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  • (21ème partie) : “ Que ta volonté soit faite sur la terre ”
    La Tour de Garde 1959 | 1er novembre
    • auront comblé la mesure, il s’élèvera un roi au visage audacieux (féroce, JPS), et entendant les énigmes (les stratagèmes, JPS) ; et sa puissance sera forte, mais non par sa propre puissance ; et il détruira merveilleusement, et il prospérera et agira ; et il détruira les hommes forts et le peuple des saints ; et par son intelligence, il fera prospérer la fraude dans sa main ; et il s’élèvera dans son cœur ; et par la prospérité il corrompra beaucoup de gens (et en pleine paix il fera périr beaucoup de gens, Sy ; il en fera mourir plusieurs, Sacy) ; et il se lèvera contre le prince des princes, mais il sera brisé sans main. ” — Dan. 8:23-25, Da.

      15. À quel moment la prophétie fixe-​t-​elle l’apparition de la “ petite corne ” symbolique ? À la date prédite, qu’est-​ce qui correspond avec elle ?

      15 L’élévation de la “ petite corne ” symbolique se produit dans les derniers jours de la domination des successeurs d’Alexandre, quand les transgresseurs, opposés à Jéhovah Dieu, arrivent à leur fin. Cela fixe la date de l’apparition de la “ petite corne ” dans les siècles modernes, avant 1914 apr. J.-C. Quelle corne symbolique, née d’un faible commencement, s’est développée considérablement vers le sud, l’est et le “ pays de beauté ” de l’Écriture sacrée ? Quel “ roi ” ou puissance régnante au visage féroce ou audacieux s’est élevé pour exercer un extraordinaire pouvoir au cours des derniers siècles ? C’est la septième puissance mondiale de la prophétie biblique, la double puissance mondiale anglo-américaine.

      16. Menant à l’élévation de la “ petite corne ”, par quelle puissance occidentale les sièges impériaux des successeurs d’Alexandre furent-​ils réduits à l’état de provinces ? Dans quel ordre ?

      16 Comment est-​elle sortie de l’une des cornes symbolisées par les royautés établies par les quatre généraux d’Alexandre ? En 298 av. J.-C. la lignée des descendants mâles du général Cassandre en Macédoine et en Grèce prit fin. Treize ans plus tard, le général Lysimaque, maître de la Thrace voisine et de l’Asie Mineure, prit possession de la partie européenne de l’empire macédonien. C’est ainsi que l’un des empires des successeurs d’Alexandre disparut. En 168 av. J.-C., la Macédoine devint tributaire de la jeune puissance politique de Rome et fut transformée en 146 av. J.-C. en province romaine. En 64 av. J.-C., ce fut le tour de la Syrie, siège de l’empire du général Séleucus Nicator et, en 30 av. J.-C., celui de l’Égypte, siège impérial du général Ptolémée Lagus, d’être réduites à l’état de provinces romaines.

      17. Quand les Romains assujettirent-​ils l’Angleterre ? Qui en fit un État indépendant et fut le père de sa marine ? Quand les Romains abandonnèrent-​ils l’Angleterre ?

      17 Tout en annexant ces empires helléniques de la Grèce, cinquième puissance mondiale, la puissance d’agression, Rome, envahit l’Angleterre. Au moment où Jules César faisait ses préparatifs d’invasion, il eut à détruire une grande flotte qui comprenait un contingent de navires britanniques. Ce fut au début du troisième siècle de notre ère que la partie méridionale de l’Angleterre fut asservie et divisée en provinces romaines. L’empereur Septime-Sévère y acheva l’érection du mur et mourut à York en Angleterre, en 211. Vers la fin de ce siècle, le général Carausius, lieutenant de l’empereur romain Maximien, passa en Angleterre, usurpa le trône et se proclama Augustus (empereur). Après la défaite qu’il infligea à la flotte romaine, envoyée pour le châtier, Rome fut obligée de reconnaître sa position impériale. “ Il régnait sur le pays depuis sept bonnes années lorsqu’il fut assassiné en 293. Il fit de l’Angleterre un État indépendant et fut pour ainsi dire le père de la marine britannique. ”a Trois ans plus tard, l’empereur Constance reprit l’Angleterre, et mourut lui aussi à York, en 306 apr. J.-C. Le tracé de la Grande-Bretagne sur les pièces de monnaie fut frappé pour la première fois par les Romains. Au cinquième siècle, ces derniers commencèrent à se retirer progressivement de l’Angleterre pour la quitter définitivement en 436.

      18. Alors, comment la “ petite corne ” sortit-​elle de l’une des quatre cornes et s’étendit-​elle considérablement vers le sud, l’est et le “ pays de beauté ” ?

      18 Ce fut au dix-septième siècle, au temps de la reine Élisabeth Ire, que l’Angleterre s’engagea sur la route de l’impérialisme, et la marine britannique fut le moyen commode utilisé pour imposer son système colonial et étendre son influence impériale. En 1815, les marines rivales des Pays-Bas, de l’Espagne et de la France avaient pratiquement cessé d’exister ; et jusqu’en 1914, date de la première guerre mondiale, la marine britannique était de fait “ la police flottante du monde... cette marine a été le principal instrument de l’édification et de la cohésion du plus grand empire que le monde ait jamais vu ”.b À la fin de la deuxième guerre mondiale, l’allié militaire de l’Angleterre, les États-Unis d’Amérique, qui s’édifièrent à partir de treize colonies britanniques, émergèrent avec la plus puissante marine du monde. On voit d’après ce qui précède, la façon dont la septième puissance mondiale, ou la double puissance mondiale anglo-américaine, sortit en tant que “ petite corne ” d’une de ces quatre cornes qui s’étaient élevées après que la “ grande corne ” symbolique, Alexandre le Grand, fut brisée. L’histoire rend témoignage à la façon dont l’Angleterre et l’Amérique, proches alliées, ayant entre elles des liens puissants, s’étendirent considérablement vers le sud, l’est et le “ pays de beauté ”.

      19. Que faut-​il entendre ici, dans la prophétie, par le “ pays de beauté ” ?

      19 Le “ pays de beauté ” est l’expression biblique qui désigne le pays du prophète Daniel (Dan. 11:16, 41, Da.) Jéhovah lui-​même en parle comme du “ pays sur lequel j’avais jeté les yeux pour eux, pays ruisselant de lait et de miel, qui est un ornement entre (le plus beau de) tous les pays ”. (Ézéch. 20:6, 15, Da). Il est vrai qu’au cours de la première guerre mondiale, le corps expéditionnaire britannique dirigea une campagne militaire en Palestine contre la Turquie, et le 9 décembre 1917, Jérusalem fut prise par le général anglais Allenby. Après la guerre, la Société des Nations, qui venait d’entrer en action, confia le mandat palestinien à la Grande-Bretagne, mandat qu’elle devait exercer jusqu’au 14 mai 1948. Puisqu’il s’agit là d’une prophétie contenant de nombreux symboles, le “ pays de beauté ” symbolise plutôt la condition terrestre du peuple de Jéhovah sous la nouvelle alliance, ses fidèles témoins sur la terre du vivant de la septième puissance mondiale. Ce sont les “ saints ” de Jéhovah sur la terre ; et l’apôtre Paul leur dit : “ Il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ (avec lui, Li). ” — Éph. 2:6.

      20. Eu égard à ce fait, comment la “ petite corne ” anglo-américaine parvint-​elle jusqu’à une partie de l’armée et des étoiles pour les faire tomber ?

      20 De ce point de vue nous pouvons comprendre comment la “ petite corne ” anglo-américaine grandit “ jusqu’à l’armée des cieux ; et fit tomber à terre une partie de l’armée et des étoiles, et les foula aux pieds ”. L’ange Gabriel en donna l’explication : “ Et il détruira les hommes forts et le peuple des saints. ” (Dan. 8:10, 24, Da). La septième puissance mondiale put parvenir jusqu’à l’“ armée des cieux ” et aux “ étoiles ” seulement parce que ces expressions désignent les saints de Jéhovah sur la terre, ceux dont la vocation est céleste et qui ont en vue une résurrection céleste afin de régner avec le Roi oint de Jéhovah sur son trône céleste. Au-dessus de l’assemblée du peuple voué de Jéhovah qui marche sur les traces de Jésus-Christ, il y a des surveillants, comparés à des “ étoiles ” que Jésus glorifié tient dans la main droite (Apoc. 1:16, 20). Cette “ armée des cieux ” symbolique et ses “ étoiles ” rayonnent de lumière, de la lumière céleste de la bonne nouvelle du royaume de Dieu, pour lequel la prière suivante est adressée : “ Que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. ” — Mat. 6:10.

      21. À quel moment la septième puissance mondiale les jeta-​t-​elle à terre et les foula-​t-​elle aux pieds ? Combien de temps s’écoula-​t-​il jusqu’à leur destruction ?

      21 Ce “ peuple des saints ”, la septième puissance mondiale chercha à le détruire, mais n’y réussit qu’en partie, lorsqu’elle le jeta à terre et le foula aux pieds au cours de la première guerre mondiale, en Amérique et dans les possessions britanniques “ jusqu’à un temps, deux temps, et la moitié d’un temps ”. (Dan. 7:25, Sacy et GV.)c La lumière céleste brillait alors faiblement sur la terre.

      RENVERSEMENT DU LIEU DU SANCTUAIRE DE JÉHOVAH

      22. Comment la “ petite corne ” symbolique put-​elle s’élever même “ jusqu’au prince de l’armée ” ?

      22 À ceux qui, longtemps auparavant, avaient reconstruit le sanctuaire de Jéhovah à Jérusalem après les soixante-dix années de désolation de la terre de Juda, le prophète Zacharie avait déclaré : “ Car ainsi parle Jéhovah des armées... qui vous touche, touche la prunelle de son œil. ” (Zach. 2:8, AC). Ainsi, en assaillant l’“ armée ” qui lui est vouée, la classe de son sanctuaire sur la terre, la septième puissance mondiale attaquait en réalité Jéhovah des armées. La “ petite corne ” symbolique s’éleva vraiment même “ jusqu’au chef (prince, Jé) de l’armée ; et le sacrifice continuel fut ôté à celui-ci, et le lieu de son sanctuaire fut renversé ”. (Dan. 8:11, Da.) Jéhovah Dieu est le “ prince ” ou principal Chef de son armée de saints ; ceux-ci forment “ son sanctuaire ” dans lequel il demeure par son esprit saint (Éph. 2:21, 22). La “ petite corne ” symbolique ou septième puissance mondiale s’est élevée aussi haut que le royaume de Dieu. Elle a refusé de se désister de sa souveraineté sur toute la terre, de la remettre au royaume de Dieu établi dans les cieux à l’expiration des “ temps fixés des nations ”, en 1914. Elle a traité avec mépris la bonne nouvelle du royaume de Dieu que la classe de son sanctuaire, ses saints voués, voulaient prêcher dans toute l’étendue du domaine occupé par la septième puissance mondiale, l’empire britannique et l’Amérique.

      23. Comment et quand la “ petite corne ” symbolique lui ôta-​t-​elle le “ sacrifice continuel ” ?

      23 Ce message du Royaume montait quotidiennement vers Jéhovah Dieu à sa gloire, comme un sacrifice offert journellement, continuellement, au “ prince de l’armée ”, grâce aux efforts déployés par son peuple de saints sur toute la terre pour prêcher le message. Ils s’efforçaient consciencieusement d’obéir au commandement adressé aux disciples de Jésus : “ Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom (qui font une proclamation publique à son nom, NW). Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité, car c’est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir. ” (Héb. 13:15, 16). Ceux qui offraient ces sacrifices de louanges harmonisaient le but de leur vie avec ces paroles de Pierre : “ Vous-​mêmes, comme pierres vivantes, prêtez-​vous à l’édification d’un édifice spirituel, pour un sacerdoce saint, en vue d’offrir des sacrifices spirituels, agréables à Dieu par Jésus-Christ. ” (I Pierre 2:5, Jé). La “ petite corne ” symbolique, le “ roi au visage audacieux (féroce, JPS) et entendant les énigmes ”, ne voulait pas être éclipsée par le royaume de Dieu ou voir les hommes semblables à des brebis se tourner vers lui pour leur salut. Aussi, s’affligeait-​elle de voir “ ce sacrifice de louange ”, ces “ sacrifices spirituels, agréables à Dieu ” offerts journellement et continuellement à Dieu. Sous des prétextes patriotiques, encouragée par le clergé religieux de la chrétienté, la septième puissance mondiale fit en sorte que “ le sacrifice continuel fût ôté à celui-ci (Dieu) pendant “ un temps, deux temps, et la moitié d’un temps ”.

      24. Ainsi, de quelle façon le “ lieu de son sanctuaire ” fut-​il renversé ? Mais pourquoi la classe du sanctuaire ne fut-​elle pas détruite ?

      24 C’est ainsi que le lieu des sacrifices ou le fondement même sur lequel “ son sanctuaire ” reposait en tant que maison spirituelle en vue d’offrir des sacrifices de louange et de lui rendre un culte “ fut ôté ”. Le renversement du fondement ou “ lieu ” n’indiquait pas que le “ sanctuaire ” symbolique lui-​même était détruit ; mais il aurait pu aboutir à la destruction du reste de la classe du sanctuaire. Ésaïe 12:1 nous montre prophétiquement à quel point Dieu était irrité contre son peuple voué, sa nation de l’Israël spirituel, pour avoir cédé à la crainte de la septième puissance mondiale et mis pratiquement fin à l’offrande du sacrifice de louange et de proclamation publique à son nom. Dans sa miséricorde, il abrégea la tribulation qu’il avait commencé à faire venir sur l’organisation de Satan le Diable. Pourquoi ? Afin que les membres choisis de la classe du sanctuaire, qui avaient été foulés aux pieds, ne fussent pas exterminés avec la septième puissance mondiale, mais fussent sauvés tandis qu’ils étaient encore dans la chair. — Mat. 24:21, 22.

      25. En quoi consistait la “ transgression ” des membres de la classe du sanctuaire, transgression à cause de laquelle ils furent abandonnés ? Par conséquent, pourquoi ne fut-​ce pas “ par sa propre puissance ” que la “ petite corne ” s’en empara ?

      25 Le fait que, pendant un temps, ils manquèrent d’obéir à Dieu et de lui offrir le “ sacrifice continuel ” d’une manière spirituelle constituait une transgression de la part des membres de la classe du sanctuaire. Pour cette raison, ils tombèrent au pouvoir de la “ petite corne ” symbolique et oppressive, avec la permission de Jéhovah et en manifestation de sa colère contre eux. Il s’ensuit que, bien que la puissance militaire et commerciale de la “ petite corne ” fût grande, ce fut pourtant “ non par sa propre puissance ” que ce “ roi au visage audacieux ” amena sous ses pieds l’armée du peuple saint de Jéhovah. “ (Et l’armée lui fut livrée avec le, Sy) sacrifice continuel, pour cause de transgression. Et elle (la petite corne) jeta la vérité par terre, et agit, et prospéra. ” (Dan. 8:12, 24,d Da). Pendant cette période de manquements spirituels, la classe du sanctuaire devint captive des puissances de ce monde tout comme de son temps, Daniel et le reste du peuple de Jéhovah allèrent en captivité à Babylone, leur terre natale et le sanctuaire restant désolés pendant soixante-dix ans.

      26. De quelle façon la “ petite corne ” jeta-​t-​elle la vérité et la fidélité par terre et agit et prospéra, cependant ?

      26 La septième puissance mondiale, la double puissance mondiale anglo-américaine, ne prit nul souci de la vérité du message du Royaume de Dieu et ne se soucia pas davantage de la fidélité et de l’intégrité du peuple de Dieu. Elle jeta par terre la vérité et la fidélité. À cause de cette action, Jéhovah n’exécuta pas immédiatement son jugement contre elle. Pourquoi ? Afin de ne pas exécuter en même temps son jugement destructif sur son “ peuple des saints ” qui lui était voué. C’est ainsi que la septième puissance mondiale agit, prospéra, sortit victorieuse de la première guerre mondiale, infligeant des destructions considérables à sa puissante ennemie, l’Allemagne impériale.

      27. Au cours de la paix qui suivit le 11 novembre 1918, comment la “ petite corne ” s’éleva-​t-​elle encore davantage contre le “ prince de l’armée ” en dressant une idole ?

      27 Pendant la trêve qui commença le 11 novembre 1918, elle s’éleva encore davantage contre Jéhovah, “ le prince de l’armée ”. En rejetant le message que la classe du sanctuaire s’était efforcée de proclamer à toutes les nations, la double puissance mondiale anglo-américaine favorisa la création d’une idole du monde moderne, la Société des Nations. Le ministre britannique des Affaires étrangères, Lloyd George, avait eu l’idée de cette alliance internationale des nationse ; et le ministre de la guerre américain, T. Woodrow Wilson, l’introduisit dans ses quatorze points qu’il présenta en vue d’un règlement de la paix. Bien que président en fonction, il s’enhardit jusqu’à assister à la Conférence de la paix à Paris afin de faire accepter ses points, y compris le pacte international, la Société des Nations.

      28. Quelle prophétie de l’Apocalypse la double puissance anglo-américaine accomplit-​elle ainsi ? Qu’était cette idole politique pour Dieu ?

      28 La double puissance mondiale anglo-américaine accomplit ainsi la prophétie concernant la “ bête ” qui “ avait deux cornes semblables à celles d’un agneau ” mais qui “ parlait comme un dragon ” en disant aux habitants de la terre de faire une “ image à la bête (sauvage, NW) ”. La double puissance anglo-américaine donna la “ respiration à l’image ” (Da), afin qu’elle parlât avec une certaine autorité et qu’elle se fît adorer par ceux qui étaient contre le royaume établi de Dieu et pour la “ bête sauvage ”, le système de gouvernement mondial visible de Satan (Apoc. 13:11-15). L’“ image ” symbolique “ à la bête sauvage ”, cette Société des Nations, était une abomination, une chose révoltante, pour Jéhovah Dieu, tout autant que la statue d’or, haute de soixante coudées et large de six coudées que Nebucadnetsar, roi de Babylone, dressa pour être adorée de toutes les provinces de son empire, des compagnons de Daniel, Schadrac, Méschac et Abed-Négo y compris (Dan. 3:1-15). Les témoins de Jéhovah virent que la Société des Nations était une abomination à ses yeux tout comme l’est une idole.

      (À suivre.)

  • Que devrions-nous croire ?
    La Tour de Garde 1959 | 1er novembre
    • Que devrions-​nous croire ?

      LE MONDE a grandement besoin d’une direction sûre. Les hommes politiques, demandant à cor et à cri l’appui du public, font beaucoup de promesses mais laissent derrière eux des espérances brisées. Demi-vérités et purs mensonges sont courants dans le monde et ce fait a corrodé les relations, dans les affaires, avec les voisins et au sein de la famille. Par suite, nombre de personnes, devenues cyniques, affirment ne plus croire personne.

      Ceux qui se tournent vers les religions du monde ne trouvent pas de perspective plus brillante. Les instructeurs religieux ne s’entendent pas entre eux, ni avec la Bible, qu’ils prétendent remplie de “ fables ” et de déclarations qui ne “ sont pas exactes du point de vue historique ”.

      C’est pourquoi chaque individu se trouve devant la question suivante : Que devrions-​nous croire ?

      Comment savons-​nous que la Bible est véridique ?

      Les prophéties accomplies constituent la preuve la plus convaincante. L’homme ne peut prédire exactement l’avenir. Si un livre est rempli de prophéties dignes de foi, l’homme ne peut en être l’auteur, mais Dieu. Cela est vrai de la Bible. — Jacq. 4:13, 14.

      Les prophètes Jérémie et Ésaïe furent poussés à prédire la chute de Jérusalem longtemps à l’avance. Jérémie déclara que la désolation durerait soixante-dix ans. Ésaïe prédit que Cyrus, qui n’était pas encore né, serait le libérateur (Jér. 25:11 ; És. 44:28). Il a été dit que trois cent trente-deux prophéties des Écritures hébraïques s’accomplirent littéralement dans le Christ. Prophétiquement, Daniel attira l’attention sur l’année 1914 comme étant la date où les affaires du monde allaient prendre une orientation nouvelle. Plus de cinq siècles et demi plus tard, le Christ prédit les événements visibles qui marqueraient ce changement. Il n’est pas un mot de ces promesses ni des autres promesses de Dieu qui ne se soit réalisé. Elles fournissent seulement un petit exemple.

      Ces faits suffisent pour amener les personnes sincères à croire la Bible. Quiconque recherche sincèrement la vérité se sentira poussé à vérifier son authenticité.

      Est-​il vrai que la science contredit la Bible ?

      Non, mais la Bible est en désaccord avec la pseudo-science ou les théories scientifiques indémontrables. Bien que la Bible ne soit pas un manuel de science, quand elle parle de questions scientifiques, on peut se fier à elle. Ésaïe se référa au fait que la terre est ronde plus de deux mille ans avant que Colomb tentât de naviguer autour du globe (És. 40:22). La loi mosaïque, en vigueur quinze siècles av. J.-C., contient un exposé de la connaissance la plus moderne de l’hygiène, comprenant des instructions sur la propreté, les aliments et la quarantaine.

      Les Écritures sont en complet désaccord avec les théories sur l’évolution de la vie, il n’y a d’ailleurs rien d’étonnant à cela. L’évolution n’est qu’une théorie, et une théorie peu solide encore. L’évolutionniste Sir Arthur Keith déclara : “ L’évolution n’est pas prouvée et ne peut l’être. ” On ne peut parler ainsi du récit biblique de la création, dont l’ordre est pleinement corroboré par la géologie et le merveilleux fonctionnement de tout ce qui existe, choses animées et inanimées. — Genèse, chapitre I.

      D’autres domaines de la science élèvent leurs voix pour confirmer le récit biblique. Par exemple : “ L’archéologie n’a pas encore dit son dernier mot ; mais les résultats déjà obtenus confirment ce que la foi suggère, que la Bible ne peut que gagner à un accroissement de la connaissance. ” (The Bible and Archaeology). Ce n’est pas cette déclaration qui prouve la véracité de la Bible, mais les découvertes archéologiques sur lesquelles elle repose.

      Eu égard à ce bref examen des preuves excessivement nombreuses confirmant l’authenticité de la Bible, que devrions-​nous croire ? La réponse est claire : Croyez la Bible !

      La Bible se contredit-​elle, comme on le prétend souvent ?

      Non, mais elle contredit les enseignements religieux d’un grand nombre de ceux qui se servent de la Bible. Si elle ne démentait pas la majorité de ces interprètes religieux, alors, elle se contredirait inévitablement, parce que les instructeurs religieux de la chrétienté ne s’accordent pas entre eux. Celui qui aborde l’étude de la Bible avec un esprit sincère et chercheur constatera qu’elle expose clairement et d’une façon logique le dessein de Dieu concernant l’homme.

      Puisque les critiques font connaître publiquement les prétendues contradictions, considérons un exemple. Matthieu 20:29-34 parle de la guérison, par Jésus, de certains mendiants aveugles à sa sortie de Jéricho ; Luc 18:35-43 dit que c’était à son entrée dans la ville. Le premier récit mentionne deux mendiants alors que l’autre se réfère à un seul. Contradictions ? Non. Cela aurait pu se produire en deux occasions différentes. Mais, même si ce n’est pas le cas, Jéricho, au jour de Jésus, était une ville double, l’ancienne ville juive étant située à plus d’un kilomètre et demi de la ville romaine. C’est ainsi que l’événement aurait pu se produire au moment où Jésus quittait l’une des villes pour se rendre dans l’autre. Quant au nombre des personnes impliquées, Luc relate l’expérience de l’une d’elles, mais Matthieu précise un détail en faisant savoir qu’il y en avait une autre. Des exemples comme celui-là prouvent clairement que les écrivains bibliques n’agissaient pas de connivence, autrement ils auraient supprimé les récits ayant l’apparence de contradictions. Ils exposaient plutôt les faits avec fidélité.

      Jésus dit de la Parole écrite de Dieu, la Bible : “ Ta parole est la vérité. ” (Jean 17:17). Pour être vraie, elle doit être logique. Elle l’est !

      Suffit-​il d’avoir la foi ?

      “ Sans la foi il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. ” La foi est essentielle, mais elle ne suffit pas. “ Quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas (l’amour, NW), je ne suis rien. ” — Héb. 11:6 ; I Cor. 13:2.

      La foi n’est pas le simple fait de croire. La foi est fondée sur la connaissance. Elle exige, non seulement de croire, mais d’avoir une raison de croire. “ La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. ” La foi en Dieu et en ses desseins est fondée sur la Bible. Celui qui n’a pas appris ce que la Bible dit ne peut avoir foi en elle. Quand on sait ce qu’elle dit, on fait ce qu’elle dit si on a foi en elle. Si on n’agit pas, on n’a pas la foi. “ La foi : si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-​même. ” — Héb. 11:1 ; Jacq. 2:17.

      Ainsi, en même temps que la foi, il faut les œuvres pour la rendre valide. Et, pour que les œuvres soient acceptables, il faut qu’elles soient accomplies par amour.

      Quelle religion est la bonne ?

      La réponse à cette question varie car elle dépend de la personne que vous voulez servir. La religion est un service. Si vous voulez vous servir, vous-​même, vous choisirez la religion qui vous plaît. Si vous recherchez la faveur de vos semblables, vous choisirez celle qui leur plaît. Si, au lieu de cela, votre désir est de servir Dieu, vous voudrez lui plaire.

      “ Le mode d’adoration pur et sans tache aux yeux de notre Dieu et Père ” est indiqué dans la Bible. Dans Luc 3:22, NW, la Bible nous relate que Dieu dit à Jésus, après son baptême : “ Tu es mon Fils, le bien-aimé ; je t’ai approuvé. ” La religion que Jésus pratiquait est la bonne. Il magnifiait le nom de son Père céleste, Jéhovah. Il n’était “ pas de ce monde ” et de ses mouvements politiques. Il prêchait que le royaume de Dieu est l’unique espérance de l’homme. Il ne professait pas simplement une religion ; il la pratiquait. Ceux qui, aujourd’hui, pratiquent la bonne religion doivent marcher sur ses traces. — Jacq. 1:27, NW ; Jean 17:6, 16, NW ; 18:36.

      Il n’y a pas plusieurs bonnes religions. “ Étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie. ” La bonne religion n’est pas une route large qui admet les nombreux et différents concepts relatifs aux exigences de Dieu. L’apôtre Paul le fit clairement comprendre lorsqu’il dit : “ Je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, à tenir tous un même langage, et à ne point avoir de divisions parmi vous, mais à être parfaitement unis dans un même esprit et dans un même sentiment. ” Cela est possible quand “ Dieu (est) reconnu pour vrai ” par nous lorsque nous acceptons la Bible. — Mat. 7:14 ; I Cor. 1:10 ; Rom. 3:4.

      Que nous arrive-​t-​il quand nous mourons ?

      Le feu de l’enfer fait frissonner de nombreuses personnes ; elles essaient de chasser cette terrible perspective en affirmant ne pas y croire. Existe-​t-​il une âme immortelle qui va au ciel après la mort ? Ceux qui aiment cette idée espèrent qu’il en est ainsi, ils disent y croire.

      Ce qui arrive à l’homme quand il meurt est clairement exposé dans le Psaume 146:4, Jé : “ Il rend le souffle, il retourne à sa glaise, en ce jour-​là périssent ses pensées. ” Vous l’avez déjà observé. Vous savez qu’une personne qui meurt cesse de respirer et de penser. Vous avez sans doute vu le cadavre d’une personne décédée descendu dans la terre et vous savez qu’il retourne à la poussière. Allait-​il dans le feu de l’enfer ou était-​il enlevé au ciel ? Vous n’en avez vu aucune preuve, n’est-​ce pas ? Le corps fut restitué à la poussière de la terre ; cela, vous le savez. Mais n’était-​il pas possible à l’âme d’aller dans un autre monde ? Non. Ézéchiel 18:4 affirme clairement : “ L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. ” Vous savez donc ce qui arrive à l’homme au moment de la mort ; c’est-à-dire, vous le savez si vous croyez le témoignage de vos yeux.

      Cependant, il existe une perspective de vie future. Et cela, par une résurrection des morts qui ont la perspective de la vie future sur la base du sacrifice de la rançon payé par Jésus-Christ (Mat. 20:28). “ Ne vous étonnez pas de cela ; car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les (tombes du souvenir, NW) entendront sa voix et en sortiront. ” (Jean 5:28, 29). Et, comment le savons-​nous ? Où en est la preuve ?

      Croyez-​vous que George Washington fut le premier président des États-Unis ou qu’Alexandre le Grand fut un empereur grec ? Oui ? Pourquoi ? Parce que des récits historiques, dignes de foi, nous le rapportent. Il se peut que ces relations historiques soient pleines de contradictions, mais ces faits-​là sont assez marquants pour que nous les acceptions. Cependant des récits historiques encore plus dignes de foi, des récits ne présentant aucun désaccord et qu’on trouve dans la Bible, nous rapportent que des hommes ont été ressuscités d’entre les morts. Le plus remarquable d’entre eux est Jésus-Christ. C’est lui qui, l’ayant expérimenté lui-​même, affirme qu’une résurrection pour la vie future, soit en tant que créatures spirituelles comme lui, soit en tant que créatures humaines sur la terre, attend tous ceux qui sont dans la mémoire de Dieu. — Apoc. 1:17, 18 ; I Cor. 15:20, 21.

      Qu’est-​ce que le royaume de Dieu ? Quand viendra-​t-​il ?

      Pendant plus de dix-neuf cents ans, des hommes de foi ont prié : “ Que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. ” Auparavant, les fidèles serviteurs de Dieu “ attendai(ent) la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur ”. Le royaume dans lequel les chrétiens ont mis leur espérance est le gouvernement de Dieu, “ un céleste ”, mais qui administrera les affaires de la terre selon la justice. Il est établi par Dieu, non par les hommes. — Mat. 6:10 ; Héb. 11:10, 16.

      L’établissement du Royaume n’est pas un événement à venir. Le Royaume est déjà établi ! Conformément aux prophéties bibliques accomplies, le Christ fut mis sur le trône comme Roi céleste en 1914 et, depuis, il règne parmi ses ennemis. Satan et ses démons, sachant que leur temps est court, ont fomenté les effusions de sang et les calamités qui caractérisent cette génération. Pendant cette dernière, Jésus-Christ combattra victorieusement et exterminera les démons et toute leur inique organisation, lors de la bataille d’Harmaguédon. — Matthieu, chapitre 24 ; Apoc. 12:7-12.

      Les sujets de ce royaume “ n’apprendr(ont) plus la guerre ”. La maladie et la mort seront bannies de la terre. Sous la juste administration de ce gouvernement du monde nouveau, la corruption, les crimes et les foyers brisés seront choses du passé. — És. 2:4 ; 11:1-5.

      Pouvons-​nous ajouter foi à ces promesses merveilleuses ? Oui ! Il n’est pas raisonnable de placer sa confiance en les hommes qui gouvernent sur le plan national ou international et qui promettent de remédier aux maux de ce monde. Ce ne sont que des hommes ; ils ne sont pas à même de tenir tête à l’auteur de tous ces maux, Satan le Diable, le “ dieu de cet ordre de choses ”. (II Cor. 4:4, NW.) Mais Jéhovah est le Dieu tout-puissant, le Créateur de l’univers, la Source de vie. Il a en vue le Royaume pour réhabiliter son nom et bénir les hommes obéissants, et sa parole ne retournera pas à lui sans effet.

      Le Dieu tout-puissant a pris toutes dispositions pour satisfaire l’esprit investigateur de ceux qui cherchent la vérité. Il nous invite à l’interroger : “ Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu. ” Et il nous conseille de l’écouter quand il parle : “ Jéhovah est dans son temple, (saint, Jé) ; que toute la terre fasse silence devant lui ! ” Il nous protège contre la fausseté en nous équipant de la vérité et en nous disant comment répondre à ceux qui prétendent parler en son nom. “ N’ajoutez pas foi à (toute déclaration inspirée, NW), mais éprouvez les (déclarations inspirées, NW), pour savoir (si elles) sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. ” De tels enseignements devraient être contrôlés avec la Bible. — Jacq. 1:5 ; Hab. 2:20, AC ; I Jean 4:1.

      Il est essentiel de connaître la vérité et d’y croire (Jean 17:3 ; Osée 4:6). Ne vous laissez pas tromper en pensant qu’il suffit de croire en Dieu et en sa Parole. Assurez-​vous que vous discernez ce que vous croyez et pourquoi vous y croyez. Continuez à fortifier votre foi en étudiant la Bible, en suivant ses conseils. Il est urgent de le faire, aujourd’hui. Les témoins de Jéhovah regarderont comme un privilège de vous aider à obtenir cette connaissance qui signifie pour vous la vie.

  • Questions de lecteurs
    La Tour de Garde 1959 | 1er novembre
    • Questions de lecteurs

      ● En rapport avec le baptême d’eau, pourquoi est-​il approprié de dire que quelqu’un meurt “ quant à sa vie passée ” au lieu de “ quant à sa volonté ” ? Comment peut-​on appliquer cela au baptême d’eau de Jésus ?

      Le mot “ volonté ” désigne une faculté dont Dieu a doté les créatures intelligentes et par laquelle ces dernières décident de leurs actes de façon consciente et délibérée. C’est par un don de Dieu qu’elles ont la possibilité de choisir leurs propres actions ; c’est un acte conscient, volontaire.

      Quand un croyant instruit dans la Parole de Dieu se voue en toute intelligence et dans la prière à Jéhovah Dieu par Jésus-Christ, il ne meurt pas quant à sa volonté. Au moment où il se voue, il a au contraire à exercer cette faculté avec beaucoup de fermeté et de détermination afin que sa décision soit éternelle. Pour faire le pas du baptême d’eau, en obéissance au commandement de Dieu transmis par Christ, il doit manifester sa volonté. Après son baptême qui symbolise son vœu à Dieu, il a toujours besoin de sa propre volonté car cet acte ne fait pas de lui une machine aveugle, un automate, un robot ou une marionnette,

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