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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1954
w54 1/10 p. 291-293

Uruguay

LE JOUR de l’an est attendu avec plaisir par de nombreuses personnes dans le monde entier comme un jour de solennité, mais en ce qui concerne les témoins de Jéhovah en Uruguay, le 1er janvier 1954 fut attendu avec une impatience particulière. Ils savaient que ce serait le jour d’ouverture de leur assemblée nationale à Montevideo et que, comme cela fut annoncé en juillet 1953 au Yankee Stadium à New-​York, le président de la Watch Tower Bible and Tract Society, N. H. Knorr, serait là.

Ils désiraient que cette assemblée fût la meilleure qui eût jamais lieu. Environ trois mois avant l’assemblée, l’organisation de ce congrès commença à prendre forme. Une salle fut louée et le programme fut composé avec, comme point principal, la conférence publique “ Après Harmaguédon, Dieu établira un monde nouveau ”.

Une attention spéciale fut accordée à la publicité. Environ un mois avant l’assemblée un genre de publicité jamais réalisé auparavant en Uruguay fut inauguré. Au prix de grands et persistants efforts, les frères missionnaires visitèrent les nombreuses rédactions de journaux à Montevideo, la capitale, qui a une population de près d’un million d’habitants. Ils démontrèrent aux rédacteurs l’importance de l’événement et son intérêt pour le public, leur montrèrent des coupures d’articles publiés dans les journaux de New-​York à l’occasion du congrès international tenu en cette ville, et leur soumirent de petits articles spéciaux. Au premier abord les éditeurs furent polis mais pas enthousiastes et en une circonstance les frères durent attendre toute une journée avant de voir l’éditeur désiré ; mais le résultat fut satisfaisant : il publia l’article. Un journal parut portant en manchette que l’assemblée générale des témoins de Jéhovah devait avoir lieu à Montevideo. Dès lors, chaque journal, excepté ceux édités par l’église catholique, 16 en tout, publièrent des articles intéressants et tous alertèrent leurs lecteurs pour la conférence publique du dimanche 3 janvier. Un journal publia six articles pendant les trois semaines précédant le congrès. La radio fut aussi employée sur une grande échelle et on obtint cinq interviews ainsi que des communications dans les nouvelles. Toute cette publicité fut gratuite. L’Uruguay est renommé pour ses libertés et les témoins de Jéhovah en font un bon usage.

L’enthousiasme parmi les proclamateurs et les personnes de bonne volonté fut plus grand qu’en aucune occasion antérieure et ainsi tous furent invités à participer aux préparatifs. Trois cents pancartes pour les hommes-sandwichs furent bientôt prêtes. Quatre-vingt mille feuilles furent imprimées et distribuées à l’aimable population uruguayenne se promenant en grand nombre dans les rues durant cette chaude saison de fiesta de fin d’année. Le mot Harmaguédon n’étant pas bien connu en Uruguay, nombreuses furent les personnes demandant ce que cela voulait dire et nombreuses furent les occasions de rendre témoignage. Là, au-dessous de l’équateur, ils ont une façon de faire de la publicité qui n’est guère employée aux États-Unis. Sur des murs et des bâtiments de presque chaque rue de la ville, sont collés des textes peints ou des affiches imprimées relatives à un tas de choses — affaires politiques, sociales, religieuses, commerciales, etc. Un millier d’affiches annonçant les conférences publiques furent préparées et de petits groupes de frères, équipés de brosses et de pots de colle, sortaient le soir pour placarder les murs. Le travail fut si bien fait que des prêtres, qui ne s’inquiètent jamais des nombreuses affiches de fausse propagande collées par les communistes, furent observés conduisant des groupes de petits garçons à travers la ville pour déchirer les affiches. Mais ils abandonnèrent bientôt cette besogne, parce que cela faisait seulement une plus grande publicité. Les Uruguayens lisent ces affiches en passant dans les autobus et les tramways comme les New-​Yorkais lisent les immenses textes publicitaires collés aux murs des stations du “ métro ” new-yorkais.

Les frères Knorr et Henschel devaient arriver à Montevideo le mardi après-midi 29 décembre. Les membres des groupes de Montevideo désiraient être à l’aérodrome pour leur souhaiter la bienvenue. Combien de frères désiraient y aller ? Ils durent louer quatre autobus. Lorsqu’ils en sortirent, à l’aéroport, et remplirent complètement le vaste balcon surplombant la piste d’atterrissage, le personnel de l’aéroport et les spectateurs surpris de ce rassemblement de gens commencèrent à poser des questions et reçurent des réponses qui les étonnèrent encore davantage. La société du monde nouveau se développe beaucoup en Uruguay. Les 170 frères (y compris les missionnaires) qui étaient venus à l’aéroport guettaient chaque passager sortant de l’avion, impatients de voir arriver leurs frères. Enfin des tonnerres d’applaudissements accueillirent les visiteurs attendus lorsque d’abord frère Henschel et ensuite frère Knorr apparurent dans le passage, souriants et agitant la main. Cent-soixante-dix sourires y répondirent : “ Bienvenue en Uruguay ! ” L’enthousiasme qui saisit cette foule rendit une chose bien évidente : L’assemblée avait déjà commencé pour les frères en Uruguay.

Après le contrôle des passeports, des bagages et après avoir posé pour les photographes, les visiteurs furent conduits par ce grand comité d’accueil vers un taxi et ils se trouvèrent bientôt dans le milieu familier du home missionnaire à Montevideo. Une heure plus tard un représentant d’une station de radio entra pour interviewer frère Knorr concernant le but de l’assemblée, cette interview fut diffusée le même soir. Le matin suivant, à l’aube, frère Henschel partit avec le serviteur de circuit pour un tour dans l’intérieur du pays jusqu’à Rivera à la frontière brésilienne. Ils s’arrêtèrent pendant trois heures à Melo, au home missionnaire, et pendant qu’ils étaient là une interview de 15 minutes fut enregistrée pour être diffusée le même jour. À Rivera, deux allocutions de service ainsi qu’un discours public furent prononcés à l’hôtel du Casino, devant soixante-dix auditeurs. Outre les deux missionnaires de Galaad, huit proclamateurs de l’endroit descendirent alors à Montevideo pour assister à l’assemblée.

Jeudi matin frère Knorr et le serviteur de la filiale partirent en avion pour l’intérieur du pays, leur destination étant la ville de Salto. Après une visite au home missionnaire une autre interview à la radio eut lieu, après quoi les deux frères dînèrent avec les missionnaires. À quatre heures frère Knorr prononça une allocution sur le service et donna des conseils appropriés. Le serviteur de la filiale lui servit d’interprète. Puis suivit la conférence publique “ Après Harmaguédon, Dieu établira un monde nouveau ” faite devant un auditoire de soixante-dix personnes. Il était maintenant temps pour les délégués de Salto à la grande assemblée de Montevideo de se préparer pour le retour. L’autobus loué spécialement pour le voyage arriva vers vingt-deux heures et tous, y compris frère Knorr, y montèrent. Chaque siège fut occupé et quelques-uns s’assirent sur le plancher entre les deux rangées de sièges pour la course vers la capitale, course qui devait durer toute la nuit. Après trois crevaisons il arriva à Montevideo boitant sur trois pneus arrière au lieu des quatre habituels.

Vendredi matin commença une journée chaude et claire. Jour de l’an, 1er janvier 1954, milieu de l’été en Uruguay ! Ce grand jour était finalement arrivé. C’était la meilleure façon de commencer une nouvelle année. Il sera peut-être intéressant de donner ici une explication. Le jour de l’an est un des jours fériés les plus célébrés en Uruguay. Chacun savait qu’un effort tout spécial serait nécessaire pour avoir un bon rassemblement en ce week-end de congé, vu les nombreuses distractions et aussi le fait que c’est la saison où les Uruguayens se rendent à la plage. Le 31 décembre était aussi le jour de la loterie de fin d’année avec 2 millions, 1 million et 500 mille pesos comme premier, deuxième et troisième prix. Le soir avant l’assemblée (veille du nouvel an) les journaux étaient remplis des photographies des joyeux gagnants et toute la population était attirée par l’éclat de l’or, dont la plus grande partie sortait de leur poche plutôt que d’y rentrer. Dans l’édition où figurait toute cette publicité un des plus grands journaux publia la photographie des frères Knorr et Henschel prise à l’aérodrome, avec cette légende : “ Les distingués conducteurs spirituels sont arrivés dans notre capitale pour prendre part à l’assemblée générale de la Watch Tower Bible and Tract Society. ” Ainsi, dans ce pays, au milieu de l’adoration matérialiste, Jéhovah avait préparé un grand festin de mets spirituels et une occasion d’adoration pure comme jamais encore en Uruguay.

Après la fête de nouvel an de la nuit précédente, des volontaires préparèrent la salle depuis 5 heures 30, et vendredi matin “ El Hogár Húngaro ” était transformée et remplie de témoins de Jéhovah, venus pour passer une journée heureuse.

Ce congrès allait être une assemblée de New-​York en petit. Toute la large estrade était disposée pour représenter “ Les actualités au Yankee Stadium ”. Au-dessus se trouvait un duplicata du texte illustré qui avait identifié l’Uruguay au Yankee Stadium. Les assistants furent pour ainsi dire conduits à New-​York pour jouir de l’assemblée en personne. On leur montra les immenses préparatifs qui avaient été nécessaires, l’accueil réservé aux congressistes, comment ils étaient guidés dans la ville, et divers départements. Vingt-cinq personnes, en costumes nationaux représentant les divers pays, circulaient comme à “ New-​York City et au Yankee Stadium ” puis chacune donna un court rapport de l’œuvre dans son pays respectif. On entendit ensuite une allocution sur l’assemblée internationale faite par le seul proclamateur local ayant assisté personnellement au congrès et qui était rentré la semaine précédente par bateau. Remplir la maison de gloire et rassembler les personnes de bonne volonté de toutes les nations furent les thèmes des discours qui terminèrent la matinée.

Le vendredi après-midi un auditoire de 520 personnes écouta l’allocution de bienvenue prononcée par le serviteur de la filiale. Après cela ce fut au tour de l’école pour le ministère théocratique. Il était intéressant de noter que quelques-uns des jeunes étudiants qui, lors de la dernière visite du président de la Société, quittaient à peine leurs pantalons courts, étaient maintenant des orateurs capables et mûrs. Ce fut ensuite la réunion de service sur le thème La Tour de Garde, sa valeur et comment l’employer au mieux.

Le soir frère Henschel prononça une allocution en espagnol sur “ Le jour du salut ”, discours qui fut bien accueilli. Puis frère Knorr fit, par un interprète, un discours consistant en conseils et exhortations avec des exemples appropriés. Il fut fort apprécié comme on put le voir par les figures attentives des 525 auditeurs et leurs applaudissements puissants et spontanés.

Quand on constata combien de personnes désiraient symboliser le don d’elles-​mêmes à Jéhovah par l’eau du baptême, on décida d’utiliser un camion en plus de l’autobus déjà prévu pour le transport au bord de l’Océan proche. Le samedi matin les deux étaient complets. En arrivant à la plage on remarqua que le drapeau rouge était hissé à cause du vent violent et des vagues houleuses, ce qui signifiait qu’il était interdit de nager. Mais cela voulait-​il dire qu’il n’y aurait pas de baptême ? Comme l’heureuse foule des candidats à l’immersion remplissait les tentes pour se déshabiller et avançait vers l’eau pour l’immersion, le sifflet du gardien retentit. “ Qu’est-​ce que tout cela ? ” Une minute de conversation avec les quatre frères désignés pour baptiser et tout s’arrangea. “ Allez-​y ! ” Ce fut un beau tableau : L’étendue bleu-vert de la grande mer, les brisants aux sommets blancs écumant sur la plage au sable d’or et soixante-quinze témoins de Jéhovah exprimant, par le baptême dans l’eau, leur résolution de faire la volonté du Très-Haut, comme cela fut commandé par Jésus-Christ, le plus grand témoin.

Parmi eux se trouvait un jeune couple ayant deux enfants. Exactement un an plus tôt ils avaient obtenu une Bible d’un témoin, la première qu’ils aient jamais lue, mais, à ce moment-​là ils ne désiraient pas d’autre publication. Environ un mois après, leur désir de mieux comprendre la Bible donna l’occasion de placer le livre “ Que Dieu soit reconnu pour vrai ! ” et de faire une étude biblique à domicile. Deux semaines plus tard toutes les images “ saintes ” disparaissaient de la maison. Alors, mois après mois, une croissance progressive s’ensuivit dans la compréhension et la connaissance agissante de “ Que Dieu soit reconnu pour vrai ! ”. Cela fut suivi d’une assistance régulière aux réunions du groupe et d’un service actif deux mois avant le baptême. Ils ne perdirent pas une minute de l’assemblée de trois jours qui, certainement, marqua un point dans leur vie. C’est ainsi qu’on entre dans le véritable ministère chrétien comme le firent les chrétiens primitifs.

Le samedi après-midi l’assistance monta jusqu’à 560 et le samedi soir, avec les frères Knorr et Henschel au programme, il y eut 715 auditeurs attentifs.

Samedi soir le hall principal ainsi que le patio auquel il donnait accès étaient remplis. Bien que la conférence publique annoncée ait dû être prononcée le dimanche matin, vu la nécessité pour les frères Knorr et Henschel de quitter l’assemblée pour prendre le seul avion disponible ce jour-​là pour le Brésil, des arrangements durent être faits pour que tous puissent entendre. Il fallait donc plus d’équipement sonore et des haut-parleurs supplémentaires devaient être placés à l’entrée de la salle et du patio à l’arrière à l’intention des personnes debout. Tous les magasins étaient fermés, mais un frère nouvellement baptisé réussit à persuader son frère (pas un témoin) d’apporter son équipement et de le monter.

À 8 heures 30 le dimanche le hall se remplissait. Après les allocutions préliminaires sur “ La parole vivante ” et “ La société du monde nouveau attaquée par l’extrême nord ”, une demi-heure avant la conférence principale tous les sièges étaient pris et à 10 heures 30 le hall principal était entouré de personnes debout, les patios étaient occupés et le hall d’entrée se remplissait. Mille trente-deux personnes avaient fait un effort spécial pour venir écouter la conférence “ Après Harmaguédon, Dieu établira un monde nouveau ”, presque deux fois plus d’assistants que la dernière fois que le président de la Société parla à Montevideo. Il était évident qu’ils n’étaient pas déçus de ce qu’ils venaient d’entendre et l’appel personnel et direct qui leur fut adressé d’apprendre davantage sur le monde nouveau de Jéhovah et de profiter pour cela de l’assistance des témoins de Jéhovah ne manqua pas son effet. Comme l’exprima un jeune homme qui s’approcha, donna son nom et son adresse à l’un des assistants : “ Je sens que je dois apprendre beaucoup sur cette remarquable religion. ”

Après avoir exprimé sa satisfaction d’avoir pu visiter de nouveau Montevideo, frère Knorr et son secrétaire partirent pour l’aéroport. Cependant le grand enthousiasme soulevé le matin à l’assemblée continua l’après-midi. 715 assistants demeurèrent pour tirer les derniers avantages de ce très intéressant congrès. Ils regardaient de l’avant pour une croissance plus grande en Uruguay sous la direction d’un nouveau serviteur de filiale.

Bien que le Yankee Stadium fût distant de milliers de kilomètres et que le congrès qui y eût lieu fût terminé depuis longtemps, les témoins de Jéhovah en Uruguay avaient à nouveau vécu et partagé l’esprit de ce grand événement de New-​York. Ils attendaient maintenant de plus nombreuses bénédictions de Jéhovah. Leur assemblée eut plus de succès qu’aucun congrès antérieur tenu dans leur pays. Rien de mieux ne pouvait arriver à l’Uruguay.

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