Textes et Commentaires
Samedi, 1er juillet
Payez à César ce qui revient à César, et payez à Dieu ce qui revient à Dieu. — Mat. 22:21, Une Vers. Amér.
Puisque les Césars furent déifiés dans les temps apostoliques et jusqu’à l’empereur Constantin, nous demandons : L’adoration était-elle une des choses qui appartenaient à César et qui devaient lui être payées uniquement parce que le corps législatif impérial l’avait décrété ? Si oui, qui est le Dieu à qui nous devons rendre les choses qui lui appartiennent ? Notre vie appartient-elle à César ? Était-ce César qui sacrifia sa vie pour les chrétiens, de sorte que ceux-ci lui appartiendraient et que son gouvernement politique pourrait disposer d’eux conformément à des lois humaines ? César est-il l’ami envers lequel nous devrions montrer l’amour sans bornes dont Jésus a parlé en disant : “ Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis ” ? La réponse est que les chrétiens, comme le montre l’histoire, étaient prêts à mourir pour leur foi pacifique, mais pas dans les armées impériales de César. wF 15/8/49.
Dimanche, 2 juillet
Frayez dans le désert le chemin de Jéhovah, aplanissez dans la steppe une route pour notre Dieu ! — És. 40:3, Crampon.
Après que Jean eut été jeté en prison, Jésus alla en Galilée et commença à y prêcher le message de délivrance : “ Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche. ” (Mat. 4:12-17) Puis Christ Jésus, le Représentant de Jéhovah, commença à conduire le reste des Israélites repentants sur le chemin menant à la libération de l’esclavage des erreurs religieuses, du péché et de l’organisation diabolique, les mit en relations pacifiques avec Jéhovah le Père céleste, et en liaison bénie avec le Royaume des cieux. Ils furent affranchis de la Jérusalem terrestre qui est “ dans la servitude avec ses enfants ”, et ils devinrent enfants de la “ femme ” de Dieu, la “ Jérusalem d’en haut ”. (Gal. 4:25, 26, 31) Il s’agissait ici en effet d’une délivrance de l’esclavage que comportait la défaveur divine, tout comme cinq siècles auparavant lorsque les Israélites furent délivrés de Babylone. Une même délivrance a eu lieu depuis 1918 pour l’Israël spirituel. wF 15/7/49.
Lundi, 3 juillet
Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra aussi par moi. — Jean 6:57, Crampon.
Le Père céleste possède le don de la vie, ainsi que le moyen d’en faire bénéficier ses créatures terrestres repentantes. Dieu confère à son Fils le privilège d’être le dispensateur de vie aux hommes pécheurs. Comme Dieu ressuscite ceux qui sont déjà dans les tombes, de même fait le Fils. (5:21) Ce pouvoir du Fils de donner la vie aux créatures est très différent de son activité antérieure dans les cieux, lorsqu’il créa toutes les autres créatures de l’univers, y compris l’homme et la femme parfaits, à savoir Adam et Ève dans le paradis terrestre. De telles créatures n’avaient jamais existé auparavant. Lorsqu’elles furent créées, elles étaient sans péché, dans toute la perfection originelle, étant l’œuvre du Très-Haut par son Fils. Mais, en ce qui concerne le don de la vie à l’humanité pécheresse et mortelle, Jésus ne pouvait se livrer à ce travail de résurrection sans qu’il y ait été autorisé par son Père, et non sans avoir payé la rançon par le sacrifice de sa personne. wF 1/9/49.
Mardi, 4 juillet
Frères, si un homme vient d’être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté. — Gal. 6:1.
Si nous sommes de mauvais vouloir nous nous réjouirons de la chute d’un frère contre qui nous avons quelque grief. Si nous sommes jaloux et envieux, nous trouverons une satisfaction intérieure à la pensée qu’il s’est fourvoyé à cause d’une inattention et a fait quelque erreur ou faux pas. Mais si nous sommes conduits par l’esprit, si nous avons ces qualités spirituelles que sont l’amour, la patience, l’amabilité, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi, nous serons désireux de redresser notre frère écarté du droit chemin et de l’aider à sortir de sa condition de déchéance. Bien sûr, le frère a été tenté. Avant de réaliser sa faute, il cédait à la tentation sans se rendre exactement compte de ce qu’il faisait. Maintenant, le voilà désolé. Mais, nous sommes tous sujets à la tentation, et nous ne devrions pas agir comme si nous étions assurés de ne jamais tomber. (I Cor. 10:12) À cause de cela, ceux qui portent les fruits de l’esprit peuvent exercer la douceur. Ils considèrent à juste titre leur propre faiblesse dans la chair ; ils savent qu’ils peuvent faire un faux pas, un jour ou l’autre, et avoir ainsi besoin de la miséricorde et de l’aide. wF 1/8/49.
Mercredi, 5 juillet
J’en ferai une ruine ! Ceci aussi ne sera plus, jusqu’à ce que vienne celui auquel appartient le juste jugement, et je le lui donnerai. — Éz. 21:32, Darby.
En 1914 prit fin pour Christ Jésus le temps durant lequel il devait s’asseoir à la droite de Dieu en attendant que ses ennemis soient devenus son marchepied. Cela signifie que le temps était venu où Jéhovah Dieu devait saisir sa puissance universelle et commencer son règne pour ce qui regarde cette terre. Le temps était venu pour la naissance de son Royaume par l’intronisation de son Fils Christ Jésus pour agir comme Roi, muni des pleins pouvoirs. Alors devait se réaliser la vision de Daniel selon laquelle le Fils de l’homme devait venir vers Jéhovah Dieu, l’“ ancien des jours ”, qui lui donnerait “ la domination, la gloire et le règne ; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le serviraient ”. Le Gouvernement Théocratique ne devait plus rester dans l’inaction, mais le Royaume devait être restauré et Jéhovah Dieu devait donner le pouvoir à celui qui en avait le droit. Alors Jéhovah devait étendre de Sion la verge de la puissance de son Fils, avec le commandement : “ Domine ! ” Cela arriva. wF 1/4/50.
Jeudi, 6 juillet
En ceci est l’amour. — I Jean 4 : 10, Darby.
L’amour doit s’exprimer et non se dérober là où il y a du bien à faire. Tout en étant désintéressé en ne cherchant rien pour lui-même, il doit cependant rechercher activement la gloire de Jéhovah et le bien-être durable de ses autres créatures. Autrement, il n’est pas le parfait amour. Ainsi l’amour est cette qualité implantée en nous, qui s’exprime par notre attachement inébranlable à Jéhovah Dieu et à son Organisation Théocratique, ainsi que par nos actions désintéressées envers les autres et par l’intérêt actif que nous portons au bien-être éternel des autres créatures. Nous devons le cultiver journellement et continuellement, si nous voulons prouver que nous sommes dignes du don que Dieu nous fait de la vie éternelle. L’amour est de première importance pour cette vie. Un égoïsme quelconque ne contribue pas à la vie. Cela est prouvé par le fait que c’est l’égoïsme qui perd le monde et qui, en fin de compte, menace de causer la mort de tous. Ce résultat était finalement inévitable. Seul l’amour de Dieu sauvera. wF 1/5/50.
Vendredi, 7 juillet
C’est pourquoi elle [la femme] devrait porter sur la tête quelque chose qui symbolise sa soumission eu égard aux anges. — 1 Cor. 11:10, Moffatt ; Une Vers. Amér.
Que signifie ici le mot anges, car, à cause d’eux, nos sœurs chrétiennes devraient se soumettre aux règles déjà nommées ? Bien des explications ont été données. Mais, en puisant uniquement nos données dans les Écritures inspirées, nous voyons qu’il s’agit des anges ou esprits invisibles que Dieu utilise comme messagers et mandataires. Car ils s’intéressent à nos assemblées. (Eccl. 5:5, 6) Dieu a choisi certains anges pour remplir des obligations spéciales à notre égard, nous, les disciples de Christ. (I Tim. 5:21) Nos sœurs chrétiennes peuvent sûrement se soumettre sans se plaindre à une règle ordonnée par une Autorité supérieure à l’homme, par égard à ces anges. Si l’homme ne comprend pas ou n’apprécie pas cela, les anges, eux, le comprennent et l’apprécient tout spécialement lorsqu’il font leur rapport à Dieu ou font appel auprès de lui pour nous. wF 15/9/49.
Samedi, 8 juillet
C’est pour cela que je suis venu à cette heure. — Jean 12:27, Darby.
Jésus vint jadis sous une humble forme humaine pour réhabiliter la souveraineté de Jéhovah sur tout l’univers. Comment cela ? En prouvant que Jéhovah pouvait mettre sur la terre un homme parfait, qui, au milieu d’un monde hostile, resterait fidèle à sa souveraineté légitime et ne pécherait jamais contre elle. Conformément à ce qui précède, il proclama hardiment le Royaume de Dieu, plutôt que de participer à la politique de ce monde. En second lieu, après la réhabilitation de la souveraineté de Jéhovah, le Messie vint pour donner sa vie en rançon, au bénéfice de tous ceux qui désiraient devenir sujets du Royaume de Dieu, cette rançon les délivrant de leur condamnation à cause de leurs péchés, et les libérant de la mort ou punition du péché. L’humanité avait besoin de la restauration du Royaume de Dieu pour être délivrée de ce monde tyrannique, elle avait besoin d’être rachetée de la mort et du péché. C’est pourquoi le Messie vint, il y a dix-neuf siècles, comme homme parfait et innocent, né par l’intervention miraculeuse du Dieu tout-puissant. Il parut donc la première fois sous forme humaine. wF 15/11/49.
Dimanche, 9 juillet
Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. — Mat. 24 : 14.
Cette fin signifie la destruction pour ceux ayant des oreilles qui démangent et qui se sont tournés vers des conceptions d’hommes et aussi pour ceux qui n’ont pas entendu la Parole salutaire de Dieu, qui leur aurait permis d’invoquer le nom de Jéhovah et d’être sauvés par son Christ. C’est un moment critique pour les millions de personnes qui ont besoin d’entendre. C’est une grave décision que vous avez à prendre. Si vous connaissez la Parole de Dieu, si vous l’écoutez, alors vous ne pouvez pas mettre de côté votre responsabilité. Vous devez prêcher maintenant comme jamais auparavant. Agir ainsi, avec une obéissance joyeuse et reconnaissante, signifie votre protection contre la poussée de la propagande destructive de ce monde. Votre obéissance peut également signifier le salut de ceux qui vous écoutent et, chose la plus importante, la réhabilitation de Jéhovah Dieu au commandement duquel vous obéissez. wF 15/2/50.
Lundi, 10 juillet
Confie-toi de tout ton cœur en Jéhovah, et ne t’appuie pas sur ta propre intelligence. — Prov. 3:5, Crampon.
Lorsque quelqu’un discerne la vérité, il veut en connaître davantage, et, le temps aidant, il devient un vrai ministre de Jéhovah Dieu. On ne peut rester avec un pied dans chaque camp. Toute personne doit prendre position, soit pour le Monde Nouveau, soit pour le vieux monde. Les Écritures montrent clairement que vous ne pouvez servir Dieu et le diable. Vous devez être chauds ou froids, pour ou contre le Seigneur. Les personnes qui désirent s’engager dans les affaires politiques, commerciales ou religieuses du monde en les soutenant comme elles se soutiennent collectivement, témoignant ainsi de leur opposition à la suprématie du Dieu tout-puissant, sombreront avec l’organisation de ce vieux monde lors de sa destruction à la bataille d’Armaguédon. On doit choisir maintenant car le vieux monde est à ses derniers jours. Il est avantageux de servir Jéhovah car lui seul peut vous accorder la vie, tandis que le salaire du péché c’est la mort. wF 1/2/49.
Mardi, 11 juillet
Il devra l’avoir [ce livre] avec lui et y lire tous les jours de sa vie, afin qu’il apprenne à craindre l’Éternel, son Dieu, à observer et à mettre en pratique toutes les paroles de cette loi et toutes ces ordonnances ; afin que son cœur ne s’élève point. — Deut. 17:19.
Jésus n’attendit pas que Rome proclamât ce qu’était la Parole écrite de Dieu et pût prétendre en être l’auteur. Non, mais il attira l’attention de ses disciples sur ce qu’était cette Parole en en citant des passages. Par son étude personnelle de la Parole de Dieu, par son obéissance inébranlable à ladite Parole, Jésus-Christ fut un fidèle exemple à suivre pour tous ses disciples. Cela concerne spécialement ses 144 000 disciples et covainqueurs appelés à vivre et à régner avec lui dans les cieux, s’ils souffrent et meurent avec lui sur la terre. Puisque ces 144 000 ont également été oints de l’esprit de Dieu pour être rois et sacrificateurs avec Jésus, eux aussi doivent se soumettre à cet ordre divin concernant les rois : posséder une copie de la Parole écrite de Dieu, l’étudier et lui obéir. wF 1/7/49.
Mercredi, 12 juillet
Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance. — Héb. 12:24.
Mais pas plus que l’ancien arrangement de la loi, la nouvelle alliance n’annule l’alliance abrahamique. Au contraire, elle procure la bénédiction abrahamique à ceux qui sont tirés de l’humanité, à savoir les fidèles disciples de Christ Jésus. Ces derniers deviennent les cohéritiers de Jésus dans le Royaume céleste. Nous répétons que l’ancien arrangement de la loi n’a pas suscité la Postérité promise pour la bénédiction, pas plus qu’Agar n’a donné un véritable héritier à Abraham. En elle-même, la loi était bonne, sainte et juste, mais elle servit à condamner les Israélites ainsi que toute l’humanité, à cause de notre condition pécheresse innée héritée d’Adam. Ainsi, la vie éternelle ne pouvait venir par la loi et n’est pas venue par elle. Elle ne produisit pas la Postérité abrahamique. L’alliance abrahamique originelle, elle, produisit la véritable Postérité originelle d’Abraham. Cette Postérité est le Médiateur de la nouvelle alliance ; donc la nouvelle alliance n’a pas produit la Postérité originelle. Au contraire, c’est l’alliance abrahamique qui produisit le Médiateur entre Dieu et les hommes. wF 1/4/49.
Jeudi, 13 juillet
Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. — Luc 20:25.
Lorsque la populace juive conduite par les prêtres hurla : “ Nous n’avons de roi que César ”, et marcha avec l’agent de César pour exécuter Jésus, tous ceux-là purent en effet rendre à César leur roi tout ce qu’il leur demandait. Mais rendaient-ils à Dieu ce qui lui appartient, lui rendaient-ils ce qu’ils auraient dû lui rendre ? Les apôtres de Jésus répondirent : Non. (Actes 4:24-29) Au début du quatrième siècle, l’empereur romain Constantin déclara se convertir à l’organisation religieuse romaine qui se prétendait “ chrétienne ”. Mais ce n’est pas cela qui a transformé “ César ” en ami et ministre de Dieu ! Ainsi, lorsque Jésus a dit de payer à César ce qui lui revenait, il n’avait pas à l’esprit un César soi-disant “ chrétien ” car Jésus savait qu’une telle espèce de César ne pouvait pas exister et n’existerait jamais. Les Césars furent déifiés jusqu’à l’empereur Constantin. Pourtant tout honneur ne revient qu’à Dieu. wF 15/8/49.
Vendredi, 14 juillet
Éternel ! tu soutiens les hommes et les bêtes. Combien est précieuse ta bonté, ô Dieu ! — Ps. 36:7, 8.
Jéhovah est celui dont la miséricorde est tout pour nous. La miséricorde que quelques humains exercent envers d’autres soulagent ces derniers des souffrances et de la détresse de ces temps difficiles, mais un tel soulagement n’est que temporaire. La miséricorde de Jéhovah représente pour nous vie sans fin, la paix, l’abondance, la santé et le bonheur, car il est le grand Donateur de vie. “ Car auprès de toi est la source de la vie. ” (Ps. 36:10) La famille humaine n’aurait pas subsisté durant ces trente-deux ans qui se sont écoulés depuis 1918, si la miséricorde de Jéhovah ne s’était pas exercée. Si le Dieu de miséricorde, par ce qu’il fit en 1918, n’avait pas raccourci les jours de détresse sur l’organisation de Satan, aucun homme ne vivrait sur la terre en 1950. Il raccourcit cette détresse dans ce sens qu’après avoir jeté Satan hors du ciel sur la terre il ne passa pas immédiatement à la destruction de Satan et de son organisation visible et invisible. Dès ce moment et jusqu’à Armaguédon il introduisit une époque intermédiaire. wF 15/10/49.
Samedi, 15 juillet
Car comme l’éclair sort des régions de l’orient et apparaît jusqu’en occident, il en sera de même de la présence du Fils de l’homme. — Mat. 24:27, Lausanne.
Jésus n’a nullement laissé entendre que la connaissance et la vision spirituelle de sa présence se limiteraient au désert, à la retraite de conspirateurs, ou à quelque séance de spiritisme. S’il en était ainsi, cela ne ressemblerait en rien à l’éclair accompagné du tonnerre. Personne ne peut enfermer la lumière ardente de l’éclair dans un désert, dans des “ chambres ” ou dans des laboratoires. Tous les peuples, de l’orient jusqu’à l’occident, d’un horizon à l’autre, voient l’éclair. De la même manière, Jésus ne permettrait pas que la gloire de sa seconde présence fût gardée secrète pour un petit nombre seulement dans un désert ou dans des chambres. Les manifestations de sa parousia éclatent aux yeux de l’humanité toute entière. Il est vrai que le reste des élus de Dieu reconnaissent le signe et discernent en premier lieu la présence du Fils de l’homme, revêtu de la gloire et de la puissance de son règne. Mais il ne leur est pas permis de garder cette connaissance pour eux. wF 1/12/49.