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  • Hébreu, I
  • Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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  • ORIGINE ET SIGNIFICATION DU TERME
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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 644-645

HÉBREU, I

Le nom “Hébreu” est appliqué pour la première fois à Abram afin de le distinguer des Amorites qui l’entouraient (Gen. 14:13). Par la suite, dans la quasi-totalité des cas, le terme “Hébreu(x)” sert à établir un contraste ou une distinction, que celui qui l’emploie ne soit pas d’origine israélite (Gen. 39:13, 14, 17; 41:12; Ex. 1:16; I Sam. 4:6, 9), qu’il s’agisse d’un Israélite s’adressant à un étranger (Gen. 40:15; Ex. 1:19; 2:7; Jonas 1:9) ou qu’il soit question d’étrangers. — Gen. 43:32; Ex. 1:15; 2:11-13; I Sam. 13:3-7.

Comme les textes précités l’indiquent, les Égyptiens du XVIIIe siècle avant notre ère connaissaient déjà les “Hébreux”. Cela peut donner à croire qu’Abraham, Isaac et Jacob s’étaient fait largement connaître, si bien que le nom “Hébreu” était devenu une dénomination reconnaissable. Lorsque Joseph parla du “pays des Hébreux” (Gen. 40:15) à deux serviteurs de Pharaon, il pensait sans doute à la région d’Hébron, ville dont son père et ses ancêtres avaient fait leur point d’attache depuis longtemps. Quelque six siècles plus tard, les Philistins désignaient encore les Israélites par le nom “Hébreux”. À la même époque, “Hébreux” et “Israël” étaient des termes équivalents pour le roi Saül et pour le rédacteur (ou les rédacteurs) du premier livre de Samuel (I Sam. 13:3-7; 14:11; 29:3). Au IXe siècle avant notre ère, sur un bateau en provenance du port de Joppé, le prophète Jonas se présenta aux marins (peut-être des Phéniciens) comme un Hébreu (Jonas 1:9). La Loi établissait aussi une distinction entre les esclaves ‘hébreux’ et ceux qui étaient de race ou de nationalité différente (Ex. 21:2; Deut. 15:12). En se référant à cette distinction, le livre de Jérémie (VIIe s. av. n. è.) révèle que le terme “Hébreu” était à son époque l’équivalent du mot “Juif”. — Jér. 34:8, 9, 13, 14.

Plus tard, les écrivains grecs et romains délaissèrent l’usage du mot “Israélites” pour parler d’“Hébreux” ou de “Juifs”.

ORIGINE ET SIGNIFICATION DU TERME

Il se peut que le nom “Hébreu” (ʽIvri) dérive de celui d’Éber (ʽÉvèr), arrière-petit-fils de Sem et ancêtre d’Abraham (Gen. 11:10-26). Éber est particulièrement mis en évidence en Genèse 10:21, où nous lisons que Sem fut “l’ancêtre de tous les fils d’Éber”. C’était peut-être, pour Dieu, une façon d’indiquer que la bénédiction que Noé prononça sur Sem s’accomplirait surtout sur les descendants d’Éber. D’ailleurs, les événements ultérieurs démontrèrent que les Israélites furent les principaux bénéficiaires de cette bénédiction. Sans doute cette mention expresse d’Éber servait-​elle aussi à indiquer dans quelle lignée viendrait la Postérité promise par Jéhovah en Genèse 3:15. Ainsi, Éber devenait un chaînon important entre Sem et Abraham. Soit dit en passant, cette explication s’harmoniserait avec le fait que Jéhovah est appelé “le Dieu des Hébreux”.

DANS LES ÉCRITURES GRECQUES CHRÉTIENNES

Dans les Écritures grecques chrétiennes, les mots “hébreu” ou “hébraïque” désignent particulièrement la langue parlée par les Juifs (Jean 5:2; 19:13, 17, 20; Actes 21:40; 22:2; Rév. 9:11; 16:16), langue dans laquelle Jésus, une fois ressuscité et glorifié, s’adressa à Saul de Tarse (Actes 26:14, 15). En Actes 6:1, les Juifs de langue hébraïque se distinguent des Juifs de langue grecque. — Voir GRÈCE, GRECS.

Paul se présenta premièrement comme Hébreu, deuxièmement comme Israélite, et troisièmement comme membre de la postérité d’Abraham (II Cor. 11:22). Dans ce cas précis, il se peut qu’il ait employé le terme ‘Hébreu’ pour établir son appartenance raciale (voir Philippiens 3:4, 5) et peut-être linguistique, le nom ‘Israélite’ pour montrer qu’il était, de par sa naissance, membre de la nation que Dieu avait formée à l’origine afin d’en faire un peuple pour son nom (voir Romains 9:3-5), et l’expression ‘postérité d’Abraham’ pour expliquer qu’il figurait parmi ceux qui devaient hériter les bienfaits découlant de l’alliance abrahamique.

LES “HABIRU”

On rencontre le terme akkadien (assyro-babylonien) Habiru (ou ʽApiru) dans de nombreuses inscriptions cunéiformes découvertes en plusieurs pays du Proche-Orient. Ainsi, à Tell el-Amarna, en Égypte, on a retrouvé quantité de lettres adressées par des rois de Canaan au pharaon d’Égypte (leur suzerain à cette époque-​là), lettres dans lesquelles ces monarques se plaignaient, entre autres choses, des agressions perpétrées contre leurs villes par des rois alliés aux “Habiru”. Certains se sont efforcés d’établir un rapprochement entre ces témoignages et la conquête de Canaan par Israël, mais cette opinion ne paraît pas fondée. Au sujet des Habiru, le professeur T. Lambdin déclare: “Bien que de multiples aspects de la question des Habiru restent obscurs, nombre de documents montrent clairement qu’il s’agissait surtout de vagabonds déracinés qui avaient accepté une condition dépendante d’ouvriers agricoles ou de soldats en échange de leur entretien.” (The Interpreter’s Dictionary of the Bible, t. 4, p. 532). Pour sa part, le professeur Kline fait cette remarque: “Le terme ha-BI-ru est d’ordinaire considéré comme un appellatif qui désigne des nomades, des domestiques ou des étrangers (...). L’équation phonétique qui identifie ʽibri (Hébreu) et ha-BI-ru semble plus que douteuse. En outre, les preuves dont nous disposons donnent à penser que les ha-BI-ru étaient des militaires de carrière rassemblés autour d’un noyau non sémite.” — The New Bible Dictionary, Douglas, p. 511.

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