L’éducation divine porte de bons fruits

“ La sagesse d’en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée (patiente, d’après Moffatt, angl.), conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits. ” — Jacq. 3:17.

1. Quelle est la place de Jéhovah en qualité d’éducateur, et pourquoi ?

JÉHOVAH Dieu occupe la première place dans le domaine d’une éducation à la page. Cela ne signifie pas que son enseignement inspiré se soit modifié pour évoluer avec les temps, car il compléta le livre-clef de son cours d’instruction il y a plus de dix-huit siècles. Son enseignement n’a pas rejoint les temps modernes, mais c’est plutôt les temps qui atteignent justement aujourd’hui le point sur lequel a toujours été concentrée sa sagesse prophétique. La sagesse divine consignée il y a si longtemps dans les pages de la Bible, est pleinement comprise par les serviteurs de Jéhovah aujourd’hui seulement, parce que les prophéties étaient concentrées sur les temps troublés des derniers jours. Et maintenant que les hommes ont atteint cette période, ils établissent un rapport entre la réalisation des prophéties qu’ils voient et les prophéties elles-​mêmes, et la compréhension jaillit dans leur esprit éclairé. “ Car l’Éternel donne la sagesse ; de sa bouche sortent la connaissance et l’intelligence (la compréhension, Vers. Stand. Amér.) ; il tient en réserve le salut pour les hommes droits, un bouclier pour ceux qui marchent dans l’intégrité. ” “ Elles furent écrites pour notre avertissement, [à nous] qu’a atteints la fin des siècles. ” (Prov. 2:6, 7 ; I Cor. 10:11 ; Rom.15:4, Lausanne) Ainsi finalement, les hommes ont maintenant atteint le moment où une éducation à la page donnée par Jéhovah s’épanouit pour la compréhension de l’humanité.

2. Tous attachent-​ils de l’importance à l’éducation à laquelle Jéhovah pourvoit ? Qu’est-​ce qui le montre ?

² Mais les hommes n’attachent pas tous de l’importance à l’éducation à laquelle Jéhovah pourvoit. Ils la considèrent comme démodée et se tournent vers la sagesse de ce monde moderne. Avec fierté, ils se réfèrent aux progrès de la connaissance scientifique dans le domaine de la chimie, de la physique et de la médecine. Ils regardent avec attention dans leurs télescopes et dans leurs microscopes, étudient la structure de la terre, lisent l’histoire que racontent les roches et émettent un flot de théories. Les études sur les relations humaines parcourent toute l’échelle, depuis le cercle de famille jusque dans les relations internationales. Ils ont perfectionné leur culture musicale, littéraire et artistique. En outre, leurs religions ont évolué avec les temps, se sont enrichies matériellement, ont embrassé des problèmes sociaux, pénétré dans le domaine de la politique et se sont allongées ou rétrécies pour être à même de s’adapter aux soi-disant progrès scientifiques de l’éducation. Et pour enseigner toute cette sagesse humaine, ils ont mis sur pied des systèmes scolaires compliqués, qui se saisissent de l’esprit de l’individu dès son enfance, et l’endoctrinent jusqu’à ce qu’il soit adulte. Le monde considère un tel programme d’éducation comme vital, et le met en avant tout en repoussant l’enseignement démodé de la Bible.

3. Quels fruits ont été produits par le programme d’éducation de ce monde ?

³ Le programme d’éducation de ce monde a-​t-​il porté de bons fruits ? A-​t-​il apporté la paix, le bonheur, la santé et la vie auxquels aspire l’humanité ? A-​t-​il effacé, du cœur et de l’esprit de l’homme, la convoitise et l’égoïsme, les barrières raciales et les préjugés religieux ? N’est-​ce pas la guerre plutôt que la paix qui a eu la priorité dans l’application de la connaissance scientifique de l’homme ? Beaucoup de personnes ne mesurent-​elles pas le degré de bonheur à la somme d’argent que l’on possède ? La santé n’a-​t-​elle pas été sacrifiée sur l’autel de la soi-disant civilisation et à son mode de vie anti-naturel ? La vie n’est-​elle pas devenue artificielle, pleine de vanités d’ordre social et autres ? La science médicale de l’homme l’a-​t-​elle délivré des mauvais effets de la maladie, des mauvaises habitudes et des pratiques immorales ? Les souffrances de l’humanité se sont accrues avec son éducation. La connaissance a hâté la destruction de l’homme. La sagesse de ce monde n’est pas éveillée à la signification des temps actuels, et son programme d’éducation n’est pas à la page dans ces derniers jours. Même ses systèmes religieux ont manqué de nourrir le peuple par l’éducation divine dont il a faim et soif : “ Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, l’Éternel, où j’enverrai la famine dans le pays, non pas la disette du pain et la soif de l’eau, mais la faim et la soif d’entendre les paroles de l’Éternel. Ils seront alors errants d’une mer à l’autre, du septentrion à l’orient, ils iront çà et là pour chercher la parole de l’Éternel, et ils ne la trouveront pas. ” — Amos 8:11, 12.

4. Pourquoi ne peut-​on pas trouver la nourriture spirituelle dans les programmes d’éducation de la chrétienté ?

⁴ Qu’ils parcourent le domaine religieux de la chrétienté dans tous les sens, les chercheurs ne trouveront pas la nourriture spirituelle dans ses programmes d’éducation religieuse ou laïque. Pourquoi ? Parce que les systèmes de ce monde ont dilué ou abandonné le contenu du principal livre d’enseignement de Jéhovah Dieu, la Bible. Le prétendu peuple de Dieu actuel a fauté de la même façon que les Israélites des temps anciens. “ Car mon peuple a fait deux maux : ils m’ont abandonné, moi, la source des eaux vives, pour se creuser des citernes, des citernes crevassées qui ne retiennent pas l’eau. ” (Jér. 2:13, Darby) Le clergé a permis aux théories humaines de l’évolution et aux doutes de la science, de fêler et de percer leurs citernes et les ont également laissées se contaminer par les philosophies religieuses païennes. Leurs théories nouvelles ne retiendront pas l’eau, et leurs vieux enseignements sont rapidement percés par les vérités bibliques qu’ils ont oubliées. Leur sagesse ne dépasse aucune autre sagesse de ce vieux monde méchant, sagesse que la Parole de Jéhovah qualifie comme suit : “ Car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu. ” — I Cor. 3:19 ; 1:17-29 ; És. 29:14.

5. Quelle comparaison peut-​on faire, au point de vue zèle, entre les systèmes de la chrétienté et les témoins de Dieu ?

⁵ À cause de la disette spirituelle, les églises reconnues dépérissent et sont trop faibles pour empêcher les empiètements du matérialisme et de l’athéisme. Cette situation frappe les observateurs mondiaux qui remarquent également autre chose. Considérez le texte suivant publié dans le journal anglais l’Illustrated Leicester Chronicle du 10 septembre 1949 : “ Dans tout le pays les paroisses des églises et des chapelles ont décru de façon alarmante. Des milliers d’enfants sont élevés avec peu ou pas de fonds religieux. L’homme moyen manifeste peu d’intérêt à l’égard des anciennes croyances établies. Cependant, une assemblée religieuse qui eut lieu à Leicester au cours du week-end passé, a attiré 8500 adhérents à une croyance qui remplit ses membres d’une ferveur débordante. L’enthousiasme ardent des témoins de Jéhovah est quelque chose qui doit faire réfléchir — et profondément — le clergé et ses paroisses réduites. Pourquoi ce mouvement est-​il un aimant si puissant ? Pourquoi ses membres sont-​ils remplis d’une telle ardeur ? L’une des réponses est que les témoins de Jéhovah croient qu’il faut aller porter la religion au peuple. Ils croient qu’il faut prêcher de porte en porte. Ils sont pleinement conscients de la valeur de la publicité et entreprenants dans l’usage qu’ils en font. Ils crient leur religion du haut des toits. Quoi que certains fidèles puissent penser de leurs croyances ou de leurs méthodes, leur enthousiasme intense est, dans chaque diocèse, un défi aux évêques et au clergé ainsi qu’à chaque chapelle du pays. Ces derniers relèveront-​ils ce défi en balayant les idées démodées ? ”

6. Qu’est-​ce qui explique cette différence au point de vue zèle ?

⁶ Ce que ces candides observateurs ne comprennent pas, c’est le pourquoi du zèle des témoins de Jéhovah et l’apathie des fidèles des églises reconnues. Le clergé lui-​même remarque cette différence et l’évêque catholique Thomas J. MacDonnell de New-York, s’en plaignit : “ Le catholique moyen manque souvent de toute notion d’un apostolat laïque. Trop souvent, il se contente d’une appartenance passive. Il considère sa religion comme une affaire entre lui et Dieu et ne se préoccupe nullement de partager sa foi avec d’autres. La foi sans bonnes œuvres est morte. ” L’évêque cite alors les témoins de Jéhovah comme “ le dernier cri en matière de zèle dans la propagation de leur foi ”. (Times de New-York, 15 novembre 1948) Mais pourquoi cette différence ? Ce n’est pas que les témoins de Jéhovah, en tant qu’individus, soient différents des autres gens. La plupart d’entre eux étaient autrefois des membres apathiques et insouciants des églises reconnues. Le point décisif c’est qu’ils ont changé de régime spirituel, ou plus exactement, qu’ils ont cessé le jeûne spirituel auquel ils avaient été soumis dans les églises de la chrétienté. Ne recevant pas la nourriture spirituelle, ils n’avaient pas la force spirituelle pour accomplir des œuvres chrétiennes. Mais quand ils désertèrent les pâturages de la chrétienté, desséchés et nus, et commencèrent à se nourrir de la nourriture riche et nutritive de la Parole de Dieu, la Bible, ils se fortifièrent, furent remplis d’énergie et débordèrent de zèle. Et continuer à se nourrir, c’est renouveler ses forces pour continuer à déborder dans la prédication chrétienne, fervente et zélée.

LA NOURRITURE SPIRITUELLE RENDUE ACCESSIBLE

7. Comment beaucoup de personnes de bonne volonté ont-​elles cessé de jeûner au milieu de l’abondance ?

⁷ Grâce à la prédication de l’évangile par les témoins de Jéhovah, des milliers de personnes de bonne volonté découvrent d’abondantes provisions de nourriture spirituelle. Ils mettent fin à cette folie consistant à rester affamé au milieu de l’abondance. Ils font connaissance du programme d’éducation divine offert par Jéhovah Dieu, mais ils n’en font pas connaissance par l’intermédiaire des “ docteurs en théologie ” qui peuvent étaler un diplôme délivré par quelque séminaire théologique. La connaissance biblique ne s’acquiert pas non plus par une présence régulière dans un quelconque édifice surmonté d’un clocher. Leur éducation commence fréquemment à leur propre domicile, gratuitement, sans qu’ils payent un prix fixé ou mettent un don dans le plateau. “ Ho ! quiconque a soif, venez aux eaux, et vous qui n’avez pas d’argent, venez, achetez et mangez. ” “ Que celui qui veut prenne gratuitement de l’eau de la vie. ” — És. 55:1 ; Apoc. 22:17, Darby.

8. Aux méthodes d’enseignement de qui nous attachons-​nous aujourd’hui ? De quelle façon ?

⁸ Christ Jésus est intimement associé à Jéhovah Dieu dans cette œuvre d’enseignement, et quand il était sur terre, il enseigna lui-​même dans les maisons des gens. Suivant les traces de Jésus, ses premiers disciples “ ne cessaient, dans le lieu sacré et de maison en maison, d’enseigner et d’annoncer la bonne nouvelle : Jésus, le Christ ”. L’apôtre Paul enseignait le peuple “ de maison en maison ”. (Actes 5:42 ; 20:20, Lausanne) Aujourd’hui, les véritables chrétiens s’attachent aux méthodes établies par leur Exemple, Christ Jésus. Ils vont visiter les personnes chez elles, leur présentant le message de l’évangile. Quand dans les rues ils attirent l’attention sur des périodiques bibliques, et qu’un passant manifeste de l’intérêt, ils lui proposent de le visiter dans sa maison, pour conduire des études bibliques. — Prov. 1:20, 21 ; 8:1-3.

9. Quel est le moyen que beaucoup trouvent pratique pour acquérir une éducation à la page ?

⁹ Beaucoup de personnes de bonne volonté découvrent que le fait de consacrer une heure par semaine à une étude de la Bible avec de tels chrétiens, les témoins de Jéhovah, est un moyen pratique de recevoir l’éducation divine. Avec la Bible et les auxiliaires bibliques, on peut examiner soigneusement et discuter les enseignements fondamentaux de la Parole de Dieu. Cela ne veut pas dire des doctrines liées à des credos de religions reconnues, car le chercheur découvre bien vite que des enseignements tels que la trinité, le feu de l’enfer, l’âme immortelle et d’autres, ne sont pas scripturaux. Ce qu’il apprend en réalité, ce sont les vérités concernant le Royaume de Christ, les bénédictions qu’il apportera à une nouvelle terre, et les signes maintenant visibles prouvant que nous vivons dans les derniers jours. Il apprend aussi les preuves montrant que le Royaume de Christ est établi dans les cieux, qu’il est prêt à se manifester bientôt avec éclat, dans la bataille connue sous le nom d’Armaguédon, contre ce monde méchant, et aussi beaucoup d’autres enseignements d’importance vitale qui permettront au chercheur de survivre à ces temps troublés, et finalement de vivre dans le Monde Nouveau sans fin de Jéhovah Dieu. (Mat. 24:3-39 ; II Tim. 3:1-5) Voilà une éducation à la page en ces temps périlleux. Elle n’est pas à la traîne derrière le temps, comme celle de ce monde qui se moque et dit que ces choses, qui doivent arriver en accomplissement des prophéties de la Bible, sont encore loin, si toutefois elles arrivent un jour. — II Pi. 3:3, 4.

10. Par qui de telles études bibliques à domicile sont-​elles bénies ? Comment et pourquoi ?

¹⁰ Jéhovah Dieu bénit l’étude biblique à domicile, et Christ Jésus fait prospérer même une si petite assemblée. N’a-​t-​il pas fait cette promesse : “ Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux. ” ? (Mat. 18:20) Par conséquent, alors que le témoin zélé conduit l’étude à domicile d’une façon convenable, les vrais Instructeurs, Jéhovah Dieu et Christ Jésus, ouvrent les yeux de l’entendement à l’humble étudiant, et font que le dessein divin se dévoile au chercheur. (És. 30:20 ; 54:13 ; Éph. 1:18) Fidèlement, chaque semaine, le témoin ira dans cette maison pendant plusieurs mois et parfois pendant plus d’un an, donnant gratuitement son temps et son énergie en obéissant au commandement de Christ “ Pais mes brebis ” non grâce à un seul, mais à beaucoup, beaucoup de repas spirituels. — Jean 21:15-17.

11. Comment la personne instruite est-​elle en communion avec le conducteur de l’étude ?

¹¹ À mesure que le temps passe, l’étudiant qui fait des progrès devient de plus en plus capable de suivre la règle scripturale suivante : “ Que celui qui est instruit oralement dans la parole soit en communion avec celui qui l’instruit ainsi, en toutes bonnes choses. ” (Gal. 6:6, d’après Rotherham, angl.) Celui qui est instruit contribue à l’efficacité éducative de l’étude en redisant au conducteur les “ bonnes choses ” qu’il a apprises. Cela fixe les vérités nouvellement apprises dans l’esprit de l’étudiant, et lui donne de la confiance pour les exprimer en se servant de ses propres paroles. Il sera ainsi plus capable de parler à ses voisins au sujet de ce qu’il apprend.

12. Comment augmente-​t-​elle ses privilèges d’étude ? Avec quel profit ?

¹² Maintenant il est invité à assister à une étude biblique dans une maison voisine, avec un plus grand groupe de personnes. Cette étude de livre du groupe est conduite d’une façon analogue à celle tenue dans son propre foyer, mais, une assistance plus nombreuse et une plus grande variété des commentaires incitent son esprit à travailler et à se souvenir des choses qu’il a apprises auparavant. L’expérience prouve ce proverbe biblique : “ Le fer aiguise le fer, ainsi un homme s’aiguise par le comportement de son ami. ” (Prov. 27:17, Leeser, angl.) Aiguisé par ce contact avec d’autres témoins de Jéhovah, le nouvel intéressé est incité à se rendre à de plus grandes assemblées des témoins de Jéhovah, tenues dans la Salle du Royaume. Ne récoltera-​t-​il pas des bénédictions supplémentaires en suivant ce conseil : “ Veillons les uns sur les autres pour nous exciter à la charité (à l’amour, Lausanne) et aux bonnes œuvres, et n’abandonnons pas nos assemblées, comme quelques-uns ont coutume de le faire ; mais exhortons-​nous les uns les autres, et cela d’autant plus que vous voyez approcher le grand jour ” ? — Héb.10:24, 25, Vers, syn.

13, 14. Quel est pour elle le résultat de l’emploi de la méthode topique ? Cette méthode est-​elle scripturale ?

¹³ Dans la Salle du Royaume, un solide lien de compagnie chrétienne s’établit entre l’étudiant et d’autres membres de l’assemblée. Cette compagnie l’incite à l’amour et aux bonnes œuvres, et le fortifie contre la méchanceté qui croît à mesure qu’approche le jour où Dieu réglera son compte à ce monde satanique. Les conférences publiques faites dans la salle traitent de beaucoup de points qui lui ont été expliqués auparavant, mais les divers orateurs présentent ces points sous des angles différents, de sorte que sa compréhension s’éclaire et s’élargit. Bien sûr, les orateurs prennent des textes de diverses parties de la Bible pour les faire converger sur un seul sujet traité, et l’étudiant peut se souvenir que ses amis du monde, et même le prédicateur de l’église à laquelle il appartenait, se moquaient de cette méthode et disaient que les témoins “ sautaient çà et là à travers la Bible, comme des sauterelles, et qu’en faisant de tels bonds dans la Bible, on pouvait prouver n’importe quoi ”. Mais cette méthode d’étude topique est le moyen grâce auquel il a appris, par les témoins, plus de choses en un mois qu’il n’en a apprises auparavant par son organisation religieuse en vingt ans.

¹⁴ En outre, les écrivains inspirés des Écritures grecques n’ont-​ils pas rassemblé des textes dispersés dans toutes les parties des Écritures hébraïques ? Et Christ Jésus, ce Maître exemplaire, n’a-​t-​il pas fait, dans son fameux sermon public sur la montagne, vingt-et-une citations des Écritures hébraïques, tirées des livres de l’Exode, du Lévitique, des Nombres, du Deutéronome, de II Rois, des Psaumes, d’Ésaïe et de Jérémie ? Il n’essayait pourtant pas de prouver “ n’importe quoi ” en sautant çà et là par l’usage qu’il faisait des textes. Par cette méthode et à l’agréable surprise du peuple, “ il enseignait comme ayant autorité, et non comme leurs scribes ”, car il étayait son enseignement avec la Parole écrite de Dieu. — Mat. 7:29.

15. Quels privilèges d’étude et d’entraînement se présentent dans la Salle du Royaume ?

¹⁵ Au cours de l’étude du périodique La Tour de Garde dans la Salle du Royaume, l’étudiant reçoit la “ nourriture au temps convenable ” par l’intermédiaire de la Parole de Dieu qui éclaire le chemin menant à la vie. Il a lu La Tour de Garde chez lui, mais maintenant il voit combien de choses il n’a pas saisies. Et les réunions de service dans la Salle du Royaume, et l’école du ministère théocratique ! Les jours où il allait à l’église ne lui ont jamais apporté quelque chose de semblable à ces réunions ! Aussi, voilà pourquoi les témoins de Jéhovah sont si compétents en prêchant l’évangile. Au cours des réunions de service, ils étudient la façon de présenter le message avec efficacité, démontrant ces méthodes et les commentant. Et la façon dont ils s’organisent afin que l’un d’eux ne fasse pas le travail déjà accompli par un autre ! Quant à l’école, elle enseigne le parler correct, la construction du discours, les faits relatifs à l’origine et à la préservation de la Bible, l’époque à laquelle les divers livres de la Bible furent écrits, par qui, à qui, ce qu’ils contiennent, et encore beaucoup d’autres explications d’importance vitale pour les ministres. Les proclamateurs inscrits à ce cours font des devoirs oratoires, sont conseillés de façon constructive sur la manière de composer et de présenter un discours. Il est certain que les témoins travaillent dur pour obéir à cette exhortation : “ Efforce-​toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n’a point à rougir, qui dispense droitement la parole de la vérité. ” — II Tim. 2:15.

16. Comment peut-​on comparer la réunion de service et l’école théocratique à l’instruction que Jésus donna à ses disciples ?

¹⁶ L’instruction et l’entraînement que Jésus donna aux apôtres et aux premiers chrétiens peuvent être comparés à l’école du ministère théocratique et à la réunion de service des témoins de Jéhovah actuels. Beaucoup des discours de Jésus étaient des exposés de service, pressant ses disciples de laisser briller la lumière, de prêcher l’évangile du Royaume, de porter des fruits, de baptiser les nouveaux et de les aider dans le travail de témoignage. Il fit des démonstrations pour ses disciples, marchant en tête dans le service et montrant comment le travail devrait être accompli. “ Jésus allait de ville en ville et de village en village, prêchant et annonçant la bonne nouvelle du royaume de Dieu. Les douze étaient avec lui. ” (Luc 8:1) Ils observaient le Maître-Prédicateur, s’instruisaient en le voyant faire et, par la suite, donnèrent à d’autres l’occasion de se rappeler cet enseignement merveilleux. (Actes 4:13) Quand Jésus envoya les douze apôtres pour prêcher, il leur donna des instructions particulières sur l’attitude à prendre à l’égard de l’intérêt ou de l’opposition suscité par le témoignage rendu de porte en porte. (Mat. 10:1-16) Plus tard, il entraîna d’une façon semblable, pour le ministère théocratique, soixante-dix disciples avant de les envoyer dans le champ du service, et ils revinrent pour rendre un rapport sur le succès de leur activité dans le champ. — Luc 10:1-11, 17.

CHANGEMENT BÉNI POUR CEUX QUI REÇOIVENT L’ÉDUCATION DIVINE

17. Quelle est l’amélioration apportée par une telle éducation divine ?

¹⁷ Maintenant, le nouvel élève fait une pause pour considérer ce qu’il a gagné grâce à l’éducation divine offerte par Dieu, par l’intermédiaire de ses témoins. Auparavant, sa vie n’avait été qu’une routine faite de travail et d’efforts plutôt désespérés pour saisir ce qu’il considérait jadis comme quelque chose de “ vraiment amusant ”, ce qui souvent entraînait des rentrées tardives et de la dissipation qui ajoutaient encore aux soucis de son travail profane. La paix était bannie de son esprit, harcelé par la complexité des problèmes mondiaux avec la crainte d’une guerre toujours menaçante, la crainte pour la famille à cause des soucis d’argent et du danger des délits de la jeunesse. Mais quel changement maintenant ! Il connaît le sûr remède qu’est le Royaume de Dieu, il sait qu’il est proche, que les maux présents ne sont que les précurseurs de joies éternelles dans un monde nouveau, et que l’on aperçoit l’auréole lumineuse des nuages sombres quand on les regarde à travers la vision prophétique de la Parole de Dieu. — Luc 21:28-32.

18. Quel changement subissent les relations ? L’étudiant doit-​il s’en formaliser ?

¹⁸ Naturellement, beaucoup de ses anciens amis ne viennent plus se réunir avec lui comme ils avaient l’habitude de le faire. Il semble qu’ils ne parlent désormais plus le même langage. Il ne désire plus faire les choses qu’il a faites avec cette vieille bande d’amis, il sent qu’il a déjà perdu trop de temps à ces choses dans le passé, et ne pense même pas au ridicule dont le couvrent maintenant ses amis d’autrefois. Il est encouragé en lisant ce qui suit : “ C’est bien assez d’avoir, dans le passé, accompli la volonté des païens, en vivant dans le dérèglement, les convoitises, l’ivrognerie, les excès de table, les orgies et les idolâtries criminelles : Ils trouvent étrange que vous ne couriez plus avec eux à ce débordement de dissolution, et ils vous outragent. Mais ils rendront compte à Celui qui est prêt à juger les vivants et les morts. ” (I Pi. 4:3-5, Vers. syn.) Il ne se formalise pas de leur perte, car il a gagné un nombre d’amis bien plus grand, et des meilleurs. — Mat. 19:29.

19. De quelle paix jouit-​il et pour quelle raison ?

¹⁹ En outre, il a maintenant “ la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence ”. (Phil. 4:7) Cette paix ne vient pas seulement du fait qu’il sait ce que l’avenir réserve, et parce qu’il n’est plus angoissé au sujet de la situation et de sa famille. Elle ne vient pas non plus du seul fait qu’il a trouvé la nourriture spirituelle, ou qu’il n’est plus terrifié par la folle sagesse de ce monde, utilisée si souvent à des fins destructrices, ni parce qu’il a trouvé des amis meilleurs et plus sains. Sa paix vient de Dieu, car il a été enseigné par Dieu, à l’aide de la sagesse de Dieu et a part aux bénédictions apportées par cette sagesse divine. Comme il est écrit : “ La sagesse d’en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée (patiente, Moffat, angl.), conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité et d’hypocrisie. Le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui recherchent la paix. ” — Jacq. 3:17, 18.

20. Pourquoi doit-​il produire des fruits ? Par quel changement de son esprit ?

²⁰ Il jouit pleinement de ces bénédictions, au point de porter lui-​même “ de bons fruits ”. Celui qui était autrefois un élève est devenu maintenant un instrument, propre à enseigner grâce à son étude diligente ; maintenant il est capable d’“ enseigner aussi à d’autres ”. (II Tim. 2:2) Il se souvient de ce précepte : “ Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. ” (Mat. 10:8) Selon la règle des Écritures, il a trouvé qu’“ il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir ”. (Actes 20:35) Par l’étude de la Parole de Dieu, grâce à l’instruction reçue à l’école du ministère et à la réunion de service, et en observant les bons exemples de témoins zélés, sa disposition mentale s’est dépouillée de la façon de penser du vieux monde pour adopter celle du Monde Nouveau. “ Ne vous modelez pas sur ce monde-​ci, mais transformez-​vous en renouvelant votre esprit, afin de discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable, parfait. ” (Rom.12:2, Crampon) Débarrassé grâce à la Parole de Dieu des vieilles et mauvaises façons de penser et de se conduire, il produit des fruits dans le service du Royaume, comme cela est ordonné : “ Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche ; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit. Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Si vous portez beaucoup de fruit, c’est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples. ” — Jean 15:2, 3, 8.

21. Comment lui profite la mise en pratique de son éducation ?

²¹ La paix qui surpasse toute intelligence humaine est maintenant sienne car il est en paix avec Dieu, en harmonie avec Dieu, faisant la volonté de Dieu, prenant part à la réhabilitation de Dieu. Il prouve qu’il possède la sagesse et la compréhension en obéissant au commandement ordonnant de prêcher. (Ps. 111:10) En se servant de son éducation divine dans le champ, en répétant les vérités bibliques aux portes des gens, il les fixe dans son esprit et les empêche de se glisser hors de sa mémoire quand il en a besoin. L’étude continuelle remplit l’esprit imparfait qui laisse l’eau de la vérité s’échapper comme d’un vase fuyant. (Héb. 2:1) Une utilisation diligente de ses facultés mentales dans l’étude, les exerce et les fortifie jusqu’à ce qu’il puisse assimiler, non seulement le lait, mais la nourriture solide de la Parole de Dieu. La force qu’il acquiert ainsi l’équipe de façon à pouvoir supporter la persécution et à éviter les autres pièges de Satan qui abondent en ce monde. Il fait des progrès vers la perfection dans la maturité, et les Écritures déclarent : “ Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui ont le sens exercé, par l’usage, au discernement du bien et du mal. Ainsi donc, laissant les premiers enseignements de l’Évangile du Christ, tendons à ce qui est parfait (à la maturité, Une Vers. Amér.) ” — Héb. 5:14 ; 6:1, Vers. syn.

22. À quel grand privilège de service peut-​il accéder ?

²² Si ce chrétien continue sa progression dans l’éducation divine et porte de plus en plus de bons fruits, il peut peut-être arriver jusqu’au ministère parfait du service à temps complet, connu aujourd’hui par les témoins de Jéhovah sous le nom de service de pionnier. w 1/4/50.