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  • g79 22/7 p. 9-14
  • La foi déplace-t-elle vraiment des “montagnes”?

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  • La foi déplace-t-elle vraiment des “montagnes”?
  • Réveillez-vous ! 1979
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Réveillez-vous ! 1979
g79 22/7 p. 9-14

La foi déplace-​t-​elle vraiment des “montagnes”?

JUSQU’OU peut aller le pouvoir de la foi? Il y a des siècles, Jésus Christ déclara: “Si vous avez de la foi gros comme un grain de moutarde, vous direz à cette montagne: ‘Déplace-​toi d’ici à là’, et elle se déplacera, et rien ne vous sera impossible.” — Mat. 17:20.

Il apparaît donc que pour quiconque posséderait une foi de cette trempe, aucun obstacle, fût-​il gros comme une montagne, ne pourrait l’empêcher de rendre un culte à Dieu. Mais ces propos étaient-​ils réalistes ou bien faut-​il n’y voir que de “belles paroles”? A-​t-​on de solides raisons de penser que certaines personnes possèdent une foi capable de ‘déplacer des montagnes’?

Examinons ensemble quelques rapports authentiques sur des faits qui se sont déroulés lors des neuf assemblées “La foi victorieuse” organisées en Extrême-Orient et dans le Pacifique Sud au cours de l’automne et de l’hiver derniers. Ces assemblées constituent un aspect important du culte des Témoins de Jéhovah. Lisez avec nous quelles “montagnes” certains ont dû ‘déplacer’.

Les problèmes financiers

Beaucoup d’habitants des contrées où se sont tenues ces assemblées vivent dans l’indigence. Or, certains délégués allaient devoir effectuer plusieurs centaines de kilomètres pour assister au congrès le plus proche. Comment allaient-​ils payer leur voyage en train ou par bateau?

Lors de l’assemblée tenue en Birmanie, on présenta plusieurs récits émouvants d’assistants qui avaient dû vendre leur réserve de riz ou se séparer de biens très précieux pour eux, parfois même de leur unique vache, pour réunir l’argent nécessaire. Certes, pour nombre de nos lecteurs, ce n’est pas grand-chose, mais ce sacrifice signifiait pour ces gens la perte de leur sécurité matérielle à la saison d’hiver. Néanmoins, ces chrétiens avaient confiance que le Créateur bénirait leurs efforts zélés et pourvoirait à leurs besoins le moment venu.

Une chrétienne de Nouvelle-Calédonie, à qui l’État venait de verser une substantielle indemnité à la suite du décès de son mari, utilisa une partie de cet argent pour se rendre avec ses deux enfants à l’assemblée. Cette somme représentait pour elle l’équivalent de trois ans de revenus. Pourtant, c’est d’un cœur joyeux qu’elle consentit ce sacrifice.

En Thaïlande, une famille de sept jeunes frères et sœurs devait effectuer un voyage de 1 100 kilomètres pour assister à l’assemblée de Bangkok. Deux des jeunes filles réunirent la somme nécessaire en revendant de minuscules chutes de caoutchouc brut récupérées inlassablement sur leur lieu de travail. En outre, elles vendirent quelques bracelets qu’elles avaient confectionnés elles-​mêmes. Ces préparatifs leur prirent un an, mais elles persévérèrent en dépit de l’opposition de leur mère qui voulait à tout prix les empêcher d’assister au congrès.

Nombreux furent les délégués qui durent prendre une décision ferme parce que leur employeur refusait de leur octroyer les congés nécessaires à leur présence aux assemblées. Beaucoup d’entre eux décidèrent courageusement d’assister néanmoins au congrès, quoi qu’il arrive. En Australie, les congrès étaient prévus pour le mois de décembre, ce qui allait poser un problème crucial aux employés de sociétés dont la période de pointe se situe justement à la fin de l’année. Dans l’ensemble, ces Témoins firent montre de foi et assistèrent malgré tout à ces belles assemblées. Après avoir été licencié pour ce motif, l’un d’eux se confia à Dieu dans la prière, puis il fit acte de candidature pour un autre emploi. Le 18 décembre, soit trois jours seulement après la clôture de l’assemblée de Sydney, il était engagé et commençait ses nouvelles fonctions.

Les problèmes de santé

Certaines personnes désireuses de se rendre à un congrès devaient déplacer une énorme “montagne”, en l’occurrence un handicap physique dû à la maladie. Un Témoin australien qui se décrivait lui-​même comme “mort du cou jusqu’aux pieds”, depuis qu’il était tombé paralysé des bras et des jambes, montra néanmoins sa foi en exposant son problème à l’hôpital où il était soigné. On prit des dispositions spéciales pour qu’il puisse se rendre en avion avec ses deux enfants sur les lieux de l’assemblée, où son exemple toucha le cœur de plus d’un.

Même pour quelqu’un de jeune, vigoureux et en bonne santé, deux mille kilomètres de voyage dans un tortillard où l’on ne peut fermer l’œil constituent une véritable épreuve. Or, c’est ainsi que voyagea l’homme âgé de 78 ans représenté sur la page suivante, lorsqu’il se rendit à l’assemblée de Bombay. Il dut rester assis sur une banquette de bois durant quatre jours et trois nuits. Mais ni son âge ni sa santé chancelante ne l’avaient arrêté.

En Thaïlande, le fils aîné d’une veuve très pauvre ne pouvait se déplacer qu’en rampant. Il était devenu Témoin de Jéhovah un an auparavant. Comment allait-​il se rendre à l’assemblée? Eh bien, il entreprit de partager ses nouvelles croyances avec sa mère et son frère cadet. Tous deux réagirent favorablement et l’accompagnèrent au congrès, où ils prirent soin de lui, comme nous le voyons sur l’illustration de la page suivante. Son frère était du nombre des 21 personnes qui prirent le baptême à cette occasion. Oui, cette montagne que constitue un grave handicap fut, elle aussi, victorieusement aplanie.

Les barrières dressées par la nature et par les hommes

En Inde, plusieurs semaines avant l’assemblée de Bombay, des inondations catastrophiques causèrent des milliers de morts et laissèrent des millions de sans-abri dans le pays. À Calcutta, une centaine de Témoins se préparaient à se rendre sur les lieux du congrès, à plus de 2 000 kilomètres de là. Mais Calcutta fut inondée à 80 pour cent, comme le montre le rapport suivant envoyé par l’un de ces frères:

“L’eau baissait peu à peu, mais nous n’avions plus ni vivres, ni pétrole, ni combustible, et, pour couronner le tout, une alerte au tremblement de terre avait semé la panique dans les rues transformées en bourbier.

“Souffrant d’arthrose, ma femme ne peut pas marcher. Dans son désespoir, elle s’écria: ‘Comment pouvons-​nous même imaginer de nous rendre à l’assemblée avec nos trois enfants dans des conditions pareilles!’ Après avoir examiné la situation dans la prière, je lui répondis: ‘Si nous ne sommes pas capables de résister aux pressions actuelles, que ferons-​nous durant la grande tribulation?’ Et, nous nous sommes rendus à la gare, où nous comptions prendre le train pour assister à l’assemblée de Bombay.”

Cette famille eut donc à affronter les dangers du voyage jusqu’à la gare, pour s’entendre dire que tous les trains étaient annulés, les eaux ayant détérioré les voies. Certaines des personnes présentes se moquèrent des Témoins et dirent: “Peut-être que la compagnie va affréter un train spécial rien que pour vous!” Tout paraissait perdu.

Quelques heures plus tard, on annonça qu’un convoi spécial allait partir pour Bombay, afin de vérifier l’état des voies. C’est ainsi que les Témoins se retrouvèrent, stupéfaits, en route pour l’assemblée.

Après un voyage éprouvant de trente-six heures, ils eurent la joie de retrouver d’autres délégués à Bombay, et tous arrivèrent ensemble devant la salle du congrès. Elle était fermée! On leur apprit alors une mauvaise nouvelle: l’assemblée n’aurait sans doute pas lieu. Et cela à quelques heures à peine du moment prévu pour les premières sessions!

C’étaient des hommes qui, cette fois-​ci, dressaient cette ultime barrière. La fermeture de la salle provenait d’une grève du personnel d’entretien. Les congressistes prièrent alors avec ferveur, puis ils tentèrent une dernière démarche auprès du responsable syndical. Ce dernier constata que ces gens étaient animés de sentiments pacifiques et que s’ils demandaient la salle, c’était avant tout pour des motifs religieux.

Au bout d’une heure de négociations ardues, ce syndicaliste consentit à faire une apparition exceptionnelle en public. Il se rendit sur les lieux pour donner aux grévistes l’ordre de laisser aux Témoins l’usage du bâtiment. Peu après, la salle abritait la plus grande assemblée jamais tenue en Inde par les Témoins de Jéhovah.

La persécution

La persécution religieuse qui naît de l’incompréhension et des préjugés constitue parfois une énorme “montagne”, surtout lorsqu’elle frappe des personnes qui étudient la Bible pour devenir Témoins de Jéhovah.

Ce fut certainement le cas pour un couple d’Australiens dont nous allons parler maintenant. Le père de la jeune femme leur intima l’ordre de mettre fin à leurs discussions avec les Témoins. Dans cette famille, les coutumes patriarcales sont restées très vivaces et elles confèrent au père une très grande autorité. Pour donner du poids à son injonction, celui-ci donna un coup de pied dans le ventre de sa fille, alors enceinte de six mois, et lui cassa le nez d’un coup de poing!

Cela suffit-​il à dissuader ce jeune couple d’assister au congrès? Pas du tout! D’ailleurs, le père fut si impressionné par leur détermination qu’il finit par se radoucir, offrant même de garder leur nouveau-né pendant qu’ils se rendraient à l’assemblée avec leur petit garçon de trois ans.

Aux îles Fidji, 25 personnes se préparaient à prendre le baptême. Tout à coup, le mari d’une des candidates fit irruption sur les lieux de l’assemblée, empoigna sa femme, la gifla et la traîna jusqu’à sa voiture. Il la conduisit à environ 1,5 km de là et lui ordonna de rentrer à la maison, tandis que lui-​même se rendit à son travail. Que fit-​elle? Allait-​elle rentrer chez elle? Nullement! Elle repartit en courant vers l’assemblée et arriva juste à temps pour être baptisée avec le reste du groupe.

Peut-être pensera-​t-​on qu’il s’agit là de cas isolés, mais il n’en est rien. Dans nombre de pays où se sont tenues les assemblées, les passions et les préjugés religieux sont restés très vivaces. Les chrétiens constituent une minorité méprisée. Et, lorsque quelqu’un devient Témoin de Jéhovah, il doit affronter des pressions intenses de la part de son milieu Mais des centaines de chrétiens affrontèrent victorieusement cette opposition, et l’on dénombrait même au sein de l’assistance d’anciens adeptes de l’hindouisme et du bouddhisme.

Les préjugés raciaux et ethniques

Notre monde moderne est rempli de préjugés raciaux et culturels. Dernièrement, en Angleterre, un sondage a révélé qu’un Anglais sur deux trouve à redire aux relations interraciales et qu’il considère que l’État “devrait donner de l’argent aux immigrants pour leur permettre de réintégrer leur pays d’origine, qu’il s’agisse du Pakistan, de la Jamaïque, de l’Inde, du Kenya ou d’autres anciennes possessions britanniques”. Quant aux religions, elles n’ont guère cherché à réformer cette mentalité, si l’on en croit les résultats d’une enquête menée au Canada et qui conclut que 65 pour cent des baptistes, des luthériens et des protestants de l’Église réformée (presbytériens) sont plutôt, voire très, racistes. La présence aux assemblées de visiteurs d’origines raciales et culturelles très diverses n’allait-​elle pas dresser une barrière de préjugés infranchissable?

Or, des centaines de délégués de Grande-Bretagne, des États-Unis, du Canada, d’Allemagne, de Suède, de Suisse, du Venezuela et d’autres pays encore se rendirent en Extrême-Orient ou dans le Pacifique Sud pour assister à ces congrès. Mais quel contraste frappant! Aucune trace de racisme ne subsistait dans leur attitude ni dans celle de leurs hôtes. La plupart des visiteurs étrangers reçurent un accueil des plus chaleureux de la part de leurs hôtes venus les attendre à l’aéroport. Aux îles Fidji, les Témoins locaux réservèrent aux délégués une réception bien de chez eux:

“En quittant la douane, les visiteurs furent tout surpris de voir qu’on avait installé une immense banderole pour leur souhaiter la bienvenue, tandis que les frères de l’endroit, sourire aux lèvres, leur passaient autour du cou des guirlandes odorantes de frangipanier. C’était là un émouvant rappel des mots par lesquels l’apôtre Pierre évoquait ‘la famille entière de vos frères dans le monde’. (I Pierre 5:9.) Les visiteurs se souviendront longtemps de cette marque d’affection chaleureuse prodiguée par des chrétiens qu’ils n’avaient encore jamais vus, sinon avec les yeux de la foi.”

Les visiteurs eurent tôt fait d’assimiler parfaitement les us et coutumes de leurs hôtes si hospitaliers. Beaucoup acceptèrent avec joie de partager la modeste demeure d’un frère de l’endroit plutôt que de descendre dans les hôtels pourtant plus confortables. Parmi ces visiteurs se trouvaient un certain nombre de membres du siège new-yorkais des Témoins de Jéhovah.

En Nouvelle-Calédonie, les gens furent stupéfaits de voir des Témoins d’origines raciales différentes travailler de concert. Une maîtresse de maison qui habitait près du site de l’assemblée accueillit les deux Témoins venus frapper à sa porte en ces termes chaleureux: “Vous êtes des Témoins? Alors j’accepte avec plaisir votre brochure. Figurez-​vous que mon appartement est situé assez près pour me permettre de voir et d’entendre tout le programme de votre congrès. Je suis extrêmement frappée de voir réunis tant de gens de nationalités si diverses.”

L’un des membres du Collège central des Témoins de Jéhovah se rendit en Birmanie, pays où les gens d’humbles conditions ont l’impression que les “Occidentaux” n’ont que mépris pour leur culture, leurs us et coutumes et leur façon de s’habiller. Aussi les frères birmans furent-​ils ravis de voir que leur visiteur portait le longi, vêtement typique couvrant le bas du corps, qui lui avait été offert à son arrivée. L’orateur garda même ce vêtement pour prononcer ses discours. Oui, les différences raciales et culturelles auraient pu apparaître comme un facteur de division, un obstacle de taille, mais la véritable foi en a triomphé.

D’où provient cette foi?

Nous n’avons évoqué ici que quelques-uns des nombreux cas individuels où la foi a permis de lever de grands obstacles. Mais comment en arrive-​t-​on à cultiver pareille foi? Voici un récit fourni par l’un des congressistes qui vous en donnera peut-être une idée:

“Ce Thaïlandais s’enivrait régulièrement et perdait tout son argent au jeu. En outre, il avait coutume de battre sa femme et ses enfants. Or, six mois avant l’assemblée, sa femme et lui se mirent à étudier la Bible avec les Témoins.

“Dès le début, il entreprit de mettre en application les principes de la Bible et il renonça à ses mauvaises habitudes. Après s’être mis avec ardeur au travail, il économisa suffisamment d’argent pour emmener à l’assemblée sa femme et six autres membres de sa famille. Voilà comment un joueur doublé d’un ivrogne s’est transformé en l’espace de six mois en un travailleur zélé, et ce par le seul pouvoir de la Bible!”

Dans le même ordre d’idées, citons une déclaration faite aux îles Fidji lors du programme spécialement préparé à l’intention des visiteurs de langue anglaise. Voici en quels termes le président de cette session, originaire des îles Fidji, rappela la conduite antérieure de nombreux Témoins de l’endroit: “Nous étions des chasseurs de têtes et des cannibales.” Puis, levant sa Bible dans un geste théâtral, il poursuivit: “Je dois vous dire, chers visiteurs, que sans ce livre vous auriez eu de grandes chances de finir dans notre marmite!”

Oui, la Bible est la source de la véritable foi. C’est elle qui permet de susciter, chez les personnes sincères, l’amour des principes justes et qui les aide à acquérir une foi suffisamment forte pour ‘déplacer des montagnes’.

[Tableau, page 9]

(Voir la publication)

ASSISTANCES TÉMOINS

VILLES MAXIMALES LOCAUX

Bangkok (Thaïlande) 1 026 720

Sydney (Australie) 27 808

27 864

Perth (Australie) 9 043

Bombay (Inde) 4 456 4 506

Ba (îles Fidji) 2 282 610

Nouméa (Nouvelle-Calédonie) 816 372

Papeete (Tahiti) 985 437

Auckland (Nouvelle-Zélande) 12 328 6 520

Rangoon (Birmanie) 901 884

—————— ——————

TOTAL 59 645 41 913

[Carte, page 9]

(Voir la publication)

INDE

Bombay

BIRMANIE

Rangoon

THAÏLANDE

Bangkok

AUSTRALIE

Perth

Sydney

NOUVELLE-ZÉLANDE

Auckland

NOUVELLE-CALÉDONIE

Nouméa

Îles FIDJI

Ba

TAHITI

Papeete

[Illustration, page 11]

Un délégué de 78 ans à l’assemblée de Bombay.

Délégué handicapé thaïlandais, avec sa mère et son frère.

[Illustration, page 12]

Ce délégué partage le message avec un moine bouddhiste dans une rue inondée de Bangkok.

[Illustration, page 13]

L’amour véritable rapproche ces délégués de races différentes.

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