BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • g71 22/12 p. 6-8
  • Les causes des problèmes du dollar

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Les causes des problèmes du dollar
  • Réveillez-vous ! 1971
  • Intertitres
  • Document similaire
  • Le plus grand coupable
  • Un nouveau fait inquiétant
  • Le déséquilibre conduit à la crise
  • On recherche : un système économique efficace
    Réveillez-vous ! 1972
  • Les ennuis du dollar à l’étranger
    Réveillez-vous ! 1971
  • Les causes de l’inflation mondiale
    Réveillez-vous ! 1974
  • Pourra-t-on résoudre le problème ?
    Réveillez-vous ! 1971
Plus…
Réveillez-vous ! 1971
g71 22/12 p. 6-8

Les causes des problèmes du dollar

POURQUOI la balance des paiements des États-Unis est-​elle en si piteux état ? Pourquoi le déficit a-​t-​il pris de telles proportions en l’espace de 20 ans ?

Comme nous l’avons déjà vu, la réponse à ces questions c’est que les États-Unis ont sorti plus de capitaux que ne leur procuraient leurs recettes d’exportation.

Cela veut-​il dire que les États-Unis vendaient moins de marchandises qu’ils n’en achetaient ? Nullement, car jusqu’à une date récente leurs exportations étaient plus importantes que leurs importations.

Pourquoi donc ce déficit énorme ? Parce que les États-Unis dépensent ou donnent leurs dollars à d’autres fins, c’est-à-dire pas uniquement pour l’achat de marchandises étrangères.

L’aide économique notamment représente une dépense importante. Depuis la Seconde Guerre mondiale les États-Unis ont donné à d’autres pays des milliards de dollars dans le cadre de leur programme d’aide. De plus, quand les Américains passent leurs vacances à l’étranger ils y dépensent des dollars ; ils en dépensent beaucoup plus que les étrangers qui passent leurs vacances en Amérique. Le bilan est donc déficitaire pour les États-Unis dans ce domaine aussi.

En outre, les nombreux Américains retraités qui vivent à l’étranger dépensent leurs rentes dans le pays qu’ils habitent. Des entreprises américaines construisent des usines à l’étranger et les équipent sur place du matériel nécessaire à leur fonctionnement. Et encore, beaucoup d’Américains achètent des valeurs étrangères plutôt que de placer leur argent en Amérique.

Le plus grand coupable

Cependant, la plus grande hémorragie de dollars américains a une autre cause encore. Dans son numéro du 3 mai 1971, Industry Week déclara à ce propos : “La cause la plus importante du déficit commercial (...) est la sortie de capitaux à des fins militaires.”

Les dépenses militaires comprennent l’argent destiné à l’achat de matériel de guerre dans d’autres pays et les salaires des membres des forces armées qui dépensent leurs dollars à l’étranger. Les États-Unis doivent également entretenir certaines forces armées de leurs alliés.

Parlant de ces dépenses, le New York Times déclara : “Pendant les années 60, le déficit net de la balance des paiements dû aux dépenses militaires s’éleva à 32 milliards de dollars. Comme l’a souligné M. Henry Fowler, ancien ministre des Finances, le pays ne pourra tolérer une telle dépense au cours de la prochaine décennie.”

Un autre désavantage de ces dépenses militaires, c’est qu’elles ne produisent rien d’utile. Les guerres et les préparatifs de guerre gaspillent les ressources de la nation (et du contribuable). Les avions militaires et les chars d’assaut construits par deux pays adversaires, n’apportent pas des bienfaits économiques durables. Quand on utilise ces armements pour détruire des habitations, des usines, des villes et des terres, favorise-​t-​on la prospérité ? Produire et utiliser des armements n’enrichit certes pas une nation.

Les guerres nécessitent, il est vrai, la fabrication d’armements, créant ainsi des emplois. Cependant, ces emplois ne contribuent pas à la prospérité du pays et ne produisent rien d’une valeur réelle pour l’humanité. Ils n’améliorent pas les habitations, les campagnes, les parcs, les écoles ou les hôpitaux. Si l’argent employé pour des buts militaires était utilisé à de telles fins, il en résulterait des avantages économiques durables.

Par conséquent, les dépenses militaires n’augmentent pas en fin de compte les richesses d’une nation, au contraire. Dans le cas des États-Unis, les énormes dépenses militaires à l’étranger constituent la raison principale des ennuis du dollar.

Un nouveau fait inquiétant

Dernièrement, un nouveau fait sinistre — du point de vue américain — est intervenu : l’excédent des exportations sur les importations diminue.

Depuis quelque temps, les importations augmentent à une cadence plus rapide que les exportations. Aujourd’hui, d’autres pays sont en mesure de produire de nombreuses marchandises que seuls les États-Unis fabriquaient avec efficacité il y a quelques dizaines d’années. De plus, certains de ces autres pays les produisent à un prix beaucoup moins élevé.

En raison de l’inflation, le prix des produits américains augmente rapidement. Il est donc normal que les nations qui ont besoin de ces marchandises préfèrent les acheter aux pays qui produisent des articles d’une qualité tout aussi bonne mais à un prix plus bas.

Les consommateurs américains aggravent le problème. À cause du prix élevé des marchandises américaines, ils achètent de plus en plus de produits étrangers. Cette année, 40 pour cent des chaussures vendues aux États-Unis sont importées. Six postes de télévision et neuf postes de radio sur dix sont également importés. Des automobiles étrangères comme la Volkswagen allemande, la Toyota et la Datsun japonaises, entrent en grand nombre dans le pays, faisant concurrence aux voitures américaines.

Les marchés sont donc inondés de marchandises étrangères qui font beaucoup de tort au commerce intérieur et extérieur des États-Unis. Si cette tendance se poursuit, ce pays aura très vite un déficit commercial, même s’il supprime toutes ses dépenses militaires à l’étranger.

Le déséquilibre conduit à la crise

Les déficits de la balance des paiements des États-Unis n’ont pas cessé de croître au cours des années. Cependant, par divers moyens et notamment la pression politique, le gouvernement américain a pu dissuader les autres nations de convertir leurs dollars en or. Une “ruée vers l’or”, affirma-​t-​il, plongerait toutes les nations membres du Fonds monétaire international dans une crise, car elles sont interdépendantes.

Et pourtant, il arrive un jour où même un banquier bienveillant n’a plus le choix. Il est obligé de refuser d’autres prêts à son débiteur. C’est ce qui arriva au printemps de 1971. Cette mesure énergique fut motivée par une situation qui se développa au cours de 1970 et au début de 1971.

En 1970 les États-Unis connurent une récession. Parmi les mesures prises pour essayer de remédier à la situation il y avait l’abaissement du taux d’intérêt. En général, une telle mesure stimule le commerce, car le crédit devient meilleur marché. Ceux qui veulent acheter une voiture, construire une maison ou agrandir leur entreprise, sont plus enclins à emprunter de l’argent et à s’en servir quand le taux d’intérêt est plus bas.

Cependant, il y a le revers de la médaille, car ceux qui ont des capitaux à investir reçoivent un intérêt plus bas. C’est pourquoi beaucoup d’Américains se mirent à investir leurs capitaux en Europe où le taux d’intérêt était plus élevé.

Au printemps de 1971 les dollars affluèrent donc en Europe. Non seulement les capitalistes recherchaient un taux d’intérêt plus élevé, mais à cause de la faiblesse du dollar les spéculateurs voulaient se débarrasser de leurs dollars et acheter des devises européennes, le deutsche mark notamment. Ils espéraient que la valeur de ces monnaies plus fortes augmenterait, leur permettant de réaliser ainsi des bénéfices.

Cependant, lorsque des devises affluent dans un pays, celui-ci dispose de plus d’argent ; il peut dépenser et prêter davantage, ce qui favorise l’inflation. L’accroissement des déficits américains au cours des années était déjà grave, mais cet afflux de dollars en Europe, et surtout en Allemagne, fut la goutte qui fit déborder la coupe. Brusquement, les banques centrales de plusieurs pays européens refusèrent d’accepter des dollars. Ces pays décidèrent alors de laisser flotter leur monnaie.

Cela signifiait qu’ils ne respectaient plus l’accord du Fonds monétaire international stipulant que la marge de fluctuation de leur monnaie ne devait pas dépasser un pour cent. Ils laissaient leur monnaie trouver son propre niveau suivant le jeu de l’offre et de la demande. Puisque la demande de dollars était faible et celle des devises européennes forte, la valeur de ces dernières monta.

Dans la pratique, il s’ensuivit une dévaluation du dollar. Puisque les États-Unis refusaient de le dévaluer, les autres nations le firent pour eux en revalorisant leurs monnaies. Le résultat est le même, car il faut aux Américains plus de dollars pour acheter les mêmes produits et les mêmes services étrangers.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager