BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • g71 8/12 p. 21-24
  • L’épilepsie : conceptions et thérapeutiques nouvelles

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • L’épilepsie : conceptions et thérapeutiques nouvelles
  • Réveillez-vous ! 1971
  • Intertitres
  • Document similaire
  • Points de vue anciens et modernes
  • La Bible et l’épilepsie
  • Qu’est-​ce que l’épilepsie ?
  • Les causes physiques
  • Une perspective encourageante
  • Comment aider les épileptiques
  • Épilepsie : ce qu’il faut savoir
    Réveillez-vous ! 2013
  • Épilepsie
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
  • Épilepsie
    Étude perspicace des Écritures (volume 1)
  • Nous avons appris à vivre avec l’épilepsie
    Réveillez-vous ! 1990
Plus…
Réveillez-vous ! 1971
g71 8/12 p. 21-24

L’épilepsie : conceptions et thérapeutiques nouvelles

L’HEURE de midi venait de sonner dans un lycée californien. Une belle jeune fille, élève de deuxième, descendait l’escalier avec des camarades de classe. Brusquement, elle s’écroula. Ses muscles se contractèrent. Pendant un bref moment elle cessa de respirer, puis son corps s’agita de secousses convulsives. Ses camarades la regardèrent avec inquiétude et étonnement. Cette jeune fille était en proie à une crise d’épilepsie.

Quelle aurait été votre réaction si elle avait été l’une de vos camarades de classe ou amies ? Auriez-​vous continué à traiter cette jeune fille comme une amie ou auriez-​vous changé d’attitude envers elle ? Auriez-​vous craint de la fréquenter par la suite ?

Points de vue anciens et modernes

Pendant des millénaires on a cru couramment que l’épilepsie avait un caractère magique, voire démoniaque. On accusait les épileptiques de sorcellerie et on les mettait au ban de la société. Pour chasser les mauvais esprits, on perçait des trous dans leur tête et on les marquait au fer rouge. On considérait leur mal comme une “tare familiale” héréditaire qui aboutissait à la démence.

Ces idées ont persisté jusqu’aux temps modernes. Dans les années 50, environ le tiers des États des États-Unis possédaient des lois imposant des limites au mariage des épileptiques. Certains États avaient même une législation autorisant la stérilisation de ces malades. Il était interdit à ceux-ci de conduire une automobile et peu d’entreprises étaient disposées à les embaucher.

C’est pourquoi le Dr Peace Bailey, ancien directeur de l’Institut américain des affections neurologiques et de la cécité, déclara : “L’épilepsie est la seule maladie dont la victime souffre plus de l’attitude de la société à son égard que de son mal.”

Heureusement, depuis quelques années, la situation s’est améliorée. Presque tous les États américains ont aboli la législation sur la stérilisation des épileptiques et même les lois leur interdisant de se marier. En Amérique, les épileptiques peuvent à présent recevoir un permis de conduire. En 1937 déjà, le Danemark accordait un permis de conduire aux épileptiques. Aujourd’hui, les employeurs sont plus disposés à embaucher ces personnes.

L’attitude du public a également changé à leur égard, comme en témoignent les résultats des sondages effectués aux États-Unis par l’Institut américain de l’opinion publique. En 1949, 57 pour cent des personnes interrogées répondirent qu’elles permettraient à leurs enfants de jouer avec des épileptiques, tandis qu’en 1969, 81 pour cent des gens interrogés firent cette réponse. Quand on leur demanda si elles considéraient l’épilepsie comme une forme d’aliénation mentale, 59 pour cent des personnes interrogées en 1949 répondirent par la négative, tandis qu’en 1969 la proportion était passée à 81 pour cent. En 1949, seulement 45 pour cent des gens pensaient que l’on devrait employer des épileptiques, tandis qu’en 1969, 76 pour cent étaient de cet avis.

Et vous ? Quelle est votre opinion à ce sujet ? Hésiteriez-​vous à fréquenter des épileptiques ou à permettre à vos enfants de les fréquenter, en pensant qu’une telle affection peut être causée par des esprits mauvais ?

La Bible et l’épilepsie

La Bible n’appuie pas le point de vue selon lequel l’épilepsie est causée nécessairement par les démons. Nous lisons dans Matthieu 4:24, par exemple, que les gens amenaient à Jésus “tous ceux qui allaient mal, qui étaient affligés de maladies et de tourments divers, des possédés, des épileptiques et des paralysés, et il les guérit”. La Bible fait donc une distinction entre les possédés et les épileptiques.

Il est vrai qu’elle montre aussi que les démons peuvent causer l’épilepsie. Elle parle d’un jeune garçon qu’un démon jetait par terre de temps à autre. L’enfant se roulait sur le sol, écumait et manifestait d’autres symptômes de la crise épileptique (Marc 9:14-29). Cependant, la Bible montre également que les démons étaient capables de provoquer le mutisme, car elle dit : “On lui amena [à Jésus] un muet possédé d’un démon ; et après que le démon eut été expulsé, le muet parla.” Dans un autre cas, un démon avait causé la cécité. — Mat. 9:32, 33 ; 12:22.

En révélant que les démons ont le pouvoir de causer des affections physiques, la Bible n’indique nullement que la cécité, le mutisme et l’épilepsie sont provoqués généralement par les esprits méchants ou démons. La plupart de ces maladies ont des causes physiques.

Qu’est-​ce que l’épilepsie ?

Le terme épilepsie comprend un certain nombre d’états pathologiques, mais qui ont tous un symptôme commun fondamental : des crises périodiques. On a découvert également que les diverses formes d’épilepsie ont en commun un mauvais fonctionnement de certaines cellules cérébrales.

Une étude du cerveau révèle que ses cellules émettent des impulsions électriques rythmiques de façon à former des trains d’ondes que l’on peut enregistrer sur un électro-encéphalogramme. Chez certaines personnes, en raison d’une perturbation provisoire de l’activité électrique du cerveau, des messages défectueux sont transmis aux divers centres de l’organisme. Il en résulte une crise épileptique. La perturbation cérébrale ne dure pas longtemps cependant, dès qu’elle cesse la crise prend fin.

C’est pourquoi le Dr Louis Boshes écrivit : “L’épilepsie n’est pas une maladie, mais le symptôme d’un fonctionnement anormal du cerveau, tout comme la fièvre n’est pas une maladie en soi, mais le symptôme d’une infection quelque part dans l’organisme.”

Loin d’être une affection rare, l’épilepsie est très courante. On estime qu’une personne sur cent en est affligée et que la plupart des victimes sont des enfants. Cela signifie que rien qu’aux États-Unis il y aurait plus de deux millions d’épileptiques. D’autres millions, qui ont eu des crises isolées, ne sont pas considérés comme des épileptiques puisque ces crises ne sont pas périodiques.

Les crises se manifestent de diverses façons, mais il en existe trois formes principales. Chacune d’elles est associée à un électro-encéphalogramme caractéristique qui reflète le genre particulier de perturbation cérébrale qui la cause. La forme la plus grave est celle de la jeune fille dont nous avons parlé au début de cet article. Elle souffrait du grand mal que la plupart des gens considèrent comme la véritable crise épileptique.

Une crise du grand mal est effrayante pour le spectateur, mais elle n’est pas douloureuse pour la victime, qui a perdu connaissance. Elle provoque rarement des blessures. Les convulsions ne durent qu’environ une minute, quoique l’attaque semble probablement plus longue à l’observateur. Aussitôt après, la victime se détend et quelques minutes plus tard elle est généralement en mesure de se lever et de reprendre ses activités normales comme si rien ne s’était passé.

La seconde forme de crise est le petit mal, très courant chez les épileptiques de 5 à 12 ans, mais beaucoup plus rare chez l’adulte. Cette crise se caractérise par une brève suspension des fonctions de la conscience, qui ne dure que cinq à dix secondes, mais qui peut se produire jusqu’à une centaine de fois par jour. Pendant les crises les yeux peuvent chavirer et on remarque souvent de légères secousses musculaires de la tête ou des bras, mais le malade ne tombe pas. Dès que la crise est finie, la victime est mentalement éveillée et capable de poursuivre son activité normale.

Les crises psychomotrices constituent la troisième forme principale de l’épilepsie. Elles se caractérisent par des mouvements automatiques et stéréotypés ou par un comportement anormal. La victime donne l’impression tout à coup de “couper le contact” et de se livrer à une activité n’ayant aucun rapport avec ce qu’elle était en train de faire. Elle tire sur ses vêtements, par exemple, examine les objets qui l’entourent ou se promène. On a vu un jour un malade dans la salle d’attente d’un médecin prendre le cendrier et aller d’une personne à l’autre pour leur offrir des bouts de cigarettes.

Une crise psychomotrice ne dure en général que deux ou trois minutes. Par la suite, la victime n’a aucun souvenir, ou un souvenir extrêmement vague, de ce qui s’est passé. Ce n’est que si l’on essaie d’exercer sur elle une contrainte physique qu’elle manifeste de la colère ou devient bruyante.

Bien que la crise épileptique soit due à un mauvais fonctionnement des cellules cérébrales, l’intelligence de la victime n’est en rien diminuée. La plupart des épileptiques ont un niveau d’intelligence normal, d’autres nettement supérieur à la normale, et d’autres encore, comme dans n’importe quelle catégorie de la population, inférieur à la normale.

Les causes physiques

Quelles sont les causes des perturbations de l’activité électrique du cerveau qui provoquent ces crises ? En réalité, dans la plupart des cas, cette cause est inconnue. On dit cependant que tout ce qui endommage les cellules nerveuses du cerveau peut provoquer l’épilepsie.

Il peut s’agir d’un traumatisme, d’une tumeur cérébrale ou d’une infection. Les virus de maladies comme la rougeole et la méningite peuvent se propager le long de la moelle épinière et atteindre le cerveau. Certains pensent qu’un déséquilibre chimique de l’organisme provoquant une irritation des cellules cérébrales est à l’origine du mal, probablement l’absence d’une enzyme, ou encore une carence de pyridoxine (vitamine B6).

Il ne semble pas que les bouleversements affectifs soient une cause d’épilepsie, mais ils provoquent souvent des crises chez les épileptiques. Des soucis d’ordre pécuniaire ou familial, la crainte des accès ou d’autres inquiétudes peuvent déclencher une crise. Chez les jeunes filles, les crises ont un rapport avec le cycle menstruel ; elles se produisent d’habitude pendant la période prémenstruelle.

Certaines personnes semblent être prédisposées à l’épilepsie. C’est cette prédisposition qui, pense-​t-​on, est héréditaire tout comme la prédisposition à d’autres affections telles que les maladies cardiaques et le cancer. Cependant, l’épilepsie elle-​même n’est pas héréditaire, c’est pourquoi, dans de nombreuses régions, les lois interdisant le mariage d’épileptiques ont été abrogées. On estime généralement qu’un épileptique a 1 chance sur 50 d’avoir un enfant épileptique et une personne normale 1 chance sur 200.

Une perspective encourageante

Fait encourageant, on a constaté que les enfants épileptiques guérissent souvent spontanément en grandissant. De plus, grâce à des soins, près de 50 pour cent des épileptiques n’ont plus de crises. Chez 35 pour cent encore, le nombre de crises se réduit considérablement et on peut même aider dans une certaine mesure les 15 pour cent qui restent.

Le traitement consiste principalement en anticonvulsivants dont il existe aujourd’hui une vingtaine de variétés. L’acide barbiturique et les dérivés de l’hydantoïne en sont les plus courants. La tâche du médecin consiste à trouver la dose du produit (ou de la combinaison de produits) nécessaire pour supprimer les crises du malade, tout en essayant d’éviter dans la mesure du possible les effets secondaires. En rétablissant l’équilibre chimique de l’organisme, les médicaments suppriment l’activité électrique anormale du cerveau. Cependant, ils ne guérissent pas le mal : il faut en absorber régulièrement pour éviter les crises, tout comme un diabétique doit absorber régulièrement de l’insuline pour rester en bonne santé.

Pour profiter pleinement du traitement médical toutefois, un mode de vie et un état d’esprit sains sont indispensables. Il est nécessaire de bannir les craintes, les frustrations et les inquiétudes qui sont souvent à l’origine d’une crise. En l’occurrence, la meilleure thérapeutique est l’AMOUR. Un épileptique doit sentir qu’on a besoin de lui et qu’on l’aime sincèrement.

Il est également nécessaire d’avoir une bonne nourriture et assez de repos et d’exercice physique. La modération en toute chose est essentielle. Une dose quotidienne appropriée de vitamine B6 et de magnésium a supprimé les crises chez certains épileptiques.

L’épileptique qui n’a plus de crises se comporte tout à fait normalement. C’est pourquoi aux États-Unis on accorde le permis de conduire aux épileptiques qui n’ont pas eu de crises depuis un certain temps, généralement un an ou deux. Il convient aussi que ces personnes soient autorisées à occuper un emploi. Après une étude approfondie de la question, le Dr Melvin Udell déclara qu’il n’avait trouvé “aucune différence sensible entre le rendement des épileptiques et celui d’autres travailleurs”.

Comment aider les épileptiques

Si vous avez un parent, un ami ou même une connaissance qui est épileptique, vous désirez sans doute l’aider. La meilleure façon de le faire consiste probablement à le traiter de manière aussi normale que possible. Ne cherchez pas à l’éviter et ne lui donnez surtout pas l’impression qu’il est indésirable. N’oubliez pas que l’épilepsie est due simplement à une anomalie physique, tout comme les affections cardiaques et d’autres maladies.

En ce qui concerne les enfants épileptiques, ne les couvez pas outre mesure. Laissez-​les participer aux jeux des autres enfants. En réalité, les crises se produisent rarement au cours d’une activité physique ; par conséquent le danger pendant les jeux est négligeable. Évidemment, il est prudent d’interdire aux enfants sujets à des crises fréquentes de monter à cheval, de grimper aux arbres et de se livrer à d’autres activités semblables.

Si vous assistez à une crise épileptique, surtout ne vous affolez pas. Vous ne pouvez rien faire pour l’arrêter. Faites le vide autour du malade afin qu’il ne se fasse pas mal en heurtant un objet quelconque, mais n’essayez pas de gêner ses mouvements. S’il a la bouche ouverte, placez entre ses dents un objet mou, tel qu’un mouchoir plié plusieurs fois, pour l’empêcher de se mordre la langue. Faites attention cependant de ne pas vous faire mordre les doigts. Quand la crise prend fin, soyez à côté de la victime pour lui parler de façon rassurante.

L’homme ne peut guère faire plus, mais il existe quelqu’un de plus puissant. Il y a 19 siècles Jésus-Christ montra qu’il avait le pouvoir de guérir l’épilepsie. Bientôt, en qualité de Roi du Royaume de Dieu, il exercera son pouvoir de guérison en faveur de tous les hommes, y compris les épileptiques.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager