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  • g74 22/3 p. 29-31
  • Coup d’œil sur le monde

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  • Coup d’œil sur le monde
  • Réveillez-vous ! 1974
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Réveillez-vous ! 1974
g74 22/3 p. 29-31

Coup d’œil sur le monde

Les conséquences de la crise de l’énergie...

Pratiquement tous les pays du monde ont été touchés d’une manière ou d’une autre par l’attitude des pays arabes producteurs de pétrole, qu’ils aient réduit leur production ou augmenté considérablement leurs prix. Il y a également une pénurie de gaz naturel. Ce sont particulièrement les pays industrialisés, comme les États-Unis, le Japon et les États d’Europe occidentale, qui en ressentent le plus les effets. Voyons quelques-unes des conséquences de cette crise.

... sur l’industrie automobile

Pour économiser l’essence, certains pays ont interdit la circulation automobile le dimanche ou augmenté très sensiblement son prix. D’autres, comme les États-Unis ou la France, ont limité la vitesse sur les routes et les autoroutes. En France, par exemple, la vitesse est limitée à 90 kilomètres à l’heure sur les routes et à 120 kilomètres à l’heure sur les autoroutes. La pénurie de pétrole et la hausse considérable de son prix ont provoqué une augmentation des ventes de voitures de petite cylindrée, qui consomment beaucoup moins d’essence. Beaucoup de gens revendent leur grosse voiture, avec une perte sensible, pour en acheter une plus petite. Dans le même temps, la vente des grosses voitures est en baisse. Aux États-Unis, sur une période de trente jours se terminant fin novembre, leur vente a diminué de 27 pour cent par rapport à la même période de l’année précédente. Le directeur d’une société de vente de voitures déclara : “Personne n’avait jamais pensé que les choses iraient si loin et si vite.”

... sur les autres industries

Aux États-Unis et dans d’autres pays, la liste des chômeurs s’est allongée à cause des licenciements dus à la pénurie de pétrole. Par exemple, les compagnies d’aviation ont supprimé certaines lignes. Il faut donc moins de pilotes, moins de mécaniciens, moins de personnel en général. Il faut également moins d’ouvriers qualifiés pour la construction d’avions. Du fait de la pénurie de gaz naturel, élément indispensable pour leur fabrication, la production de fibres synthétiques (utilisées en confection) et de plastique a diminué. Aux États-Unis, dans l’industrie de la brique, le pétrole entrait pour 10 pour cent dans le coût à la production. Maintenant, en raison de l’augmentation du prix du pétrole, il y entre pour 50 pour cent. En outre, comme l’a écrit le Business Week, “la pénurie de pétrole et de gaz s’aggravant, une foule de produits disparaîtront du marché, dont beaucoup sont des articles bon marché”.

... sur l’agriculture

Les méthodes de culture modernes exigent de grandes quantités de pétrole. En fait, selon la revue Science, étant devenue une industrie, l’agriculture est aux États-Unis le plus gros consommateur de pétrole. La pénurie affecte l’utilisation des machines, telles que les tracteurs et les camions, et des engrais chimiques composés de dérivés du pétrole. Récemment, on a estimé que pour produire seulement un hectare de maïs, il fallait l’équivalent de 900 litres d’essence. La prétendue “révolution verte”, qui a lieu dans de nombreux pays du monde dits “en voie de développement”, utilise pour la production de céréales des techniques qui exigent beaucoup d’énergie. On comprend donc que la même revue ait ajouté : “Avec la révolution verte, la production de céréales a rencontré de nombreuses difficultés, notamment des problèmes dus aux maladies. On s’attend à ce que la crise mondiale de l’énergie provoque des problèmes encore plus graves.”

... sur la navigation maritime

La pollution, fléau dont on commence à mesurer l’ampleur, et la crise de l’énergie, notamment la pénurie de pétrole, incitent certains spécialistes de la navigation à revoir la question. Dans un article intitulé “Le vent ne coûte rien”, le journal Le Monde du 1er novembre 1973 cite à ce sujet Basil Greenhill, directeur du Musée maritime national de Grande-Bretagne. Il se demande pourquoi on ne reviendrait pas à la marine à voile. Selon lui, des bateaux mus par le seul vent des océans, mais “faisant appel aux ressources les plus modernes de l’aérodynamisme et de la technologie” pourraient assurer le transport du fret “dans d’excellentes conditions d’économie, d’efficacité, de silence, sans créer de pollution, tout en contribuant à sauvegarder les réserves de pétrole de notre globe, qui vont s’amenuisant”. Selon Greenhill, ces cargos à voile, avec un équipage sensiblement égal à celui des bateaux actuels, ne mettraient que deux fois plus de temps pour accomplir les mêmes traversées.

Le “peuple des rues” aux États-Unis

De Miami à Vancouver défilent les cohortes du “peuple des rues” (street people). Des colonies entières du “peuple des rues” essaiment dans toutes les grandes villes des États-Unis. Beaucoup de gens les prennent pour des hippies, car ils portent les cheveux longs et des jeans usés. Mais, comme le dit The Nation, ‘on est loin des hippies fleuris avec leur auréole psychédélique’. Ces jeunes gens de moins de 25 ans, évalués à plus d’un million, dorment dans les jardins publics, dans les cages d’escalier ou, au mieux dans des refuges. Ils ne sont pas motivés par des raisons philosophiques. Issus de milieux pauvres et peu cultivés, ils ont généralement peu de connaissances professionnelles utilisables sur le marché de l’emploi. Ils sont rejetés par le flot de la vie américaine et ne savent pas comment la réintégrer. Ils sont un des fruits de la société matérialiste.

Vos chaussures et votre anatomie

Un article paru dans Le Monde du 2 janvier révèle à quel point il est important de savoir choisir ses chaussures. Cela est surtout vrai des chaussures pour femmes qui varient considérablement d’une mode à une autre. Il ressort du constat établi par les docteurs Jean Goteux et Jean-Philippe Dubois que l’on ne porte pas impunément n’importe quelle chaussure. La preuve en est les déformations, souvent irrémédiables, du pied, les inflammations et autres douleurs dont souffrent surtout les femmes. Selon ces médecins, un talon de chaussure ne devrait jamais dépasser 5 centimètres, sinon il provoque un glissement du pied qui modifie ses points d’appui normaux vers l’avant. Il en résulte le plus souvent ce qu’on appelle un “oignon”, c’est-à-dire une orientation défectueuse du gros orteil qui, ne trouvant pas sa place, pointe vers le dehors au lieu de rester dans l’alignement du bord interne du pied. Si la chaussure est étroite et pointue, les orteils butent sur le bout de celle-ci et se recroquevillent. Le port de chaussures trop étroites, pointues et à talon trop haut provoque des douleurs locales, mais aussi des douleurs et des arthroses de la colonne vertébrale, en raison du mauvais équilibre du squelette. On peut imaginer les dégâts que provoquent aujourd’hui les chaussures-échasses à semelle et à talon énorme ainsi que les chaussures à semelle compensée. Le pied ne peut se plier normalement ni se dérouler d’avant en arrière. Il en résulte une démarche lourde, mais aussi des entorses et des chutes avec fractures diverses !

Le pont le plus long d’Europe

Le mardi 30 octobre 1973, M. Korutürk, président de la République turque, a inauguré le pont qui enjambe le Bosphore, reliant ainsi l’Europe et l’Asie entre Istanbul et Uskudar. Ce pont, achevé en trois ans et demi, est soutenu par un énorme câble porté par deux piliers élancés. À ce câble est suspendu le tablier, long d’un kilomètre, qui surplombe d’un seul jet le Bosphore de 65 mètres, ce qui permet aux plus hauts navires de passer sans difficulté. Ce pont est appelé à connaître un trafic intense, car il assure une liaison aisée entre Istanbul et le reste de la Turquie. Il permettra aussi le développement des liaisons entre l’Europe et l’Asie, notamment celui du tourisme automobile européen vers la Turquie, le Proche-Orient, l’Iran et l’Inde.

À propos de Noël

Noël 1973 n’est plus qu’un souvenir pour un grand nombre de gens. Pour d’autres, il a pu susciter certaines questions. Que dire, par exemple, de la traditionnelle crèche avec le bœuf et l’âne ? Cette image est-​elle biblique ? En réalité, il s’agit d’une tradition définitivement intégrée dans le folklore catholique. Le premier texte faisant allusion à ces animaux est dû à la plume d’Origène, au troisième siècle, qui compare les Juifs du temps de Jésus au bœuf et à l’âne qui “ne connaissent pas la crèche de leur maître”. Quant à la question de savoir si Jésus est né un 25 décembre, Le Monde du 26 décembre 1973 dit : “Jésus est-​il né en hiver ou en été ? On ne le sait, mais c’est au quatrième siècle que les papes fixent Noël au 25 décembre, afin de la substituer à la fête païenne du jour du ‘Soleil invaincu’, qui semble alors renaître puisque les jours commencent à rallonger.”

Les sapins de Noël

C’est d’Angleterre que nous vient la coutume des arbres de Noël (sapins ou autres). Elle a été exportée vers le milieu du dix-neuvième siècle. Depuis, elle a fait le tour du monde. Dans les pays de l’hémisphère sud, en Amérique latine par exemple, on saupoudre aussi de neige les sapins de Noël alors que l’on est en plein été. Cette coutume est très meurtrière pour les forêts déjà bien menacées par la société moderne, peu soucieuse de l’équilibre de la nature. Ainsi, on a estimé qu’en France les fêtes de Noël 1973 ont contribué à l’arrachage de 17 millions d’arbres, en majorité de jeunes sapins, ceci pour décorer les appartements, les rues, les magasins et les églises. Il faut encore ajouter plus d’un million d’arbres qui ont été arrachés illégalement dans les forêts, surtout autour de Paris. La forêt française, en régression, pourra-​t-​elle longtemps supporter cette ponction qui s’ajoute à tant d’autres ?

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