, chantée d’une belle voix et accompagnée avec talent sur un instrument à cordes. Ils écouteront tes paroles, mais personne n’en tiendra compte » (Ézéch. 33:32). Il peut être difficile de dire à quelqu’un que nous allons arrêter de lui enseigner la Bible. Mais « le temps se fait court ». Plutôt que de consacrer du temps à un étudiant qui ne fait pas de progrès, recherchons les personnes qui manifestent « l’état d’esprit qu’il faut pour avoir la vie éternelle » (Actes 13:48). w20.01 6 § 17 ; 7 § 20.

La Bible dit qu’un jour, les humains qui obéissent à Dieu vivront éternellement sur la terre (2 Cor. 4:3, 4). La plupart des religions de la chrétienté enseignent que tous les bons vont au ciel après leur mort. De son côté, le petit groupe d’Étudiants de la Bible qui publiait La Tour de Garde à la fin des années 1800 avait compris que Dieu transformerait la terre en paradis et que des millions d’humains qui lui obéiraient vivraient sur la terre, et non au ciel. Cependant, ils ont eu besoin de temps pour discerner clairement qui seraient ces humains obéissants. Évidemment, les Étudiants de la Bible avaient aussi compris que certains humains seraient « achetés de la terre » pour régner avec Jésus au ciel (Rév. 14:3). Ce groupe serait composé de 144 000 chrétiens zélés qui auraient servi Dieu fidèlement sur la terre. w19.09 27 § 4-5.