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  • Quelles réserves d’énergie le sol recèle-t-il?

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  • Quelles réserves d’énergie le sol recèle-t-il?
  • Réveillez-vous ! 1980
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Réveillez-vous ! 1980
g80 8/4 p. 9-11

Quelles réserves d’énergie le sol recèle-​t-​il?

AVEC la révolution industrielle survenue au début du XIXe siècle, le charbon et le pétrole sont devenus les principales sources d’énergie. Toutefois, elles ne sont pas renouvelables, ce qui amène à se poser cette question: Pendant combien de temps pourra-​t-​on encore dépendre de ces combustibles fossiles avant qu’ils ne soient épuisés?

Lorsque l’Europe et les États-Unis sont entrés dans l’ère industrielle, on a commencé par exploiter le charbon. Les aciéries et les cimenteries en employaient d’énormes quantités. Le charbon fournissait de l’énergie aux locomotives et aux navires à vapeur. Il servait également à chauffer les maisons particulières et les ateliers. Vers la fin du siècle dernier, on commença à s’en servir pour les générateurs des centrales électriques.

Dès que l’on put disposer du pétrole, celui-ci remplaça de plus en plus le charbon, tant à cause de son abondance que de son prix. D’autant plus que ce combustible liquide était d’un emploi commode et que, s’enflammant facilement, il allait permettre la multiplication des automobiles, des camions de transport et des avions. Finalement, les nations industrialisées en vinrent à dépendre presque exclusivement du pétrole, qui était devenu leur principale source d’énergie.

L’ère du gaspillage

Poussés par l’appât de gains fabuleux, des foreurs dynamiques cherchèrent à mettre la main sur de riches champs pétrolifères. Le gaz naturel qui s’échappait des puits de forage était considéré comme un sous-produit, plutôt comme une gêne qu’autre chose. On lui accordait si peu de valeur qu’on se contentait bien souvent de le brûler. Grâce à un réseau de conduites, on finit par trouver avantageux de l’envoyer dans les usines et dans les foyers à un prix très bas.

Dans les pays riches en pétrole, on encourageait la surconsommation de cette source d’énergie. Le pétrole était si bon marché qu’on ne songeait pas à l’économiser et qu’on trouvait normal le gaspillage. Mais les observateurs perspicaces se rendaient bien compte que cela ne pourrait durer indéfiniment; un jour ou l’autre, les nappes pétrolifères seraient épuisées. À l’époque, les réserves connues semblaient suffisantes pour de nombreuses années, et les nouveaux champs de pétrole que l’on continuait de découvrir venaient s’ajouter aux réserves déjà existantes plus vite que celles-ci ne s’épuisaient.

La production en série permit de mettre les voitures à la portée de presque toutes les bourses. Les usines de construction automobile devinrent de gigantesques sociétés qui se firent concurrence en ajoutant chaque année de nouveaux accessoires séduisants à leurs modèles. Les gouvernements prélevaient des taxes sur la vente d’essence à bon marché et construisaient partout des autoroutes. Les voitures se vendaient par dizaines de millions à des gens impatients de voyager de plus en plus vite et de plus en plus loin. Les compagnies pétrolières ne recherchaient que le profit immédiat et se souciaient fort peu de la pénurie que ne manquerait pas de connaître la génération à venir. Mais cette génération est venue. C’est la nôtre.

À combien s’élèvent les réserves?

L’optimisme du début quant à la durée des nappes pétrolifères fut sérieusement ébranlé avec l’embargo politique imposé par les pays arabes en 1973. En 1978, une commission internationale d’experts avertit le monde que, dans un délai maximum de 20 ans, les réserves de pétrole ne pourraient plus satisfaire la demande. Peut-être même en arriverait-​on là dans un délai de cinq ans. Les événements récents donnent à penser qu’on pourrait bien connaître cette pénurie mondiale dès le début des années 80.

Brusquement, de graves problèmes ont surgi. L’approvisionnement des nations en pétrole ne dépend pas seulement des progrès techniques réalisés dans la prospection ou le forage. Il dépend également de facteurs politiques. Les gouvernements ont imposé un système complexe de taxes et de contrôles artificiels tels, que les responsables des compagnies pétrolières se plaignent qu’ils ne sont plus guère incités à entreprendre de nouveaux forages qui vont leur coûter cher ou à construire les nouvelles raffineries nécessaires pour faire face à la demande qui, elle ne cesse d’augmenter.

Les multinationales ont favorisé la production du pétrole dans les pays autrefois peu développés, mais pour l’exporter aux nations industrielles. À présent, les plus gros producteurs et les plus gros consommateurs se trouvent dans des camps politiques différents, souvent antagonistes. Les pays de l’OPEP, se plaignant d’avoir été exploités par les nations puissantes, se sont ligués pour restreindre leurs exportations et augmenter ainsi les prix, afin de donner du poids à leurs revendications politiques. Devant la menace d’un nouvel embargo, les dirigeants politiques parlent d’économies et d’énergies nouvelles. Mais leurs propositions de limiter la vitesse sur les routes, de régler plus bas les thermostats et d’augmenter considérablement le prix des combustibles se heurtent à l’indifférence, voire à l’hostilité du public.

Il faut pourtant regarder la réalité en face. Quelles que soient les mesures que l’on prend pour économiser ou faire durer les réserves de pétrole, la production ne répond déjà plus à la demande. On nous dit bien que les nappes épuisées recèlent encore deux ou trois fois autant de pétrole qu’on en a extrait, mais que celui-ci ne serait que partiellement récupérable, et à un prix prohibitif. Quant à la découverte de nouveaux champs pétrolifères en Alaska et au Mexique, elle ne peut que retarder de quelques années l’épuisement inévitable des réserves de pétrole du globe. Au cours des décennies à venir, on en touchera inévitablement le fond. Que fera-​t-​on alors?

[Tableau, page 10]

SOURCES D’ÉNERGIE CONSOMMATION ANNUELLE RÉSERVES

USA MONDE USA MONDE

Pétrole 9 26 44 831

Gaz naturel 5 9 50 378

Charbon 3 23 2 772 8 820

Hydro-électricité 0,7 3 Renouvelables

Fission nucléaire 0,7 1 57 168

TOTAL 18,4 62

Les chiffres qui figurent dans ce tableau représente l’équivalent d’énergie relative pour chaque source. L’unité choisie est mille billions de thermies (1015). Un billion de thermies représente 1 000 000 000 000 de thermies, soit l’équivalent de 42 milliards de barils de pétrole ou encore 7 000 milliards de mètres cubes de gaz naturel, 10 milliards de tonnes de charbon ou un demi-million de tonnes d’oxyde d’uranium. On peut produire ainsi 25 billions de kilowattheures d’électricité. Les chiffres de la consommation sont assez précis. Ceux des réserves correspondent à des estimations.

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