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  • Notre toit merveilleux : le ciel

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  • Notre toit merveilleux : le ciel
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Réveillez-vous ! 1970
g70 8/8 p. 17-20

Notre toit merveilleux : le ciel

LE CIEL est un des spectacles les plus beaux et les plus changeants que l’homme puisse contempler. Son envergure et sa splendeur défient l’imagination. Ce panorama infini, admirable et majestueux, entoure le globe tout entier. À l’est, une lueur dorée salue l’aube, tandis qu’à l’ouest un ciel empourpré fait ses adieux au jour. Suivant son humeur, le ciel se pare d’un bleu d’azur, d’un gris sombre ou d’un blanc resplendissant. Les cumulus, volumineux nuages blancs et cotonneux, annoncent les belles journées printanières. De légers nuages en forme de filaments, les cirrus, nous font savoir que l’été est arrivé, tandis que des nuages laineux, plus lourds, proclament que l’hiver approche.

La nuit, le ciel revêt une beauté plus majestueuse encore lorsqu’il se pare de sa splendeur étoilée. Cette gloire incomparable du ciel nocturne est rehaussée par les aurores polaires qui tissent des draperies soyeuses de couleurs délicates très haut dans la voûte céleste. Ces chefs-d’œuvre de formes infiniment variées, d’une perfection artistique incomparable, sont des prodiges éblouissants. Il n’est donc pas étonnant que les adorateurs de Jéhovah aient appelé les beautés du ciel “les merveilles de Dieu” et “les merveilles de celui dont la science est parfaite”. — Job 37:14, 16.

Pour ainsi dire journellement, des nuages de toutes les formes et de toutes les dimensions parcourent la large artère du ciel. Les nuages duveteux, cotonneux et moutonneux ressemblent à d’énormes chars de procession qui passent silencieusement. Les nuages en forme de colonnes environnés d’autres, arrondis et plus petits, évoquent des parents entourés de leurs enfants. Les gros nuages onduleux présentent des formes dignes d’un sculpteur habile. Certains nuages volumineux ressemblent à un immense chou-fleur ou à une énorme enclume.

Les cumulo-nimbus, amas de grands nuages sombres, se composent de milliards de cristaux de glace et atteignent parfois une hauteur de 15 000 mètres. Un cumulo-nimbus peut contenir jusqu’à 300 000 tonnes d’eau. Quarante-quatre mille orages, estime-​t-​on, s’abattent sur la surface de la terre tous les jours, dont environ 1 800 simultanément. D’une majesté impressionnante et effrayante, ils donnent souvent naissance à l’un des spectacles les plus magnifiques de la création : l’arc-en-ciel. Puisque Dieu l’appelle “mon arc dans la nue”, il s’agit manifestement de l’une de ses œuvres prodigieuses. — Gen. 9:11-16.

Le ciel est souvent annonciateur du temps. Dans l’hémisphère occidental, quand le ciel est parsemé de cumulus, que le baromètre est stationnaire ou en hausse et que le vent souffle doucement, il est fort probable que le beau temps continuera. Les longues queues de chat annoncent généralement du mauvais temps, sous forme de neige ou de fortes pluies, dans les vingt-quatre heures qui vont suivre. Lorsque tout le ciel est assombri par des altostratus gris foncé et que le baromètre baisse, il y a de fortes chances pour que la pluie et la neige continuent de tomber. La Bible (dans Matthieu 16:2, 3) donne la signification du ciel flamboyant que produit le coucher du soleil. Elle dit : “Quand le soir tombe, vous avez l’habitude de dire : ‘Il va faire beau temps, car le ciel est rouge-feu’ ; et au matin : ‘Il fera un temps pluvieux, rigoureux, aujourd’hui, car le ciel est rouge-feu, mais sombre.’” Un lever de soleil rouge annonce donc le contraire d’un coucher du soleil rouge.

Pourquoi le ciel est bleu

Qu’est-​ce que cette merveilleuse œuvre de Dieu que nous appelons “le ciel bleu” ? Au dix-neuvième siècle, on croyait que l’air était bleu, mais on a appris qu’il n’en est rien. Le bleu n’est pas dû non plus à une lumière émise par l’atmosphère, autrement le ciel paraîtrait bleu la nuit. Si l’air était complètement transparent ou inexistant, le ciel serait aussi noir que dans l’espace. Jim Lovell, qui participa à un vol spatial, déclara : “Là-haut, l’univers est noir et blanc. Il n’y a pas de couleurs.” Plus récemment, les astronautes revenus de la Lune ont dit que la surface lunaire est d’un gris indéfinissable.

Si le ciel ne nous paraît pas noir, c’est à cause du comportement des rayons solaires lorsqu’ils entrent en contact avec les matières composant l’atmosphère.

La couleur du ciel est produite par l’air qui s’étend jusqu’à une altitude de quelque cent cinquante kilomètres. Cette atmosphère se compose principalement de cinq gaz : l’azote, l’oxygène, l’argon, la vapeur d’eau (formée d’hydrogène et d’oxygène) et l’acide carbonique. En plus de ces gaz, il y en a d’autres, plus rares et en quantités moindres, tels que l’hélium, le xénon et le néon, ainsi que des traces de quelques gaz toxiques comme le méthane, l’ammoniac, l’oxyde de carbone et le protoxyde d’azote. Jusqu’à l’altitude des nuages les mieux connus, le ciel renferme aussi quantité de particules solides, telles que le pollen, la poussière, les bactéries, la suie, les spores, le sel et la poussière cosmique.

Lorsque les rayons solaires, qui consistent en ondes électromagnétiques de diverses longueurs, atteignent l’atmosphère, les ondes les plus longues la traversent facilement et parviennent à la terre. Nous en sentons d’ailleurs la chaleur. Par contre, les ondes plus courtes sont dispersées dans toutes les directions par les molécules de l’air et les autres particules solides qu’il renferme. C’est ainsi que les ondes bleues sont réfléchies de nombreuses fois avant d’atteindre le sol. Le ciel bleu est donc une matière diaphane faite de lumière bleue et d’air, et qui s’étend jusqu’à une vingtaine de kilomètres d’altitude. Au-delà de cette hauteur, le ciel est violet foncé ; passé trente-cinq kilomètres, il est noir et constellé d’étoiles.

Pourquoi les autres couleurs ?

Bien que généralement bleu, le ciel peut être rouge, orange, vert ou pour ainsi dire de n’importe quelle autre teinte. Tout dépend de l’angle sous lequel les ondes lumineuses pénètrent dans l’atmosphère et des particules qu’elles rencontrent.

Les nuages, la poussière et diverses autres particules sont concentrés dans l’atmosphère inférieure. Étant plus grandes que les molécules de l’air, ces particules dispersent les ondes lumineuses les plus longues. Lorsque le soleil est près de l’horizon, ses rayons pénètrent obliquement dans l’atmosphère, parcourant ainsi une distance plus considérable dans l’air chargé de particules. Celles-ci dispersent toutes les ondes à l’exception des rouges les plus longues, d’où les teintes flamboyantes de l’aube et du soir. Plus les rayons solaires rencontrent de particules, plus la coloration du ciel est foncée. Moins il y a de particules, plus le ciel est bleu, car les ondes longues de la lumière parviennent directement à la terre sans être déviées, tandis que les ondes courtes (bleues) sont réfléchies et diffusées par les molécules de l’air. C’est pourquoi, par temps clair, lorsqu’il y a peu de poussière dans l’air, le ciel est d’azur.

D’autres phénomènes célestes

Quand, après plusieurs jours de beau temps hivernal, des nuages à haute altitude, légers et fragiles, donnent au ciel une opalescence laiteuse, un cercle brillant apparaît autour du soleil ou de la lune. Le halo autour de la lune est évidemment d’une luminosité plus faible et ses couleurs à peine perceptibles. Dans de nombreuses régions, il est visible en moyenne tous les quatre jours. Même certaines étoiles très brillantes sont entourées d’un cercle lumineux quand de minces nuages passent lentement devant elles. Cette auréole consiste parfois en plusieurs anneaux concentriques dont la teinte bleuâtre du côté intérieur passe au blanc jaunâtre puis au brun rougeâtre à l’extérieur. Elle ressemble parfois à un arc-en-ciel circulaire. Ce phénomène est dû aux cristaux de glace se trouvant dans les nuages à haute altitude. Ces cristaux, de forme régulière, réfractent les rayons de lumière.

L’arc-en-ciel, qui ne cesse de susciter notre admiration, est formé par le jeu des rayons lumineux sur les gouttelettes d’eau qui tombent. Chaque goutte de pluie fait fonction de minuscule prisme et décompose la lumière blanche dans toutes les couleurs du spectre. Il arrive que les gouttelettes de la brume provoquent également ce phénomène, mais le plus souvent il est dû aux gouttes de pluie, plus grosses.

Jamais deux personnes ne voient le même arc-en-ciel, étant donné que celui-ci n’est que de la lumière venant d’une direction déterminée et que chaque observateur la voit de son propre point de vue. Puisque les gouttes d’eau qui réfléchissent et réfractent la lumière sont en train de tomber, l’arc-en-ciel se renouvelle constamment à mesure que de nouvelles gouttes arrivent. Quel don merveilleux de Dieu que ce phénomène !

Il arrive qu’un second arc-en-ciel, moins brillant, se forme à l’extérieur du premier. Dans ce cas, l’ordre des couleurs est inversé, le violet étant à l’extérieur et le rouge à l’intérieur. Ce second arc est produit par une double réflexion de la lumière dans les gouttes ; ainsi les rayons sont inversés de la même manière qu’une image dans un miroir : le côté gauche de l’objet est à droite et le côté droit à gauche. Cependant, cette deuxième réflexion provoque une diminution de l’intensité des rayons. C’est pourquoi le second arc est toujours moins éclatant.

L’aurore polaire

Ni l’arc-en-ciel ni les nuages (si ce n’est au lever et au coucher du soleil) ne sont comparables à l’aurore polaire. Les paroles et même les photographies ne peuvent donner une idée juste de la magnificence de ce spectacle lumineux changeant, souvent d’une coloration très vive. Certaines aurores sont si brillantes qu’on peut lire à leur lumière.

Généralement, l’aurore luit par intermittence comme si la lumière venait des flammes d’un feu caché derrière une colline. De temps à autre la lueur augmente d’intensité et revêt la forme d’un énorme arc ou d’un faisceau de rayons lumineux comme ceux du soleil qui traversent une trouée dans les nuages. Ces faisceaux de lumière peuvent être blancs, vert, émeraude, violets ou roses. Parfois, l’aurore polaire ressemble aux plis d’un immense rideau de théâtre. À d’autres moments, elle miroite comme un énorme écran suspendu dans le ciel et agité par un vent doux et silencieux. Ou encore, elle s’anime brusquement. Les coloris changent : le jaune se teinte de rouge et de vert pendant que des rayons colorés jaillissent vers le haut, retombent puis rejaillissent.

Il n’existe rien de comparable à la beauté délicate et aux couleurs de l’aurore polaire. Ce phénomène est provoqué par des jets de particules électrisées émis par le soleil et qui pénètrent dans le champ magnétique de la terre. Ces particules entrent en collision avec des molécules de l’air qu’elles accélèrent de telle sorte qu’elles dégagent de la lumière rouge, blanche, bleue ou verte. L’aurore polaire est un autre don merveilleux de Dieu.

Le miracle de la foudre

On estime que 9 000 000 de coups de foudre frappent la terre chaque jour. La moitié des éclairs que nous voyons au ciel sont composés en réalité de plusieurs décharges (jusqu’à dix) qui se suivent rapidement le long d’un même trajet, un sillon de gaz ionisé. On peut compter jusqu’à quarante pulsations en une seconde, temps moyen pendant lequel le sillon ionisé reste ouvert. L’augmentation de la température sur le trajet de la décharge est si brutale que l’air ambiant se déplace en franchissant la barrière sonique. Ce phénomène n’est autre que le tonnerre. À de tels moments, le ciel est rempli de feu et de bruit.

Il existe différentes sortes d’éclairs. Les éclairs de chaleur se voient à l’horizon. On pense qu’il s’agit de reflets d’éclairs trop éloignés pour qu’on puisse les voir directement ou que l’on puisse entendre le tonnerre. Les éclairs en nappes se produisent à l’intérieur des nuages, les inondant d’une lumière vacillante diffuse. Les éclairs en sillons apparaissent quand un vent très fort fait dévier le sillon conducteur d’un éclair multiple. Les éclairs s’élancent alors vers le ciel, parallèles les uns aux autres mais séparés de quelques mètres.

La foudre est d’une grande utilité pour l’homme, car on sait à présent qu’elle contribue grandement à la fertilisation du sol. L’azote, aliment indispensable aux plantes, constitue 80 pour cent de l’atmosphère terrestre. Au-dessus de chaque kilomètre carré du globe, il flotte environ huit millions et demi de tonnes d’azote, mais la végétation ne peut l’utiliser sous sa forme atmosphérique. Pour être absorbé par elle, il doit subir une transformation chimique semblable à celle de nos aliments lors de la digestion. C’est la foudre qui amorce la série de réactions chimiques nécessaires à cette transformation. Les éclairs chauffent à blanc les molécules de l’air, car ils sont capables de porter une colonne d’air de cinq à vingt-cinq centimètres de largeur, à une température plus élevée que celle de la surface du soleil. À cette température, l’azote se combine avec l’oxygène de l’air pour former de l’oxyde d’azote, soluble dans l’eau. La pluie dissout cet oxyde et l’entraîne jusqu’au sol sous forme d’acide nitrique dilué. Celui-ci se combine avec les minéraux contenus dans le sol pour produire des nitrates assimilables par les plantes. Ces plantes entretiennent la vie des animaux et de l’homme.

La foudre est donc un autre don divin merveilleux qui fait plus qu’éclairer le ciel. Les météorologues estiment que la foudre bombarde la terre à la cadence de plus de cent coups à la seconde. Ce phénomène remarquable transforme l’azote de l’atmosphère en engrais pour la végétation.

Dieu nous a donc donné non seulement un “toit” utile, mais une merveilleuse voûte céleste pleine de beauté et de miracles majestueux et sans cesse changeants. En la contemplant, les hommes fidèles ne peuvent s’empêcher de louer Jéhovah, “celui qui seul fait de grands prodiges”. — Ps. 136:4.

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