Références pour le Cahier Vie et ministère
3-9 FÉVRIER
JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU | GENÈSE 12-14
« Une alliance qui te concerne »
Alliance
L’alliance avec Abraham. Selon toute apparence, l’alliance que Dieu conclut avec Abram (Abraham) entra en vigueur quand celui-ci, en route pour Canaan, traversa l’Euphrate. L’alliance de la Loi, quant à elle, fut conclue 430 ans plus tard (Ga 3:17). Jéhovah avait parlé à Abraham alors qu’il vivait en Mésopotamie, à Our des Chaldéens, pour lui dire de se rendre dans le pays qu’il lui montrerait (Ac 7:2, 3 ; Gn 11:31 ; 12:1-3). Exode 12:40, 41 (LXX) révèle qu’à la fin de 430 ans d’habitation en Égypte et en Canaan, « en ce jour-là même » les Israélites sortirent d’Égypte où ils étaient esclaves. Ils furent libérés le 14 Nisan 1513 av. n. è., date de la Pâque (Ex 12:2, 6, 7). Cela semble donc indiquer qu’Abraham, en chemin pour Canaan, avait traversé l’Euphrate le 14 Nisan 1943, et sans doute est-ce à ce moment-là que prit effet l’alliance abrahamique. Après qu’Abraham eut pénétré en Canaan jusqu’à Shekèm, Dieu lui apparut de nouveau et élargit sa promesse, en disant : « À ta semence je donnerai ce pays. » Il indiquait par là le rapport entre cette alliance et la promesse faite en Éden, et révélait que la « semence » passerait par les humains, c’est-à-dire viendrait par une ligne humaine (Gn 12:4-7). Jéhovah élargit encore sa promesse par la suite, selon ce que rapporte Genèse 13:14-17 ; 15:18 ; 17:2-8, 19 ; 22:15-18.
Pourquoi il vous faut savoir la vérité sur Abraham
C’est là une promesse extraordinaire, et Dieu l’a répétée à Abraham au moins en deux autres occasions (Genèse 18:18 ; 22:18). Pour que cette promesse s’accomplisse, le Dieu d’Abraham ressuscitera même des représentants des familles qui se sont éteintes. La vie sera vraiment une bénédiction pour les ressuscités, car la plupart d’entre eux reviendront sur une terre dont les conditions rappelleront celles qui régnaient dans le Paradis originel qui fut perdu par l’homme. Par la suite, ils apprendront comment obtenir la vie éternelle (Genèse 2:8, 9, 15-17 ; 3:17-23).
Loi
Se fondant sur des éléments historiques, certains érudits pensent que, pour la cession d’un terrain, on montrait le terrain à l’acquéreur depuis un endroit d’où il était bien visible, ce qui permettait d’en fixer les limites exactes. Quand l’acquéreur disait : « Je vois », il indiquait qu’il acceptait légalement. Quand Jéhovah promit à Abraham qu’il recevrait le pays de Canaan, il lui demanda d’abord de regarder dans les quatre directions. Si Abraham ne dit pas : « Je vois », c’est peut-être parce que Dieu dit qu’il donnerait la Terre promise à sa semence, plus tard (Gn 13:14, 15). À Moïse, le représentant légal d’Israël, il fut demandé de « voir » le pays, ce qui, si cette théorie est exacte, signifiait la cession légale du pays à Israël, qui le prendrait sous la conduite de Josué (Dt 3:27, 28 ; 34:4 ; voir également la proposition de Satan à Jésus en Mt 4:8). Une autre action qui apparemment avait la même couleur juridique consistait à traverser le territoire ou à y pénétrer dans l’objectif d’en prendre possession (Gn 13:17 ; 28:13). D’après certains documents anciens, lors de la vente d’une propriété foncière, on mentionnait le nombre d’arbres situés dans le terrain (Gn 23:17, 18).
Recherchons des perles spirituelles
Règle les désaccords avec amour
12 Parmi les récits bibliques où des serviteurs de Dieu ont réglé dans la paix un problème qui aurait pu les diviser, il y a celui concernant Abraham et son neveu Lot, évoqué en introduction. Les deux hommes possédaient des troupeaux, et leurs bergers se sont apparemment querellés au sujet des pâturages. Soucieux d’éliminer les tensions, Abraham a laissé Lot décider du territoire où leurs maisonnées respectives s’installeraient (Gen. 13:1, 2, 5-9). Quel bel exemple ! Il a recherché la paix, et non ses propres intérêts. A-t-il été perdant pour s’être montré généreux ? Pas du tout. Juste après cet incident avec Lot, Jéhovah lui a promis de grandes bénédictions (Gen. 13:14-17). Dieu ne permettra jamais que ses serviteurs subissent des pertes durables pour avoir suivi ses principes et réglé les désaccords avec amour.
it-2 654
Prêtre
Melkisédec, roi de Salem, fut un prêtre (kohén) tout à fait particulier. La Bible ne parle ni de ses ancêtres, ni de sa naissance, ni de sa mort. Il n’avait pas reçu la prêtrise de manière héréditaire et il n’eut ni prédécesseurs ni successeurs dans sa charge. Melkisédec détenait la double fonction de roi et de prêtre. Sa prêtrise fut supérieure à la prêtrise lévitique, Lévi lui ayant en quelque sorte payé des dîmes puisqu’il était encore dans les reins d’Abraham au moment où celui-ci offrit des dîmes à Melkisédec et reçut sa bénédiction (Gn 14:18-20 ; Hé 7:4-10). Sous ces rapports, Melkisédec préfigura Jésus Christ, le « prêtre pour toujours à la manière de Melkisédec » (Hé 7:17).
10-16 FÉVRIER
JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU | GENÈSE 15-17
« Pourquoi Jéhovah a-t-il changé les noms d’Abram et de Saraï ? »
it-1 870
Faute, reproche, critique
À l’inverse, les voies et les œuvres humaines ont souvent des défauts ; elles sont imparfaites. Tous les hommes ont hérité d’Adam le péché et la faute (Rm 5:12 ; Ps 51:5). Mais Jéhovah, qui, lui, est sans défaut, irréprochable, « sait bien de quoi nous sommes formés, il se souvient que nous sommes poussière » et il est miséricordieux (Ps 103:13, 14). Il tenait Noé, homme fidèle et obéissant, pour irréprochable, « intègre parmi ses contemporains » (Gn 6:9). Il ordonna à Abraham : « Marche devant moi et montre-toi intègre » (Gn 17:1). Ces deux hommes étaient imparfaits et ils sont morts ; néanmoins, aux yeux de Jéhovah, qui « voit ce que vaut le cœur », ils étaient intègres, irréprochables (1S 16:7 ; voir aussi 2R 20:3 ; 2Ch 16:9). Dieu ordonna à Israël : « Tu te montreras intègre avec Jéhovah ton Dieu » (Dt 18:13 ; 2S 22:24). Il donna son Fils intègre (Hé 7:26) en sacrifice rédempteur, et sur cette base il peut appeler « justes », ou intègres, ceux qui exercent la foi et l’obéissance, tout en gardant sa position de Juge juste et intègre (Rm 3:25, 26 ; voir INTÉGRITÉ ; PERFECTION).
Abraham
Le temps passait. Abraham et les siens séjournaient en Canaan depuis près de dix ans, mais Sara était toujours stérile. Elle proposa donc à Abraham de prendre à sa place Agar, sa servante égyptienne, afin d’avoir un enfant par elle. Il accepta. C’est ainsi qu’en 1932 av. n. è. Yishmaël naquit alors qu’Abraham avait 86 ans (Gn 16:3, 15, 16). Le temps passa encore. En 1919 av. n. è. — Abraham avait 99 ans — Jéhovah ordonna que tous les mâles de sa maisonnée soient circoncis. Ce devait être un signe ou un sceau qui attesterait qu’Abraham et lui se trouvaient dans des relations d’alliance spéciales. À la même occasion, Jéhovah changea son nom d’Abram en Abraham, « car, lui dit-il, vraiment je te ferai père d’une foule de nations » (Gn 17:5, 9-27 ; Rm 4:11). Peu après, trois anges matérialisés, à qui Abraham offrit l’hospitalité au nom de Jéhovah, promirent que Sara concevrait et mettrait au monde un fils, assurément avant un an (Gn 18:1-15).
Des noms porteurs de sens
Dieu lui-même, dans un but prophétique, changea le nom de certains adultes. Par exemple, il transforma le nom d’Abram, qui signifie « Père est élevé », en Abraham, « Père d’une multitude ». Conformément à son nom, Abraham devint le père de nombreuses nations (Genèse 17:5, 6). Songeons encore à la femme d’Abraham, Saraï, dont le nom a peut-être pour sens « Querelleuse ». Comme elle a dû être heureuse que Dieu lui donne pour nouveau nom « Sara », autrement dit « Princesse », sachant qu’elle allait devenir l’ancêtre de rois (Genèse 17:15, 16).
Recherchons des perles spirituelles
Chronologie
Jéhovah dit à Abram (Abraham) : « Sache bien que ta semence deviendra résidente étrangère dans un pays qui ne sera pas le sien ; ils devront les servir et vraiment ceux-ci les affligeront pendant quatre cents ans » (Gn 15:13 ; voir aussi Ac 7:6, 7). Cette parole lui fut dite avant la naissance de la « semence », l’héritier promis, Isaac. En 1932 av. n. è. naquit Yishmaël, fils qu’Abram eut par la servante égyptienne Agar, puis en 1918 Isaac vit le jour (Gn 16:16 ; 21:5). Si on compte 400 ans en remontant le temps à partir de l’Exode, qui marqua la fin de ‘l’affliction’ annoncée (Gn 15:14), on arrive à 1913 av. n. è., date à laquelle Isaac avait environ cinq ans. Il semble qu’il fut sevré à ce moment-là et, déjà ‘résident étranger’ dans un pays qui n’était pas le sien, il connut alors le début de l’affliction prédite, sous la forme des ‘plaisanteries’ de Yishmaël, âgé de 19 ans environ (Gn 21:8, 9). Les railleries de Yishmaël à l’encontre de l’héritier d’Abraham pourraient paraître sans importance à l’époque actuelle, mais ce n’était pas le cas à l’époque des patriarches. C’est ce que montrent la réaction de Sara et l’approbation de Dieu concernant son insistance à faire renvoyer Agar et son fils Yishmaël (Gn 21:10-13). Le fait même que cet incident fut rapporté en détail dans le récit divin est signe qu’il marqua le début de la période d’affliction annoncée, période de 400 ans qui ne se terminerait qu’avec l’Exode (Ga 4:29).
Exode
« À la quatrième génération. » Il faut se rappeler que Jéhovah avait dit à Abraham que ses descendants reviendraient en Canaan à la quatrième génération (Gn 15:16). Pendant la totalité des 430 ans entre le moment où l’alliance abrahamique prit effet et l’Exode, il y eut plus de quatre générations, même si on tient compte de la grande longévité des hommes de l’époque, d’après le récit. Toutefois, les Israélites ne résidèrent effectivement en Égypte que 215 ans. Si on prend l’exemple d’une seule tribu d’Israël, celle de Lévi, on peut compter les ‘quatre générations’ qui suivirent l’entrée en Égypte de la façon suivante : 1) Lévi, 2) Qehath, 3) Amram et 4) Moïse (Ex 6:16, 18, 20).
17-23 FÉVRIER
JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU | GENÈSE 18-19
« “Le Juge de toute la terre” détruit Sodome et Gomorrhe »
« Le Juge de toute la terre » fait toujours ce qui est juste
« EST-CE que le Juge de toute la terre ne fera pas ce qui est juste ? » (Gen. 18:25). Par cette question, Abraham a exprimé sa confiance dans le fait que Jéhovah rendrait une justice parfaite concernant Sodome et Gomorrhe. Il était sûr que Jéhovah n’agirait jamais injustement en ‘faisant mourir le juste avec le méchant’. « On ne peut penser cela de toi », a-t-il observé. Environ 400 ans plus tard, Jéhovah a dit de lui-même : « Le Rocher, parfaite est son action, car toutes ses voies sont justice. Dieu de fidélité, chez qui il n’y a pas d’injustice ; il est juste et droit » (Deut. 31:19 ; 32:4).
La patience, une endurance qui a un but
Bien sûr, pour ce qui est d’exercer la patience, Jéhovah est le meilleur exemple qui soit (2 Pierre 3:15). La Bible mentionne de nombreuses situations où il a été très patient (Néh. 9:30 ; Is. 30:18). Citons l’épisode où il a décidé de détruire Sodome. Comment a-t-il réagi quand Abraham a exprimé des doutes sur sa décision ? Tout d’abord, il n’a pas interrompu Abraham. Il a plutôt écouté patiemment chacune de ses questions et de ses inquiétudes. Ensuite, il a montré qu’il l’avait bien écouté en répétant ses paroles. Et il lui a promis que, même s’il n’y avait que dix justes dans Sodome, il ne détruirait pas la ville (Gen. 18:22-33). Quel bel exemple pour ce qui est d’écouter patiemment et de ne pas réagir excessivement !
Jéhovah est notre Souverain Seigneur
12 Nous pouvons être certains que Jéhovah affirmera bientôt sa souveraineté. En effet, il ne permettra pas toujours la méchanceté. Et comme nous le savons, nous vivons les derniers jours. Lors du déluge, Jéhovah a débarrassé la terre des méchants. Il a par la suite détruit les villes de Sodome et de Gomorrhe ainsi que Pharaon et son armée. Pas plus les chars de Sisera que l’armée assyrienne de Sennakérib n’ont été de taille à résister au Tout-Puissant (Gen. 7:1, 23 ; 19:24, 25 ; Ex. 14:30, 31 ; Juges 4:15, 16 ; 2 Rois 19:35, 36). Nous avons donc l’assurance que Jéhovah ne tolérera pas indéfiniment que son nom soit sali et que ses Témoins soient maltraités. Qui plus est, le signe de la présence de Jésus et de l’achèvement du système de choses méchant se réalise sous nos yeux (Mat. 24:3).
Recherchons des perles spirituelles
Quelqu’un a-t-il déjà vu Dieu ?
Nous sommes désormais en mesure de comprendre pourquoi Abraham s’est adressé à un porte-parole angélique de Dieu qui s’était matérialisé comme s’il avait parlé à Jéhovah Dieu lui-même. Puisque cet ange exprima exactement ce que Jéhovah voulait communiquer à Abraham et puisqu’il était Son représentant personnel, le récit biblique pouvait dire : « Jéhovah lui apparut » (Genèse 18:1).
Rappelez-vous qu’un porte-parole angélique de Dieu est capable de transmettre Ses messages aussi fidèlement qu’un téléphone ou qu’une radio peuvent transmettre nos paroles à une autre personne. On comprend donc facilement pourquoi Abraham, Moïse, Manoah et d’autres encore ont pu converser avec un ange matérialisé comme avec Dieu lui-même. Bien qu’ils aient pu contempler ces anges et la gloire de Dieu qui se reflétait en eux, ils n’ont pu voir Dieu pour autant. Par conséquent, cela ne contredit en rien ces paroles de l’apôtre Jean : « Aucun homme n’a jamais vu Dieu » (Jean 1:18). En fait, ces hommes ont vu des représentants angéliques de Dieu, mais non Dieu lui-même.
Aide ceux qui sont en détresse
3 Loth a pris une mauvaise décision : il a choisi de vivre au milieu des habitants de Sodome, qui avaient une conduite sexuelle très immorale (lire 2 Pierre 2:7, 8). La région était fertile, mais le choix de Loth d’aller habiter à Sodome lui a valu de nombreuses difficultés (Gen. 13:8-13 ; 14:12). Sa femme a désobéi à Jéhovah, peut-être parce qu’elle aimait trop cette ville ou qu’elle s’était trop attachée à certaines personnes qui vivaient là. Et elle a perdu la vie quand Dieu a fait tomber une pluie de feu et de soufre sur la région. Pense aussi aux deux filles de Loth. Les hommes de Sodome à qui elles étaient fiancées sont morts. Loth, pour sa part, a perdu sa maison, ses biens et, pire que tout, sa femme (Gen. 19:12-14, 17, 26). Au cours de cette période angoissante pour Loth, Jéhovah a-t-il manqué de patience envers lui ? Non.
24 FÉVRIER – 1er MARS
JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU | GENÈSE 20-21
« Jéhovah tient toujours ses promesses »
Dieu l’a appelée « Princesse »
Le rire de Sara signifie-t-il qu’elle manque de foi ? Absolument pas. La Bible déclare : « Par la foi aussi, Sara elle-même a reçu le pouvoir de concevoir une semence [ou : descendance], alors qu’elle avait passé l’âge, puisqu’elle a estimé fidèle celui qui avait promis » (Hébreux 11:11). Sara connaît Jéhovah ; elle sait qu’il peut réaliser toutes ses promesses, quelles qu’elles soient. Qui de nous peut dire qu’il n’a pas besoin de plus de foi de ce genre ? Cherchons toujours à mieux connaître le Dieu de la Bible. Ce faisant, nous comprendrons que Sara a toutes les raisons d’avoir une telle foi. Jéhovah est fidèle et tient chacune de ses promesses ; parfois, il peut même le faire d’une façon si surprenante que nous en rions de stupéfaction !
« ÉCOUTE SA VOIX »
À 90 ans, Sara peut enfin savourer le moment qu’elle attendait depuis si longtemps. Elle donne un fils à son cher époux, qui a maintenant 100 ans ! Abraham appelle le bébé Isaac, ou « Rire », comme Dieu l’a demandé. Nous pouvons imaginer Sara, éreintée mais radieuse, expliquant : « Dieu m’a fait rire de joie. Tous ceux qui entendront parler d’Isaac riront avec moi » (Genèse 21:6, Bible en français courant). Ce don miraculeux de Jéhovah lui a sans nul doute procuré de la joie jusqu’à la fin de ses jours. Mais il a aussi entraîné de grandes responsabilités.
Quand Isaac a cinq ans, la famille organise une fête pour marquer le sevrage du garçon. Mais il y a une ombre au tableau. Le récit précise que Sara remarque un comportement inquiétant chez le fils d’Agar. Yishmaël, qui a 19 ans, se moque du jeune Isaac. Il ne s’agit pas d’une simple taquinerie. Sous inspiration divine, l’apôtre Paul a plus tard qualifié le comportement de Yishmaël de persécution. Sara voit ces brimades pour ce qu’elles sont vraiment : une grave menace pour la sécurité de son fils. Or Sara sait bien qu’Isaac est plus que son fils : un rôle capital lui a été confié dans le projet de Jéhovah. Rassemblant donc tout son courage, elle en parle franchement à Abraham. Elle lui demande de renvoyer Agar et Yishmaël (Genèse 21:8-10 ; Galates 4:22, 23, 29).
Comment Abraham réagit-il ? Nous lisons : « La chose déplut beaucoup à Abraham en ce qui concerne son fils. » Il aime Yishmaël, et ses sentiments paternels l’empêchent de voir la situation objectivement. Mais Jéhovah, lui, est lucide. Il décide donc d’intervenir. Le récit poursuit : « Alors Dieu dit à Abraham : “Que rien de ce que Sara te dit sans cesse ne te déplaise au sujet du garçon et au sujet de ton esclave. Écoute sa voix, car c’est par le moyen d’Isaac que viendra ce qui sera appelé ta semence.” » Jéhovah lui garantit que les besoins d’Agar et du garçon seront comblés. En homme de foi, Abraham se soumet (Genèse 21:11-14).
Recherchons des perles spirituelles
wp17.3 12, note
« Tu es une femme belle d’apparence »
Sara était la demi-sœur d’Abraham. Ils avaient le même père, Térah, mais pas la même mère (Genèse 20:12). Bien qu’une telle union ne soit pas convenable aujourd’hui, il est important de garder à l’esprit que les choses étaient différentes en ce temps-là. Les humains étaient plus proches de la perfection (dont Adam et Ève avaient joui mais qu’ils avaient perdue). Dans le cas de ces humains robustes, l’union entre proches parents ne présentait manifestement pas de risque génétique pour la descendance. Cependant, quatre siècles après l’époque d’Abraham, l’espérance de vie était semblable à la nôtre ; la Loi mosaïque interdisait alors les unions entre proches parents (Lévitique 18:6).
Abraham — Un exemple pour qui recherche l’amitié de Dieu
9 Abram accomplit alors un autre acte de foi. Le récit rapporte qu’« il bâtit là un autel à Jéhovah » (Genèse 12:7). Cela signifie vraisemblablement qu’il offrit un animal en sacrifice, car le mot hébreu rendu par « autel » signifie « lieu de sacrifice ». Par la suite, Abram répéta des actes de foi semblables dans d’autres parties du pays. Par ailleurs, il ‘invoqua le nom de Jéhovah’ (Genèse 12:8 ; 13:18 ; 21:33). L’expression hébraïque traduite par « invoquer le nom de Jéhovah » a également pour sens « proclamer (prêcher) le nom ». Le patriarche dut proclamer hardiment le nom de son Dieu, Jéhovah, devant sa maisonnée et devant les Cananéens (Genèse 14:22-24). Pareillement, de nos jours, tous ceux qui recherchent l’amitié de Dieu doivent invoquer son nom avec foi. Il leur faut entre autres participer à la prédication publique, en ‘offrant sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui font la déclaration publique pour son nom’ (Hébreux 13:15 ; Romains 10:10).