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  • g76 8/11 p. 4-5
  • Les libertés ont-elles duré ?

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  • Les libertés ont-elles duré ?
  • Réveillez-vous ! 1976
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Réveillez-vous ! 1976
g76 8/11 p. 4-5

Les libertés ont-​elles duré ?

AVEC la Déclaration d’indépendance en 1776, une nouvelle forme de gouvernement a vu le jour, sur une grande échelle : la démocratie moderne. À cette époque, la plupart des nations étaient gouvernées par des rois ou avaient une autre forme de gouvernement autoritaire.

Mais les États-Unis estimaient que seul ‘un gouvernement par le consentement du peuple’ pouvait protéger les libertés désirées. Celles-ci comprennent les libertés d’expression, du culte, de la presse et d’association.

Ces libertés étaient proclamées comme des “droits inaliénables”. Et, en 1787, elles ont été incorporées dans le document officiel qui devait être le fondement des États-Unis, savoir : la Constitution.

Que montre l’Histoire ?

La pierre de touche d’un idéal est le résultat qu’il donne dans la pratique. Il est aisé d’écrire de nobles mots sur le papier, mais il est plus difficile de les mettre en pratique.

Ce que nous rapporte l’Histoire à ce sujet est assez contradictoire. Dans de nombreux cas, les libertés ont été très bien préservées. Mais dans d’autres, les abus et les négligences ont eu des conséquences désastreuses.

Les idéaux de base impliquant les libertés de parole, du culte, de la presse et d’association ont reçu un large soutien. Par moment, cependant, il a fallu lutter âprement devant les tribunaux pour obtenir les libertés inscrites dans la Constitution.

Un combat

Des minorités religieuses ont eu parfois du mal à défendre leurs droits. Par exemple, à la fin des années 1930 et au début des années 1940, les Témoins de Jéhovah étaient persécutés aux États-Unis. Ils ont subi des attaques de la populace, mais de plus certains fonctionnaires prévenus leur refusaient la liberté prévue par la Constitution.

Aussi, ces chrétiens ont-​ils dû porter de nombreuses affaires devant la Cour suprême. Heureusement, grâce à une succession de décisions, cette cour a repoussé les forces d’oppression. La liberté du culte a été maintenue.

Cette liberté est un réel bienfait pour la prédication mondiale des Témoins de Jéhovah, car leur siège principal se trouve aux États-Unis. Et, bien entendu, les libertés fondamentales, du culte, d’association, d’expression et de la presse, garanties par la Constitution, sont importantes pour toutes les religions dans le pays.

Cela contraste avec la situation dans de nombreuses autres nations. Il suffit de se rappeler comment l’œuvre de prédication des Témoins a été supprimée dans l’Allemagne d’Hitler. De nos jours également il n’est pas possible d’accomplir cette œuvre ouvertement dans les États communistes ni dans de nombreux autres pays où la liberté du culte n’existe plus.

Aussi a-​t-​on livré un dur combat pour que soient maintenues les libertés fondamentales. Aux États-Unis, elles existent toujours.

Les abus de la liberté sont préférables à sa suppression

Il vaut mieux tolérer des abus de la liberté que de ne pas avoir de liberté du tout. Un exemple est la célébration du Bicentenaire elle-​même. Tandis que de nombreux mouvements ont tenu des assemblées pleines de dignité, d’autres ont poursuivi des buts intéressés.

La revue U.S.News & World Report déclarait : “Si chacun n’y prend pas garde, on se souviendra peut-être de cette année comme du 200ème anniversaire du profiteur américain. Cette hâte à tirer profit de la célébration du Bicentenaire prend, par endroits, des proportions absurdes.”

Cette revue racontait qu’on pouvait acheter des “chemises et des seaux à glace du ‘Bicentenaire’, des reproductions du fauteuil de John Hancock, des morceaux de bois provenant des poutres de l’Independence Hall, des répliques des pistolets de George Washington, des stylos à bille du ‘Bicentenaire’, des sièges de toilette bleu, blanc et rouge et des sacs à ordure avec dessus une cloche de la liberté”.

Une autre publication, The Wall Street Journal, fit le commentaire suivant : “C’est triste à dire, mais le Bicentenaire a donné lieu, plus qu’il ne le méritait (...) à un vulgaire commercialisme recouvert de couleurs patriotiques.”

Cet anniversaire a aussi attiré les touristes vers les sites historiques. Dans certains cas, ces gens n’ont pas respecté les droits des habitants. Par exemple, dans un quartier de Philadelphie les visiteurs se bousculaient dans les rues historiques, regardaient par les fenêtres des maisons privées et jonchaient de détritus les trottoirs et la chaussée.

Une femme, en désespoir de cause, trouva finalement un moyen de tenir à distance les touristes trop curieux. Elle dit que, restant dans la note, elle se débarrassait de ses ordures comme le faisaient certains de ses ancêtres coloniaux ; autrement dit, elle les jetait par la fenêtre du premier étage. “Si cela n’éloigne pas les indiscrets, dit-​elle, je me demande ce qu’il faudra.”

Dans quelques endroits, on insista pour que les travailleurs s’habillent d’une certaine manière ou se conforment à certaines modes de coiffure pour observer le Bicentenaire. Mais, vouloir ainsi forcer les gens était une violation des libertés mêmes que l’on commémorait.

Naturellement, quand un abus devient intolérable, on peut toujours recourir aux tribunaux du pays. Ces tribunaux sont obligés de protéger les libertés constitutionnelles. Mais encore une fois, il vaut mieux supporter des abus en matière de liberté que de ne pas avoir de liberté du tout.

Beaucoup de personnes dans le pays ont bénéficié des libertés fondamentales. Mais pour d’autres, les nobles idéaux incorporés dans la Déclaration d’indépendance et la Constitution n’avaient guère de sens. Comment cela et de qui s’agit-​il ?

[Encadré, page 5]

Si la liberté a apporté des bienfaits à certains, les abus qu’on en a faits ont été désastreux pour d’autres.

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