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Réveillez-vous ! 1971
g71 22/8 p. 27

L’ingéniosité philippine

De notre correspondant aux îles Philippines

LES Philippins n’ont pas le monopole de l’ingéniosité certes, mais il est intéressant de voir comment ils font preuve de cette qualité en tirant parti des ressources qu’ils ont sous la main.

La Seconde Guerre mondiale laissa des millions d’étuis d’obus et de chemises de bombes disséminés à travers ces îles. Pour l’industrie ils ont servi de ferraille, mais les particuliers en ont fait un bon usage aussi. Nombreux sont les Philippins qui les utilisent en guise de pots pour de jolies fougères, des lis et d’autres plantes à fleurs. Dans les régions méridionales du pays, les campagnards un peu éloignés les uns des autres emploient ces étuis pour fabriquer des gongs qui leur permettent de communiquer entre eux.

Pendant la guerre il y avait pénurie d’essence. Les Philippins ont donc construit des voitures à gazogène. Le combustible ? Le charbon de noix de coco ! Ces voitures répandaient pas mal de fumée et de suie et elles n’étaient pas aussi rapides que les automobiles à essence, mais elles constituaient un moyen de transport efficace.

Une fois la guerre terminée, la voiture “à noix de coco” a disparu, mais un nouveau véhicule a vu le jour : le “jeepney”. Des milliers de jeeps laissées par les Américains ont été transformées par des mécaniciens philippins entreprenants en excellents véhicules pour le transport de passagers. Aujourd’hui encore, elles constituent l’un des principaux moyens de transport urbains. Chaque “jeepney” peut transporter une dizaine de passagers.

Le bambou, plante très répandue aux Philippines, atteint généralement une hauteur de trois mètres. Certains insulaires construisent leur maison entièrement de bambou, ainsi que leur mobilier : tables, chaises, paravents, bancs, etc. Ils s’en servent aussi pour confectionner quantité d’autres objets utiles, tels que les conduites d’eau, les jouets, les salières, les poivrières, les sucriers et divers ustensiles de cuisine.

Avec les jeunes pousses de bambou, les ménagères font une salade savoureuse. Les cultivateurs plient un jeune bambou flexible jusqu’à ce que l’extrémité touche presque le sol. Ils coupent alors la pointe et maintiennent la tige pliée pendant toute la nuit. La sève coule goutte à goutte dans un récipient, et le lendemain matin ils ont tout un verre de jus de bambou, boisson délicieuse.

Le cocotier joue également un rôle important dans la vie des Philippins. Les produits de cet arbre représentent une grande partie des exportations de ce pays. De plus, les usages que l’on en fait sont nombreux et variés. Non seulement le péricarpe des noix fournit du combustible, mais on en fabrique des louches, des tirelires et toutes sortes de jouets. Avec des feuilles de cocotier tissées on fait des chapeaux, des abat-jour, des éventails et même les toits et les murs de certaines constructions légères.

La sève du cocotier est une boisson rafraîchissante. Fermentée ou distillée, elle constitue un vin très fort. L’ubod ou cœur de ce palmier est comestible et se mange cru ou cuit. Les ménagères laissent fermenter le lait de la noix de coco. Elles enlèvent ensuite la moisissure qui s’y forme et en confectionnent un mets exquis, la nata de coco, une sorte de gelée.

Le bananier se prête également à de nombreux usages ingénieux. Les bananes mûres sont délicieuses, bien sûr, mais les Philippins mangent également ces fruits verts, préparés de diverses manières : cuits à l’eau, frits, rôtis ou confits.

La ménagère enveloppe le déjeuner de son mari dans une feuille de bananier qui empêche les aliments de perdre leur saveur et de se refroidir. Ces feuilles servent aussi de parapluie quand il pleut et d’ombrelle quand le soleil tropical darde ses rayons.

Le fromager ou kapokier fournit du rembourrage pour les oreillers. Les femmes philippines filent le kapok puis se servent du fil pour tisser des couvertures et des moustiquaires. Les graines, séchées et pulvérisées, s’emploient comme succédané du cacao.

Le papayer produit un fruit nourrissant au goût agréable, mais son utilité ne se limite pas là. Un policier philippin fut un jour mordu par un serpent et son bras s’engourdit rapidement. Se souvenant du conseil d’un vieux chasseur igorot, il incisa la morsure avec son couteau, mais au lieu de la cautériser il appliqua sur l’incision la sève d’une feuille de papayer fraîchement cueillie. Bientôt la sensation d’engourdissement disparut et le policier put rejoindre ses compagnons.

Les Philippins ont appris à tirer parti de la végétation abondante de leurs îles. Une salade de pointes de fougères sauvages est un mets délicat. Les plantes grimpantes et les palmiers fournissent de l’eau potable. Beaucoup de personnes ont dans leur jardin des théiers sauvages. Une infusion des feuilles et des fleurs de ces arbustes est tout aussi bonne que celle du thé que l’on achète chez l’épicier. On fait également une boisson au goût particulier avec les feuilles de l’avocatier. Le zeste de pamplemousse, cuit, sert à confectionner une friandise délicieuse. Au lieu de jeter les feuilles d’ail et d’oignon, les Philippins les conservent dans du vinaigre.

Il est toujours profitable de faire un usage judicieux des ressources dont on dispose. Grâce à l’ingéniosité dont Dieu les a dotés, c’est ce que font de nombreux Philippins.

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