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  • Références pour le Cahier Vie et ministère (mars 2020)

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  • Références pour le Cahier Vie et ministère (mars 2020)
  • Références pour le Cahier Vie et ministère (2020)
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  • 16-22 MARS
  • 23-29 MARS
  • 30 MARS – 5 AVRIL
Références pour le Cahier Vie et ministère (2020)
mwbr20 mars p. 1-7

Références pour le Cahier Vie et ministère

2-8 MARS

JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU | GENÈSE 22-23

« Dieu mit Abraham à l’épreuve »

w12 1/1 23 § 4-6

Pourquoi Dieu a-​t-​il demandé à Abraham de sacrifier son fils ?

Notons en quels termes Jéhovah s’est adressé à Abraham : « S’il te plaît, prends ton fils, ton fils unique que tu aimes tant, Isaac, et [...] offre-​le en holocauste » (Genèse 22:2). En parlant d’Isaac, Jéhovah a précisé : le fils « que tu aimes tant ». Il savait combien Abraham tenait à son fils. Il savait aussi ce que lui-​même ressentait pour Jésus, son propre Fils : une grande tendresse ; d’ailleurs, à deux reprises, en faisant entendre sa voix depuis le ciel, il l’a appelé « mon Fils, le bien-aimé » (Marc 1:11 ; 9:7).

On remarque également la présence de l’expression « s’il te plaît ». Selon un bibliste, cette formule de politesse indiquerait « que le Seigneur est conscient de tout ce que cette demande peut coûter à Abraham ». On se doute en effet qu’Abraham a été affligé par cet ordre divin ; mais que dire de la peine immense qu’a dû ressentir Jéhovah quand il a vu son Fils bien-aimé souffrir et mourir ? C’était certainement l’événement le plus pénible que Jéhovah ait jamais vécu ni ne vivra jamais.

Ainsi, s’il est vrai que son ordre avait de quoi surprendre, il est bon de se rappeler que Jéhovah a empêché le fidèle patriarche d’aller au bout de son geste. Il lui a épargné la pire douleur qu’un père ou qu’une mère puisse éprouver ; il n’a pas permis qu’Isaac meure en cette circonstance. Lui, pourtant, n’a « pas épargné son propre Fils, mais l’a livré pour nous tous » (Romains 8:32). Pourquoi Jéhovah s’est-​il imposé cette épreuve insoutenable ? « Pour que nous puissions obtenir la vie » (1 Jean 4:9). N’est-​ce pas là une admirable manifestation de son amour ? Cela ne nous pousse-​t-​il pas à lui témoigner notre amour en retour ?

w12 15/10 23 § 6

Obéissez à Dieu et voyez s’accomplir ses promesses

6 Jéhovah s’est également engagé par des serments auprès d’humains pécheurs en employant des expressions comme : « “Aussi vrai que je suis vivant”, c’est là ce que déclare le Souverain Seigneur Jéhovah » (Ézék. 17:16). La Bible rapporte qu’il s’est engagé de la sorte plus de 40 fois. L’exemple le plus connu concerne peut-être ses rapports avec Abraham. Il a fait au patriarche plusieurs promesses liées à l’alliance qu’il avait conclue avec lui. Selon ces promesses, la Semence descendrait d’Abraham par son fils Isaac (Gen. 12:1-3, 7 ; 13:14-17 ; 15:5, 18 ; 21:12). Puis Jéhovah a soumis Abraham à une épreuve difficile, lui ordonnant d’offrir son fils bien-aimé. Abraham a obéi sans tarder. Il était sur le point de sacrifier Isaac quand un ange l’a arrêté. Dieu a alors fait ce serment : « “Oui, je jure par moi-​même [...] que, puisque tu as fait cette chose et que tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, je te bénirai à coup sûr et je multiplierai à coup sûr ta semence comme les étoiles des cieux et comme les grains de sable qui sont sur le bord de la mer ; et ta semence prendra possession de la porte de ses ennemis. Et par le moyen de ta semence se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre, parce que tu as écouté ma voix” » (Gen. 22:1-3, 9-12, 15-18).

Recherchons des perles spirituelles

w16.02 11 § 13

Jéhovah l’a appelé « mon ami »

13 Avant de quitter les serviteurs qui l’accompagnaient, lui et son fils, Abraham leur a dit : « Restez ici, vous, avec l’âne ; moi et le garçon, nous voulons aller jusque là-bas pour adorer, puis nous reviendrons vers vous » (Gen. 22:5). Que voulait-​il dire ? Était-​il en train de mentir à ses serviteurs, de leur faire croire qu’Isaac reviendrait tout en sachant que celui-ci serait sacrifié ? Non. La Bible nous aide à comprendre le raisonnement qu’Abraham a pu tenir (lire Hébreux 11:19). Au sujet de son fils, « il a estimé que Dieu pouvait même le relever d’entre les morts ». Oui, Abraham croyait en la résurrection. Il savait que Jéhovah avait ranimé ses facultés procréatrices ainsi que celles de Sara, alors qu’ils étaient âgés (Héb. 11:11, 12, 18). Il comprenait que rien n’est impossible à Jéhovah. Il était donc persuadé que, quoi qu’il puisse arriver lors de cette journée éprouvante, son cher fils lui serait rendu afin que toutes les promesses de Jéhovah puissent se réaliser. Pas étonnant qu’Abraham soit appelé « le père de tous ceux qui ont foi » !

it-2 642 § 2-3

Prescience, prédétermination, prédestination

L’exercice sélectif de la prescience. L’antithèse du prédestinianisme, à savoir l’exercice sélectif ou discrétionnaire que fait Dieu de ses pouvoirs de prescience, doit cadrer avec les normes justes de Dieu et concorder avec ce qu’il révèle sur lui-​même dans sa Parole. À l’encontre de la théorie du prédestinianisme, il se dégage de nombreux textes que, dans une situation qui se présente, Dieu analyse les faits et prend sa décision à partir de cette analyse.

Ainsi, en Genèse 11:5-8 on voit Dieu diriger son attention sur la terre, observant la situation à Babel, et, à ce moment-​là, décider de ce qu’il va faire pour interrompre le projet injuste qui est en cours. Quand la méchanceté se fut répandue à Sodome et Gomorrhe, Jéhovah informa Abraham de sa décision d’enquêter (par l’intermédiaire de ses anges) pour, précisa-​t-​il, « voir s’ils agissent tout à fait selon la clameur à ce sujet, qui est venue jusqu’à moi ; et, sinon, je peux le savoir » (Gn 18:20-22 ; 19:1). Dieu dit qu’il avait ‘fait la connaissance d’Abraham’, et après que celui-ci fut allé jusqu’à tenter de sacrifier Isaac, Jéhovah dit : « Car à présent je sais vraiment que tu crains Dieu, puisque tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique » (Gn 18:19 ; 22:11, 12 ; voir aussi Ne 9:7, 8 ; Ga 4:9).

9-15 MARS

JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU | GENÈSE 24

« Une femme pour Isaac »

wp16.3 14 § 3

« Je suis prête à partir »

Abraham a fait jurer à Éliézer qu’il ne choisirait pas pour Isaac une femme d’entre les filles de Canaan. Pourquoi ? Parce que les Cananéens ne respectent ni n’adorent Jéhovah. Abraham sait que Jéhovah a prévu de les punir pour leurs pratiques mauvaises. Il ne souhaite pas que son fils qu’il aime tant soit lié à ce peuple et à ses pratiques immorales. Il sait également que son fils doit jouer un rôle central dans l’accomplissement des promesses de Dieu (Genèse 15:16 ; 17:19 ; 24:2-4).

wp16.3 14 § 4

« Je suis prête à partir »

Éliézer explique ensuite à ses hôtes qu’en arrivant aux abords de Harân, il a prié Jéhovah. Il lui a demandé de choisir la jeune femme qu’Isaac épouserait. Comment ? La femme que Dieu choisirait pour Isaac viendrait au puits. Quand Éliézer lui demanderait de l’eau, elle lui proposerait non seulement de lui donner à boire, mais aussi d’abreuver ses chameaux (Genèse 24:12-14). Et qui est venu au puits et a agi exactement ainsi ? Rébecca ! Imaginez ce qu’elle doit ressentir si elle entend l’histoire qu’Éliézer raconte à sa famille !

wp16.3 14 § 6-7

« Je suis prête à partir »

Des semaines plus tôt, Éliézer a justement posé cette question à Abraham : « Et si la femme ne veut pas venir avec moi ? » Abraham lui a répondu : « Tu seras dégagé de l’obligation que tu as contractée envers moi par serment » (Genèse 24:39, 41). Chez Bethouël, les préférences de la jeune femme ont également de l’importance. Éliézer est tellement heureux d’avoir réussi sa mission que le lendemain matin, il demande s’il peut partir avec Rébecca sur-le-champ. Mais les membres de sa famille veulent qu’elle reste encore au moins dix jours. Pour trancher cette question, ils décident de lui demander son avis (Genèse 24:57).

Rébecca est à la croisée des chemins. Que va-​t-​elle dire ? Va-​t-​elle faire appel aux sentiments de son père et de son frère, les implorant de lui épargner ce voyage vers l’inconnu ? Ou va-​t-​elle considérer que c’est un honneur de jouer un rôle dans ces évènements manifestement dirigés par Jéhovah ? Sa réponse montre ce qu’elle pense de ce changement de vie soudain, voire impressionnant. Elle déclare tout simplement : « Je suis prête à partir » (Genèse 24:58).

Recherchons des perles spirituelles

wp16.3 12-13

« Je suis prête à partir »

Un soir, alors qu’elle a rempli sa jarre, un homme âgé vient à elle en courant. Il lui demande : « Donne-​moi, s’il te plaît, une petite gorgée d’eau de ta jarre. » Ce n’est pas grand-chose et c’est si gentiment demandé ! Rébecca devine que l’homme a fait un long voyage. Abaissant aussitôt sa jarre, elle lui donne à boire, non pas une petite gorgée, mais une grande quantité d’eau fraîche. Elle remarque qu’il a dix chameaux agenouillés non loin de là et que l’abreuvoir n’a pas encore été rempli. Elle voit sans doute que l’homme l’observe d’un regard bienveillant, et comme elle souhaite être aussi généreuse que possible, elle lui dit : « Pour tes chameaux aussi je vais puiser de l’eau jusqu’à ce qu’ils aient fini de boire » (Genèse 24:17-19).

Vous avez sans doute remarqué que Rébecca n’a pas simplement proposé de donner de l’eau aux chameaux ; elle a proposé de les abreuver jusqu’à ce que leur soif soit étanchée. Un chameau assoiffé peut boire plus de 100 litres d’eau ! Si les chameaux avaient besoin de tant d’eau, Rébecca s’engageait pour des heures de travail ! En fait, les chameaux n’étaient sans doute pas assoiffés à ce point. Mais Rébecca le savait-​elle quand elle s’est portée volontaire ? Non. Elle était disposée à travailler aussi dur que nécessaire pour être hospitalière envers cet étranger. Le vieil homme accepte sa proposition. Il l’observe alors courir sans relâche entre le puits et l’abreuvoir pour remplir et vider sa jarre (Genèse 24:20, 21).

wp16.3 13, note.

« Je suis prête à partir »

C’était déjà le soir. Le récit ne contient aucune information indiquant que Rébecca soit restée au puits pendant des heures. Il ne laisse pas entendre que sa famille dormait lorsqu’elle est rentrée ou que quelqu’un soit venu voir pourquoi elle tardait à revenir.

wp16.3 15 § 3

« Je suis prête à partir »

Enfin, nous arrivons au moment décrit au début de cet article. Alors que la caravane progresse à travers le Négueb et que le crépuscule commence à tomber, Rébecca aperçoit un homme qui marche dans la campagne. Il a l’air pensif, en pleine réflexion. La Bible raconte qu’aussitôt, Rébecca ‘saute à bas du chameau’, peut-être sans attendre qu’il se mette à genoux. Elle demande à son guide : « Qui est cet homme qui marche dans la campagne à notre rencontre ? » Lorsqu’elle apprend que c’est Isaac, elle se couvre la tête avec un voile (Genèse 24:62-65). Pourquoi ? C’est probablement en signe de respect pour son futur mari. Ce genre de soumission peut sembler démodé aujourd’hui. Pourtant, nous pouvons tous prendre exemple sur l’humilité de Rébecca. En effet, qui n’a pas besoin de travailler davantage cette qualité admirable ?

16-22 MARS

JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU | GENÈSE 25-26

« Ésaü vend son droit de fils aîné »

it-1 1224

Jacob

Contrairement à son frère Ésaü, préféré de leur père, chasseur farouche, instable et errant, Jacob était, selon le récit, « un homme intègre [héb. : tam], habitant sous des tentes », qui menait une vie pastorale tranquille et sur qui on pouvait compter pour s’occuper des affaires domestiques, de sorte que sa mère le chérissait particulièrement (Gn 25:27, 28). Dans d’autres textes, le terme hébreu tam qualifie ceux que Dieu approuve. Ainsi, « les hommes sanguinaires haïssent l’homme intègre [héb. : tam] », mais Jéhovah donne l’assurance que « l’avenir de cet homme [intègre] sera paisible » (Pr 29:10 ; Ps 37:37). De son côté, Job, homme irréprochable, « était intègre [héb. : tam] et droit » (Jb 1:1, 8 ; 2:3).

w19.02 16 § 11

Pourquoi exprimer notre reconnaissance ?

11 Malheureusement, certains personnages bibliques ne se sont pas montrés reconnaissants. Prenons l’exemple d’Ésaü. Bien qu’ayant été élevé par des parents qui aimaient et respectaient Jéhovah, il méprisait les choses sacrées (lire Hébreux 12:16). Qu’est-​ce qui a clairement montré qu’Ésaü était ingrat ? Il a cédé son droit de fils aîné à son frère, Jacob, en échange d’un simple plat de lentilles (Gen. 25:30-34). Plus tard, il a profondément regretté ce choix. Mais puisqu’il n’avait pas accordé de valeur à ce qu’il avait, il ne pouvait pas se plaindre de ne pas recevoir la bénédiction réservée au fils aîné.

it-2 637

Premier-né

Dès les temps les plus anciens, le fils premier-né fut à l’honneur dans la famille et il était le successeur à la tête de la maisonnée. Il héritait d’une double part des biens du père (Dt 21:17). À un repas, Ruben se vit attribuer par Joseph une place correspondant à son droit de premier-né (Gn 43:33). Cependant, la Bible n’honore pas toujours le premier-né en énumérant les fils par ordre de naissance. Elle donne souvent la première place au plus éminent ou au plus fidèle des fils plutôt qu’au premier-né (Gn 6:10 ; 1Ch 1:28 ; voir aussi Gn 11:26, 32 ; 12:4 ; voir DROIT D’AÎNESSE ; HÉRITAGE).

Recherchons des perles spirituelles

w17.12 15 § 5-7

Questions des lecteurs

À présent, revenons à Hébreux 12:16, qui dit : « Qu’il n’y ait pas de fornicateur ni d’homme n’ayant aucun respect pour les choses sacrées, comme Ésaü, qui en échange d’un seul plat a donné ses droits de premier-né. » Quelle est la leçon ici ?

L’apôtre Paul n’était pas en train de parler de la généalogie du Messie. Il venait d’encourager les chrétiens à ‘faire des sentiers droits pour leurs pieds’. Ils éviteraient ainsi de se ‘priver de la faveur imméritée de Dieu’, ce qui pouvait malheureusement arriver s’ils avaient une conduite sexuelle immorale (Héb. 12:12-16). Cela aurait été agir comme Ésaü. Il n’a eu « aucun respect pour les choses sacrées », ou selon une traduction littérale, il a cédé à ce qui est « profane » (Kingdom Interlinear).

Ésaü vivait à l’époque des patriarches, donc il a peut-être eu parfois le privilège d’offrir des sacrifices (Gen. 8:20, 21 ; 12:7, 8 ; Job 1:4, 5). Mais comme les choses de la chair comptaient beaucoup pour lui, il a renoncé à tous les privilèges d’un fils premier-né en échange d’un plat de lentilles. Il voulait peut-être ainsi échapper aux souffrances que les descendants d’Abraham devaient subir, d’après la prophétie (Gen. 15:13). Ésaü a également montré qu’il était attiré par les choses profanes et qu’il n’avait pas de respect pour les choses sacrées en se mariant avec deux païennes, au grand désespoir de ses parents (Gen. 26:34, 35). Quelle différence avec Jacob, qui a fait ce qu’il fallait pour se marier avec une adoratrice du vrai Dieu ! (Gen. 28:6, 7 ; 29:10-12, 18).

it-2 255 § 6

Mensonge

Si la Bible condamne expressément le mensonge malveillant, cela ne signifie pas qu’on est obligé de divulguer une information véridique à des gens qui ne sont pas en droit de la connaître. Jésus Christ conseilla : « Ne donnez pas ce qui est saint aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les porcs, de peur qu’ils ne les piétinent avec leurs pieds et que, se retournant, ils ne vous déchirent » (Mt 7:6). Voilà pourquoi, en certaines occasions, Jésus s’abstint de donner des renseignements complets ou de répondre directement à des questions quand cela pouvait causer inutilement du tort (Mt 15:1-6 ; 21:23-27 ; Jn 7:3-10). Il faut sans doute voir sous le même jour l’attitude d’Abraham, d’Isaac, de Rahab et d’Élisha qui ne donnèrent pas de bons renseignements ou cachèrent une partie des faits à des gens qui n’adoraient pas Jéhovah (Gn 12:10-19 ; chap. 20 ; 26:1-10 ; Jos 2:1-6 ; Jc 2:25 ; 2R 6:11-23).

23-29 MARS

JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU | GENÈSE 27-28

« Jacob obtient la bénédiction qui lui est due »

w04 15/4 11 § 4-5

Rébecca, une femme d’action attachée à Dieu

La Bible ne dit pas si Isaac sait qu’Ésaü est censé servir Jacob. Toujours est-​il que Rébecca et Jacob savent que la bénédiction revient à Jacob. Quand elle entend qu’Isaac a l’intention de bénir Ésaü lorsque celui-ci lui servira un plat de gibier, Rébecca passe aussitôt à l’action. L’esprit de décision et le zèle qui la caractérisaient plus jeune l’animent toujours. Elle « ordonne » à Jacob de lui apporter deux chevreaux. En effet, elle compte préparer à son mari un repas qu’il aime. Ensuite Jacob devra se faire passer pour Ésaü de manière à obtenir la bénédiction. Jacob objecte. Son père va sûrement découvrir le stratagème et le maudire ! Rébecca insiste. « Que soit sur moi la malédiction à ton adresse, mon fils », dit-​elle. Elle apprête donc le plat, déguise Jacob et l’envoie vers son mari (Genèse 27:1-17).

La raison pour laquelle Rébecca agit ainsi n’est pas précisée. Beaucoup aujourd’hui condamnent cet acte. La Bible ne le fait pas, et Isaac, lorsqu’il réalise que Jacob a reçu la bénédiction, ne le fait pas non plus. Il y ajoute plutôt (Genèse 27:29 ; 28:3, 4). Rébecca connaissait la prédiction de Jéhovah à propos de ses fils. Elle a donc pris les mesures nécessaires pour assurer à Jacob la bénédiction qui lui revenait de droit. Cela est tout à fait en accord avec la volonté de Jéhovah (Romains 9:6-13).

w07 1/10 31 § 2-3

Questions des lecteurs

On ne sait pas précisément pour quelles raisons Rébecca et Jacob ont agi de la sorte, si ce n’est que la situation s’est présentée soudainement. Par ailleurs — et c’est à noter —, la Bible n’approuve ni ne condamne leur initiative ; elle n’établit donc pas de précédent en matière de mensonge ou de tromperie. En revanche, elle donne quelques détails sur ces événements.

D’une part, le contexte laisse clairement apparaître que Jacob pouvait prétendre à la bénédiction de son père, mais pas Ésaü. Auparavant, en effet, Jacob avait légalement acheté le droit d’aînesse à son frère jumeau qui n’en appréciait pas la valeur et qui, pour satisfaire sa faim, le lui avait vendu contre un repas. Ésaü avait ‘méprisé le droit d’aînesse’ (Genèse 25:29-34). En allant voir son père, Jacob a donc recherché une bénédiction qui lui revenait légitimement.

it-1 295 § 6

Bénédiction

Dans les sociétés patriarcales, souvent le père bénissait ses fils peu avant sa mort. Cette bénédiction était jugée très importante et très précieuse. Ainsi Isaac bénit-​il Jacob, croyant qu’il s’agissait du premier-né, Ésaü. Il annonça pour Jacob une faveur et une prospérité supérieures à celles de son frère Ésaü ; sans aucun doute Isaac pria-​t-​il Jéhovah de réaliser cette bénédiction, car lui-​même était aveugle et vieux (Gn 27:1-4, 23-29 ; 28:1, 6 ; Hé 11:20 ; 12:16, 17). Plus tard, Isaac confirma et élargit sciemment la bénédiction (Gn 28:1-4). Avant de mourir, Jacob bénit d’abord les deux fils de Joseph, puis ses propres fils (Gn 48:9, 20 ; 49:1-28 ; Hé 11:21). De même, avant sa mort, Moïse bénit toute la nation d’Israël (Dt 33:1). Dans chacun de ces cas, les résultats démontrent que les patriarches avaient prononcé des paroles prophétiques. Parfois, celui qui bénissait plaçait sa main sur la tête de la personne bénie (Gn 48:13, 14).

Recherchons des perles spirituelles

w06 15/4 6 § 3-4

Mieux communiquer avec son conjoint

Isaac et Rébecca ont-​ils développé leur aptitude à bien communiquer ? Le mariage de leur fils Ésaü avec deux filles de Heth occasionnait de graves tensions familiales. Rébecca « se mit à dire » à Isaac : « J’ai pris ma vie en aversion à cause des filles de Heth. Si jamais Jacob [leur fils cadet] prend une femme d’entre les filles de Heth, [...] à quoi bon pour moi la vie ? » (Genèse 26:34 ; 27:46). De toute évidence, elle exprimait clairement ses préoccupations.

À Jacob, le frère jumeau d’Ésaü, Isaac dit de ne pas prendre une femme d’entre les filles de Canaan (Genèse 28:1, 2). Rébecca avait donc été entendue. Elle et son mari avaient réussi, en communiquant, à résoudre un problème familial très délicat. Ils nous laissent ainsi un bel exemple. Mais que faire si les deux conjoints ne parviennent pas à se mettre d’accord ?

w04 15/1 28 § 5

Points marquants du livre de la Genèse — II

28:12, 13 : Que signifie le rêve de Jacob dans lequel une « échelle » lui est apparue ? Cette « échelle », qui ressemblait peut-être à un escalier fait d’une volée de marches de pierre, révélait l’existence de communications entre la terre et les cieux. Le fait que des anges de Dieu montaient et descendaient par ce moyen met en évidence le service important qu’ils accomplissent dans les relations entre Jéhovah et les humains qui ont son approbation (Jean 1:51).

30 MARS – 5 AVRIL

JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU | GENÈSE 29-30

« Jacob se marie »

w03 15/10 29 § 6

Jacob accordait du prix aux valeurs spirituelles

À cette époque, les fiançailles étaient effectives lors du paiement du prix de l’épouse à la famille de la fiancée. La Loi mosaïque donnée plus tard fixait à 50 sicles d’argent le prix d’une vierge qui avait été séduite. D’après le bibliste Gordon Wenham, il s’agissait du « cadeau de mariage maximum », mais la plupart du temps il était « bien inférieur » (Deutéronome 22:28, 29). Jacob n’a pas les moyens de payer, alors il offre ses services à Labân pendant sept ans. « Étant donné qu’un saisonnier était payé entre un demi-sicle et un sicle par mois au temps de la Babylone antique [soit de 42 à 84 sicles pour sept ans], poursuit Wenham, le cadeau que Jacob offrait à Labân en échange de la main de Rachel était très généreux. » Labân accepte tout de suite (Genèse 29:19).

w07 1/10 8-9

Deux sœurs tourmentées qui ont « bâti la maison d’Israël »

Léa a-​t-​elle comploté pour duper Jacob ? Ou bien a-​t-​elle seulement dû obéir à son père ? Quant à Rachel, où était-​elle ? Savait-​elle que quelque chose se tramait ? Si oui, qu’en pensait-​elle ? Aurait-​elle pu braver la volonté d’un père autoritaire ? La Bible n’apporte pas de réponses à ces questions. Cela dit, quoi qu’en aient pensé Rachel et Léa, Jacob a été outré de ce complot. Et c’est contre Labân, non contre ses filles, qu’il a fulminé : « N’est-​ce pas pour Rachel que j’ai servi chez toi ? Pourquoi donc m’as-​tu dupé ? » Qu’a répondu Labân ? « Ce n’est pas la coutume en notre lieu de faire ainsi, de donner la cadette avant la première-née. Achève de fêter la semaine de cette femme. Ensuite on te donnera aussi l’autre femme pour le service que tu pourras faire chez moi pendant sept autres années » (Genèse 29:25-27). Ainsi Jacob a contracté malgré lui un mariage polygame qui susciterait d’amères jalousies.

it-2 222 § 5

Mariage

La fête. Si en Israël le mariage proprement dit n’était marqué d’aucune cérémonie officielle, en revanche il s’accompagnait de grandes réjouissances. Le jour des noces, d’ordinaire la mariée se préparait avec soin chez elle. Pour commencer, elle se baignait et se frottait avec une huile parfumée (voir Ru 3:3 ; Éz 23:40). Parfois, aidée de servantes, elle mettait des ceintures et une robe blanche, souvent richement brodée, selon ses ressources (Jr 2:32 ; Ré 19:7, 8 ; Ps 45:13, 14). Elle se parait d’ornements et de bijoux, si elle en avait les moyens (Is 49:18 ; 61:10 ; Ré 21:2), puis elle se couvrait d’un vêtement léger, une sorte de voile, qui l’enveloppait de la tête aux pieds (Is 3:19, 23). Cela explique pourquoi Labân put si facilement duper Jacob, qui ne vit pas que son beau-père lui donnait Léa au lieu de Rachel (Gn 29:23, 25). Rébecca se couvrit la tête avant d’aller à la rencontre d’Isaac (Gn 24:65). Ce geste symbolisait la soumission de la future femme à son futur mari, la reconnaissance de son autorité (1Co 11:5, 10).

Recherchons des perles spirituelles

it-1 49 § 2

Adoption

Rachel et Léa considéraient toutes deux les enfants que leurs servantes avaient donnés à Jacob comme leurs propres fils, ‘nés sur leurs genoux’ (Gn 30:3-8, 12, 13, 24). Ces fils eurent une part d’héritage au même titre que ceux qui étaient nés directement des femmes légales de Jacob. Ils étaient ses fils biologiques et, comme les servantes étaient la propriété des épouses, Rachel et Léa avaient des droits de propriété en ces enfants.

w04 15/1 28 § 6

Points marquants du livre de la Genèse — II

30:14, 15 : Pourquoi Rachel a-​t-​elle renoncé à une occasion de coucher avec son mari en échange de mandragores ? Dans les temps anciens, on utilisait le fruit de la mandragore en médecine comme narcotique et antispasmodique. On prêtait aussi à ce fruit des vertus aphrodisiaques, le prétendant capable d’accroître le désir sexuel et la fécondité ou encore de favoriser la conception (Chant de Salomon 7:13). Bien que la Bible ne dise pas quels étaient ses mobiles, peut-être Rachel a-​t-​elle pensé que ces mandragores l’aideraient à concevoir et à mettre ainsi fin à l’opprobre que lui causait sa stérilité. Cependant, ce n’est que quelques années plus tard que Jéhovah a ‘ouvert sa matrice’ (Genèse 30:22-24).

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