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  • g75 8/6 p. 20-23
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  • Un bouquet chaque jour
  • Réveillez-vous ! 1975
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Réveillez-vous ! 1975
g75 8/6 p. 20-23

Un bouquet chaque jour

De notre correspondant en Rhodésie

L’AFRIQUE ! À quoi pensez-​vous d’abord quand vous lisez ce mot ? Si l’on se base sur les questions que posent jeunes et moins jeunes au voyageur revenant d’Afrique, alors on peut dire que vous pensez surtout aux animaux. “Avez-​vous vu un lion, un éléphant, un serpent ?”, demande-​t-​on avidement. Bien peu posent cette question : “Quelles fleurs fascinantes avez-​vous admirées ?”

La Rhodésie, en Afrique orientale, possède à la fois des animaux et des fleurs en abondance. Aussi allons-​nous parler cette fois de la flore et, pour commencer, jetons un coup d’œil sur celle que l’on trouve dans les agglomérations urbaines.

Les fleurs cultivées

Une visite au marché aux fleurs de Cecil Square, à Salisbury, nous donnera une idée des fleurs qu’on cultive ici. Ce marché s’étale de l’autre côté de la rue comme une grande tache de couleur éblouissante. Approchons-​nous donc. Dans des seaux et des tonnelets remplis d’eau, voici des bottes étroitement serrées de mufliers multicolores, de la lavande et des lupins roses, des calendules jaunes et orange, et beaucoup d’autres fleurs qu’il nous serait impossible de mentionner. Certaines fleurs tropicales ont de bien curieuses formes et d’incroyables combinaisons de teintes. Les unes ressemblent à une tête d’oiseau au long bec ; d’autres paraissent taillées dans le velours pourpre le plus coûteux.

Les marchandes africaines se disputent les clients : “Ici, Madame, voyez les beaux œillets. En voulez-​vous des blancs ? Des roses ? Peut-être des rouges ?”

“Voyez les belles centaurées, Monsieur. Des rouges, des blanches, des roses et des bleues. Désirez-​vous des roses ? Elles sont très belles et bon marché. Achetez-​les !”

“Regardez, Mademoiselle, ces immortelles durent très longtemps, et elles ne sont pas chères. En voulez-​vous des brunes ou des jaunes, ou les préférez-​vous orange ?”

Il y a de jolies échoppes en briques, mais la plupart des marchandes aiment mieux s’installer à même le trottoir. Vous les verrez là tout au long de l’année, que le soleil luise ou qu’il pleuve. Vous serez donc sans excuse si vous n’avez pas un bouquet chaque jour.

C’est trop coûteux, dites-​vous ? Vous allez être agréablement surpris. Que désirez-​vous ? Une douzaine de beaux boutons de roses, à moitié ouverts et parfaitement formés ? Très bien, cela vous coûtera 45 cents (environ 4 francs français). Avouez que c’est un prix très raisonnable.

À présent, allons au parc, mais chemin faisant regardez donc les jardins des maisons. On dirait des parcs miniatures. Si nous avions le temps de visiter toute la ville, vous verriez partout un spectacle semblable. Selon la période de l’année, vous pourriez admirer le jacaranda pourpre aux grosses fleurs, le flamboyant (bien nommé) rouge vif et dentelé, le frangipanier odorant et velouté et la flamme africaine qui donne d’énormes fleurs rouge orange en forme de lis.

Les propriétaires ont un grand choix de haies, mais ils donnent la préférence à l’hibiscus, d’un vert vif, dont les fleurs roses ou rouges semblent avoir été fixées juste aux bons endroits. Ici, les affleurements de roches ont été ingénieusement camouflés par un jardin d’aloès. Plus loin, nous sommes surpris par l’infinie variété des cactus dont les fleurs rivalisent de beauté avec les roses. Les chemins et les allées sont souvent bordés d’arbrisseaux bien taillés, de plantes vivaces ou annuelles, qui vous conduisent jusqu’au paillasson de la porte d’entrée ou s’étale le mot “Bienvenue”.

Maintenant, imaginez tous ces jardins réunis, et vous aurez une idée du parc. Quelle variété et quelle harmonie ! Des horticulteurs qualifiés et leurs aides travaillent en accord avec les lois établies lors de la création ; ils savent quand, où et comment telles plantes et telles fleurs croissent et éclosent. Aussi, comme le ferait un artiste peintre, dessinent-​ils à notre intention un merveilleux tableau multicolore. Tout au long de l’année, le parc nous offre le spectacle de magnifiques parterres de fleurs.

Au cœur de la ville croissent des arbustes, des aloès et des fleurs, dans tous les endroits possibles — dans des bacs à fleurs aux fenêtres, le long de la chaussée, dans de grands vases et des caisses placés devant les bâtiments publics et les théâtres. Si vous repassez après trois ou quatre mois, la vue est différente, mais tout aussi belle. Tandis qu’une plante s’épanouit avec éclat, une autre attend son tour pour montrer sa beauté.

Les centrales électriques et leurs affreux réseaux de fils et de tours d’acier, les réservoirs à eau en béton, peu esthétiques, sont cachés, du moins en partie, par des plantes ou des fleurs, telles que les bougainvillées orange ou rouges, qui grimpent le long des bâtiments ou s’accrochent aux clôtures qui les protègent.

Pour le plaisir de l’automobiliste, les six mille kilomètres de routes asphaltées de ce pays ont été bordées de parterres de poinsetties rouge vif, de callistemons et de grenadiers. Le spectacle a un effet apaisant sur les passagers, mais il ne distrait pas le conducteur.

Pour ceux qui désirent pique-niquer, on a prévu des lieux de stationnement pourvus de tables robustes et de bancs à l’ombre de figuiers, de msasas, d’acacias et d’autres arbres indigènes.

Une visite chez des amis africains

Mais bifurquons vers les routes caillouteuses et l’Afrique que vous imaginiez. Tandis que nous pénétrons dans ce qu’on appelle le Territoire tribal sous tutelle, nous dépassons çà et là des groupes de huttes en torchis couvertes de chaume. Nous pourrions nous arrêter à n’importe lequel de ces “villages” et nous y serions bien accueillis. Mais nous ne connaissons pas la langue qu’on y parle, et il n’y a pas toujours quelqu’un qui comprend la nôtre, aussi allons-​nous poursuivre notre chemin jusqu’à ce que nous atteignions une école. Peut-être un instituteur consentira-​t-​il à nous servir d’interprète et de guide.

Oh ! avez-​vous remarqué ce baobab ? “Ce n’est pas très beau”, dites-​vous. Il est vrai qu’à certaines périodes de l’année on dirait un énorme navet, les racines tournées vers le ciel. Mais quand apparaissent les feuilles et les grandes fleurs blanches, il est plus sympathique. Les enfants le préfèrent quand il porte ses fruits durs, de la forme d’une noix de coco et qui contiennent une pulpe blanche et comestible.

Aimez-​vous l’ombre et la beauté ? Alors contemplez ce figuier sauvage dans la pâture. Plus de vingt bêtes s’abritent sous ses branches feuillues ; cela vous donne une idée de ses dimensions. Je ne vous recommande pas son fruit si les vers vous dégoûtent.

Nous approchons de l’école ; c’est ce long bâtiment sans étage fait de briques cuites sur place. Sans doute pensez-​vous que les enfants ont eu raison de semer ces touffes de jolies marguerites pour l’embellir. En réalité, il s’agit de leur jardin potager, et ils lui accordent tous leurs soins. Rappelez-​vous qu’ici il faut parcourir une longue distance pour aller chercher de l’eau, aussi ce qui remplit l’estomac vient avant ce qui charme les yeux.

Je voudrais vous présenter à Monsieur Mubata, le directeur de l’école. Il suggère que nous laissions maintenant la voiture et que nous allions à pied jusqu’au village, une promenade de vingt minutes. L’excursion aura un grand intérêt botanique, nous dit-​il, et vous, Mesdames, vous ferez un bouquet comme vous n’en avez jamais reçu de votre vie. Notre ami regrette seulement qu’en cette saison il n’y ait pas de lis flamme. C’est la fleur nationale de la Rhodésie et elle doit son nom aux six pétales rouges allongés qui se dressent comme des langues de feu.

Voici la première fleur de votre bouquet, la digitale pourprée. Avec ses six charmantes fleurs en forme de coupe d’un rose délicat sur la même tige, elle constitue presque un bouquet à elle seule. Ajoutez-​y ce pois de senteur jaune et rose et un brin de lupin couleur lavande. Ce sont toutes des fleurs sauvages, bien sûr.

Peut-être admirez-​vous cette fleur mauve à cinq pétales, dit Monsieur Mubata ; elle s’appelle l’herbe aux ânes. Quant à lui, il aimerait en être débarrassé, car c’est un fléau pour le potager.

Voici deux autres joyaux floraux. Cinq pétales ronds, rouge orange, forment cette fleur d’hibiscus. J’en avais placé une dans un livre, il y a des années ; la fleur a disparu depuis longtemps, mais la page porte toujours une marque de couleur vive. Comment pourrait-​on décrire cette gentiane sauvage ? Ne ressemble-​t-​elle pas à une minuscule étoile de mer rose, avec une protubérance jaune au centre ?

Regardez donc ces papilionacées pourpres. On compte douze fleurs sur une tige. Elles me font penser à un muflier violet, mais il paraît qu’il n’y a aucun rapport entre ces deux fleurs.

À présent je voudrais vous poser une question. Combien de ces fleurs aviez-​vous remarquées avant que notre guide ne les cueille pour vous ? Une ? Deux ? C’est ce que je pensais. Une campagne apparemment monotone peut soudain prendre vie avec l’aide de celui qui y habite — et qui l’aime. Merci, Monsieur Mubata.

Cette demi-douzaine de constructions rondes constitue le village. Venez, les gens nous font signe d’entrer dans la hutte qui sert de cuisine.

Vous ne voyez aucune des commodités modernes que vous connaissez. Néanmoins, ce qui se trouve ici convient bien à la ménagère africaine. Au centre de la pièce il y a un feu ouvert sur lequel on cuit les aliments. Les sièges en terre qui se trouvent des deux côtés de la porte sont polis à la bouse de vache. Le brillant du sol est obtenu de la même manière. Ne froncez pas votre nez ; si je ne vous avais pas dit quelle sorte de “cire” on a employée, vous auriez simplement manifesté de l’admiration.

Aux murs sont accrochés des haches, des houes, des harnais de cuir pour les bœufs, des épis de maïs séchés, des cuillères en bois et un calendrier illustré. Et là, regardez, il y a un bouquet de fleurs sauvages semblables aux vôtres. Non, notre hôtesse ne les a pas cueillies en notre honneur, car elle ne savait pas que nous viendrions. Sa fillette les a ramassées ce matin en allant chercher du bois.

À présent que nous sommes sur le chemin du retour, dites-​moi si vous avez remarqué ce petit carré d’herbe verte près de la hutte principale du village. Vous rendez-​vous compte qu’il n’a pas plu depuis plus de deux mois ? Si ce gazon est aussi verdoyant, c’est que chaque jour la ménagère et ses enfants vont chercher de l’eau bien loin pour l’arroser. Et quel joli tableau formaient les roses moussues près de la hutte du vieux grand-père, les soucis près de la cabane au maïs, les cosmos et les asters qui poussaient à profusion en bordure du village ! Monsieur Mubata a été très aimable de nous présenter à ses amis, avec qui nous partageons un intérêt commun — les fleurs.

“Merci pour les fleurs”

Nous espérons que vous avez pris plaisir à cette petite incursion dans le monde des fleurs. La prochaine fois que vous vous sentirez émus de plaisir à la vue d’un animal, regardez donc les fleurs qu’il piétine, les buissons près de lui et l’arbre qui lui fait de l’ombre ; votre plaisir sera double.

En vérité, tous les hommes apprécient la beauté des arbres, des buissons et des fleurs, et il est bien qu’il en soit ainsi, car la végétation, si variée, est un don du grand Créateur. Nous sommes heureux que la Rhodésie en ait une telle abondance.

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