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  • Notre prodigieuse “usine” intestinale

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  • Notre prodigieuse “usine” intestinale
  • Réveillez-vous ! 1971
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Réveillez-vous ! 1971
g71 22/7 p. 16-20

Notre prodigieuse “usine” intestinale

INSTALLEZ-​VOUS confortablement dans votre fauteuil pour visiter avec nous, en imagination, l’une des usines de transformation chimique les plus intéressantes qui soient. Cette visite est gratuite, mais elle est hautement instructive. Elle ne prendra pas non plus beaucoup de votre temps : de dix à vingt minutes seulement, selon que vous assimilerez plus ou moins vite les renseignements qui vous seront donnés.

L’homme a conçu de nombreuses usines automatiques et semi-automatiques pour la transformation et le raffinage de toutes sortes de matières premières, mais aucune d’elles n’égale celle que nous allons visiter. La simplicité de conception de cette usine, la complexité des réactions multiples qui s’y produisent simultanément, son efficacité, son système d’auto-entretien et son automatisation presque totale, sont autant de caractéristiques qui ne cessent d’émerveiller les biochimistes.

Cette usine prodigieuse se trouve dans notre propre abdomen. Elle consiste en un long tube mesurant près de neuf mètres et qui a été bien surnommé “le tube de vie”.

Évidemment, étant donné sa nature, nous ne pouvons pénétrer réellement dans cette usine, mais à l’aide des schémas ci-contre vous pourrez la visiter en imagination.

La première partie, connue sous le nom d’intestin grêle, a un diamètre de vingt-cinq à trente-cinq millimètres et une longueur de sept mètres. Ces dimensions ne varient guère chez l’adulte, quels que soient son poids et sa taille. Plus tard, nous visiterons la seconde partie de l’usine, le gros intestin. Celui-ci est bien nommé, car son diamètre est en moyenne deux fois celui de l’intestin grêle, mais sa longueur n’est que de 1,50 mètre à 1,90 mètre. Et pensez un peu ! Le “local” qui abrite cette usine a un volume d’environ 0,009 mètre cube seulement ! Il est intéressant de noter aussi que ses parois sont extensibles, disposition bien commode lorsque des gaz dilatent certaines parties du tube jusqu’à deux fois leur diamètre normal.

Sa structure

Examinons de plus près les “tuyaux” de cette usine. Ils ne sont pas faits de métal mais de quatre couches de tissus flexibles et extensibles. La couche extérieure est une mince membrane qui est en réalité un prolongement du péritoine ou membrane séreuse qui tapisse les parois intérieures de la cavité abdominale. La deuxième couche est remarquable. Elle est elle-​même subdivisée en deux couches de fibres musculaires. Celles de l’extérieur sont disposées dans le sens de la longueur, tandis que celles de l’intérieur épousent la forme circulaire de l’intestin. Elles exercent sur le contenu du tube deux sortes de pression, mais elles sont “programmées” de façon que leur activité soit coordonnée. Il n’y a aucune confusion, aucun heurt, et nous ne sommes même pas appelés à diriger les opérations. Quelle merveille d’automatisation ! Nul doute que le Créateur ait connu et exploité cette technique avant l’homme.

La troisième couche de l’intestin consiste en tissu conjonctif qui relie la couche musculaire à la couche intérieure. C’est cette dernière, la plus importante, que nous allons maintenant examiner. Il s’agit d’une couche muqueuse et son importance tient du fait qu’elle est équipée d’une part de manière à déverser des sucs digestifs dans le tube, et d’autre part de façon à absorber les éléments nutritifs des aliments digérés et à les faire passer dans le sang, qui s’en sert pour nourrir toutes les cellules du corps.

L’activité chimique

Avant d’aller plus loin cependant, parlons un peu de l’estomac et de ses rapports avec l’intestin grêle. De nombreuses personnes ne connaissent pas bien le rôle que joue l’estomac dans la digestion des aliments et l’assimilation des éléments nutritifs. L’estomac commence seulement à digérer les protéines et ne fait presque rien pour les hydrates de carbone (féculents et sucres) et les graisses. L’estomac n’absorbe, paraît-​il, que des quantités minimes de sucre et d’alcool. C’est pourquoi on peut vivre pour ainsi dire normalement après l’ablation d’une partie importante de cet organe. Dans de tels cas, la merveilleuse usine de transformation chimique qu’est l’intestin s’adapte automatiquement aux nouvelles circonstances : la première partie de l’intestin grêle s’étend pour former une sorte de poche qui remplace en quelque sorte l’estomac.

La fonction de l’estomac consiste à préparer les aliments qu’il reçoit pour les transformations qu’ils subiront dans l’intestin. Au moyen d’une action chimique et d’une action mécanique, il décompose les aliments jusqu’à ce qu’ils ressemblent à une sorte de bouillie grisâtre appelée “chyme”.

À intervalles réguliers et de façon automatique, l’estomac évacue une petite quantité de cette bouillie dans l’intestin grêle à travers sa valvule inférieure (il possède également une valvule supérieure). Cette valvule, le pylore, empêche la bouillie qui se trouve dans l’intestin de remonter dans l’estomac. Puisque la quantité de sucs digestifs ajoutés au bol alimentaire durant son séjour dans l’intestin est sensiblement égale au volume des éléments nutritifs absorbés par le sang, la consistance de la bouillie ne varie guère pendant qu’elle traverse les sept mètres de l’intestin grêle.

Dans cette usine de transformation chimique, les aliments reçoivent non seulement les sucs digestifs sécrétés par la paroi intestinale, mais ceux qui proviennent de deux autres organes. En effet, le foie envoie par un canal la bile qui rend les graisses assimilables, tandis que le pancréas verse dans l’intestin, au moyen de deux canaux, trois sortes d’enzymesa. Ces substances servent à digérer les protéines, les hydrates de carbone et les graisses. Les sécrétions de certaines glandes de l’intestin neutralisent l’acidité de la bouillie reçue de l’estomac. En effet, le travail effectué par l’estomac exige un milieu acide, tandis que celui de l’intestin demande un milieu alcalin.

Les aliments doivent non seulement être digérés, mais aussi absorbés par l’organisme. En réalité, la digestion et l’absorption se poursuivent simultanément sans que ces opérations se gênent mutuellement. L’absorption des éléments nutritifs s’effectue au moyen des petites villosités qui tapissent la paroi intérieure de l’intestin et qui font fonction de pompes aspirantes. Grâce à leur action, les protéines et les hydrates de carbone digérés pénètrent directement dans le sang. Par contre, les particules de graisse digérées entrent d’abord dans la lymphe et de là elles sont transférées dans le sang.

Quand la bouillie arrive au bout des sept mètres de la première partie de notre usine intestinale, elle est complètement digérée et ses éléments nutritifs sont absorbés. Cependant, notre visite n’est pas encore terminée, car une autre valvule s’ouvre pour permettre à la bouillie de pénétrer dans la première partie du gros intestin : le cæcum. Pendant qu’elle y séjourne, l’eau et divers minéraux sont absorbés. Une activité bactérienne importante a lieu dans le gros intestin, c’est pourquoi la flore intestinale est indispensable à la santé.

L’action mécanique

La simple force de la pesanteur ne suffit pas pour entraîner la bouillie alimentaire d’un bout à l’autre de l’usine intestinale afin d’y être digérée et absorbée. Une action mécanique est nécessaire, et elle est fournie par les deux couches de muscles dont nous avons parlé plus haut. Par la pression qu’elles exercent, elles produisent deux sortes d’actions : le malaxage et la propulsion. Dès qu’une partie de la bouillie passe de l’estomac dans l’intestin grêle, des contractions rythmiques se déclenchent automatiquement. Des muscles circulaires situés à intervalles réguliers commencent à se contracter, divisant ainsi la bouillie en segments. Ensuite, ces muscles se détendent tandis que d’autres, à mi-chemin entre ceux qui viennent de se détendre, se contractent à leur tour. De cette façon la moitié de chaque segment se joint à une autre moitié pour former un nouveau segment. C’est ainsi que de nouvelles surfaces de la bouillie sont sans cesse exposées à l’action chimique et aux villosités absorbantes de l’intestin. Dans des conditions normales, ces muscles circulaires continuent de se contracter et de se détendre de sept à dix fois par minute pendant des périodes d’environ une demi-heure, et cela de façon automatique.

Ensuite, les muscles longitudinaux entrent en action. Au moyen de lents mouvements péristaltiques ils propulsent la bouillie en avant, — jamais en arrière. Lorsque la bouillie a progressé sur une certaine distance, les mouvements péristaltiques cessent automatiquement et la “segmentation rythmique”, comme certains l’appellent, reprend. La bouillie met de deux à quatre heures pour traverser les sept mètres de l’intestin grêle. De temps à autre, la valvule située à l’entrée du gros intestin s’ouvre. Grâce à un vigoureux mouvement péristaltique, toujours automatique bien sûr, la bouillie, pour ainsi dire dépourvue à présent d’éléments nutritifs, pénètre dans le cæcum et le côlon ascendant du gros intestin.

Observons à présent ce qui se passe dans le côlon. D’autres mouvements péristaltiques font progresser sans cesse la bouillie qui perd son excédent d’eau. Elle monte dans le côlon ascendant, parcourt le côlon transverse puis le côlon descendant jusqu’à ce que retentisse le signal indiquant que le moment est venu de l’expulser. Ce signal est déclenché par l’hypothalamus situé dans le cerveau. Quel système merveilleux, n’est-​ce pas ?

Notre visite est terminée et elle nous a montré la nécessité de prendre bien soin de notre propre “usine” intestinale.

Quand le mécanisme se détraque

Si l’on peut éviter des maladies graves comme les ulcères, les infections virales et amibiennes, et le redoutable cancer, le mécanisme de cette prodigieuse usine de transformation chimique ne se détraquera que rarement pendant la plus grande partie de notre vie, à condition toutefois que l’on mange de façon saine, que l’on prenne assez d’exercice physique et de repos, et que l’on soit maître de ses émotions.

L’un des ennuis les plus courants pour de nombreuses personnes est la flatulence. Celle-ci peut avoir pour cause une maladie grave ou simplement un état de nervosité. Elle peut également être due à de mauvaises habitudes alimentaires comme l’abus de choux ou de fruits de légumineuses.

Un autre problème pour bon nombre de gens, particulièrement des sédentaires, est la constipation. Encore une fois, la cause peut être d’ordre alimentaire : une nourriture mal équilibrée ou une consommation insuffisante d’eau pour assurer le bon fonctionnement de l’intestin. On peut combattre la constipation en mangeant des aliments non raffinés et beaucoup de fruits — surtout des fruits secs comme les pruneaux et les figues — et de légumes verts. Dans des cas aigus, le malade peut préférer recourir à un médicament.

Il arrive aussi que le mécanisme de notre “usine” se détraque de façon à provoquer le contraire de la constipation, c’est-à-dire la diarrhée. Celle-ci peut être due à une intoxication alimentaire, à une infection virale ou à des habitudes alimentaires peu judicieuses. Un remède simple qui s’est souvent révélé efficace est le thé noir nature. Un autre remède qui a fait ses preuves est la pulpe de pomme, crue ou cuite, mais à laquelle on n’ajoute rien d’autre. Certains se soignent avec du jus de raisin non sucré, et il existe bien d’autres remèdes encore.

L’appendicite est probablement la maladie la plus fréquente de l’intestin (puisque l’appendice fait partie de l’“usine” intestinale). Plus notre mode de vie est sain et raisonnable, plus nos selles sont régulières et normales, moins nous risquerons de souffrir de l’appendicite.

Montrons notre reconnaissance

Les biologistes ont passé des années à étudier la prodigieuse “usine” intestinale, et surtout sa première partie, mais il leur reste encore beaucoup à apprendre à son sujet. Notre brève visite a été très instructive toutefois. Une chose est certaine, il est impossible que l’automatisation et la programmation des diverses actions chimiques et mécaniques de notre intestin, si parfaitement coordonnées, soient le produit du hasard aveugle. Il est évident que notre tube digestif a été conçu par un Créateur d’une grande sagesse : Jéhovah, le Dieu tout-puissant. Étant donné toute les connaissances que nous possédons aujourd’hui sur notre organisme, nous avons plus de raisons encore que le roi et psalmiste David de nous exclamer comme lui : “Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables, et mon âme le reconnaît bien.” — Ps. 139:14 ; 100:3.

Comment pouvons-​nous montrer notre reconnaissance pour notre merveilleuse “usine” intestinale ? D’abord en évitant de manger trop. Il est préférable de quitter la table en ayant encore un peu faim qu’en nous sentant repus. Lorsque nous mangeons trop, nous imposons une fatigue supplémentaire au cœur, au foie, aux reins et à d’autres organes, ainsi qu’à l’intestin. De plus, la suralimentation risque de nous rendre obèses, et l’obésité a bien des désavantages.

N’oublions pas non plus le facteur psychosomatique auquel nous avons déjà fait allusion. Ne mangeons pas trop vite et gardons notre bonne humeur. Pourquoi se quereller pendant les repas ou raconter à table tous les ennuis et toutes les déceptions de la journée ?

Non seulement les émotions nuisibles telles que l’anxiété, la colère et la crainte épuisent les forces, mais elles risquent de détraquer le mécanisme délicat du tube digestif. On a dit que les tracas nous font plus de tort que ce que nous mangeons. Le proverbe inspiré affirme avec raison qu’un cœur joyeux est un bon remède, tandis qu’un esprit abattu épuise les forces. — Prov. 17:22.

Le Créateur de notre intestin a produit une œuvre merveilleuse lorsqu’il a créé ce “tube de vie” doté de tant de fonctions chimiques et mécaniques. Montrons donc notre reconnaissance pour ce mécanisme prodigieux ainsi que pour tous les autres organes de notre corps en ayant un mode de vie sain. Nous aurons ainsi un minimum de maux et d’ennuis et un maximum de chances de jouir d’une bonne santé et d’une longue vie. Cette visite de la prodigieuse “usine” intestinale n’a-​t-​elle pas été profitable et agréable ?

[Note]

a Les enzymes sont de petites particules de protéine qui jouent le rôle de catalyseurs. Elles provoquent des changements dans la bouillie alimentaire, mais se retrouvent elles-​mêmes inaltérées à la fin de la réaction.

[Illustrations, page 16]

GROS INTESTIN

INTESTIN GRÊLE

Les quatre couches de l’intestin grêle

[Illustrations, page 17]

La bouillie alimentaire de l’estomac pénètre dans l’intestin grêle à travers le pylore (voir agrandissement encadré)

[Illustrations, page 18]

L’absorption s’effectue au moyen de minuscules villosités

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