OUADI
Le mot hébreu naḥal peut désigner la vallée dans laquelle coule un cours d’eau (Gen. 26:19; II Rois 3:16; Job 30:6; Cant. 6:11) ou le cours d’eau lui-même (I Rois 17:4; Ps. 110:7). Concernant le mot naḥal, voici ce qu’on peut lire dans le Dictionnaire de la Bible de F. Vigouroux: “Le mot hébreu naḥal a pour équivalent exact l’arabe ouadi, qui désigne en même temps la vallée et le cours d’eau qui la traverse.”
La Terre promise est décrite comme “un bon pays, un pays de ouadis d’eau, de sources et de flots d’abîmes, qui jaillissent dans la vallée-plaine et dans la région montagneuse”. (Deut. 8:7.) Certains cours d’eau alimentés par des sources sont permanents; d’autres sont de véritables torrents durant la saison des pluies, mais sont asséchés pendant la saison sèche (I Rois 17:7; 18:5). Le fidèle Job compara les agissements déloyaux de ses frères envers lui à un torrent d’hiver dont le lit est asséché en été. — Job 6:15.
Parmi les ouadis mentionnés dans la Bible, citons ceux d’Arabah (Amos 6:14), d’Arnon (Deut. 2:36), de Bésor (I Sam. 30:9), de Kérith (I Rois 17:3), d’Égypte (Josué 15:4), d’Eschcol (Nomb. 13:23), de Guérar (Gen. 26:17), de Jabboc (Deut. 2:37), de Canah (Josué 16:8), du Cédron (II Sam. 15:23), de Kischon (Juges 4:7), de Sorec (Juges 16:4) et de Zéred. — Deut. 2:13.