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  • g95 22/1 p. 16-17
  • Les œufs brouillés du mégapode

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  • Les œufs brouillés du mégapode
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Réveillez-vous ! 1995
g95 22/1 p. 16-17

Les œufs brouillés du mégapode

DE NOTRE CORRESPONDANT AUX ÎLES SALOMON

À ENVIRON deux heures de pirogue de Honiara (Guadalcanal), la capitale des îles Salomon, se dresse l’île de Savo, célèbre pour son volcan en activité et ses mégapodes. Pour cuire leurs aliments ou faire chauffer leur eau, les autochtones utilisent parfois des pierres chaudes ou les jets de vapeur qui s’échappent en chuintant des crevasses du sol. Une ressource naturelle dont le mégapode sait, lui aussi, tirer intelligemment parti.

Bien que beaucoup plus petit que nos poulets, le mégapode leur ressemble: le corps est massif, les ailes courtes et arrondies, les pattes larges, puissantes et dotées de quatre doigts. Le bec, court, s’incurve légèrement vers le bas. Le vol est rapide, mais de courte durée.

Le mégapode, dont le nom signifie “grands pieds”, appartient à l’ordre des gallinacés, comme le poulet commun. Il enfouit ses œufs dans des tumulus de débris végétaux en décomposition pour qu’ils y incubent à une température constante de 32 degrés centigrades. Sur l’île de Savo, néanmoins, il utilise un incubateur différent: quoi de mieux, en effet, que le sable des plages chauffées par le volcan?

Les indigènes ont soigneusement enclos plusieurs hectares de plage plate d’un mur de feuilles de palmier résistantes. Ces “basses-cours” réservées aux mégapodes ressemblent à des vergers: de petits arbres y sont plantés en rangées bien ordonnées, apparemment dans le but de créer un environnement rassurant pour les volatiles. Le sable y est criblé de petits cratères d’environ 60 centimètres de diamètre — autant de signes du passage, à l’aube et au crépuscule, de ces étranges oiseaux sauvages qui creusent un trou étroit de 90 centimètres de profondeur pour pondre et enfouir leurs œufs.

Et quels œufs! D’une longueur moyenne de huit à neuf centimètres pour un diamètre d’environ six centimètres, ils sont énormes pour un oiseau de cette taille. Aussitôt éclos, le jeune, couvert de plumes, se creuse un chemin jusqu’à la surface et s’enfuit, tout seul. Il sera capable de voler dans les 24 heures.

Chaque jour, les villageois descendent déterrer les œufs, qui semblent constituer une part essentielle de l’alimentation de base des insulaires. Les œufs brouillés sont à la fois légers et moelleux, et leur façon de les préparer tout à fait étonnante: après les avoir habilement cassés sur la hampe pointue d’une tige de bambou encore vert et en avoir rempli cette tige, ils la posent délicatement sur les braises, en l’inclinant de 45°. Bientôt, l’œuf bout et se mélange au jus libéré par le bambou chaud. Quand la cuisson est suffisante, on fend le bambou, et on n’a plus qu’à se régaler de ces œufs brouillés en forme de saucisse et à la saveur inimitable. Venez donc goûter!

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