-
AntichristAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
appartiennent à l’antichrist, il y a les apostats, ceux qui, dit-il, “sont sortis de chez nous”, abandonnant la congrégation chrétienne (I Jean 2:18, 19). L’antichrist englobe également “l’homme qui méprise la loi” ou “le fils de la destruction” que décrit Paul, ainsi que les “faux enseignants” que Pierre stigmatise en disant qu’ils forment des sectes destructrices et vont jusqu’à “renier le propriétaire qui les a achetés”. — II Thess. 2:3-5; II Pierre 2:1.
-
-
Anti-LibanAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
ANTI-LIBAN
La plus orientale des deux chaînes montagneuses et parallèles au Liban, laquelle s’étend sur une centaine de kilomètres depuis le plateau de Basan, à l’est de Dan, jusqu’à la vaste plaine d’Émèse, non loin du site de Riblah. Les deux chaînes de montagnes sont séparées par l’Oronte et le Litani (Léontès) et appelée Cœlésyrie (“Syrie creuse”) ou Békâa. — Josué 11:17.
Au nord, la chaîne de l’Anti-Liban est étroite et découpée par une succession de cimes élevées. La partie centrale est plus large, plus haute et plus dure alors que sa partie méridionale est découpée par de longs ouadis qui descendent vers l’est et le sud. À l’est, l’Anti-Liban s’abaisse peu à peu par une série de plateaux jusqu’aux plaines de Damas. Au sud de la chaîne se dresse le mont Hermon qui culmine à 2 759 mètres. Comme le Liban, l’Anti-Liban est constitué essentiellement de roches calcaires claires, avec des arêtes grisâtres et des sommets arrondis.
C’est vraisemblablement l’Anti-Liban qui est désigné par le mot hébreu “Amanah” que l’on trouve dans le Cantique des cantiques (4:8) en rapport avec le mont Hermon. D’aucuns ont pensé que l’“Amanah” désignait un sommet particulier de la chaîne, mais il semble plutôt s’agir de l’Anti-Liban dans son ensemble ou d’une partie de la chaîne. Dans les inscriptions des rois assyriens Tiglath-Piléser III et Sennachérib, on trouve mentionnés ensemble les noms des montagnes “Libana” et Ammanana”. La rivière Abanah (aujourd’hui le Barada) est également appelée “Amanah” en II Rois 5:12 selon certains manuscrits. Or, cette rivière, la plus importante de celles qui arrosent Damas, prend sa source dans la partie sud des montagnes de l’Anti-Liban. Ce nom peut donc désigner cette partie de la chaîne ou toute la chaîne.
Puisque la plus grande partie de l’Anti-Liban n’est pas enneigée, les cours d’eau ne sont pas nombreux. Il ne pousse sur ces versants qu’une maigre végétation, bien qu’on trouve çà et là quelques forêts clairsemées de chênes nains et de genévriers. Il ne reste aujourd’hui que très peu de cèdres. Mais, comme aux temps bibliques, il y a encore sur les premières pentes de l’Anti-Liban des vignes, des oliveraies et des vergers.
-
-
AntilopeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
ANTILOPE
(héb. dîshôn, d’une racine qui signifie “sauter, bondir”).
Ruminant inclus dans la liste des animaux que les Israélites étaient autorisés à manger. — Deut. 14:5.
Beaucoup pensent que le dîshôn des Écritures hébraïques serait l’antilope addax, qui habite les régions désertiques de l’Afrique du Nord et du Soudan. Cet animal peut atteindre jusqu’à un mètre au garrot. Il est admirablement équipé de sabots courts et largement étalés qui lui permettent de se déplacer dans le sable mouvant du désert, où il peut survivre très longtemps sans boire. Ses cornes, dont la longueur absolue atteindrait un mètre, se tordent en spirale, accomplissant ainsi de un tour et demi à trois tours. À l’exception du ventre, de la queue, de l’arrière-train et de certaines parties de la face qui restent toujours blancs, la couleur de l’addax est plus foncée en hiver; de gris clair en été elle devient brun-gris.
Le dîshôn pourrait être aussi l’oryx arabe, une autre antilope du désert. Contrairement à l’addax, l’oryx a les cornes légèrement recourbées vers l’arrière et, à l’exception des pattes et de certaines parties de la face qui sont brun foncé, son pelage est clair.
-
-
AntiocheAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
ANTIOCHE
1. Antioche de Syrie fut fondée par Séleucus Nicator peu après que les généraux Cassandre et Lysimaque et lui-même eurent remporté la bataille décisive d’Ipsus, en Phrygie (Asie Mineure), en 301 avant notre ère. Il choisit ce site en raison de sa position stratégique et donna à la ville le nom de son père ou de son fils, qui s’appelaient tous deux Antiochus. Antioche fut construite sur la rive sud de l’Oronte, là où se trouve aujourd’hui la ville turque d’Antakya, à une trentaine de kilomètres de la Méditerranée. Sa situation géographique était telle qu’elle pouvait contrôler sans difficulté le commerce de tout le nord-ouest de la Syrie, là où passaient les routes qui reliaient l’Euphrate à la Méditerranée. Antioche ne tarda pas à devenir un grand centre commercial et une ville cosmopolite qui connut la prospérité et la richesse grâce à la fabrication de produits de luxe. Séleucus fit également construire sur la côté méditerranéenne une ville portuaire à laquelle il donna son nom, Séleucie. Avant d’être assassiné en 281, il transféra le siège de son gouvernement de Babylone à Antioche, sa nouvelle capitale syrienne, où les rois de la dynastie séleucide continuèrent à régner jusqu’en 64 avant notre ère, date à laquelle le général romain Pompée fit de la Syrie une province romaine. Antioche devint non seulement la capitale de cette province romaine, mais aussi la troisième ville de l’empire, après Rome et Alexandrie.
Antioche fut construite d’après le plan d’Alexandrie, avec plusieurs grandes voies ornées de portiques qui se croisaient à angle droit. Elles impressionnaient par leur beauté et rehaussaient la splendeur des édifices construits à proximité. Cette ville, appelée “la Reine de l’Orient”, “Antioche l’admirable” et “la troisième capitale de l’Empire romain”, était la seule à avoir un système d’éclairage public dans les rues, malgré toutes ces manifestations extérieures de beauté et de labeur, elle était réputée pour sa corruption morale à cause des rites orgiaques et dégradants que ses habitants pratiquaient au nom de la religion. Les habitants d’Antioche ‘étaient connus pour leur débauche’, et Juvénal disait que ‘l’Oronte
-